samedi 30 avril 2011

2012: L'éternel retour de Chevènement

Comme un petit parfum de 2007. Candidat déclaré à l'élection présidentielle, Jean-Pierre Chevènement s'était alors retiré de la course après un accord politique avec le Parti socialiste. Dans Le Parisien daté de mercredi, Jean-Luc Laurent, qui dirige le Mouvement républicain et citoyen (MRC), formation politique dont Chevènement est le fondateur, laisse clairement entendre que l'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin pourrait remettre le couvert. Il vient en effet d'adresser à 600 élus locaux (maires, conseillers généraux et régionaux) une lettre pour demander leur signature.
"Je vous sollicite pour un engagement de parrainage en faveur de Jean-Pierre Chevènement afin de lui permettre d’être candidat, de présenter son projet pour sortir la France de l’impasse", écrit Jean-Luc Laurent dans ce courrier de deux pages daté du 14 avril, dont Le Parisien révèle des extraits. "L’élection présidentielle n’est pas un concours de beauté réglé par les sondeurs et les médias, elle appartient aux citoyens", poursuit-il. Alors que le Parti socialiste craint plus que tout un émiettement des candidatures à gauche, le retour de Jean-Pierre Chevènement, 73 ans au compteur, est loin d'être une bonne nouvelle. Elle pourrait pourtant se confirmer: "Je trouve qu'en l'abscence d'offre alternative, la nécessité d'une candidature apparaït de plus en plus comme une nécessité inéluctable", a-t-il ainsi déclaré à Public Senat.
Contacté lundi matin par leJDD.fr, le sénateur socialiste David Assouline, proche de Martine Aubry, ne dit d'ailleurs pas autre chose. "A mon sens, l'heure est davantage à l'élaboration d'un projet commun de gouvernement. Il est préférable pour le Mouvement Républicain et Citoyen ainsi que pour Jean-Pierre de voir quelles sont leurs convergences avec le parti socialiste plutôt que de faire cavalier seul", explique-t-il, avant d'ouvrir les bras à celui qui avait contribué à la défaite de Lionel Jospin en 2002 en recueillant 5,33% des suffrages exprimés. "Les citoyens réclament l'unité de la gauche, pas seulement du PS. J'espère donc que Jean-Pierre Chevènement participera aux primaires socialistes pour faire entendre sa diversité politique." François Lamy, bras droit de Martine Aubry, également joint par leJDD.fr, assure que "le PS a toujours proposé au MRC et à Jean-Pierre Chevènement de participer à notre primaire. On va en discuter". Et David Assouline de conclure, comme pour exorciser les vieux démons: "L'important, ce n'est pas le second tour, c'est le premier."
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vendredi 29 avril 2011

