dimanche 31 juillet 2011

Les dessous de la polémique Baylet-Désir

Candidat du Parti radical de gauche à la primaire du PS, Jean-Michel Baylet (photo) accuse depuis plusieurs semaines la direction du PS de le marginaliser dans l’organisation du scrutin. Rue de Solferino, on fait valoir qu’il s’est déclaré tardivement. "Il sera traité à égalité", assure Harlem Désir. "Je ne suis pas le grand manitou, comme l’a dit Jean-Michel Baylet, mais le grand partage-tout", ajoute le premier secrétaire du PS par intérim. En réalité, les radicaux souhaitent surtout partager les investitures pour les sénatoriales. En vue du prochain scrutin, le PRG revendique deux sénateurs de plus que les onze actuels. Une sorte de "contrepartie", sachant que Baylet sera, selon toute vraisemblance, battu lors de la primaire et qu’il n’y aura donc pas de candidat du PRG en 2012 face au candidat socialiste. Le "retrait pour la présidentielle s’accompagne d’un accord sur les sénatoriales et les législatives", fait-on valoir chez les radicaux. Certaines fédérations du PS résistent.

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Depeches/Les-dessous-de-la-polemique-Baylet-Desir-365907

Les vacances des politiques : devoirs d'été en attendant 2012

Le début de l'été a déjà été chargé et la rentrée s'annonce plus difficile encore : pas question pour les hommes et femmes politiques, de droite comme de gauche, de se contenter de farniente et de séances de bronzage. Chacun a donc emporté dans son baluchon de quoi occuper studieusement son été. Le conseiller en communication du chef de l'Etat, Franck Louvrier, a rappelé la consigne : "Les membres du gouvernement prennent du repos, pas des congés". Ce qui vaut d'abord pour Nicolas Sarkozy lui-même : il sera au Cap Nègre trois semaines environ (le Conseil des ministres de rentrée étant fixé au 24 août). Au programme: sport, repos en famille, lecture de Georges Simenon. Mais il aura aussi des "dossiers sous les bras" et un contact quotidien avec son directeur de cabinet. François Fillon passera "15 jours en Toscane, en famille", puis fera une étape sarthoise.
De même, pas question pour les ministres de trop s'éloigner, au cas où une crise estivale nécessiterait un retour en urgence : la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a prévu trois semaines à Sainte-Mère-Eglise, avec au menu marche, pêche à la crevette et des livres de Vargas, Giono et Van Cauwelaert. Xavier Bertrand (Travail et Santé) sera en Corse, l'île de sa belle-famille, où il aime "marcher, nager et faire du scooter". Au programme culturel, outre des livres, la série DVD des Tudors. Roselyne Bachelot (Solidarités, Cohésion sociale) sera sur la côte basque et dans le golfe du Morbihan, tandis que Laurent Wauquiez (Enseignement supérieur) va en Belgique en famille, avec dans le sac des livres et des BD. Maurice Leroy (Ville), candidat aux sénatoriales, précise qu'il sera en campagne électorale pendant une partie de ses vacances - le scrutin étant fixé fin septembre.
"Une préparation particulière" pour Hollande
Eté studieux aussi à gauche, campagne présidentielle oblige - surtout pour les candidats à la primaire socialiste qui se déroulera début octobre. Martine Aubry va en Bretagne pour des promenades, de la lecture, mais aussi, selon son entourage, des "devoirs de vacances". François Hollande, qui aspire à être un président de la République "normal", a simplement indiqué qu'il ferait "comme tout le monde". Mais, a-t-il ajouté en riant, "avec peut-être une préparation particulière". Arnaud Montebourg a prévu de rester dans son fief de Saône-et-Loire, pour "préparer les débats, lire beaucoup et faire du sport". Quant à Ségolène Royal, son agenda indique pour la période 5-14 août : "famille, lecture, sport". Dès le 15, elle reprend ses déplacements "à la rencontre des Français", en Corse.
Du côté de la gauche de la gauche, après les désignations des candidats dans les primaires internes, c'est le repos : Eva Joly (EELV) s'occupe de ses petits-enfants sur l'île de Groix (Morbihan), tandis que Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) s'excuse d'être "banal" : "je lis, je dessine, je photographie, je nomadise, je vais de l'un à l'autre de mes amis".
Au centre, comme au PS, l'été est tout aussi actif pour réussir à se positionner en tête : François Bayrou (MoDem) sera en famille dans les Pyrénées-Atlantiques pour mettre la dernière main à un livre politique, imité par Dominique de Villepin (République solidaire), pas encore candidat mais qui finit un ouvrage "de réflexion politique". L'ex-Premier ministre assure qu'il ira à la rencontre des Français, voeu exprimé également par Jean-Louis Borloo (Parti Radical), qui veut peaufiner son image de présidentiable, et Hervé Morin (Nouveau Centre), qui se déplacera en province sur une thématique anti-FN. Au FN, justement, après deux semaines familiales en juillet dans sa maison de La Trinité-sur-Mer, Marine Le Pen reprendra ses activités pendant une semaine début août, avant de repartir près de Perpignan, a-t-on indiqué dans son entourage.

samedi 30 juillet 2011

Quand Royal fait l'éloge des valeurs défendues par l'armée

Pourquoi ? "Cette institution véhicule la transmission de l'amour du pays, le respect des règles, le travail collectif, le sens de la hiérarchie, de l'exemplarité", explique-t-elle dans Le Parisien, à paraître samedi. Pour Ségolène Royal, "toute la société n'a pas à s'organiser comme l'armée." "Mais c'est évident que dans cette institution très structurée, il y a des repères qui peuvent être utiles à une société qui, elle, est aujourd'hui déstructurée".
Evidemment, cette déclaration d'amour pour les vertus de l'armée française est intéressée. Car, selon la présidente de la région Poitou-Charentes, le président
Nicolas Sarkozy "pioche" dans ses idées en réclamant une loi pour encadrer militairement les jeunes délinquants. "Je rappelle que cette mesure figurait déjà dans mon programme en 2007 et celui de 2012", dit-elle. Ségolène Royal demande par ailleurs un moratoire sur les fermetures de régiments prévus par le gouvernement, jugeant qu'il y a "un vrai paradoxe à vouloir mettre en place l'encadrement militaire des jeunes délinquants et continuer la fermeture des casernes en France."
http://lci.tf1.fr/politique/quand-royal-fait-l-eloge-des-valeurs-defendues-par-l-armee-6610565.html

vendredi 29 juillet 2011

Hulot règle ses comptes dans Bretons

Continuer ou pas? Telle est la question pour Nicolas Hulot après sa défaite face à Eva Joly. "Nicolas et Eva se sont envoyés des SMS avant leurs vacances. On a envie de faire avec lui. On lui proposera ce qu’il a envie de faire", tente de désamorcer Sergio Coronado, directeur de campagne d’Eva Joly. Une main qui risque de devoir restée tendue encore quelques temps. "Nicolas est en vacances. Il prend de la distance et réfléchit. Il verra à la rentrée", nous explique Jean-Paul Besset, plume d’Hulot pendant la primaire. La présence ou non de l’ancien animateur de TF1 à l’université d’été d’EELV prévue du 18 au 20 août donnera une sérieuse indication pour la suite. Mais déjà, Hulot a semé quelques petits cailloux.
Le candidat malheureux a confié au magazine Bretons (à paraître vendredi) une longue liste de récriminations. Dans cet article de six pages, l’ex-candidat, visiblement marqué par sa défaite, s’interroge ouvertement sur son avenir au sein d’EELV. "Est-ce que j’apporte quelque chose à Europe-Ecologie? Si je ne leur apporte pas grand-chose, cela ne sert à rien d’insister. Il vaut mieux que je reprenne une autre forme d’engagement".

