lundi 28 février 2011

Michèle Alliot-Marie de retour à l'Assemblée ?

A peine débarquée du gouvernement, Michèle Alliot-Marie devrait retrouver le chemin de l'Assemblée. L'ex ministre des Affaires étrangères qui peut se targuer d'un record de longévité sous la Ve République va retrouver son siège de députée, selon les informations recueillies par Europe 1. Elle est élue de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques depuis 1986. MAM dispose d'un mois pour reprendre son siège qui était occupé jusqu'à présent par Daniel Poulou, son suppléant à l'Assemblée depuis 1993. Dans une lettre adressée à Nicolas Sarkozy hier, Michèle Alliot-Marie évoque une campagne " d'attaques politiques et médiatiques " à son encontre, ainsi que " des contre-vérités et amalgames ". " Je vous demande de bien vouloir accepter ma démission ", poursuit-elle. Michèle Alliot-Marie s'est retrouvée au coeur d'une polémique sur ses voyages en Tunisie dans un jet privé appartenant à son " ami tunisien ", l'homme d'affaires Aziz Miled, alors même que les émeutes anti-gouvernementales avaient déjà débuté dans le pays. François Fillon a cependant affirmé encore ce lundi que MAM n'a commis " aucune faute " d'un point de vue " moral ". Ministre sans discontinuer depuis 2002, Michèle Alliot-Marie aura été la première femme ministre de la Défense et ministre de l'Intérieur.
http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Michele-Alliot-Marie-de-retour-a-l-Assemblee/(gid)/1514811
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"Le retour en majesté d'Alain Juppé"

Les petites phrases du jour 28/02/2011

MICHELE ALLIOT-MARIE - Christine Lagarde sur Europe 1: La ministre de l'Economie n'a pas voulu "accabler" Michèle Alliot-Marie. "On essaye depuis hier soir de nous faire dire que MAM n’était pas à la hauteur, c'est un petit jeu qui n’a aucun intérêt", a-t-elle déclaré."Ce ne doit pas être amusant d’être à sa place", a-t-elle souligné


POLITIQUE ETRANGERE - Hervé Morin sur Europe 1: Revenant sur le comportement diplomatique de la France vis-à-vis des révoltes dans les pays arabes, le président du Nouveau Centre a regretté que MAM était "un ministre des Affaires étrangères qui était assigné à résidence". Selon lui, la France a "raté cette évolution" comme la chute du mur de Berlin, "où la France n'avait pas compris ce qui était en train de se passer".


REMANIEMENT - Jean-Marc Ayrault sur Europe 1: Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale a estimé que ces changements étaient loin d'être suffisants. "Ce remaniement, c'est une sorte de sauve qui peut, de fuite en avant. C'est surtout un aveu d'échec", a-t-il jugé.


NOUVEAU GOUVERNMENT, NOUVELLE DEMARCHE POUR LE SUD - Henri Guaino sur France inter: Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a déclaré que la France va désormais aller "beaucoup plus loin dans le volet politique" de l'Union pour la Méditerranée incluant "les droits de l'Homme, la démocratie, la liberté". Préconisant un "effort en matière de codéveloppement" plus important avec "ses partenaires européens et du sud", Henri Guaino avertit qu’il ne faut pas que ce soit "un diktat de l'Europe aux pays du sud", mais une "proposition d'un travail en commun".


REMANIEMENT - François Fillon sur RTL: Le Premier ministre, insistant sur le fait qu’il s’agit d’une "décision politique" et non "morale", a répété que Michèle Alliot-Marie n'avait "pas commis de faute". Il a notamment estimé que ce remaniement était un "acte stratégique face à une accélération de l'Histoire qui va avoir des conséquences que nous ne sommes pas aujourd'hui en mesure d'imaginer sur l'économie mondiale, sur nos pays, sur l'ordre ordre mondial".


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-lundi-28-fevrier-275699

Lagarde refuse d'"accabler" MAM
envoyé par Europe1fr. - L'info internationale vidéo.

Sarkozy annonce lui-même le gouvernement

Un remaniement annoncé en grande pompe...
C'est depuis la très solennelle bibliothèque du Palais de l'Elysée que Nicolas Sarkozy a annoncé lui-même dimanche soir les modifications qu'il tenait apporter à son gouvernement. Un président qui annonce le nom de ses nouveaux ministres, c'est très rare et ce n'était arrivé récemment qu'en 2005, après le référendum sur le Traité constitutionnel européenne. Michèle Alliot-Marie a dû démissionner après plusieurs semaines de polémique à propos de ses vacances de Noël en Tunisie et elle sera donc remplacée, comme nous l'expliquait le JDD dimanche matin, par Alain Juppé. Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat depuis juin 2009, succède à ce dernier au ministère de la Défense. Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée depuis 2007, accède à la place Beauvau, un poste dont ce préfet rêvait depuis des années. Il remplace Brice Hortefeux, qui quitte le gouvernement.


Nicolas Sarkozy, sans citer le nom des partants, a qualifié les trois nouveaux ministres d'"hommes d'expérience" avant de tresser des louanges à Claude Guéant: "J'ai souhaité dans le même temps confier la responsabilité de ministre de l'Intérieur et de l'Immigration à Claude Guéant, qui m'a accompagné depuis neuf ans dans toutes les responsabilités que j'ai exercées, en particulier au ministère de l'Intérieur, dont il connaît tous les rouages et dont il a occupé tous les postes de responsabilité", a-t-il souligné.


...Et conditionné par les révoltes dans le monde arabe
Avec ce casting, "les fonctions régaliennes de l'Etat" se trouveront "préparées à affronter les événements à venir" dans le monde arabe, "dont nul ne peut prévoir le déroulement", a commenté le président de la République. Nicolas Sarkozy a estimé que les révolutions arabes en cours ouvraient "une ère nouvelle" dans les relations de la France avec ces pays, dimanche lors d'une allocution radiotélévisée. "Ce changement est historique. Nous ne devons pas en avoir peur", a-t-il ajouté. Le changement en cours dans le monde arabe "porte une formidable espérance car il s'est accompli au nom des valeurs qui nous sont les plus chères, celles des droits de l'Homme et de la démocratie (...). Nous ne devons avoir qu'un seul but : accompagner, soutenir, aider les peuples qui ont choisi d'être libres", a-t-il jugé.


La question des flux migratoires
"Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme. C'est toute l'Europe alors qui serait en première ligne", a estimé le chef de l'Etat. "Nous avons donc le devoir d'agir avec une ambition qui soit à la dimension des événements historiques que nous vivons", a-t-il suggéré. "C'est pourquoi la France a demandé que le Conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région", a rappelé le chef de l'Etat.


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Nicolas-Sarkozy-s-exprime-sur-la-crise-internationale-et-donne-le-nom-de-ses-nouveaux-ministres-275437

dimanche 27 février 2011

Ce qu'a écrit MAM à Sarkozy

Michèle Alliot-Marie a écrit une lettre dimanche au président de la République dans laquelle elle annonce sa démission du poste de ministre des Affaires étrangères. Voici le contenu de la lettre qui aurait été écrite avant même que MAM ne se rende au Koweït vendredi dernier




Monsieur le président de la République, cher Nicolas,


Depuis neuf ans, je sers notre pays avec fierté et bonheur, à la tête des ministères régaliens que le président Jacques Chirac puis vous-même avez bien voulu me confier.


C'est un honneur. C'est une responsabilité.


Je me suis efforcée d'y répondre en veillant, dans mes fonctions comme dans mon comportement personnel, à toujours respecter les exigences, non seulement de la légalité, mais aussi de la dignité, de la moralité et de la loyauté.


Depuis quelques semaines, je suis la cible d'attaques politiques puis médiatiques véhiculant, pour créer la suspicion, contre-vérités et amalgames. J'y ai répondu point par point afin de rétablir la vérité.


Depuis quinze jours, c'est ma famille qui subit de la part de certains médias un véritable harcèlement dans sa vie privée, pour tenter d'y chercher de quoi m'affaiblir à défaut de l'avoir trouvé chez moi.


Cette campagne n'entrave en rien mes relations avec mes partenaires internationaux ni ma capacité à remplir la mission que vous m'avez confiée, comme chacun a pu le constater récemment au Brésil ou hier encore dans le Golfe. Je ne puis néanmoins accepter que certains utilisent cette cabale pour essayer de faire croire à un affaiblissement de la politique internationale de la France.


J'ai trop de considération pour les hommes et les femmes du ministère des Affaires étrangères et européennes qui servent notre pays avec dévouement et compétence, pour accepter que leur action puisse être affectée par cette manipulation.


J'ai une trop haute idée de la politique au service de la France pour accepter d'être utilisée comme prétexte à une telle opération.


J'ai une trop grande loyauté et amitié à votre égard pour accepter que votre action internationale puisse, en quoi que ce soit, en souffrir.
Bien qu'ayant le sentiment de n'avoir commis aucun manquement, j'ai donc décidé de quitter mes fonctions de ministre des Affaires étrangères et européennes.