Les petites phrases du jour 29/04/2011

FFF - Chantal Jouanno, sur RMC: La secrétaire d'Etat aux sports est revenue sur la nouvelle polémique qui secoue la Fédération française de football. "Gardons notre sang-froid, nous sommes sur des soupçons. Il faut faire la lumière sur cette affaire mais je n’ose pas y croire. C’est contraire à tout, aux lois de la République et aux valeurs du sport. Si on sélectionne les personnes, c’est sur des critères physiques, éthiques, mais surtout pas ethniques", a déclaré Chantal Jouanno sur RMC. Le site Mediapart a révélé que la FFF aurait décidé de mettre officieusement en place des quotas ethniques dans les centres de formation de jeunes footballeurs.
PRIME - Laurence Parisot, sur RTL: La patronne du Medef a dénoncé l'idée "néfaste" et "ruineuse" d'une prime aux salariés des entreprises de plus de 50 salariés augmentant ses dividendes, même s'il n'y a pas de montant minimum imposé comme l'a annoncé le gouvernement. "C'est une mesure ruineuse. Je ne connais pas un chef d'entreprise qui ne désapprouve pas cette approche", a affirmé la patronne des patrons à RTL, évoquant "une liste longue d'effet pervers".
PRIME - François Baroin, dans Les Echos: Le ministre du Budget et porte-parole du gouvernement a indiqué que le gouvernement ne souhaitait pas imposer un montant minimum dans les négociations sur le versement d'une prime. Le montant de 1.000 à 1.500 euros évoqué fait référence au plafond jusqu'auquel les primes seront exonérées de la plupart des charges. "Il s'agit bien d'une négociation indépendante de celle sur les salaires. J'ajoute que de nombreux chefs d'entreprise verront le dispositif sous un oeil favorable au vu des incitations introduites", a affirmé François Baroin. Et d'ajouter que "40.000 entreprises, ce qui représente 8 millions de salariés", pourraient être concernées.
ISF - François Baroin, dans Les Echos: Dans une interview accordée aux Echos, François Baroin a affirmé que la réforme fiscale, qui prévoit la disparition du bouclier fiscal et un allègement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), doit être lue comme une "première étape importante".
"Je reste convaincu que l'ISF est une anomalie française. Supprimer le bouclier fiscal et les effets négatifs de l'ISF, cela constitue une réforme très importante même si les contraintes budgétaires et de temps ne nous permettent pas d'aller plus loin", a déclaré le ministre du Budget.
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DSK respecte le calendrier du PS

Le directeur général du FMI a rencontré cette semaine à Paris Martine Aubry et Laurent Fabius. Mais rien n'a filtré. Le dépôt des candidatures aux primaires s'ouvre le 28 juin.
Après le coup de chaleur provoqué par la montée en puissance de François Hollande, les partisans de Dominique Strauss-Kahn s'efforcent d'apaiser les tensions. «Il n'y a rien dans cette semaine qui indique un quelconque emballement. Nous sommes dans l'ordre des choses», assure un soutien du directeur général du FMI. Officiellement, donc, tout va bien. Le mois de mai sera, «comme prévu», celui de la présentation du projet du PS aux Français puis viendra, en juin, le temps de la décision.
Cette semaine, DSK était de passage à Paris. Comme prévu et comme d'habitude, il a discrètement rencontré des responsables socialistes, comme Martine Aubry ou Laurent Fabius, ses alliés, ou ses amis, comme Pierre Moscovici. Une tournée pour juger de la situation. La poignée de proches qui sont en contact avec lui fait mine de ne rien savoir de ces échanges: «Dominique n'a pas l'habitude de sous-traiter son activité» explique le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas.

«Bal des ego»

La nouvelle donne, aujourd'hui, c'est la concurrence de François Hollande. Les strauss-kahniens se rassurent en scrutant les sondages ou en décortiquant les retombées du premier meeting de l'ancien chef du PS jeudi soir à Clichy-la-Garenne. Pour les enquêtes d'opinion, «les fondamentaux n'ont absolument pas varié» assure-t-on en s'appuyant sur la dernière enquête Ifop publiée dans Paris Match. Dominique Strauss-Kahn sort toujours largement en tête, pendant que ses rivaux jouent leur qualification pour le second tour dans un mouchoir de poche. Mercredi soir, François Hollande, souligne-t-on, «a certes essayé de se départir de son côté jovial et rigolard, mais ce qu'il en reste, c'est finalement une image de sérieux, voire d'austère, en tout cas très classique».
Après l'offensive des dernières semaines, les partisans de DSK ont décidé de changer de stratégie. Plutôt que de suggérer à François Hollande de se retirer de la course, ils s'inquiètent de la configuration des primaires. «Si les primaires sont disputées, il y a un risque de nombrilisme socialiste» explique Urvoas. «Les primaires n'ont d'intérêt que si elles permettent de désigner le candidat qui va battre Nicolas Sarkozy. Pas pour se répartir des parts de marché dans le parti.» Les partisans de DSK mettent en garde contre «le bal des ego». Ils n'ont pas totalement abandonné leur idée de primaires de «confirmation».