"Eva a été incapable de s’affranchir des attaques"

Au sujet de sa rivale Eva Joly – qui promet une "écologie de combat" et qui a commencé par l’appliquer à Nicolas Hulot en mettant en avant ses liens avec les multinationales- les mots ne sont pas tendres. "Eva a été incapable de s’affranchir des attaques. […] Quand je me suis fait agresser par [un] militant [Hulot a reçu un seau d’épluchures sur la tête lors d’un déplacement de campagne, ndlr], elle n’a pas eu un mot. […] Tout ça n’est pas très noble. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne donne pas très envie d’y rester", rapporte le magazine.
Dégoût pour la vie politique telle qu’elle est, besoin de prendre le large, critique des "bisbilles" et des "postures trop radicales" qui façonnent "cette image des Verts historiques", Hulot a du mal à embrasser les codes de ce qui aurait pu être sa nouvelle vie. Les militants? Conditionnés, selon lui. "Prononcez cinq fois le mot Sarkozy dans un discours : vous provoquez des orgasmes …", dit-il au mensuel. La direction d’EELV? Au mieux inefficace, à en croire son expérience. "L’appareil n’a pas été capable de tenir cette primaire", sermonne Hulot. La camaraderie au sein d’EELV? Peu vraiment mieux faire, témoigne-t-il, ciblant notamment Noël Mamère. Sa conclusion est pour le moins pessimiste. "La sensibilité écologiste dans la société ouvrait une voie royale à Europe Ecologie. Mais, à mon avis, là, tel que c’est parti, c’est raté".
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jeudi 28 juillet 2011

les petites phrases du 27/07/2011

FISCALITE - Jérôme Cahuzac, sur Europe 1 : Interrogé sur les moyens d'abaisser le déficit de la France, le président de la commission des finances de l'assemblée nationale s'est montré sceptique sur l'intention du gouvernement de s'attaquer vraiment aux niches fiscales. "Cela fait deux ans qu'ils nous disent que des efforts vont être réalisés sur les niches fiscales, et il faudra en faire". Jérôme Cahuzac a raillé "le vote en 2002 de près de 30 milliards de niches fiscales en plus". "Quand il s'agit de les voter, c'est par paquet de dix, mais quand il s'agit de les raboter ou de les supprimer, ça n'est pas en milliards mais en centaines de millions d'euros", a-t-il ajouté. "Cette majorité n'arrive pas à faire à rebours le chemin effectué depuis 2002. Et pourtant, il y a une vraie urgence à revenir sur la politique fiscale décidée depuis 2002", a conclu le député socialiste.
CHÔMAGE - Xavier Bertrand, Europe 1 :Au lendemain de l'annonce d'une nouvelle hausse du chômage pour le mois de juin, Xavier Bertrand a assuré "maintenir l'objectif qu'(il) a fixé de repasser en dessous de 9% du taux de chômage à la fin de l'année", concédant tout de même que "s’il n’y a pas de croissance, c’est plus difficile". "Nous avons besoin de croissance, mais aussi d'une reprise de l’apprentissage. Je préfère un contrat aidé que quelqu’un qui reste sans activité", a-t-il plaidé. Le ministre du Travail tiendra jeudi après-midi une réunion sur l'emploi.
ADHESION BRUNERIE- François Bayrou, RMC :En réponse aux déclarations de Maxime Brunerie (l'agresseur de Jacques Chirac le 14 juillet 2002, Ndlr) quant à son adhésion au Modem, François Bayrou a vivement réagi, déclarant que " les déséquilibrés n'ont pas de place chez nous". "Au Modem, on n'entre pas comme dans un moulin", a expliqué le responsable centriste. "On peut aller sur le site demander une adhésion mais cette adhésion naturellement est soumise à approbation, on fait une petite enquête", a-t-il poursuivi.
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Bayrou ferme la porte à Brunerie
GOUVERNANCE EUROPEENNE – Jean-Claude Trichet, dans Le Point : Le président de la BCE estime que la zone euro doit "formidablement renforcer sa gouvernance" et appelle les Européens à "une vision à long terme de l'évolution" de leurs institutions. Après l'accord intervenu le 21 juillet à Bruxelles sur le nouveau plan d'aide à la Grèce, Jean-Claude Trichet souligne que le sommet "n'était évidemment pas conçu pour procéder à des bouleversements institutionnels". "Cela dit, une réflexion des Européens sur leur vision à long terme de l'évolution des institutions européennes est à mon avis légitime", affirme-t-il. En tant que "citoyen" et "non comme président de la BCE", il juge que "les Européens progresseront jusqu'à créer une confédération d'Etats souverains d'un type entièrement nouveau qui ne serait pas une imitation des Etats-Unis d'Amérique".
PRIMAIRE PS - Jean-Michel Baylet, dans Le Parisien :
Jean –Michel Baylet critique vivement l'organisation de la primaire PS dans un entretien accordé au Parisien. Le président du Parti radical de gauche juge "que le PS organise les primaires dans son coin" rappelant que "les radicaux sont les premiers à avoir réclamé, dès 2005, l'organisation de primaires à gauche". Il réclame "des règles du jeu loyales et impartiales" et rappelle à Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim, que "nous sommes six (pour la primaire, Ndlr)! Cinq socialistes et un radical". Enfin, Jean-Michel Baylet explique qu'il maintient tout de même sa candidature car "nous sommes des républicains responsables", rappelant le 21 avril 2002 et le score de Marine Le Pen actuellement dans les sondages.
MÉDICAMENT – Xavier Bertrand, Europe 1 :"On sera plus exigeant sur la mise sur le marché d'un médicament et puis, surtout, si on s'aperçoit après sa mise sur le marché qu'il y a des problèmes, il ne faudra pas hésiter un seul instant avant de le retirer", a assuré Xavier Bertrand évoquant "un avant et un après Mediator". Sur la question des conflits d'intérêts, le ministre de la Santé a souligné que "toutes les sommes versées par les laboratoires seront maintenant déclarées".
ALLOCATION RENTREE – Roselyne Bachelot, RTL :
Roselyne Bachelot, a indiqué que l'allocation de rentrée scolaire serait "versée le 19 août", elle correspondra "en moyenne à 300 euros donnés à 4,6 millions d'enfants", précisant que l'allocation est "en augmentation de 1,5%" par rapport à l'année dernière. En réponse aux voix qui s'élèvent dénonçant une utilisation autre de l'allocation, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale admet des "comportements erratiques" de certains parents mais affirme qu'on ne devait pas "jeter l'opprobre sur l'ensemble des familles". Enfin, sur la question de la politique familiale, Roselyne Bachelot a indiqué vouloir aider "spécialement les familles monoparentales" et a ainsi annoncé le relèvement de 40% du plafond qui permet de toucher une prestation de complément de mode de garde. Elle a aussi évoquer une simplification des procédures en cas de non-paiement des pensions alimentaires.


Chômage : Bertrand maintient "l'objectif&...
par Europe1fr

Royal, Villepin, Valls... La petite musique du rassemblement

C'était avant, et encore aujourd'hui, le leitmotiv de François Bayrou : dépasser les frontières partisanes pour redresser le pays. Le leader du Modem en avait fait le cœur de sa campagne en 2007 et cela ne lui avait pas mal réussi. Lors de cette pré-campagne présidentielle, il n'est plus le seul à occuper ce créneau du rassemblement pour surmonter les difficultés de la France, et notamment sa situation budgétaire.

C'est
Ségolène Royal qui la première, le 17 juillet dernier, a senti le besoin de développer un discours de rassemblement autour d'idées républicaines, et en creux, contre Nicolas Sarkozy. La candidate à l'investiture PS pour 2012 s'était dite prête, en cas de victoire à la primaire, à rassembler "d'abord les socialistes, ensuite les écologistes, l'extrême gauche, les centristes humanistes mais aussi la droite gaulliste". Une déclaration qui n'était pas passée inaperçue dans les couloirs de Solférino.