En conséquence, je vous demande donc de bien vouloir accepter ma démission.


Je vous prie de croire, Monsieur le président de la République, à l'assurance de ma haute considération.


Avec ma fidèle amitié. »


http://www.francesoir.fr/actualite/politique/ce-qu-ecrit-mam-sarkozy-77039.html
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L’embarrassant lapsus de Martine Aubry

Tout lapsus est-il révélateur ? Invitée du journal de France 2 dimanche midi, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, s’est quelque peu emmêlée dans sa démonstration, en déclarant que le projet socialiste est «extrêmement vague». Et Martine Aubry de rectifier le tir dans la foulée en corrigeant «vague» par «vaste». Regardez la séquence :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/27/97001-20110227FILWWW00110-lembarrassant-lapsus-de-martine-aubry.php

Les petites phrases du jour 27/02/2011

DEPART DE MAM - Eric Raoult sur France Info: "C’est une sanction injuste (…) il y a encore peu de temps, on considérait qu’à la justice, à la défense, à l’intérieur (…) elle avait véritablement été une très bonne professionnelle", a déclaré le député UMP en affirmant que ce qui s’est passé dans le monde arabe, "personne aurait cru que cela pourrait se passer". "Ce que je souhaite simplement c’est que le dernier coup, il ne sera pas donné par l’un des nôtres", a-t-il conclut.


DEPART DE MAM - Cécile Duflot sur Europe 1: Interrogée sur l’éviction probable de Michèle Alliot-Marie, la secrétaire nationale d'Europe Écologie - Les Verts a déclaré que "l e véritable responsable de cette situation se trouve à l’Elysée“, ajoutant que “c’est aussi l’explosion en vol de la seule véritable rupture de Nicolas Sarkozy, qui s’est caractérisée par une série de fautes majeures“.


DEPART DE MAM - Yves Jégo dans Le Parisien:
Le vice-président du Parti radical et député de Seine-et-Marne estime qu’il ne suffit pas de limoger Michèle Alliot-Marie mais qu’il "faut aussi changer de Premier ministre". "Le trio gagnant pour 2012, c'est Sarkozy-Borloo-Copé", a-t-il déclaré ajoutant que ce serait le "signe du rassemblement de la majorité présidentielle et l'ouverture d'une nouvelle page".


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-aujourd-hui-dimanche-27-fevrier-275209

Les invités politiques de dimanche

Cécile Duflot (Europe Ecologie - Les Verts): Le Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien à 10h.


Vincent Peillon (PS): Le Grand Entretien, RCJ, à 11h.


Noël Mamère (Europe Ecologie - Les Verts): Dimanche+, Canal +, à 12h45


Martine Aubry (PS): 13h15 le dimanche, sur France 2


Benoît Hamon (PS): Le Forum, Radio J, à 14h20


Eric Besson (UMP): Dimanche soir politique, France Inter, avec iTélé, Le Monde et Dailymotion, à 18h10


Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP): BFMTV 2012, RMC Le Point, à 18h.


Hervé Morin (Nouveau Centre): Le Grand Jury, RTL, à 18h45.


Marie-George Buffet (PCF): Soir 3 politique, France 3, à 22h20.


http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Les-invites-politiques-de-dimanche-274889

Sarkozy, candidat préféré des électeurs de droite pour 2012

Nous examinons les résultats de la 2e vague du baromètre CSA 2012 pour RMC, BFM TV et 20 minutes. Ils montrent qu'une nette majorité de Français ne souhaite pas la candidature de Nicolas Sarkozy mais qu'il reste le favori des électeurs de droite. Votre conclusion : imaginer le présidentielle sans lui relève de la politique-fiction. Vous êtes sûr ?


Si l'on prend uniquement en compte les éléments rationnels, oui. Nicolas Sarkozy peut être rassuré au moins sur ce point. Quand, à un an de la campagne, 69 % des sympathisants de droite veulent qu'il soit candidat, on peut considérer que la cause est entendue. Malgré toutes les avanies qu'il a subies depuis trois ans et demi, l'affaissement de son autorité, le désarroi de sa majorité, les atermoiements de sa politique... Malgré tous ces handicaps, il reste de loin le seul capable de maintenir l'UMP au pouvoir. Pardon à François Fillon, Jean-François Copé ou Jean-Louis Borloo : aucun d'entre eux ne représente une alternative crédible à Nicolas Sarkozy. Lui-même n'en a jamais douté. Avec ces chiffres, les autres n'en douteront pas non plus.




C'est une surprise s'agissant de François Fillon ?


Pas vraiment. Il continue sûrement de bénéficier d'un certain prestige qui tient à son sérieux, à sa placidité - autrement dit, par contraste avec Nicolas Sarkozy. Mais, paradoxalement, depuis qu'il a obtenu (de haute lutte) d'être reconduit à Matignon, il a perdu énormément de crédit dans l'opinion. Donc, qu'il ne recueille que 18 % dans un scénario de 1er tour où DSK en rassemblerait 33 montre on ne peut plus clairement les limites de l'hypothèse Fillon. Surtout, il serait dans ce cas-là à égalité avec Marine Le Pen - ce qui rend crédible le scénario d'un 21 avril à l'envers, avec un face-à-face entre la candidate du FN et le candidat socialiste. En clair : on peut dire de Fillon qu'il est rassurant à Matignon, mais inquiétant en champion. Plus l'élection s'approchera, moins il sera présidentiable.




Il y a quand même 59 % de Français qui - d'après ce sondage - n'ont pas envie de voir Nicolas Sarkozy candidat. Comment interpréter l'importance de ce rejet ?




Ceux qui ne le veulent pas comme candidat sont surtout ceux qui ne veulent plus de lui comme président ! Alors, c'est vrai que le chiffre exprime une opposition forte, mais une opposition qui est cohérente avec la faible cote de confiance de Nicolas Sarkozy dans tous les indices et surtout avec les intentions de vote qui s'enchaînent depuis des mois : ça fait bien un an qu'aucun sondage ne l'a donné favori pour 2012. Dans celui-ci, Nicolas Sarkozy est à 23 %, c'est-à-dire très loin de son score de 2007 (34) mais avec 5 points d'avance sur Marine Le Pen. Avec lui, donc, le risque de 21 avril est moindre. Mais c'est vrai que ça lui promet un second tour hautement périlleux. En tout cas dans cette configuration : parce qu'il n'est pas du tout sûr que Villepin ou Morin soient candidats dans un an. Surtout s'ils restent à des niveaux aussi dérisoires.




Le sondage confirme aussi le statut de favori de DSK. Ça, ce n'est pas une surprise...




C'est le contraire qui aurait été étonnant. Cela dit, il baisse un petit peu et on sait bien qu'il bénéficie encore largement de l'éloignement et du prestige de ses fonctions au FMI ; ça ne va pas durer ! Un détail important : DSK ne recueille "que" 28 % face à Nicolas Sarkozy, alors qu'il compterait 5 à 6 points de plus face à Fillon, Copé ou Borloo. Tout se passe comme si se mettait déjà en place, à droite, un réflexe de vote utile face à DSK. Sans doute parce qu'une majorité d'électeurs a le sentiment que c'est très probablement entre ces deux hommes-là que 2012 va se jouer.


http://www.lepoint.fr/politique/parti-pris/24-02-11-sarkozy-candidat-prefere-des-electeurs-de-droite-pour-2012-24-02-2011-1299113_222.php

samedi 26 février 2011

.Allocution de Sarkozy dimanche à 20h

Nicolas Sarkozy prononcera une allocution sur la situation internationale demain à 20h à la radio et à la télévision, a annoncé samedi soir l'Elysée.


Cette intervention surprise intervient sur fond de spéculations de remaniement gouvernemental qui devrait coûter sa place à la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie. Celle-ci a été l'objet de vives critiques sur les conditions de son voyage de fin d'année en Tunisie, en plein soulèvement populaire contre le régime du président Zine Ben Ali, qui a depuis quitté le pays.


Plus généralement, la diplomatie française s'est vu reprocher de ne pas avoir anticipé les événements de Tunisie et ceux qui, dans la foulée, ont ébranlé l'Egypte, la Libye et d'autres pays arabes.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/26/97001-20110226FILWWW00475-allocution-de-sarkozy-dimanche-a-20h.php

Remaniement: «Peu importe ce qu'il se passera quand j'atterrirai à Paris», lance MAM

Et parle de «preuve d’amour» de son compagnon, Patrick Ollier, qui dit vouloir quitter le gouvernement si elle est limogée…
Alors que le microcosme politique la donne partante du gouvernement ce week-end, Michèle Alliot-Marie, en déplacement au Koweït, reste «sereine». «Je fais mon travail», notamment sur «les affaires libyennes», a-t-elle martelé à quelques médias, dont 20 minutes, ce samedi matin à son hôtel, peu avant les cérémonies du 50e anniversaire de l'indépendance du Koweït.