Les «JSK» à la charge

DSK, qui gère aujourd'hui les affaires du monde, n'a pas envie de vivre un remake de congrès socialiste pour être désigné. «Il n'est pas un candidat comme les autres», dit-on. Si DSK veut se présenter, il ne veut pas être étiqueté PS et encore moins apparaître comme l'émanation d'un courant socialiste. «Il espère être candidat à la présidence de la République! Il n'est pas là pour discuter son investiture.»
À en croire ses plus proches, Dominique Strauss-Kahn n'a pas l'intention d'accélérer. Le dépôt des candidatures aux primaires s'ouvre le 28 juin, il n'a donc pas de raison, aujourd'hui, de changer de calendrier. De toute façon, le rendez-vous du G8 à Deauville les 26 et 27 mai est incontournable pour lui.
Pourtant, toutes les rumeurs circulent sur une annonce plus rapide de DSK. Le signe d'une certaine fébrilité. De manière très dispersée, la «diaspora strauss-kahnienne» s'agite. Partout, sans aucun lien avec le patron du FMI, on s'organise. «On est un peu balkanisé, chacun travaille de son côté» regrette le sénateur de Côte-d'Or François Patriat, qui réunit tous les quinze jours un groupe de sénateurs strauss-kahniens. Ailleurs, c'est le député maire de Grenoble, Michel Destot, qui veut fédérer un réseau. Et l'ancien ministre Pierre Moscovici continue de faire vivre son courant, construit sur l'héritage de la strauss-kahnie. Enfin, des «Jeunes pour DSK», les «JSK» lancent la charge contre François Hollande. Si le patron du FMI garde son calme, ses partisans, eux, sont moins sereins.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/04/28/01002-20110428ARTFIG00720-dsk-respecte-le-calendrier-du-ps.php
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jeudi 28 avril 2011