Lundi, c'est un autre candidat à la primaire,
Manuel Valls, qui s'est dit favorable à une "majorité présidentielle" pour 2012 "de large rassemblement", qui pourrait inclure Dominique de Villepin, François Bayrou ou Corinne Lepage, dans un chat sur le site internet du journal Le Monde. Afin de réaliser l'"effort" nécessaire pour "sortir" la France de son endettement et pour soutenir sa compétitivité", "notre rassemblement devra aller au-delà des rangs de la gauche" a-t-il jugé. "C'est évident pour les électeurs, et nombreux sont les Français qui veulent tourner la page du sarkozysme. Mais cela devra aussi s'imposer dans les contours de notre majorité présidentielle", estime le maire d'Evry. Dès lors, selon lui, le PS doit non seulement "rassembler la gauche et les écologistes, à condition d'avoir clarifié de nombreux débats", mais aussi "des hommes et des femmes comme Dominique de Villepin, François Bayrou ou Corinne Lepage, pour ne citer qu'eux" qui "peuvent faire partie, s'ils le souhaitent, d'une majorité de large rassemblement".
Valls en phase avec Villepin
Mercredi matin, Dominique de Villepin s'est montré sur France Inter très satisfait que des personnalités l'incluent dans une perspective de rassemblement en 2012, affirmant que « dans des périodes de crise, diviser les Français, c'est totalement irresponsable ». Visé sans être nommé, l'actuel chef de l'Etat et notamment son discours de Grenoble il y a un an. Certes, ces stratégies au-delà des partis classiques sont encore très floues mais elles dessinent peut-être une des tendances de la campagne présidentielle à venir. Immédiatement après l'interview de Dominique de Villepin, Manuel Valls s'est ainsi félicité de ses propos sur son compte Twitter.

Toutefois, cette ligne ne plaît pas à tout le monde à gauche. Si François Hollande et Martine Aubry restent prudemment sur une stratégie plus classique de rassemblement des socialistes d'abord, c'est à la gauche de la gauche que la critique se fait forte. Dans un communiqué, le PCF a lui fustigé les "appels vibrants à l'union nationale de Sarkozy relayés", selon le parti, par "Manuel Valls ou Ségolène Royal". Il associe la lettre adressée par le président aux parlementaires concernant la "règle d'or" budgétaire, dans laquelle Nicolas Sarkozy demande une "alliance +au-delà des intérêts partisans+", aux appels à un rassemblement vers la droite émis par les deux candidats PS à la primaire. Selon le PCF, "ces appels vibrants à l'union nationale (...) s'ils étaient entendus" permettraient à l'exécutif "d'obtenir la majorité nécessaire à l'adoption par les parlementaires de la règle d'or qui prévoit d'inscrire dans la Constitution l'obligation du retour à l'équilibre budgétaire, autrement dit l'austérité". Pour le PCF, "Manifestement les grandes manoeuvres ont commencé !"
http://lci.tf1.fr/politique/royal-villepin-valls-la-musique-du-rassemblement-6608511.html
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mercredi 27 juillet 2011

Quand Hollande imagine la disparition du PS

Le candidat socialiste à la présidentielle de 2012 "devra gagner" ou bien le PS "risque vraiment cette fois de disparaître", affirme le candidat à la primaire PS François Hollande dans un entretien publié mardi par la quotidien italien Il Corriere della Sera. "En 2012, le candidat socialiste devra gagner ou bien le parti risque vraiment cette fois de disparaître. Nous ne sommes pas au gouvernement depuis 10 ans, et cela fait 23 ans qu'un socialiste n'a pas été élu à l'Elysée", avertit François Hollande, dont les propos sont retranscrits en italien. "Mes priorités sont les jeunes et la réforme fiscale", rappelle le candidat, qui s'exprime également sur sa vie personnelle.

S'il remporte la primaire, sa compagne "Valérie (Trierweiler, journaliste politique sur la chaîne Direct 8) ne s'occupera plus de la campagne présidentielle", annonce-t-il, tout en précisant qu'en cas d'élection à l'Elysée leur attitude serait fondée sur la "transparence dans la vie personnelle, sans exhibitionnisme".

Quant à son ex-compagne Ségolène Royal, il la voit comme une "concurrente". Une situation difficile ? "Non, répond-il, c'était plus difficile avant. Notre relation est politique. Nous sommes attentifs à être des concurrents avec un sens de responsabilité l'un envers l'autre".

http://lci.tf1.fr/politique/quand-hollande-imagine-la-disparition-du-ps-6600405.html
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mardi 26 juillet 2011

les petites phrases du 25/07/2011

FAMINE EN AFRIQUE – Bruno Le Maire, sur RTL. La communauté internationale a échoué à lutter contre la famine en Afrique et doit réagir par un investissement massif dans l'agriculture des pays concernés, a déclaré le ministre français de l'Agriculture, Bruno Le Maire. "C'est insupportable et c'est la preuve d'un échec de la communauté internationale depuis plusieurs années dans l'approche que nous avons eue de la faim de la monde", a-t-il déclaré. "C'est très bien de faire une réaction d'urgence, c'est même indispensable", a ajouté le ministre, qui était lundi à Rome pour une réunion au siège de l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avec des ministres, des ONG et des banques de développement. "Mais au-delà de ça il faut investir dans l'agriculture des pays en développement", a-t-il ajouté.
DRAME EN NORVEGE - Philippe Poutou, sur Europe 1. Il existe "un lien facile à faire" entre le drame survenu vendredi en Norvège et les idées d'extrême-droite en France, selon le candidat du NPA Philippe Poutou. Cet évènement "ravive les inquiétudes qu'on peut avoir, ces idées qui divisent les opprimés, qui essaient de montrer des boucs émissaires", a-t-il estimé. "Toutes ces idées là, ce sont des idées à combattre. Le drame de Norvège rappelle qu'il faut les combattre". Selon lui, le danger est accru en France avec la montée des idées du Front National. "On le voit en France avec le FN, la chasse aux sans-papiers, à toujours chercher à rendre responsable de la crise des gens qui n'y sont pour rien... Il y a un gros danger. Des choses comme cela, ça peut se reproduire", a-t-il ajouté.
BUDGET DE L'ELYSEE – René Dosière, sur Europe 1. Si le rapport de la Cour des comptes signale une amélioration dans les dépenses de l'Elysée, le député apparenté PS et spécialiste des finances publiques constate quelques points sur lesquels le palais présidentiel pourrait progresser. "Ce n'est pas encore tout à fait un budget vérité. Les ministères continuent à financer ce qui n'est pas encore dans le budget de l'Elysée. Le ministère de la Défense continue par exemple de financer une partie des coûts des déplacements présidentiels", déplore-t-il. Autre exemple, le pavillon de la Lanterne qui figure dans le budget du Premier ministre, "ce qui est un peu anormal". "Il faudrait que le budget de l'Elysée soit un vrai budget vérité. Aujourd'hui, c'est un budget vérité à 85%. Il reste encore 20 millions d'euros de dépenses à remettre dans le budget de l'Elysée", conclut René Dosière.
EXTREME DROITE – Jean-Louis Borloo, sur RTL. Pour le président du Parti radical, il faut "faire très très attention à ce que l'homogénéité européenne n'éveille pas les nationalismes". Interrogé sur la tuerie d'Oslo, il a mis en garde contre "le développement de l'extrême-droite en Europe", créée selon lui par "une peur réelle de la mondialisation". Malgré tout, la situation du FN ne lui semble "pas de même nature" que le développement de l'extrême-droite dans le reste de l'Europe.


NPA : Norvège, "un lien facile à...
par Europe1fr

Sarkozy veut jouer l'unité française autour de l'euro

Nicolas Sarkozy exhorte majorité et opposition à l'union sacrée dans la remise en ordre des finances publiques françaises, dans une lettre adressée mardi aux parlementaires et obtenue par Reuters. L'Assemblée nationale et Sénat ont voté en termes identiques l'inscription dans la Constitution d'une "règle d'or" imposant aux gouvernements français de limiter les déficits budgétaires et de rééquilibrer les comptes publics. Mais le président français n'a pas, à ce jour, la majorité des trois-cinquièmes au Parlement réuni en Congrès nécessaire pour la ratifier, du fait du refus de l'opposition de gauche de joindre ses voix à celles de la majorité. Dans sa lettre aux députés et sénateurs, il vante le plan de sauvetage financier de la Grèce, adopté jeudi par les dirigeants de la zone euro, grâce à l'accord franco-allemand qu'il avait conclu la veille avec la chancelière Angela Merkel à Berlin.