«Une jolie preuve d’amour»
Sera-t-elle limogée dimanche comme certains ministres, sous couvert d’anonymat, l’affirment? MAM répond simplement qu’elle n’a aucun «rendez-vous» prévu avec le chef de l’Etat mais qu’elle lui téléphonera dimanche matin «pour lui rendre compte de son action comme je le fais à chaque fois», a expliqué la ministre des Affaires étrangères. «Peu importe ce qui se passera quand j'atterrirai à Paris, aujourd'hui, je suis totalement dans mon travail de ministre des Affaires étrangères.»


Et quand à savoir si elle ne trouve pas humiliant d'entendre toutes ces rumeurs sur son compte en provenance de la capitale, MAM reste de marbre: «Il n'est jamais humiliant d'être au travail, surtout quand il s'agit de représenter la France. Paris, c'est Paris, les rumeurs sont rumeurs.» Interrogée sur la déclaration de son compagnon à la ville et collègue au gouvernement, Patrick Ollier, qui a affirmé qu’il quitterait son ministère si MAM était limogée, la ministre a répondu: «C’est sans doute une boutade. En tout cas une jolie preuve d’amour».


Elle travaille
Au Koweït, Michèle Alliot-Marie fait comme si son sort n'était pas en suspens. Elle travaille. Elle a notamment recontré son homologue méxicain pendant trente minutes pour évoquer l'affaire Florence Cassez. Interrogée sur l'éventuelle rançon versée pour la libération des trois otages, la ministre a dit n'en savoir «rigoureusement rien». «Il faut être extrêmement discret dans ce genre d’affaires», a-t-elle ajouté
http://www.20minutes.fr/article/677003/politique-malgre-rumeurs-mam-reste-sereine-appellera-sarkozy-dimanche
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Les petites phrases du jour 26/02/2011

REMANIEMENT - Michèle Alliot-Marie dans 20min: Donnée partante du gouvernement ce week-end, la ministre des Affaires étrangères, en déplacement pour le 50e anniversaire de l'indépendance du Koweït, reste "sereine", qualifiant notamment de "boutade" ou encore de "jolie preuve d’amour", la déclaration solidaire de son compagnon Patrick Ollier. Aucun "rendez-vous" n’est prévu avec Nicolas Sarkozy mais elle lui téléphonera dimanche matin "pour lui rendre compte de son action comme je le fais à chaque fois", a-t-elle également expliqué.


JUSTICE - Marie-Pierre de la Gontrie, dans un communiqué: La secrétaire nationale aux libertés publiques et à la justice du parti socialiste a appelé au dialogue entre les professionnels de la justice et le gouvernement suite aux propos "accusateurs" de Nicolas Sarkozy concernant le suivi judiciaire de Tony Meilhon. Elle demande "au Garde des Sceaux de prendre très rapidement les initiatives". "Force est de constater que le gouvernement ne manifeste aucun souhait d'engager un véritable dialogue", a-t-elle affirmé.


REMANIEMENT – Lionnel Luca, sur RTL: Interrogé sur le remaniement qui pourrait avoir lieu dès demain et le départ de Michèle-Alliot-Marie, le député UMP, a déclaré que "ça serait mieux ainsi" et "plus logique (…) dans l’intérêt de la France", ajoutant que "ce n’est pas qu’une conséquence de la politique français, c’est aussi une conséquence de la situation personnelle de la ministre".


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-aujourd-hui-26-fevrier-274637

Sarkozy songe à ne pas limiter le remaniement au départ de MAM

Plusieurs ministères, dont la Défense, sont concernés...
Le départ de MAM donnerait-il de l'appétit à Nicolas Sarkozy? Selon l'AFP, le président de la République réfléchit actuellement à un remaniement plus large que le simple départ de sa chef de la diplomatie, Michèle Alliot-Marie, tant il est convaincu qu'à quatorze mois de la présidentielle il lui faut donner un nouvel élan à son gouvernement, ont affirmé à l'agence plusieurs sources gouvernementales.


Trois mois après le remaniement de son équipe, l'hypothèse d'une nomination de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, à la tête du ministère de l'Intérieur est de nouveau évoquée.


Elle l'avait été mi-novembre puis abondonnée. Le poste avait été proposé à Jean-François Copé, qui l'avait refusé, et Brice Hortefeux était resté place Beauvau.


Claude Guéant bien placé
Cette fois, assure un ministre, l'absence de résultats dans le domaine de la sécurité, qui était un des éléments forts de l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, se fait douloureusement sentir. «L'émission "Paroles de Français" et les critiques sur ce sujet l'ont convaincu qu'il fallait agir dans ce domaine», ajoute-t-il.


Une autre source gouvernementale met l'accent sur les sondages très bas de Brice Hortefeux, «à quelques points seulement au-dessus de Marine Le Pen», la présidente du Front national. «Claude Guéant a la confiance des policiers et des préfets», note un conseiller ministériel.


Dans le cas où le chef de l'Etat déciderait de nommer Claude Guéant place Beauvau, Brice Hortefeux pourrait succéder à Alain Juppé à la Défense, puisque le maire de Bordeaux est donné grand favori pour succéder à MAM au quai d'Orsay.


Le quai d'Orsay, Alain Juppé le connaît bien pour l'avoir dirigé de 1993 à 1995 dans le gouvernement d'Edouard Balladur. Un temps en novembre dernier, ce poste lui avait été proposé, mais il y avait mis des conditions, à savoir avoir les coudées franches sans avoir à composer avec Claude Guéant et le conseiller diplomatique de l'Elysée, Jean-Daniel Levitte.


Qui de Patrick Ollier?
Le nom de Gérard Longuet, patron des sénateurs UMP, est également souvent cité pour la Défense. Cette hypothèse a trouvé davantage de force avec la présence de M. Longuet à Ankara vendredi au côté du chef de l'Etat.


M. Longuet, qui jusqu'au bout en novembre avait cru à son entrée dans le gouvernement, n'a pas caché depuis son amertume.


Quant au sort de Patrick Ollier, ministre chargé des relations avec le Parlement et compagnon de Michèle Alliot-Marie, les supputations étaient diverses. Certains le donnaient restant, d'autres sortant. Il a confié toutefois vendredi au Journal du dimanche, que si MAM partait il partirait aussi.


Ce remaniement pourrait être aussi l'occasion de nommer trois secrétaires d'Etat, comme l'avait annoncé début janvier le Premier ministre, François Fillon. Manière de satisfaire les centristes, marris d'avoir été les parents pauvres de celui de novembre
http://www.20minutes.fr/article/676973/politique-sarkozy-songe-limiter-remaniement-depart-mam
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vendredi 25 février 2011

Les petites phrases du jour 25/02/2011

DÉMISSION/KADHAFI - Michèle Alliot-Marie sur France Info:
La ministre des Affaires étrangères a démenti les rumeurs de démission. "C’est vrai que depuis des semaines, il y a des polémiques, des rumeurs des attaques et encore plus quand sa famille est visée… Mais je m’en suis expliquée, il n’y a eu aucune action illégale ni aucune action fautive. Moi aujourd’hui, je travaille". Michèle Alliot-Marie a également révélé que Paris et Londres avaient proposé au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution sur la Libye, “dans lequel nous avons demandé que la résolution prévoie un embargo total sur les armes, prévoie d’autre part des sanctions et la saisine de la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité” .


CHÔMAGE/MAM - Xavier Bertrand sur RTL:
Après l'annonce d'une baisse du chômage en janvier, Xavier Bertrand affirme que les français réclament "une baisse continue et significative". "J'ai une obligation de résultat en tant que ministre du travail et de l'emploi de faire en sorte que le chômage recul pendant cette année 2011. (...)La sortie de crise pour les français sera quand le chômage aura reculé de façon importante." Concernant le cas de Michèle Alliot-Marie, Xavier Bertrand affirme qu'elle "est au travail" et que le seul départ d'actualité "c'est celui pour le Koweït" où la ministre doit se rendre vendredi.


SARKOZY/2012- Dominique de Villepin sur Europe 1:
L'ancien premier ministre a été reçu à l'Elysée jeudi pour un entretien avec Nicolas Sarkozy dans le cadre de ses consultations sur le G20. "Le fait de se parler, cela veut dire qu’il y a un dialogue possible (…) qu’il y a quelque de chose de plus grand que Nicolas Sarkozy et moi-même qui est l’intérêt supérieur de la Nation", a déclaré Dominique de Villepin. "J’ai retrouvé Nicolas Sarkozy tel qu’en lui-même l’éternité le change", a-t-il également confié. Les deux hommes ont échangé sur "la situation dans le monde, le G8 et le G20". Concernant sa candidature pour 2012, il affirme être "déterminé à proposer une alternative aux Français", avant de tempérer,"nous en reparlerons".