Les petites phrases du jour 28/04/2011

PRIMAIRE AU PS - Manuel Valls, sur Canal+ Le député PS de l'Essonne Manuel Valls a estimé jeudi qu'il ne fallait "pas en vouloir à François Hollande" de faire campagne pour les primaires socialistes. François Hollande "fait campagne, il fait meeting, il essaie de convaincre qu'il est le mieux placé, le meilleur. On ne peut pas vouloir une compétition (...) et critiquer sa démarche", a déclaré le maire d'Evry sur Canal+.
"Tant que la campagne ou la pré-campagne se passe dans des conditions correctes de respect des autres concurrents" et qu'"on fait référence au socle commun qu'est la projet adopté par le Parti socialiste, au fond il ne faut pas en vouloir à François Hollande, il ne faut pas être fébrile", a-t-il ajouté alors que des strauss-Kahniens critiquent l'entrée en campagne du député de Corrèze.
Manuel Valls, lui-même candidat aux primaires, a toutefois jugé "difficile pour François Hollande d'apporter le renouvellement" en vue de la présidentielle de 2012, faisant valoir qu'il avait été "le premier secrétaire du PS pendant 10 ans".
PRIMAIRE AU PS - François Hollande, sur Europe 1François Hollande a appelé jeudi ses camarades socialistes à ne pas se déchirer en vue des primaires et à se concentrer sur les adversaires à battre. "J’ai deux adversaires, la droite et l’extrême droite. Je ne les mets pas sur le même plan politique, au sens où je fais la distinction", a déclaré le candidat à la primaire socialiste sur Europe 1. "Il n’y pas une alliance, mais il y a une convergence d’intérêt. La droite et l’extrême droite ont pour objectif d’écarter la gauche du second tour de l’élection présidentielle. La droite et l’extrême droite ont aussi comme espérance, funeste d’ailleurs, de créer une fluidité entre les différents électorats. Pour Nicolas Sarkozy, c’est espérer capter l’électorat de Mme le Pen en cas de qualification au second tour."
ZIED ET BOUNA - Maurice Leroy sur RTLLe ministre de la Ville, Maurice Leroy, a déclaré jeudi sur RTL ne pas croire "à des désordres dans les banlieues" après le non-lieu prononcé la veille par la cour d'appel de Paris en faveur de deux policiers après la mort de deux adolescents à Clichy-sous-Bois en 2005. "Je ne crois pas à des désordres dans les banlieues (à la suite de cette décision), d'ailleurs il n'y a aucun signe", a dit le ministre. "C'est une décision de justice, je comprends que la famille ou l'avocat n'accepte pas cette décision, mais elle s'impose, je comprends moins que des élus contestent une décision de justice", a ajouté Maurice Leroy.
Le 27 octobre 2005, Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, avaient été électrocutés dans un transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés après une course-poursuite avec des policiers. Un troisième adolescent, Muhittin Altun, avait survécu. Des violences urbaines avaient suivi le soir même à Clichy-sous-Bois et s'étaient étendues à l'ensemble des banlieues françaises.
CHÔMAGE - François Chérèque, sur France Inter
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a commenté jeudi les chiffres sur les demandeurs d'emploi au mois de mars en estimant qu'il y avait "une légère baisse du chômage", mais "une grosse augmentation de la précarité". "Je ne vais pas cracher dans la soupe, quand le chômage baisse, c'est toujours une bonne chose. Ça fait maintenant plusieurs mois qu'il y a une légère baisse des chômeurs à temps complet (catégorie A), on peut s'en féliciter même si nous savons très bien que cette baisse est due surtout à une augmentation des contrats aidés", a déclaré
François Chérèque
sur France Inter.
Mais François Chérèque s'est alarmé d'"une deuxième tendance, une augmentation des personnes au chômage à temps partiel (catégorie B)" qui "sont des personnes qui ont de tous petits temps de travail". "60% des embauches sont des contrats de moins d'un mois. Une embauche sur six seulement en CDI (...) En 2010, dans les 19 millions d'embauches, il y a eu 13 millions d'embauches de moins d'un mois", a-t-il détaillé. Cela signifie, selon lui, "une augmentation des personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté".
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Hollande veut vendre du "rêve"

Le grand saut pour François Hollande. L'ancien premier secrétaire organise mercredi soir son premier meeting de candidat aux primaires socialistes. Une "réunion publique" placée sous le signe du "rêve français". Une manifestation qui se tient à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), en banlieue parisienne. Une ville, si l'on fouille un peu, symbolique et très socialiste puisque Jacques Delors en a été le maire entre 1983 et 1984 et que Pierre Bérégovoy y a vécu.
"François Mitterrand, alors simple candidat à la présidentielle, était venu s'exprimer au Théâtre Rutebeuf lorsqu'il construisait les conditions de la victoire du 10 mai 1981", rappelait dans LeParisien, mardi, le maire PS de la ville Gilles Catoire. Ce même théâtre qui accueillera les 600 personnes venues soutenir Hollande. Un signe? "Non, répond au JDD.fr Faouzi Lamdaoui, proche du candidat. Nous aurions pu faire ce premier meeting à Paris et l'invitation de Gilles Catoire date d'il y a neuf mois."

"Il n'y a pas de campagne sans histoire à raconter"