Il estime que l'étape suivante doit être un renforcement de la gouvernance économique de la zone euro, pour permettre à celle-ci d'agir "avec rapidité et efficacité". "Nous devons doter la zone euro d'un véritable gouvernement économique, dont la réunion au sommet des États doit être l'élément central", explique Nicolas Sarkozy. "Lui seul peut définir une stratégie économique commune assurant la cohérence des politiques des États membres." Il ne s'agit pas de fondre budgets et ministères en "un seul et même monstre technocratique", ce qui ce serait "illusoire et même dangereux", poursuit-il, mais de tirer les conséquences de l'interdépendance croissante entre les pays de la zone euro. "Nous devons désormais déterminer ensemble nos politiques économiques, afin de renforcer notre convergence et notre compétitivité au service de notre prospérité commune", explique Nicolas Sarkozy, qui confirme qu'Angela Merkel et lui feront des propositions communes en ce sens avant la fin de l'été.
Hollande parle d'affichage
Mais "pour réussir dans cette entreprise, pour entraîner ses partenaires, la France (...) doit être exemplaire dans la remise en ordre de ses comptes publics et de son économie", écrit-il. Il rappelle que les décisions prises à Bruxelles l'ont été en privilégiant l'intérêt général et malgré des sensibilités politiques différentes et il invite les parlementaires français à faire preuve du même sens des responsabilités. "En France, dans les mois qui viennent, nous avons besoin aussi de nous rassembler sur ces questions essentielles, au-delà des intérêts partisans", écrit le président aux parlementaires. Sans la citer expressément, il fait clairement allusion à la "règle d'or budgétaire", dont la ratification permettrait à la France de mettre ses pas dans ceux de l'Allemagne.

"Nicolas Sarkozy persiste et signe sur sa volonté de faire croire qu'un débat sur la Constitution peut faire effacer ses responsabilités concernant la situation désastreuse des finances de la France", a réagi le secrétaire national du PS à l'Economie, Michel Sapin. Le chef de l'Etat "n'a aucune leçon à donner, il a même plutôt une repentance à avouer : c'est sous son mandat que les comptes publics se sont dégradés avec la plus grande rapidité et, hélas, la plus grande intensité", a jugé
François Hollande, candidat à la primaire socialiste, en marge d'un déplacement de campagne à Asnières (Hauts-de-Seine). A droite, le député villepiniste Jean-Pierre Grand a également estimé que "ça n'est pas maintenant, alors que nous sommes en fin de mandature, qu'il faut se lancer dans une telle démarche". "Le gouvernement peut très bien montrer l'exemple en appliquant cette +règle d'or+ pour le budget 2012. On verrait à qui s'adressent les efforts budgetaires incontournables", a ajouté M. Grand.

Les fausses vacances des politiques

Pour ses vacances, Benoist Apparu va prendre un avion… qu’il pilotera lui-même. Il s’est inscrit à un stage d’une quinzaine d’heures de formation en Île-de-France. Une fois au sol, le secrétaire d’État au Logement promet de rester proche de son bureau. "Nous ne sommes pas dans un boulot normal. On est ministre à plein-temps", insiste-t-il. Nicolas Sarkozy a prévenu, il y a quinze jours : cet été, les membres du gouvernement peuvent prendre "du repos mais pas de vacances". Pas question de se relâcher à neuf mois de la présidentielle. Chacun va donc s’arranger avec cette consigne entre le dernier conseil des ministres, le 1er août, et celui de rentrée, le 24 août. Xavier Bertrand (Travail, Santé) ira comme chaque année en Corse faire du scooter. Mais il prévoit aussi une tournée des établissements hospitaliers de l’île de Beauté. Bruno Le Maire (Agriculture) sera au Pays Basque, tout en envisageant de rencontrer des agriculteurs entre deux séances d’écriture d’un livre. Une fois reposé Un été sans les hommes, le roman de Siri Hustvedt, Roselyne Bachelot émaillera son séjour dans le golfe du Morbihan de quelques déplacements en lien avec son portefeuille de ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.
Le président de la République a également souhaité que son équipe "privilégie la France", après l’affaire Alliot-Marie. Le dossier du Grand Paris sous le bras, Maurice Leroy (Ville) se rendra toutefois en Espagne près de Valence pour voir sa famille, interrompant sa campagne pour les sénatoriales. Laurent Wauquiez (Enseignement supérieur) sera près de la côte belge chez les siens. Et, comme chaque année, François Fillon s’établira en Toscane deux semaines avant de passer une semaine dans la Sarthe. Le chef de l’État sera au cap Nègre dans la propriété de sa belle-famille, après quelques haltes à Brégançon en juillet. Aucun déplacement n’est prévu," sinon à vélo", dit-on dans son entourage.
Une circulaire signée du Premier ministre exige que tout voyage hors de l’Union européenne soit dûment validé par ses services. "L’important est de pouvoir rentrer vite", souligne-t-on à Matignon. Deux ministres, dont les noms restent confidentiels, ont ainsi averti qu’ils partiraient loin. Éric Besson (Industrie) a coutume de se rendre en Tunisie chez sa femme. "Mais il ne donne pas son lieu de vacances car il s’agit du registre privé", fait savoir son entourage. Pour sa part, Alain Juppé (Affaires étrangères) a prévenu. En "homme libre", "il partira où il veut", dossiers syrien et libyen en main, indique-t-on à son cabinet. Où ? "On ne va pas tomber dans la peopolisation et choisir sa destination pour des questions de communication", répond-on au Quai d’Orsay.

Les candidats battent la campagne

Impossible de lever le pied pour les prétendants à l’Élysée, déclarés ou non. Martine Aubry sera chez des amis – dont Marylise Lebranchu – en Bretagne. Au programme : rencontres avec des militants, Festival Entre terre et mer à Morlaix, et préparation d’un texte sur l’égalité salariale homme-femme. François Hollande a prévenu : "Je ne vais pas aller en tongs sur les plages pour dire : votez aux primaires." Une dizaine de jours tranquilles puis dès le 15 août, il enchaînera les déplacements et fera la promotion de son livre. Ségolène Royal a prévu des "sauts de puce" et Arnaud Montebourg, une fois revenu de Tunisie, organisera sa traditionnelle Fête de la rose, le 21 août. Pas d’invité cette année." Il la consacrera à lui-même, l’année le justifie", explique son directeur de campagne Aquilino Morelle.
Après une courte pause, Jean-Louis Borloo reprendra la route dès le 7 août : huit sorties sont prévues, de Belfort à l’Ardèche. Hervé Morin achève ses vacances en Grèce. François Bayrou et Dominique de Villepin attendent, eux aussi, la sortie de leurs ouvrages respectifs en août.
Jean-Luc Mélenchon n’exclut pas d’intervenir si le débat l’exige. Seule la verte Eva Joly a prévu un long break chez elle à Groix. "Je vais faire ce que j’adore, être chez moi, sur mon île avec les miens." Lecture de polars et baignade avec ses petits-enfants, "la grand-mère reprend ses droits" commente Sergio Coronado, son directeur de campagne. Ce dernier lui a prescrit un devoir de vacances : regarder des films de Louis de Funès pour s’imprégner "du sens de la repartie et du rythme". Le candidat du NPA, Philippe Poutou, retrouvera dès le 8 août le chemin de son usine.
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lundi 25 juillet 2011