VILLEPIN/CHÔMAGE - Hervé Novelli sur RMC/BFM TV:
Le départ de Dominique de Villepin de l'UMP "n'est pas très amical" pour le député d'Indre et Loire,"à quelques mois d'une échéance majeure pour notre pays". Il faut "être très prudent" sur la baisse du chômage ajoute Hervé Novelli. "Il faut voir les choses sur le moyen terme. Les chiffres importants sont ceux de la croissance économique. La France est en croissance, nous ne sommes plus en récession. Elle est timide à 1,5% en 2010 (...) Il n'est pas étonnant que peu à peu le chômage reflue."


2012/POLITIQUE ÉTRANGÈRE, Edouard Balladur dans Le Figaro:
L'ancien premier ministre affirme que la présidentielle de 2012 "sera sûrement difficile" car "la situation de président sortant a des avantages et des inconvénients, mais je suis confiant." "Je souhaite que la campagne soit fondée sur la poursuite des réformes indispensables", ajoute-il. Edouard Balladur regrette que la France comme "n'importe quel autre pays en Europe ou en Amérique" n'ait pas réussi à percevoir "les attentes des peuples ni compris leur besoin de liberté, comme s'ils n'y avaient le choix qu'entre la dictature et l'islamisme. Nous avons tous été pris de court" analyse-t-il. "De façon plus générale, la politique étrangère de notre pays a obtenu des résultats importants, qu'il s'agisse de lutter contre la crise économique, de fortifier la cohésion de la zone euro, de prendre conscience de l'émergence de grands pays, d'organiser le multilatéralisme et la concertation mondiale au sein du G20", ajoute Edouard Balladur. "Sur tous ces points l'action de notre pays a été novatrice et comprise comme telle", conclut-il.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-aujourd-hui-vendredi-25-fevrier-273995

Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la S
envoyé par rtl-fr. - L'actualité du moment en vidéo.

Sarkozy va-t-il lâcher MAM ?

L'annonce pourrait se faire très rapidement, peut-être dimanche ou lundi matin. Afin de couper court aux polémiques liées aux « maladresses » de Michèle Alliot-Marie, Nicolas Sarkozy pourrait évincer cette dernière très rapidement au cours d'un mini-remaniement.


Ministre sans interruption depuis 2002, MAM laisserait ainsi son portefeuille du ministère des Affaires Étrangères à Alain Juppé actuellement en charge de la Défense. Le poste de ce dernier reviendrait alors à Gérard Longuet actuellement président du groupe UMP au Sénat.


Depuis quelques jours, plusieurs voix s'élèvent dans la majorité pour évoquer à demi-mot la nécessité d'une telle mesure. La diplomatie française, mise à mal par les vacances tunisiennes de sa ministre fragilisent en effet Nicolas Sarkozy sur la scène internationale alors que la France préside actuellement le G20.


La ministre dément son départ
Le remplacement de MAM par Alain Juppé enverrait alors un message fort aux ministres des Affaires Étrangères du G20 réunis en sommet à Paris les 14 et 15 mars prochain.


Interrogée vendredi matin sur ce sujet, Michèle Alliot-Marie a démenti son départ : « Ma devise c'est bien faire et laisser dire ». Et d'ajouter « les rumeurs ne m'intéressent pas. Je suis dans mon travail au Quai d'Orsay (...) et c'est ma responsabilité de tenir la maison et d'améliorer la situation ».


En visite au Koweït jusqu'à dimanche, Michèle Alliot-Marie a assuré qu'elle sera bien lundi à Genève, en Suisse, pour une réunion du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU où elle doit dans ce cadre rencontrer son homologue américaine, Hillary Clinton.


http://www.francesoir.fr/#fragment-1
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Balladur "confiant" pour 2012 mais ça sera "sûrement difficile" pour Sarkozy

L'ancien Premier ministre Edouard Balladur s'est déclaré jeudi "confiant" pour la présidentielle de 2012, même s'il reconnaît que cette élection sera "sûrement difficile" pour Nicolas Sarkozy. "Ce sera sûrement difficile, la situation de président sortant a des avantages et des inconvénients, mais je suis confiant", a déclaré Edouard Balladur dans une interview au Figaro à paraître vendredi. "J'ai été un peu surpris" par Dominique Strauss-Kahn, a-t-il ajouté. "S'il se présente, il devra, selon les règles fixées par le PS, le faire savoir avant la fin du mois de juin, et quitter immédiatement le FMI; le G20 terminant ses travaux en décembre, ce serait six mois avant la fin de ses travaux", a-t-il relevé. "Alors, quitter le FMI maintenant ou en juin, quelle différence?", a-t-il demandé. "Et s'il ne se présente pas, quel inconvénient à le dire tout de suite?", a-t-il enchaîné. Souhaitant que "la campagne" de Nicolas Sarkozy pour 2012 "soit fondée sur la poursuite des réformes indispensables", il a cité la formation de la jeunesse, la recherche, "même si beaucoup de choses ont été faites depuis 2007", et la compétitivité des entreprises. Il a aussi insisté sur la réduction des déficits, pour laquelle il a rappelé sa proposition de créer une "caisse d'amortissement de la dette".

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/balladur-confiant-pour-2012-mais-ca-sera-surement-difficile-6292526.html


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Villepin-Sarkozy: Cent minutes pour se convaincre

Un tête à tête d’une heure quarante. Cent minutes sans se convaincre visiblement. Après s’être ignorés pendant presque neuf cents jours, Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin ont pris le temps de se dire les choses dans le huis clos du bureau présidentiel. Accueilli juste avant 11 heures par Claude Guéant, secrétaire général de la présidence de la République, l’ancien Premier ministre est ressorti peu après 12h40.


A l’Elysée, les proches du Président sont restés discrets sur la teneur de cet entretien dont l’ordre officiel était consacré au G20. Inversement, Dominique de Villepin ne s’est pas privé pour communiquer abondamment. Le service de presse de son parti, République Solidaire, avait même donné rendez-vous aux journalistes devant l’Hôtel Marigny, situé en face l’Elysée.


"Un dialogue, franc, républicain"
"Nous avons eu avec le président de la République un dialogue direct, franc, républicain. J’ai eu le souci de l’alerter sur les grands enjeux et une situation grave sur le plan intérieur et sur le plan international, et j’ai eu le souci de rappeler ce que me paraissaient être les grandes exigences face aux difficultés que nous traversons", a-t-il expliqué. Puis, l’ancien ministre des Affaires étrangères s’est lancé dans une longue explication sur la situation internationale: "Ma conviction, c’est que notre nôtre historique, notre responsabilité, c’est d’être devant pour saluer ce mouvement des peuples, pour saluer cet événement historique que constituent à la fois un mouvement non violent et un mouvement qui se fait au nom des libertés."


Sur le trottoir de l’Elysée, le futur candidat à la présidentielle a renouvelé ses critiques contre le débat sur la place de l’Islam lancé par Jean-François Copé à la demande de Nicolas Sarkozy. Celui qui vient de quitter l’UMP a fait valoir que "l’intérêt supérieur de la Nation, l’intérêt général des Français doit passer avant autre chose".


Et l’affaire Clearstream? Dominique de Villepin a refusé d’en parler devant la presse. Les deux hommes ont-ils évoqué l’affaire de falsification des comptes bancaires de la banque luxembourgeoise qui a valu un procès à l’ancien Premier ministre. Procès dont il est ressorti relaxé en première instance mais dont il n’est pas quitte puisqu’il y aura un second procès en avril prochain.


Un déjeuner avec Borloo
Avant de se rendre à l’Elysée, Villepin avait "verrouillé", selon le mot d’un de ses partisans, l’entretien avec Sarkozy. "Il se méfiait de la manipulation et de l’interprétation qui aurait pu être faite de ce rendez-vous. C’est pour cela qu’il a annoncé la veille qu’il quittait l’UMP", confie Jean-Pierre Grand, député villepiniste.


Dominique de Villepin était également invité au 20 heures de France 2. Face à Marie Drucker, il a voulu prendre de la hauteur. "J’ai pour ma part tourné la page et je n’ai aucun ressentiment vis à vis de Nicolas Sarkozy", a-t-il affirmé à propos de son entrevue avec le président. Interrogé sur une éventuelle candidature à la présidentielle, il a esquivé la question en expliquant qu'il faut "d'abord définir un projet", avant de lâcher qu'il ne l'annoncerait "pas ce soir". "Il y a un temps pour cela", a indiqué l'ancien Premier ministre, sans plus de précisions.


Reste encore à Villepin à réunir les cinq cents signatures nécessaires à une candidature à l’Elysée et surtout à trouver un financement. Ce qui n’est pas gagné. Crédité de moins de 5% dans les dernières enquêtes d’opinion, Villepin va devoir cravacher s’il veut vraiment être sur la ligne de départ de l’élection de 2012.