Et la soirée sera donc dédiée au "rêve français" que le président du conseil général de Corrèze souhaite incarner. "Ce terme, c'est François qui l'a trouvé", raconte Stéphane Le Foll, un proche également. "Ça fait longtemps qu'il tourne autour de l'idée, poursuit-il. Le rêve français, c'est l'aspiration à l'égalité et au progrès, il s'est concrétisé dans des moments comme la Révolution, la Commune, le Front populaire. Barack Obama avait inscrit son discours dans le rêve américain: 'On peut le faire'. Cela nous avait frappés. Il n'y a pas de campagne sans histoire à raconter, sans récit". Ce terme permet également de "mettre la France en avant, assure Lamdaoui. Il y a un rêve américain, il peut y avoir un rêve français, il faut l'accepter et le revendiquer".
Ça c'est pour la forme. Sur le fond, les propositions de François Hollande ont déjà été présentées au cours d'une longue interview donnée au quotidien 20 minutes, mercredi, et ont été révisées pendant tout le week-end pascal. Réforme fiscale, priorité de son éventuel quinquennat, des "assises de la démocratie sociale", logement, décentralisation, plus de moyens pour l'éducation, amélioration de l'orientation et de la mobilité dans l'emploi, mise en place d'un contrat de génération, réforme du Smic pour intégrer dans son calcul la croissance nationale… Le socialiste regorge d'idées, qui ne retrouvent pas dans le programme du PS. Et, mercredi soir, il ne devrait pas évoquer d'autres sujets. Peut-être l'Europe, les PME-PMI, la République et les primaires du PS. Rien n'était encore fixé mercredi midi.

Hollande va-t-il trop vite?

Reste que l'accélération du candidat Hollande, pour l'heure pas gêné par Dominique Strauss-Kahn ou Martine Aubry, agace. Tant au sein de la direction du parti que chez les soutiens du patron du FMI. Ce meeting est le premier rendez-vous des primaires socialistes et, forcément, il "pose question" aux proches d'Aubry, chargée d'organiser la grande consultation. Notamment sur le fait que Hollande pourrait demander à ce que cette réunion publique soit décomptée dans son budget de campagne. Mais, assurent ses proches, c'est l'association qui représente son courant, Répondre à gauche, qui est mise à contribution.
"Nous avons fixé des règles, c'est une campagne électorale à partir du 28 juin. Je pense que François Hollande part trop tôt", giflait mardi Jean-Christophe Cambadélis, symbolisant l'énervement des strauss-kahniens vis-à-vis de l'ancien premier secrétaire. Jean-Marie Le Guen avait commencé lundi dans Le Parisien estimant que ce meeting était organisé "en dehors du calendrier prévu" et expliquant que ce n'était pas le moment pour Hollande "de montrer les biceps". "Les strauss-kahniens cherchent à éviter que François Hollande soit candidat. Tout le monde peut parler avant l'ouverture des candidatures. DSK l'a fait avec son interview sur France 2 et au Parisien il y a quelques mois", assure Le Foll. Pour Lamdaoui, Hollande ne "s'occupe ni d'eux, ni de personne. Il parle aux Français."