les petites phrases du 25/07/2011

PRIMAIRE PS - Pierre Moscovici, sur RMC. François Hollande et Martine Aubry, "ne sont pas des clones" a déclaré le député du Doubs. Soutenant l'élu de Corrèze, Pierre Moscovici a insisté sur le fait que les deux candidats, favoris pour la primaire socialiste d'octobre prochain,"incarnent des voies différentes pour résoudre les problèmes de la France", précisant également qu'il n'y avait pas de "béances".
EXTRÊME DROITE - Manuel Valls, sur RTL. Le candidat à la primaire socialiste pour 2012 a dénoncé le "discours de haine" de l'extrême droite, après les attaques sanglantes qui ont fait 93 victimes vendredi en Norvège. Il y a "bien évidemment" un lien entre les discours de haine de l'extrême droite et la violence du meurtrier, a dit Manuel Valls. Pour le maire d'Evry, la France n'est "pas à l'abri de ce discours de haine". Il faut "lutter avec les armes de la démocratie" contre de tels actes. "La réponse, c'est la tolérance, la démocratie, l'humanité, la raison", a-t-il affirmé, précisant que "la fermeté, la lutte contre l'insécurité, la lutte contre le terrorisme sont au coeur même de la raison".
LA POPULARITÉ DE SARKOZY – François Hollande, sur France 2. Si Nicolas Sarkozy a gagné 6 points en un mois, selon le dernier baromètre du JDD, cette embellie est due aux vacances, a assuré le candidat à la primaire du parti socialiste lors de l’émission Les quatre vérités. "Il est assez logique que les Français soient, disons, moins regardants par rapport à un bilan" au moment où "ils sont aujourd'hui pour partir en vacances", a-t-il dit. L'ancien patron du PS est ensuite évidemment revenu sur le carnage d'Oslo, estimant que le geste d’Anders Breivik a une "dimension politique". Il y a une "montée de l’extrême droite en Europe" inquiétante et "particulièrement en Europe du Nord où elle n’avait pas sa place avant". François Hollande a par ailleurs estimé que "lutter contre les idées extrémistes fait partie du devoir de tout un chacun".
CRISE GRECQUE - François Pérol, sur Europe 1. Le président de la Fédération bancaire française a applaudi le plan d'aide à la Grèce adopté jeudi par les Etats de la zone euro. "Les gouvernements de la zone euro ont pris de grandes décisions et ont joué le rôle que doivent jouer les politiques, c'est-à-dire montrer la direction aux marchés. Ce n'est pas aux marchés de commander", a-t-il affirmé. Pour lui, le fait de montrer un visage unifié était la bonne attitude à adopter face à la pression des marchés. "Une monnaie commune implique des responsabilités et une discipline. On partage plus que la monnaie : il faut aussi des politiques économiques cohérentes, qui vont dans le même sens. On partage une solidarité de fait", a jugé François Pérol.
EDF-AREVA – Eric Besson, sur France Inter. Le ministre français de l'Energie a assuré qu'"il n'y a pas de scénario actuel d'entrée d'EDF dans Areva", avant une réunion à Châlons-sur-Saône sur l'avenir de la filière nucléaire française avec le PDG d'EDF Henri Proglio et le nouveau patron d'Areva Luc Oursel. "Je sens de la part d'Henri Proglio une volonté de coopérer davantage avec Areva, ce que nous allons acter aujourd'hui par des accords très importants, mais je ne sens pas chez lui une pression particulière pour entrer au capital d'Areva", a déclaré Eric Besson.


Grèce : "les risques de contagion sont...
par Europe1fr

Pour Guaino, l'exercice du pouvoir a "changé" Sarkozy

Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a déclaré dimanche dans un entretien au Parisien que l'exercice de la présidence avait "changé" le chef de l'Etat, du fait notamment de l'intensité des crises qu'il a eu à affronter durant son mandat. "Les crises auxquelles nous sommes confrontées ramènent au premier plan la nation et la dimension tragique de l'Histoire", une dimension selon lui désormais "intériorisée" par Nicolas Sarkozy. "Il s'est trouvé confronté à des choix lourds de conséquences pour lesquels aucun catéchisme ne l'a aidé à démêler l'enchevêtrement du bien et du mal. La grandeur morale de la politique n'est pas dans la bonne conscience mais dans le cas de conscience", assure Henri Guaino.
Comment le pouvoir "ne l'aurait-il pas changé?", poursuit-il. "Les crises, les guerres, les prises d'otages, les souffrances humaines pour lesquelles le président apparaît comme le dernier recours, la solitude du pouvoir face à la décision, tout cela est forcément bouleversant", développe Henri Guaino. Et à l'heure des choix il faudra "faire confiance aux Français", juge-t-il. "Quand ils auront à faire le bilan de ces années de crise et à prendre leur responsabilité, ils choisiront celui qu'ils jugeront le plus apte à les conduire dans l'époque dangereuse qui est la nôtre".
http://lci.tf1.fr/politique/pour-guaino-l-exercice-du-pouvoir-a-change-sarkozy-6596404.html

dimanche 24 juillet 2011

les petites phrases du 24/07/2011

SARKOZY - Henri Guaino dans Le ParsienUne fois de plus Nicolas Sarkozy "a changé". Henri Guaino, son conseiller spécial l'affirme dans Le Parisien. Comment le pouvoir "ne l'aurait-il pas changé?", se demande-t-il. "Les crises, les guerres, les prises d'otages, les souffrances humaines pour lesquelles le président apparaît comme le dernier recours, la solitude du pouvoir face à la décision, tout cela est forcément bouleversant", développe Henri Guaino.
MONTEBOURG - Manuel Valls dans Le Journal du DimancheManuel Valls, candidat à la primaire PS, estime que la "démondialisation", thème de campagne de l'un d' Arnaud Montebourg, est un "concept ringard et réactionnaire, un retour aux années 80". "Je ne sais pas encore quelles sont les différences entre François (Hollande) et Martine (Aubry)", poursuit-il.
AMY WINEHOUSE - Sylvie Robert, secrétaire nationale du PSà la culture Le PS, par la voix de sa secrétaire nationale à la culture, Sylvie Robert, s'est joint à l'hommage rendue à la chanteuse Amy Whinehouse, morte ce samedi. "Le monde de la musique perd une immense artiste dont la voix old school vibrait de l’émotion des géantes Aretha Franklin et Ella Fitzgerald. Elle aura marqué sa décennie et nous n’oublierons pas “Rehab" ou "Back to Black" (...).Elle nous quitte trop tôt, et manquera à jamais aux amoureux de jazz et de soul musique. Le PS rend hommage à cette artiste d’exception qui avait su imposer son style et une voix hors du commun."

Popularité: Sarkozy remonte, Fillon reste stable

Tendance durable pour le chef de l'Etat ou soubresaut lié au succès du plan d'aide à la Grèce ? La cote de popularité de Nicolas Sarkozy remonte de six points en juillet par rapport à juin, à 36%, tandis que celle de François Fillon est stable, avec 50% d'opinions favorables, selon le baromètre mensuel Ifop à paraître dans le Journal du dimanche.

Grâce à cette hausse sensible, le chef de l'Etat obtient son meilleur score depuis août 2010, après avoir atteint en avril dernier son plus bas niveau depuis son élection en 2007 avec 28% de satisfaits. Selon l'enquête, 5% (+1) des personnes interrogées se déclarent "très satisfaites" du président de la République et de son action, et 31% plutôt satisfaites (+5). Les mécontents restent néanmoins largement majoritaires: 35% (-4) se disent "plutôt mécontents" et 29% (-2) "très mécontents".

En ce qui concerne le Premier ministre François Fillon, 8% (+1) des sondés se disent "très satisfaits" de lui et 42% (-1) "plutôt satisfaits". Le camp des mécontents augmente d'un point, à 49% (1% des personnes interrogées ne se prononcent pas, contre 2% en juin). Dans le détail, ils sont 34% (=) à se dire "plutôt mécontents" et 15% "très mécontents".