A l’Elysée, le rendez-vous avec Dominique de Villepin semblait presque loin en fin de journée. Comme si on cherchait à minimiser la portée de la rencontre. Il faut dire que Nicolas Sarkozy a enchaîné, juste après avoir vu son rival, avec sa ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, dont les jours au Quai d’Orsay semblent comptés. Le Président a ensuite déjeuné avec l’ancien ministre Jean-Louis Borloo. Un autre éventuel candidat à la présidentielle que Nicolas Sarkozy a tenté d’amadouer.


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Dominique-de-Villepin-a-ete-recu-a-l-Elysee-par-Nicolas-Sarkozy-273867
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jeudi 24 février 2011

Les petites phrases du jour 24/02/2011

SONDAGES - François Baroin, sur Europe 1:
A quatorze mois de l'élection présidentielle de 2012, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy ne cesse de baisser. Alors que l'inquiétude commence à grandir au sein de la majorité, François Baroin évoque un faux problème. "Ceux qui accordent un crédit sous quelque forme que ce soit aux sondages actuels si loin de l’échéance ont à la fois peu d’expérience politique et courent de grands risques de basculer dans une illusion qui ne sera pas le rendez-vous électoral d’ici un an", lance le ministre du budget au micro d'Europe 1. Le président de la République est actuellement au plus bas historique dans les sondages, avec moins de 30% d’opinions favorables.


LIBYE- Alain Juppé, sur France Inter:
Le ministre français de la Défense, Alain Juppé, a dit souhaiter aujourd'hui que Mouammar Kadhafi "vive ses derniers moment de chef d'Etat en Libye". Sur France Inter, l'ancien premier ministre a réclamé un durcissement des sanctions "de tous ordres" contre le régime libyen, n'excluant pas une fermeture de l'espace aérien voire l'arrêt des achats de pétrole. "On parle parfois de non ingérence (...) mais il y a un autre devoir adopté par les Nations Unies, c'est la responsabilité de protéger", a-t-il ajouté.


ZEMMOUR - Hervé Novelli sur France Inter:
Le secrétaire général adjoint de l'UMP a invité Eric Zemmour à venir débattre lors d'une convention de l'UMP mercredi 2 mars. "Il a une pensée paradoxale, iconoclaste parfois, je voulais avoir son avis sur les lois. Est-ce qu'on produit trop de lois dans ce pays?" explique le député d'Indre-et-Loire. "Je l'ai invité quelques semaines avant (sa condamnation). J'ai souhaité faire venir quelqu'un qui me dise si oui ou non il y a des lois inutiles, incertaines ou carrément nuisibles. Je pense que son témoignage sera utile."


VILLEPIN - Pierre Lellouche sur Europe 1:
Le secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Pierre Lellouche a déclaré qu'il prenait "acte" du départ de Dominique de Villepin de l'UMP. "Dans la situation présente qui n’est pas facile, tout qui va dans le sens de la désunion politique est un service rendu au camp d’en face", a-t-il cependant déploré en rappelant que "chacun doit réfléchir à cela et au contraire s’unir dans une situation qui n’est pas simple".


VILLEPIN - Marie-Anne Montchamp sur RTL: La secrétaire d'Etat chargée de la Cohésion sociale, ancienne proche de Dominique de Villepin, a déclaré qu'il n'y avait "pas de chemin" pour les idées de l'ancien premier ministre, "hors de la majorité présidentielle. Elles en sont une des constituantes importantes. Elles ne peuvent pas prospérer dans un centre bizarre, improbable qui n'a rien avoir avec l'engagement de Dominique de Villepin qui a été l'homme de l'ONU."


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Les-declarations-politiques-du-jeudi-24-fevrier.-273547

Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'Etat auprès de la minis
envoyé par rtl-fr. - L'info video en direct.

Paroles de Français: Sarkozy se rattrape à l'Elysée

Cela aura duré beaucoup plus longtemps que prévu. Mercredi midi, Nicolas Sarkozy recevait à déjeuner les panélistes de Paroles de Français , version 2010 et 2011. Mais, à l'Elysée, la rencontre a duré près de trois heures. Au lieu d'une. Comme si le chef de l'Etat voulait se rattraper de l'émission de TF1 où, pressé par le temps, il n'avait pu répondre longuement à chaque invité. A la sortie, après avoir serré la main du président sur le perron de l'Elysée, les panélistes se sont timidement avancés vers la presse, imitant Jean-Pierre Pernaut qui évoquait, lui, "un ton de liberté assez formidable". Pour les dix-huit Français invités, qui ont "très bien mangé" – langoustines, chausson de volaille aux morilles et pâtes fraîches –, l'ambiance était apparemment assez "décontractée". "C'était un vrai débat, on a vraiment discuté (…) et chacun a pu s'exprimer librement", a expliqué la chef d'entreprise Stéphanie Bullier, dans la cour du palais.


Un sentiment partagé par la plupart des panélistes présents à l'Elysée. "Je suis satisfaite, c'était un déjeuner agréable", a déclaré l'enseignante Lina Brudey, qui a trouvé Nicolas Sarkozy "plus ouvert qu'à l'émission" et assuré avoir "pu discuter à cœur ouvert". "C'était plus facile d'échanger, ce n'était pas qu'un simple aller-retour", a tenu à ajouter Samir Abbas, le professeur d'éco-gestion de Seine-Saint-Denis, qui avait participé à l'émission en 2010. Et l'absence de caméras semble y être pour beaucoup. "C'était beaucoup plus facile et intéressant pour nous, et peut-être aussi pour le président", avance Simone Farjas, médecin généraliste, qui parle d'une rencontre "enrichissante".


Je suis "un peu déçu"
Mais si sur la forme, la plupart se sont dits satisfaits, sur le fond, les choses semblent quelque peu différentes. Aucun panéliste n'oublie en effet que cette rencontre est également – et avant tout ? – une opération de communication du chef de l'Etat. "Forcément puisque vous êtes là (la presse), que c'est médiatisé et que ce déjeuner résulte de deux émissions télévisées", reconnaît Samir Abbas. Même s'il s'est senti écouté, ce dernier met toutefois en avant le "fossé existant entre la classe politique dirigeante et les simples citoyens de ce pays": "Le vrai problème (…), c'est qu'ils ne vivent pas ces problèmes-là".


D'autres sont "un peu déçus". Voire plus. "Il m'a bien écouté, mais j'ai l'impression qu'il n'a pas compris", a déclaré Rex Kazadi, président de l'Action républicaine pour le progrès social (ARPS) à Villiers-le-Bel. Cet infographiste était venu présenter des propositions concrètes pour les banlieues au chef de l'Etat. Sans succès. "Il m'a dit qu'il faisait déjà beaucoup pour les quartiers… Mais je pense que quelque part il est dépassé par les banlieues, c'est un monde qu'il ne maîtrise pas, et il ne peut donc pas apporter les solutions", en a conclu, amer, Rex Kazadi.


"Est-ce qu'il va y avoir des suites? On verra"
Si "aucune promesse" n'a été faite par Nicolas Sarkozy, l'autre interrogation des panélistes porte sur l'impact d'une telle discussion avec le président. "Est-ce qu'il va y avoir des suites? On verra", reconnaît l'enseignante Lina Brudey, qui préfère ne pas se faire d'illusions. "On a bien fait passer un ou deux dossiers, mais ensuite, je ne sais pas ce qu'il en adviendra", a également renchéri Simone Farjas. Surtout que le chef de l'Etat les a d'ores et déjà prévenus, lors du déjeuner, qu'il "ne pouvait pas tout changer". "Il a tenu à nous rappeler certaines réalités: qu'il avait une tâche difficile, qu'il y avait des choses à faire, que cela prenait du temps, mais qu'il essayait de s'y atteler du mieux possible", a raconté le professeur d'éco-gestion.


Certains ont aussi peut-être trouvé un nouveau dada. La pharmacienne de Nice, Fatiha Djegaoud – très médiatisée, car cambriolée à plusieurs reprises –, a été contactée par le maire de sa ville, Christian Estrosi. Va-t-elle entrer en politique? "J'aimerai faire quelque chose", a-t-elle avancé. Avant d'ajouter, l'air intéressé: "On va voir ce qu'il va me proposer, je ne l'ai pas encore rencontré
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Paroles-de-Francais-Sarkozy-a-recu-les-panelistes-a-l-Elysee-273375

mercredi 23 février 2011

Débat sur l'islam: Berra répond à Sinclair

La secrétaire d'Etat chargée de la Santé, Nora Berra répond aujourd'hui à Anne Sinclair, épouse de Dominique Strauss-Kahn, qui avait éreinté le débat, voulu par Nicolas Sarkozy, sur la place de l'islam, en estimant que son propos traduisait "de la lâcheté et du cynisme".