Le sondage a été réalisé par téléphone les 21 et 22 juillet auprès d'un échantillon de 960 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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samedi 23 juillet 2011

les petites phrases du 23/07/2011

ATTENTATS EN NORVÈGE - Martine Aubry dans un communiqué : La candidate à la primaire PS Martine Aubry a fait part samedi de sa "totale solidarité avec le peuple norvégien". "Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes de violence cruelle, lâche et barbare, qui ont fait de très nombreux morts", écrit la patronne du PS, en congé de ses fonctions. "Alors que tous les démocraties sont concernées par ces violences, je tiens à marquer, en ce moment grave, ma totale solidarité avec le peuple norvégien. Nous sommes tous vulnérables face à une telle lâcheté, mais je sais aussi que nous avons toujours su nous relever de ces défis que nous imposent la barbarie terroriste", poursuit-elle. "Mes pensées vont plus personnellement à Jens Stoltenberg, le Premier ministre norvégien, ainsi qu'à notre parti frère, le parti travailliste norvégien", poursuit-elle.
ATTENTATS EN NORVÈGE - Jean-François Copé dans un communiqué : "Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a appris avec horreur et une profonde consternation l'attentat et l'attaque lâches et barbares qui ont coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes en Norvège", écrit son parti dans un communiqué. Le patron du parti majoritaire "condamne avec la plus grande fermeté ces crimes monstrueux et a une pensée particulière pour tous les jeunes qui ont perdu la vie dans le cadre de cette réunion politique". "Ce n'est peut-être pas un hasard s'ils ont été une cible : leur engagement était la preuve d'une foi dans l'avenir et d'une volonté de se mettre au service des autres et de leur pays. Autant de valeurs qui sont étrangères au terrorisme et à la violence", poursuit-il.
AIDE A LA GRECE - François Baroin dans Le Monde :
Selon le ministre des Finances, la hausse de 15 milliards d'euros de la dette de la France liée à l'aide à la Grèce ne provoquera pas d'austérité. "La France intervient sous forme de garantie. Or, depuis l'an dernier, les statisticiens européens nous ont indiqué que la dette du Fonds européen de stabilité financière devait être rattachée comptablement à chaque Etat pour la part qu'il garantit", déclare François Baroin dans Le Monde. "Au-delà de cet impact comptable, la France n'a pas besoin d'emprunter davantage et notre déficit n'est pas impacté. Ni le Fonds ni a fortiori la France ne s'appauvrissent dans l'opération", poursuit-il.
ZONE EURO - Jean Leonetti dans Le Parisien :
Le ministre chargé des Affaires européennes estime que "le plan de sauvetage de la Grèce va augmenter la dette, mais pas les déficits. Si on prête 15 milliards d'euros et qu'on récupère 15 milliard, ça ne coûte rien au final". Et de rappeler : "quand on a prêté aux banques après la crise financière de 2008, l'État a même fait un bénéfice par le biais des intérêts !"
MINEURS ÉTRANGERS - Claude Bartolone dans Libération :
la député socialiste qui préside la Seine Saint Denis dénonce le comportement du gouvernement face aux mineurs étrangers. "L'an dernier, nous avons dépensé 35 millions d'euros pour accueillir 943 jeunes. C'est 20% de notre budget consacré à l'enfance, une somme considérable pour notre département qui abrite la population la plus pauvre de France. On demande aux pauvres d'accueillir plus pauvres qu'eux. Et d'estimer que face à ce phénomène, "le gouvernement fait l'autruche".

L'UMP veut couper les vivres de Borloo

Le 26 juin dernier, Jean-Louis Borloo prenait officiellement son indépendance sur l'UMP. En lançant l'Alliance républicaine écologique et solidaire (Ares), il a emmené sa formation, le Parti radical valoisien (PR), hors de la majorité. Une émancipation qui ne sied pas au parti présidentiel. Le trésorier de l'UMP, Dominique Dord, s'est même dit prêt à opter pour une approche plus... radicale. Dans un entretien à l'AFP, celui qui gère les finances du parti dit avoir refusé de verser à la formation de Jean-Louis Borloo la dotation annuelle d'un million d'euros.
Depuis sa création en 2002, l'UMP est liée au PR par un "contrat d'association", en vertu duquel le premier reverse au second cette dotation forfaitaire. La somme est considérable –les Radicaux avait un budget global d'1,3 million d'euros en 2009. Mais Laurent Hénart, secrétaire général du Parti radical interrogé par leJDD.fr, considère que "[sa] formation peut faire sans". "Une période électorale apporte toujours des ressources extérieures supplémentaires", ajoute-t-il.

L'élection présidentielle comme argument?

L'échéance présidentielle, c'est sans doute la principale raison du problème. La candidature potentielle de l'ex-ministre de l'Ecologie, qui pourrait représenter les centristes de la majorité en 2012, inquiète l'Elysée, Nicolas Sarkozy tablant sur l'union de son camp dès le premier tour pour créer une dynamique de victoire. "Il est normal qu'il y ait un peu d'échauffement politique alors que chaque camp fourbit ses armes", note Laurent Hénart.
De son côté, Dominique Dord reste factuel : "Nous considérons que le départ du Parti radical (de l'UMP) équivaut à une rupture unilatérale du contrat. [Or,] Jean-Louis Borloo pense que ce n'est pas le cas. On est donc devant un litige qu'il faudra trancher", dit-il à l'AFP. "Cela peut se régler devant un tribunal, mais j'espère que nous parviendrons à une solution politique", ajoute-t-il. Un accord à l'amiable? Laurent Hénart maintient sa position : "Notre formation respecte la loi de financement des partis. Une loi de liberté, de pluralisme et de démocratie".
Aucune procédure judiciaire n'est toutefois envisagée à cette heure. Les Radicaux espèrent toujours que l'UMP exécutera ses obligations, alors que l'autre camp affute son argumentaire juridique. "S'il faut, nous irons jusqu'au bout", répond Laurent Hénart. "Mais, au-delà des polémiques, il y a la loi", martèle le secrétaire général avant d'enfoncer le clou : "On ne peut assumer une compétition électorale si on ne respecte pas les règles républicaines".

vendredi 22 juillet 2011

Salaire : une sénatrice EELV dans le viseur

La sénatrice EELV Alima Boumediene-Thiery est dans le viseur de l'opposition politique. La sénatrice de Paris aurait en effet écrit au ministre de l'Education Luc Chatel pour lui demander son aide afin que son fils soit accepté en internat dans un collège public de Paris, selon les informations d'Atlantico.fr.
Le site précise que la sénatrice touche 5.400 euros nets mensuels en tant que sénatrice, ainsi que 6.240 euros de frais de mandat non imposables et hors dépenses de taxis prises en charge par le Sénat.

Alima Boumediene-Thiery se défend d'avoir "abusé"

Après l'"avis négatif de l'assistance sociale", Alima Boumediene-Thiery a donc tenté un ultime recours auprès de Luc Chatel pour bénéficier de l'aide de l'Etat, indispensable pour elle : "Je reverse chaque mois 1200 euros au parti politique auquel j’appartiens, je paie également un crédit immobilier à hauteur de 1500 euros (…) In fine, je dois vivre avec près de 2000 euros", dit-elle, d'après le site Atlantico.fr.
Pour mettre toutes les chances de son côté, elle aurait également invoqué l'incertitude concernant sa réélection en septembre, et donc de se "retrouver sans revenus". En réponse, la sénatrice a juré n'avoir "abusé d'aucun droit". "Ne voulant pas mettre (mon fils) en privé, et puisqu'il n'y a qu'un seul internat public à Paris, je suis obligée de passer par le dépôt de cette demande. Après un refus pour critères sociaux (...), j'ai fait un recours sur conseil du rectorat", explique t-elle, ajoutant "voir avec (son) avocat pour une plainte", contre Atlantico.fr.