Dans un billet, intitulé "pourquoi Anne Sinclair se trompe" posté sur son blog, Mme Berra estime que l'ex-journaliste, qu'elle qualifie de "porte-parole officielle de Dominique Strauss-Kahn", retrouve "là le bon vieux réflexe socialiste qui consiste à penser que certains sujets ne doivent surtout pas être évoqués, car trop sensibles, trop risqués". "Au fond, cela traduit deux choses: de la lâcheté et du cynisme. De la lâcheté car il est toujours plus facile de taire un sujet que de le prendre à bras le corps. Du cynisme car cela découle d'une vision très pessimiste des choses, selon laquelle il est des sujets qui doivent rester dans l'ombre, qui doivent être refoulés, comme des secrets de famille", poursuit la secrétaire d'Etat.


Dans un billet intitulé "Jouer avec le feu" posté sur son blog, Mme Sinclair avait jugé que le débat sur la place de l'islam en France contribuait à faire progresser le FN. Pour Mme Berra, l'expression "jouer avec le feu" est "pleine de condescendance", car explique-t-elle, cela "sous-entend qu'il est certains sujets dont on ne peut débattre, ou pire, qu'il est certaines personnes avec lesquelles on ne peut débattre car incapables de s'exprimer autrement que par l'outrance ou la violence ?". "Au contraire, plaide la secrétaire d'Etat, je crois que le débat sur la pratique de l'islam en France doit avoir lieu. Et le Président de la République a eu raison d'ouvrir ce débat".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/23/97001-20110223FILWWW00663-debat-sur-l-islam-berra-repond-a-sinclair.php

Les petites phrases du jour 23/02/2011

DIPLOMATIE- Dominique de Villepin, sur Europe 1:
L'ancien Premier ministre a apporté son soutien aux diplomates auteurs d'une tribune dans Le Monde. "Je vois notre diplomatie avec inquiétude connaître l'effacement alors même que les évènements dans le monde arabe, de l'autre côté de la Méditerranée, donne raison aux analyses de la diplomatie française. Et je connais aujourd'hui la frustration de ceux qui servent cette diplomatie française, de ne pas pouvoir donner tout ce qu'ils ont à donner", explique-t-il au micro d'Europe 1.


LIBYE- Hubert Védrine, sur RTL:
"C'est la fin d'un tyran ubuesque", a souligné l'ancien ministre des Affaires étrangères, réagissant aux troubles qui agitent la Libye. "Les Européens, les Américains, les Egyptiens devraient se concerter pour être plus fermes par rapport à Kadhafi. (…) Il faut sérieusement se demander quelles sont les pressions que l'on peut exercer d'urgence", a exhorté le socialiste. L'ancien secrétaire général de l'Elysée a refusé d'accabler son successeur Claude Guéant, visé dans une tribune de diplomates dans Le Monde . "Ils ont raison de protester contre le fait que la diplomatie professionnelle est marginalisée" a toutefois reconnue Hubert Védrine


KADHAFI- Paul Quilès, sur Europe 1:
"Ce sont les derniers soubresauts d’un tyran devenu fou". Invité sur Europe 1 mercredi matin, l’ancien ministre socialiste de la défense, Paul Quilès, a commenté le discours tenu mardi par Mouammar Kadhafi. "J’ai écouté dans le détail son flot de paroles, ses menaces, c’est un criminel, mais on le savait déjà", a ajouté l’organisateur de l’opération Epervier. En 1986, la Libye ayant envahi une partie du territoire tchadien, la France avait alors déployé un dispositif de surveillance et de défense aérienne pour aider l'armée tchadienne. "Quand j’ai fait bombarder un aérodrome que Kadhafi avait fait construire au Tchad, je me souviens de ses réactions", a conclu Paul Quilès.


BORLOO- Laurent Hénart, sur Radio Classique-i-Télé:
Jean-Louis Borloo n'est pas encore candidat à la présidentielle. "La première étape pour lui, c'est de voir si ses idées correspondent aux attentes des Français", a estimé le secrétaire général de sa formation, le Parti radical. Le député a rappelé qu'une confédération des centres était en gestation. Ce projet d'alliance avec le Nouveau centre doit aboutir au printemps. "Pas de décision sur la présidentielle avant l'automne", a précisé Laurent Hénart, ajoutant que sa formation "gagnera en indépendance" vis-à-vis de l'UMP sans s'aventurer à parler d'indépendance totale.


VENTES D'ARMES - Cécile Duflot sur Europe 1:
Alors que la fourniture d'armes françaises à la Libye commence à faire polémique, la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts a dénoncé une "politique scandaleuse". "Est-ce qu’il est normal de vendre des armes à un dictateur et à un personnage politique tel que Mouammar Kadhafi ?" a souligné Cécile Duflot. "Comment le gouvernement, qui s’est félicité de ces contrats de centaines de millions d’euros peut aujourd’hui assumer cette situation ?" interroge-t-elle. Elle a également rappelé que ce qui se passait aujourd'hui dans le monde arabe était "l’échec d’une politique et d’une vision cynique" de la France. "On doit pouvoir considérer les peuples des pays arabes comme des peuples libres, à égalité de droits entre eux", affirme Cécile Duflot. "Nous n’avons pas besoin pour tenir nos approvisionnements en pétrole ou en matières premières de nous appuyer sur des dictatures. C’est scandaleux d’avoir cette vision là. C’est irrespectueux vis-à-vis des populations des pays arabes".


DIPLOMATIE - Henri Guaino sur France Info:


Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy est revenu sur les critiques à l'encontre de la diplomatie française après la publication d'un tract dans Le Monde par un groupe de diplomates anonymes. "Je suis toujours gêné d’avoir à répondre, non pas à une tribune, mais un tract anonyme. je ne sais pas à qui je parle, je ne sais pas qui parle", explique Henri Guaino."Ces gens-là soient des diplomates (...) "Alors qui sont-ils ? De jeunes ambitieux qui cherchent des places, des diplomates retraités aigris ? " Le conseiller du président ajoute que "si le prix a payé pour éviter à un pays tout entier de sombrer dans le terrorisme, il faut serrer la main à un chef d'Etat peu convenable, je pense qu'il est du devoir des Etats de le faire. La politique ce n'est pas blanc ou noir". Il s'agit d'essayer de trouver entre le bien et le mal, une voie correcte qui préserve le maximum de vie, la paix et la stabilité du monde. Oui c'est compliqué, oui de temps en temps on se salit un peu, oui le monde est impure mais c'est ça la grandeur de la politique. Il faut arriver à garder sa dignité dans un monde impure et compliqué", ajoute Henri Guaino.


LIBYE - Rama Yade, dans Le Parisien:
Rama Yade, l'ancienne secrétaire d'Etat aux droits de l'homme qui avait dénoncé fin 2007 la visite à Paris de Mouammar Kadhafi, a jugé mercredi que les révolutions dans le monde arabe démontraient qu'il n'y avait pas "incompatibilité entre realpolitik et droits de l'homme". Rama Yade avait provoqué une polémique en décembre 2007, lors de la visite du colonel Kadhafi en France, quand elle avait affirmé que "notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits".


SARKOZY ET DIPLOMATIE - Martine Aubry sur RMC/BFM TV:
La première secrétaire du PS accuse Nicolas Sarkozy de« faire peur » aux Français et d'avoir « mis à bas les fondements de la République: l’école, la santé, la police, la justice. Au lieu de prendre cela en main et se dire 'je change de cap', il essaie de nous expliquer que la cause c'est toujours les autres. D’abord on a eu droit à l’identité nationale, aux Roms cet été et maintenant c’est la peur de l’Islam. La peur à l'intérieur, la peur à l'extérieur (...). Comme il a échoué, il reprend les vieilles recettes, épouvantables pour faire peur (...). Il ne chasse pas sur les terres de Marine Le Pen, il fait monter Marine Le Pen. Moi je suis dans une ville où il y a des musulmans; nous vivons bien ensemble", a expliqué Martine Aubry. Elle a également évoqué la diplomatie française qui "n'existe plus." "On confond les contrats et la diplomatie, c'est pour ça que la France rétrécit dans le monde, que sa voix ne porte plus", analyse-t-elle.


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Les-declarations-politiques-du-mercredi-23-fevrier-273069


Hubert Védrine, ancien ministre socialiste des Affaires ét
envoyé par rtl-fr. - L'info internationale vidéo.


Kadhafi, un tyran devenu fou
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Groupe "Marly" : "Un tract anonyme et politique" (H. Guaino)
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Villepin quittera l'UMP cette année

Dominique de Villepin, fondateur du mouvement politique République solidaire, ne renouvellera pas en 2011 son adhésion à l'UMP, a déclaré mercredi à l'AFP Brigitte Girardin, secrétaire générale de RS. L'ancienne ministre de l'Outre-mer a précisé que l'ancien Premier ministre l'avait annoncé mardi lors d'un déplacement à Lyon en répondant à la question d'un étudiant qui l'interrogeait sur son choix de rester dans le parti présidentiel après avoir créé son propre mouvement politique. L'information a été reprise sur le compte Twitter et la page Facebook de  l'ancien Premier ministre
Cette annonce intervient à la veille d'un entretien, jeudi à l'Elysée, entre Dominique de Villepin et le président Nicolas Sarkozy dans le cadre des  consultations du G20. C'est la première fois depuis deux ans que les deux grands rivaux de la majorité qui se sont déchirés lors de l' affaire Clearstream vont se rencontrer.


Profonds regrets


Le 19 juin dernier, Dominique de Villepin avait officialisé le lancement de son mouvement, baptisé République solidaire à la Halle Freyssinet à Paris (XIIIe) devant plusieurs milliers de sympathisants pour, disait-il, offrir une alternative à la politique de "division" de Nicolas Sarkozy". Mais l'ancien Premier ministre n'avait pas pour autant coupé les ponts avec l'UMP en renouvelant le 30 juillet par courrier son d'adhésion au parti présidentiel.


Apprenant la nouvelle, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré mercredi regretter "profondément" la décision de Dominique de Villepin, tout en "respectant son choix".


http://lci.tf1.fr/politique/villepin-quittera-l-ump-cette-annee-6287837.html
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Hollande-Strauss-Kahn, la rencontre secrète

François Hollande et Dominique Strauss-Kahn se sont rencontrés à la demande de ce dernier dimanche 20 février à midi, pendant une heure, dans un appartement du quartier Montparnasse à Paris. Le directeur du FMI voulait sonder le député de Corrèze sur ses intentions en vue de 2012. Il a noté sa progression depuis leur précédente rencontre en novembre et pris la mesure de la détermination du probable candidat aux primaires du PS.




DSK ne lui a pas demandé formellement s'il se retirerait s'il était lui-même candidat, mais lui a fait comprendre que la condition de son retour était de réunir des conditions optimales. En langage clair, que le terrain soit dégagé pour éviter une bataille pénible entre socialistes. François Hollande lui a répété ce qu'il a confié dans Le Point en kiosque jeudi 24 février : "Je suis dans un processus qui m'amènera, après les cantonales, à me déclarer." Il lui a affirmé que son intention était d'aller au terme de sa logique. Dans Le Point, il affirme : "Je suis décidé à mener la bataille jusqu'au bout. Je n'ai aucun engagement vis-à-vis de Dominique. Je suis candidat pour gagner, pas pour figurer ou négocier. La candidature de Strauss-Kahn est vulnérable. Il ne me fait pas peur."




Tournée




Les proches de DSK avaient approché ceux de Hollande pour lui demander s'il se retirerait de la course dans l'hypothèse où le patron du FMI se lançait. La réponse fut négative. L'ex-premier secrétaire est toujours dans cet état d'esprit : "Dominique aimerait que tous les candidats importants lui fassent un cortège pour sa victoire. Mais cela ne marche pas comme cela. Il faut mériter les lauriers." François Hollande est bien décidé à démontrer qu'il les mérite lui-même. Il a dû laisser passer l'occasion en 2007 face à l'irrésistible ascension de sa compagne de l'époque Ségolène Royal. Cette fois-ci, il sent qu'"il se passe quelque chose " autour de sa personne. Les sondages enregistrent sa progression. Il est au plus haut de sa cote depuis la dernière présidentielle et sa tournée en province attire de plus en plus de monde.




Sa détermination n'est pas seulement une posture destinée à nourrir une stratégie de dissuasion. Si DSK décidait d'être candidat, il trouverait sans doute François Hollande sur sa route. Voilà le patron du FMI prévenu.


http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/sylvie-pierre-brossolette/hollande-strauss-kahn-la-rencontre-secrete-23-02-2011-1298471_220.php
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mardi 22 février 2011

Yade, retour sous les projecteurs

"L'Histoire n'est pas finie. C'est une bonne nouvelle." Ainsi se termine la tribune enflammée de Rama Yade, publiée dans Le Monde la semaine dernière. Cette "Histoire" - avec un grand H - renvoie, sous la plume de l'ancienne secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, aux "insurrections magnifiques de Tunis et du Caire", à "ce printemps exceptionnel (sic), comme nous le connûmes en 1789". Mais l'histoire - avec un petit h cette fois-ci - continue également pour l'ex-ministre rebelle, dont le retour actuel sur la scène médiatique ne passe pas inaperçu. Evidemment, les événements qui agitent le monde arabe favorisent le retour sous le feu des projecteurs de celle qui, de 2007 à 2009, a tenté d'entretenir la flamme humaniste de la France sur la scène internationale.


Ce mardi matin, invitée de France Inter, Rama Yade a ainsi fermement condamné la "tragédie insupportable pour la conscience humaine" que vit le peuple libyen, appelant, sans détour, le clan Kadhafi à "arrêter le massacre" contre son propre peuple et aura l'occasion d'enfoncer le clou dans l'après-midi au cours d'un tchat avec les "riverains" de Rue89 . "Rama Yade profite effectivement des événements internationaux pour tenter de rebondir", analyse un député UMP, contacté mardi matin par leJDD.fr. L'occasion idéale pour elle de rebondir, plus de trois mois après son éviction du gouvernement? "Elle est sur son créneau, elle a raison de faire entendre sa voix", poursuit l'élu, pourtant pas réputé proche de l'ex-secrétaire d'Etat aux Sports.


La position de Rama Yade, devenue en fin d'année dernière ambassadrice de la France à l'Unesco renforce ce sentiment, même si, ce retour sur les projecteurs pose également la question de son avenir national. Au Parti radical formation qu'elle a rejointe en fin d'année dernière, l'ex-benjamine de l'équipe Fillon semble avoir trouvé sa place. Accueillie avec enthousiasme par les cadres du mouvement de Jean-Louis Borloo - impression confirmée au JDD.fr du côté de la rue de Valois, mardi matin -, elle s'acquitte visiblement pour le mieux de ses missions. Notamment de son "Tour de France de la jeunesse", lancé en début d'année et au cours duquel l'auteure de Lettre à la jeunesse recueille les "doléances" des jeunes en vue d'un "Grenelle" devant être organisé à la rentrée prochaine.


Toutefois, à 34 ans, celle qui ne se cache pas d'être "ambitieuse" – "pour moi, pour mon pays", a-t-elle récemment confié à France Soir - ne compterait pas s'arrêter en si bon chemin. Toujours cajolée par l'opinion - elle se classe en sixième position des personnalités politiques préférées des Français, selon le dernier baromètre Ifop-Paris Match - Rama Yade viserait un siège de députée dans les Hauts-de-Seine, celui, plus précisément, de Manuel Aeschlimann, en délicatesse, actuellement, avec la justice. "Ma place n'est pas à prendre", avait rétorqué ce dernier sur notre site en début de mois, ajoutant que Nicolas Sarkozy, toujours intéressé par la vie politique du "92", "n'a jamais soutenu Rama Yade dans ce projet". "La notoriété ne fait pas l'élection", enchérit, ce mardi, un conseiller du chef de l'Etat, également contacté par leJDD.fr. Pour l'heure, la principale intéressée n'a jamais évoqué ses envies supposées d'Assemblée nationale, préférant entretenir le suspense au sujet d'une autre "histoire", visiblement loin, elle aussi, "d'être finie"…


http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Rama-Yade-revient-sur-le-devant-de-la-scene-mediatique.-272787
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Les petites phrases du jour 22/02/2011

FRANÇOIS HOLLANDE - Jean-Pierre Raffarin, sur Europe 1: "Je pense que quelqu’un comme François Hollande, il faut s’en méfier", a déclaré Jean-Pierre Raffarin, interrogé sur le candidat le plus dangereux pour Nicolas Sarkozy en 2012, sur Europe 1, mardi matin. Pour l’ancien Premier ministre il n’est "pas douteux que Nicolas Sarkozy soit candidat" à la prochaine présidentielle. "Je crois d’ailleurs que c’est complètement nécessaire", a-t-il confié.


HAUSSE DU PRIX DU GAZ - Eric Besson, sur RTL: Le ministre de l'Energie, Eric Besson, n'a pas confirmé mardi l'augmentation des prix du gaz en France à compter du 1er avril, se contentant de dire qu'un tel projet était "à l'étude" et qu'une annonce "serait faite prochainement". Selon le Figaro, le prix du gaz devrait augmenter entre 4,8% et 5,2% à compter du 1er avril et affecter ainsi les factures de 10,8 millions de clients.


LIBYE - Bernard-Henri Lévy, sur Europe 1: "Il faut que le Conseil de Sécurité de l’ONU parle d’une voix ferme et unie pour obliger Mouammar Kadhafi à s’en aller" a souligné Bernard-Henri Levy, mardi, sur Europe 1. "L’ONU doit lui dire Kadhafi dégage", a résumé le philosophe, évoquant une "boucherie en Libye".