les petites phrases du 22/07/2011

2012 - Arnaud Montebourg, dans Les Echos : Le candidat à la primaire socialiste définit son projet comme "républicain et colbertiste". "Il pourrait parfaitement convenir à un gaulliste sincère, car il porte une ambition industrielle et, sur le plan européen, prône un retour aux sources du traité de Rome", assure le député de Saône-et-Loire. Il se dit en outre favorable au protectionnisme : "Toutes les nations mercantiles le pratiquent de façon agressive et abusive. Pourquoi pas nous?"
ZONE EURO - François Baroin, sur RTL : Le ministre de l'Economie a estimé que le sommet européen de jeudi apporte des réponses "exceptionnelles, profondes, puissantes, durables qui donnent des garanties à la Grèce d'accompagner dans la durée sa remise à un niveau acceptable".
PRIMAIRE PS - Harlem Désir, sur Europe 1 : Le premier secrétaire par intérim du PS a déclaré que "tous les socialistes sont aujourd'hui unis par le projet qui est le socle commun à partir duquel ils engagent le débat avec les citoyens", notant au passage qu'"il y a des personnalités différentes" parmi les candidats. Alors qu'un sondage donne vendredi François Hollande largement vainqueur face à à Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2012, Harlem Désir s'est félicité du fait que les sondages donnent "plusieurs socialistes parmi les candidats à la primaire en situation de battre Nicolas Sarkozy".
SENATORIALES - Chantal Jouanno, sur Europe 1 : La ministre des Sports et candidate aux élections sénatoriales à Paris, a "regretté" que l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Pierre Charon ait décidé de présenter une liste autonome dans la capitale. "On le regrette, ça ne sert pas les parisiens et les parisiennes, ça ne sert pas la droite", a-t-elle affirmé, ajoutant que "la division n'a jamais fait gagner la droite". Concernant sa propre liste, la ministre a estimé avoir "réussi à faire l'union". "Nous avons rassemblé plus de 42 conseillers UMP de Paris sur 51", a-t-elle indiqué.

Primaire : sondages en berne pour les candidats

Ce n'est qu'un sondage sur les cotes de popularités. Mais il peut être un avertissement pour le Parti socialiste. Selon le baromètre Ipsos à paraître jeudi dans Le Point, réalisé les 15 et 16 juillet, la popularité des candidats à la primaire en vue de 2012 est en baisse en juillet. François Hollande perd cinq points en un mois, Martine Aubry et Ségolène Royal, trois ponts chacune. Lorsque les hommes et femmes politiques entrent en campagne, il n'est pas rare de constater un certain désenchantement.
Ainsi, François Hollande, qui était en tête du palmarès le mois dernier, se retrouve troisième, avec 54% de jugements favorables. S'il est encore largement en tête chez ses concurrents à la primaire, il est dépassé par la nouvelle reine du baromètre, Christine Lagarde, passée de ministre de l'Économie à directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) et de 52% d'opinions positives à 61%. Bertrand Delanoë, deuxième de l'étude et pas candidat à la primaire, prend aussi trois points (56%).

Bayrou gagne sept points

Martine Aubry (48%) rétrograde de la 6e à la 9e place et Ségolène Royal (30%) de la 21e à la 25e place. Arnaud Montebourg (31%, -1 point) et Manuel Valls (29%, -5) reculent également. "Pour chacun d'eux, écrit Ipsos, ces baisses sont surtout occasionnées par des avis moins consensuels dans leur propre camp, chez des sympathisants socialistes qui se rangent derrière le leader de leur choix, mais se montrent désormais plus critiques vis-à-vis de ses adversaires internes". Les camps se forment, l'esprit d'équipe se défait.
Chez les autres candidats à la présidentielle, les fortunes sont diverses. Jean-Louis Borloo cède quatre points, à 48%, et Jean-Luc Mélenchon en perd deux (34%). Mais François Bayrou en gagne sept, à 42%, Dominique de Villepin prend deux points (34%) et Marine Le Pen quatre, à 29%. Nicolas Sarkozy, lui, gagne cinq points et atteint la barre de 35%. Ce qui ne lui était pas arrivé depuis décembre dernier. Et ce qui prouve que sa cote frémit. A noter, enfin, Dominique Strauss-Kahn, après une chute exceptionnelle, grappille à nouveau des points (+ 5). Mais il demeure à la 23e place du classement, avec 32% d'opinions favorables.

jeudi 21 juillet 2011

les petites phrases du 21/07/2011

AFFAIRE DSK - Jean-François Copé, sur RTL :Le patron de l'UMP a affirmé que le Parti socialiste était "globalement tombé sur la tête" dans l'affaire DSK. Il a ensuite félicité ses troupes, estimant que "l'UMP avait fait preuve de la plus grande mesure" depuis le début de l’affaire.
LIRE AUSSI :Hollande entendu une heure par la police
GREVES - Lionnel Luca, dans Le Parisien :
Le député UMP des Alpes-Maritimes a défendu sa proposition de loi visant à interdier la grève dans les transports aériens dans les périodes de départs en vacances. "A l'initiative d'un gouvernement de gauche, ce principe a d'ailleurs été mis en place en Italie", assure-t-il. Il a également taclé les salariés d'Air France : "Quand on bénéficie de billets d'avion tarifés 10% du prix réel, on ne peut décemment empêcher des vacanciers qui, eux, ont économisé pour payer leur billet plein pot de partir en vacances."

LIRE AUSSI : Lionnel Luca s'attire les foudres des syndicats
PRIMAIRE PS - Jean-Jack Queyranne, dans Le Figaro :Le député socialiste, soutien de Ségolène Royal, affirme que la primaire du PS "ne peut avoir un retentissement que si elle est fondée sur un débat démocratique". Il concède que, si des débats se tiennent, "les risques de division existent", mais assure que "l'intérêt des débats, c'est qu'ils peuvent être mobilisateurs, servir à entraîner la participation à la primaire". Confiant, Jean-Jack Queyranne veut croire que Ségolène Royal "a toujours une audience très forte auprès des milieux populaires parce que les Français apprécient sa combativité".
LIRE AUSSI : Quelle forme auront les débats?
CRISE DE LA DETTE - Alain Lamassoure, dans La Croix :L'eurodéputé du Parti populaire européen (PPE, droite) assure que "la crise actuelle est une crise de leadership, mais surtout de solidarité". "Il faut soumettre la résolution de la crise à un grand débat public, de façon à laver le linge sale en famille", estime l'élu. Une "conférence européenne" devra selon lui "réunir les institutions européennes, les gouvernements des Etats, mais surtout des représentants de tous les parlements nationaux, partis d'opposition compris".
LIRE AUSSI :Grèce : Sarkozy et Merkel s'entendent in extremis
AFFAIRE BANON - Michel Sapin, sur Europe 1 :
Le secrétaire national du PS à l'économie dénonce l'attitude du Figaro, qui a publié un photo-montage de François Hollande et Tristane Banon en Une. "C’est une opération de communication profondément dommageable et dont on voit bien qu’elle est commandée. Opération d’un journal dont la neutralité politique n’est pas véritablement la marque et dont la direction est engagée politiquement, a-t-il dénoncé.

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-jeudi-21-juillet-361075?from=bloc2012


Sapin dénonce les "manipulations" du...
par Europe1fr

2 Français sur 3 ne veulent pas voir Sarkozy réélu

 Français sur 3 ne veulent pas voir Nicolas Sarkozy réélu en 2012, selon un sondage Ipsos pour le magazine Le Point. 29% y sont favorables. Les partisans de l'UMP sont 72% à souhaiter sa réélection contre à peine 8% pour les sympathisants de gauche. L'institut souligne que le chef de l'Etat accuse un très net déficit de soutien chez les jeunes : près de 80% des moins de 35 ans ne souhaitent pas sa réélection. Même constat chez les plus diplômés, 72% à rejeter Nicolas Sarkozy. Son "socle électoral traditionnel" n'est "pas si unanime", précise aussi l'institut.
A la question "Pensez-vous qu'il sera réélu" s'il se représente, six Français sur dix disent non. 21% des personnes interrogées répondent "non, certainement pas" et 39% "non, probablement pas", ce qui fait un total de 60% de non, contre 57% en août 2010 il y a un an. En revanche, 29% estiment que "oui probablement" et 7% "oui certainement", soit 36% de "oui" en tout, au lieu de 38% il y a près d'un an. 4% ne se prononcent pas
http://lci.tf1.fr/politique/2-francais-sur-3-ne-veulent-pas-voir-sarkozy-reelu-6592583.html
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mercredi 20 juillet 2011