P ARTI SOCIALISTE ET NICOLAS HULOT - Daniel Cohn-Bendit, dans France Soir: DSK? "Ce serait un bon candidat pour le PS, tout comme Martine Aubry d'ailleurs", estime Daniel Cohn-Bendit dans les colonnes de France Soir. Selon l'eurodéputé, Dominique Strauss-Kahn "réfléchit encore, car la balle est dans le camp d'Aubry". Pour ce qui est de son propre camp, Daniel Cohn-Bendit a évoqué le cas de Nicolas Hulot, qui pourrait se présenter aux primaires d'Europe Ecologie-Les Verts: "C'est un personnage charismatique. ce serait un bon candidat", déclare-t-il avant d'assurer qu'il ne lâchait pas pour autant Eva Joly.


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Les-principales-declarations-des-politiques-de-ce-mardi-22-fevrier-272551

2012 : Pour Hamon, Aubry est «la meilleure candidate» pour le PS

Le passage de DSK ce week-end en France n'en finit pas de susciter des remarques, des sarcasmes, à gauche comme à droite. Jean-Muc Mélenchon a dénoncé lundi sur RTL le «cirque médiatique convenu» qui a entouré le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) pendant son séjour parisien
Benoît Hamon : «Aubry, la meilleure candidate». Dans une interview au Monde, le porte-parole du PS, a estimé qu'après le déplacement de DSK en France, il n'y a «rien de nouveau sur le fond et pour le reste, il n'a pas annoncé qu'il serait candidat -comme c'était prévu puisqu'il est tenu à l'obligation de réserve en raison de ses fonctions». Le représentant de l'aile gauche au PS a ensuite estimé que sur France 2, le patron du FMi s'est «inscrit dans une vaste opération de communication pour nous faire comprendre qu'il est disponible sans qu'il ne prenne aucune position, ni ne délivre aucune information nouvelle ou ses intentions en terme de projet». Comme on lui demande, en cas de candidature de Dominique Strauss-Kahn, si ce dernier aurait le soutien de l'aile gauche du parti, M. Hamon répond: «Je considère aujourd'hui que la meilleure candidate pour nous représenter et pour représenter le PS est Martine Aubry».


http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/2012-pour-hamon-aubry-est-la-meilleure-candidate-pour-le-ps-21-02-2011-1325263.php
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Les petits cailloux de DSK

lundi 21 février 2011

Anne Sinclair s'en prend au débat sur l'islam

La journaliste Anne Sinclair a posté, dimanche sur son blog, un billet sur le débat sur l'islam en France, peu avant après l'intervention télévisée de son mari, sur France 2. Tenu au silence sur la politique nationale, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) n'a pas levé le voile sur ses intentions présidentielles mais il a adressé des critiques voilées à la droite pour sa gestion économique de la France. Dans son texte, son épouse, elle, ne prend pas de gants, même si elle ne cite pas nommément le président français.


Voici qu'après les malheureuses tentatives pour affoler les esprits sur l'identité nationale, après la loi sur la burqa, les dérapages sur les Roms, on nous annonce de toute urgence un débat national sur l'Islam", déplore Anne Sinclair, dont les cinq derniers billets sont consacrés aux révoltes populaires au Moyen-Orient. "Comment ne pas être désarmé de retrouver, à côté de la puissance de ce bouillonnement, les petits et vieux manèges qui alimentent les anxiétés et jouent avec les sentiments les plus primaires", poursuit-elle.
Agiter les peurs"


Elle dénonce la volonté "comme d'habitude" de la droite "d'agiter les peurs en espérant dégonfler l'extrême droite et ressouder une droite déboussolée devant les alarmes des Français devant les inégalités inacceptables". "Et après tout le fracas qui a déjà eu lieu, quel résultat ? Marine Le Pen à 20% dans les sondages. Belle réussite. Certains à droite comme Alain Juppé s'émeuvent à juste titre devant la perspective de remuer encore une fois cette trouble marmite. Ca s'appelle en effet jouer avec le feu", conclut la journaliste.


Début février, Anne Sinclair a relancé l'idée d'un retour prématuré de Dominique Strauss-Kahn sur la scène politique nationale en confiant qu'elle ne souhaitait pas qu'il fasse un nouveau mandat à la tête du FMI.
http://lci.tf1.fr/politique/anne-sinclair-attaque-sarkozy-sur-le-debat-sur-l-islam-6286025.html
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Les petites phrases du jour 21/02/2011

DSK - François Baroin, sur Europe1: Invité lundi d'Europe 1, François Baroin, porte-parole du gouvernement, a réitéré les propos qu'il avait tenus sur i-Télé, la semaine dernière, au sujet du patron du FMI. Il a qualifié l'intervention télévisée de Dominique Strauss-Kahn de "comédie de boulevard". "J’ai été choqué par cette mise en scène incroyable alors qu’à l’évidence il est candidat", a-t-il exposé, assimilant le socialiste à un "Tartufe".
DSK - Jean-Luc Mélenchon sur RTL: Invité lundi matin de RTL, Jean-Luc Mélenchon a qualifié l'intervention de DSK sur France 2 d'"assez consternante". "On ne lui a rien demandé sur le G20 (...) alors qu'il s'est passé quelque chose de très important. (...) On a préféré lui parler de sa femme, de la couleur de ses rideaux", a-t-il estimé, avant de dénoncer l'"arrogance bureaucratique" du possible candidat PS pour la présidentielle 2012.


LIGNE GRANDE VITESSE - Ségolène Royal dans Sud Ouest : Vendredi dernier, lors d'une commission permanente du Conseil régional de Poitou-Charentes, Ségolène Royal a suggéré d'octroyer à l'État, un prêt de 95 millions d'euros pour financer la LGV. Soit le montant de la contribution réclamée à la région Poitou-Charentes pour financer le projet, a révélé Sud Ouest lundi matin. "La Région, débloquant cette avance remboursable [dont les conditions devront être précisées lors de la signature de la convention], prouve ainsi qu'elle est bien gérée", a expliqué la socialiste.


DSK - Laurent Wauquiez, sur Europe1: "Monsieur DSK est venu en France avec une opération de promotion qui est digne des moyens d'une super production américaine", a ironisé Laurent Wauquiez lundi au micro d'Europe 1. "Le résultat, c'est beaucoup de bruit pour rien. On a appris qu'il écoutait sa femme et qu'il avait le blues de l'expatrié. Vraiment passionnant!" Le ministre chargé des Affaires européennes a souligné l'incapacité "totale" du directeur du FMI à parler "des problèmes des Français". "La visite de DSK fait pschitt", poursuit-il avant de conclure, lapidaire: "Il est venu pour rien dire et juste pour se montrer."


MULTICULTURALISME - Etienne Pinte sur France Inter: Le député des Yvelines ne s'est pas déclaré "hostile à ce qu'il y ait un grand débat sur l'adaptation de la loi de 1905" pour que l'Etat puisse financer des lieux de culte "de façon très transparente". Il confie que "sa grande crainte est de montrer du doigt une fois de plus le culte musulman" et que "le problème de l'immigration prenne une place importante à l'occasion de ce débat."


DSK EN 2012 - Eric Besson sur France 2: Le ministre de l'Industrie Eric Besson a jugé lundi que DSK avait fait un "grand pas vers la candidature" à la primaire socialiste pour 2012, et qu'un match Sarkozy/DSK "serait une très bonne nouvelle", ajoutant que s'il a lieu, "Sarkozy l'emportera". Interrogé sur la prestation télévisée de DSK, l'ancien socialiste converti au sarkozysme a estimé que DSK avait "fait un grand pas dimanche soir sur France 2 vers la candidature". "Il mord un peu sur la ligne, quand il dit que les gouvernements en Europe devraient faire mieux leur travail", a-t-il ajouté concernant le directeur général du FMI.


DSK - Henri Emmanuelli sur France Info: Le député PS des Landes a vivement condamné la "politique story" autour de la primaire socialiste. Henri Emmanuelli se dit également "affligé" car à un mois des élections cantonales et alors que "des millions d'hommes et de femmes dans les pays arabes se bougent et paient parfois le prix du sang pour aller vers la démocratie, (...) de quoi parle-t-on? des petites phrases (...) on atteint le degré zéro."


DSK - Manuel Valls sur RMC/BFM TV: Candidat à la primaire socialiste, le député-maire d'Evry affirme "souhaiter" que Dominique Strauss-Khan soit candidat. "Sa candidature créera une nouvelle donne. Tous ceux qui sont candidats à la primaire devront réfléchir à l’utilité de leur candidature." "Je crois qu'il y a une attente d'une gauche moderne, d'une présidence davantage apaisée et d'une autre image de la France. Les enquêtes d'opinion expriment cette attente envers Dominique Strauss-Khan."


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-aujourd-hui-Toutes-les-declarations-politiques-du-lundi-21-fevrier-272021

Baroin : DSK est le "Tartuffe" du FMI
envoyé par Europe1fr. - L'info internationale vidéo.


La visite de DSK a fait "pschitt"
envoyé par Europe1fr. - L'info video en direct.