RETRAIT AFGHANISTAN - Dominique De Villepin, sur RTL.Au lendemain de l'hommage de la Nation rendu à sept soldats français morts en Afghanistan, l'ancien Premier ministre a plaidé pour un retrait rapide des troupes. L'échéancier actuel proposé par Nicolas Sarkozy "est à mon sens trop long", a indiqué Dominique de Villepin. "Rien ne justifie aujourd'hui la présence aussi importante que celle d'aujourd'hui", a précisé le président de République solidaire. "Il ne s'agit pas de décider du jour au lendemain de partir, il s'agit de mettre notre stratégie en règle avec la situation dans ce pays. C'est à la fois une stratégie qui doit passer du militaire au politique et au social dans une vraie logique de coopération et également placer le gouvernement Karzai davantage devant ses responsabilités", a-t-il ajouté, affirmant que ce qui est fait actuellement n'est "pas suffisant".
CRISE DE LA DETTE – François Baroin, sur France Info. Le sommet des dirigeants de la zone euro prévu jeudi enverra un message fort au plus haut niveau pour éviter une contagion de la crise de la dette, a déclaré le ministre français de l'Economie et des Finances. Pour lui, la réunion devrait permettre un accord sur "une plus grande souplesse dans la gestion des taux d'intérêt". "C'est à dire des taux plus bas, des durées plus longues et donc, une plus grande souplesse pour la Grèce pour gérer dans la durée sa tension sur la dette souveraine", a-t-il dit. "C'est un message fort qui devra être adressé demain au plus haut niveau", a-t-il ajouté. Le président français Nicolas Sarkozy rencontrera mercredi après-midi à Berlin la chancelière Angela Merkel pour préparer ce sommet.
MOUAMMAR KADHAFI - Alain Juppé, sur LCI. Le dictateur libyen pourrait rester en Libye s'il se met à l'écart de la vie politique, a estimé mercredi le ministre des Affaires étrangères, qui en fait une condition préalable à un cessez-le-feu. "L'une des hypothèses envisagées, c'est qu'il séjourne en Libye, mais à une condition, c'est que très clairement il se mette à l'écart de la vie politique libyenne. C'est ce que nous attendons avant de déclencher le processus politique du cessez-le-feu", a-t-il déclaré.
AFFAIRE TRISTANE BANON – Anne Mansouret, dans Libération. La mère de Tristane Banon est revenue sur son audition par la police judiciaire le 13 juillet et aurait confié aux enquêteurs ne "rien reprocher" à François Hollande. "Je dis haut et fort que je ne reproche rien à François Hollande, (...) il est le seul être humain que j'ai rencontré en politique. C'est un homme profondément humain", a-t-elle déclaré dans l'édition datée du 20 juillet. Anne Mansouret affirme en revanche que le premier secrétaire du PS était au courant des accusations de Tristane Banon à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn. "En 2003, je ne l'ai pas appelé pour un rendez-vous, mais je l'ai rencontré lors d'une inauguration et il m'a demandé des nouvelles de Tristane. (...) Il était donc au courant", a-t-elle expliqué.
CRISE DE LA DETTE – François Bayrou, sur Europe 1. Le président du MoDem a estimé que la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel prévue mercredi sur la crise de la zone euro est "un rendez-vous monté en urgence qui montre la gravité de la situation" et "les divergences" entre responsables européens sur cette question. Pour le député des Pyrénées-Atlantiques, il faut que les que les responsables européens "se décident à trouver un mécanisme de longue durée qui concerne tous les pays" et rassurent sur le fait que "la zone euro demeure solidaire".

Dominique de Villepin, président de République... par rtl-fr

Affaire Banon : Hollande refuse "la manipulation"

L'enquête sur l'affaire Banon avance à coups d'auditions. Selon une source proche du dossier, les enquêteurs s'interrogent sur la qualification des faits allégués. S'ils devaient être requalifiés en agression sexuelle présumée, ils seraient prescrits et par conséquent l'enquête serait classée sans suite. Les policiers ont déjà auditionné plusieurs proches de Tristane Banon au moment des faits, en particulier Camille Strauss-Kahn qui était une amie de la jeune femme. Citée dans la presse, Tristane Banon aurait déclaré s'être confiée dès 2003 à la fille de DSK, dans un café à côté de la Sorbonne. La mère de Camille et ex-épouse de DSK, Brigitte Guillemette, marraine de Tristane Banon, a aussi livré son témoignage, vendredi. Elle va par ailleurs porter plainte pour diffamation contre Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, a annoncé mardi son avocat. Mme Guillemette "dément catégoriquement" des propos que Mme Mansouret lui prête dans un article de lexpress.fr. Un journaliste a également été entendu mardi.

François Hollande, de son côté, sera également entendu "comme toutes les personnes ayant pu recevoir des confidences" de Tristane Banon, dit-on de source judiciaire. "Je suis à leur disposition. Je n'ai rien à cacher, rien à me reprocher. Mais je n'accepterai aucune utilisation politique de ce dossier", a-t-il déclaré au Monde daté de mercredi, avant de rejeter lors d'un déplacement à Dijon toute "manipulation" comme "instruments du débat politique", tout en souhaitant être entendu par la justice "le plus rapidement possible".

Aurélie Filipetti "pas convoquée pour le moment"
Il reconnaît avoir parlé de l'incident présumé avec Anne Mansouret et lui avoir conseillé de parler à la police. "Anne Mansouret, que je connaissais, avait souhaité me parler d'un sujet personnel, à savoir que sa fille avait eu un incident avec Dominique Strauss-Kahn", a-t-il déclaré au Monde. "Elle ne m'avait donné aucun détail, ni demandé quoi que ce soit, et je lui avais répondu que la meilleure solution était que, si sa fille avait eu un problème, le mieux était qu'elle en parle à la police", a-t-il ajouté en estimant que "le PS n'avait pas à se comporter en juge" dans cette affaire. François Hollande dit ne pas se souvenir d'avoir appelé Tristane Banon, aujourd'hui âgée de 32 ans, et affirme qu'il était "gêné qu'on vienne (lui) parler de cette histoire".
Une autre socialiste Aurélie Filippetti, qui aurait été alertée des accusations par Anne Mansouret, a déclaré à l'AFP qu'elle "n'a pas été convoquée pour le moment" par la police. "Si c'est le cas bien évidemment je m'y rendrai." La mère de Tristane Banon avait aussi expliqué avoir parlé des faits allégués avec Laurence Rossignol, une "amie", secrétaire nationale du PS. "Je ne démens pas avoir eu cette conversation avec Anne Mansouret mais c'était une conversation privée et jamais dans ma vie politique, je n'ai révélé de conversations privées", avait déclaré en mai l'élue à l'AFP.
"Je la revois en train de me montrer les SMS"
Un journaliste de France Info, Philippe Vandel, a affirmé mardi se souvenir d'un récit que lui aurait livré Tristane Banon en 2003. Il a expliqué avoir vu la plaignante qui lui avait indiqué avoir été victime d'"une agression deux ou trois semaines avant" de la part de Dominique Strauss-Kahn, avant de lui montrer sur son portable des messages qu'elle aurait reçus de ce dernier. "Je la revois en train de me montrer les SMS. Oui, je suis quasiment sûr qu'elle me les a montrés", a déclaré à l'AFP le journaliste, qui travaillait à VSD à l'époque. Philippe Vandel, qui a précisé qu'il devait être entendu "fin août" par la police, se remémore également "des détails" que la jeune femme "secouée" lui aurait donnés. "Elle m'a dit qu'il lui avait arraché son soutif" et a ensuite décrit le lieu de rendez-vous dans ces termes : "ni un appartement ni un bureau, un endroit ni habité ni inhabité".
L'ancien patron du FMI a porté plainte pour dénonciation calomnieuse et qualifie d'"imaginaire" la scène d'agression. Il est également l'objet d'une plainte pour viol aux Etats-Unis, où le dossier de l'accusation a toutefois été fragilisé par des doutes apparus quant à la crédibilité de la plaignante, une femme de chambre d'origine guinéenne.
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