mercredi 27 avril 2011

Les petites phrases du jour 27/04/2011

LE "PAQUEBOT" - Jean-Marie Le Pen, à l'AFP: Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a annoncé mercredi à l'AFP la "vente définitive" de l'ex-siège de son parti, le " Paquebot" qui se trouve à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), à un prix "suffisant" pour rembourser les dettes du mouvement d'extrême droite.
2012 - Nadine Morano, sur Europe 1: A la présidentielle de 2012, "non seulement Nicolas Sarkozy sera présent, mais nous ferons tout pour qu'il gagne cette élection", a martelé, mercredi sur Europe 1, la ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle Nadine Morano. "Je pense même que c'est une nécessité pour la France. Un quinquennat, c'est court", a ajouté la ministre UMP. "Ceux qui sont emplis de certitudes feraient bien de regarder l'histoire. En avril 1980, le président sortant Valéry Giscard d'Estaing était crédité de 61% des voix face à François Mitterrand", a encore insisté Nadine Morano.
HOLLANDE - Manuel Valls, sur France 2: le député-maire d'Evry s'est montré sceptique mercredi sur la popularité de son rival François Hollande, candidat à la primaire socialiste. "Je ne crois pas que François Hollande monte, c'est pas parce que c'est écrit (dans les sondages) que c'est vrai", a déclaré le socialiste mercredi sur France 2. "Il n'y a aucune certitude que nous emportions l'élection présidentielle ou même que nous soyons qualifiés au second tour, sauf dans l'hypothèse où c'est Dominique Strauss-Kahn", a-t-il affirmé. "Et donc face à cette situation j'en appelle à la responsabilité de chacun (...) nous devons voir quel est celui, quel est le projet qui peuvent nous faire gagner", a-t-il déclaré. Et d'ajouter: "il ne faut pas confondre détermination et entêtement. Cette question se pose à chacun d'entre nous", a-t-il dit.
PRIME - Xavier Bertrand, sur Canal +: Le ministre de l'Emploi et du Travail a affirmé mercredi sur Canal + que la prime de 1.000 euros aux salariés des entreprises distribuant des dividendes serait mise en place d'ici à la fin de l'année par la loi. "Oui", la prime sera mise en place avant la fin de l'année et "oui", cela se fera par le biais d'une loi, a répondu le ministre interrogé sur ce sujet par la chaîne de télévision, en constatant que le patronat n'était pas parvenu à concocter son propre scénario alors qu'il avait tout loisir de le faire. "Cela fait deux ans que le patronat a ce sujet sur la table et ça a avancé à la vitesse d'un escargot", a-t-il dit. Il y aura donc "cette loi qui part d'un principe très simple: s'il y a des dividendes tant mieux mais il faut un plus pour les salariés. Ça s'appelle le partage de la valeur", a-t-il ajouté.
ESPACE SCHENGEN - Jean-Pierre Chevènement, sur le site de Public Sénat: Jean-Pierre Chevènement, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), s'est opposé mercredi à une modification du traite de Schengen, estimant que ses dispositions étaient suffisantes, dans un entretien au site internet de Public Sénat. "Faut-il revoir le dispositif de Schengen?", s'est interrogé l'ex-ministre de l'Intérieur, avant de répondre: "Il me semble qu'il y a dans l'article cinq des dispositions qui peuvent permettre d'introduire un minimum de viscosité aux frontières en cas d'afflux majeur." "Est-ce aujourd'hui le cas? Je pense qu'on exagère beaucoup et on tend à faire, pour des raisons électorales, des immigrés le problème central de la société française", a ajouté celui qui pourrait revenir dans la vie politique avec la campagne présidentielle de 2012.

Sarkozy 2012? "Une nécessité" pour Morano par Europe1fr

Chevènement recherche des parrainages pour 2012

Jean-Pierre Chevènement candidat en 2012 ? L'ex-ministre de s'en rapproche sérieusement. Jean-Luc Laurent, qui dirige le Mouvement républicain et citoyen (MRC), formation politique dont Chevènement est le fondateur, vient en effet d'adresser à 600 élus locaux (maires, conseillers généraux et régionaux) une lettre pour demander leur signature
«Je vous sollicite pour un engagement de parrainage en faveur de Jean-Pierre Chevènement afin de lui permettre d’être candidat, de présenter son projet pour sortir la France de l’impasse», écrit Jean-Luc Laurent dans ce courrier de deux pages daté du 14 avril. «L’élection présidentielle n’est pas un concours de beauté réglé par les sondeurs et les médias, elle appartient aux citoyens», poursuit-il.

Le président du MRC a ciblé cet envoi sur les élus locaux qui, en 2002, avaient déjà soutenu la candidature de Chevènement. Il faut aujourd'hui 500 signatures d'élus locaux pour pouvoir se présenter à la présidentielle. Jean-Pierre Chevènement, qui a déjà affirmé à plusieurs qu'il réfléchissait «sérieusement» à une candidature, franchit là une nouvelle étape.
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/chevenement-recherche-des-parrainages-pour-2012-26-04-2011-1423984.php
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2012: DSK ira selon Valls

Dominique Strauss-Kahn, personne ne sait ce qu'il pense sur rien." La vindicte de Valérie Pécresse ne l'a pas empêchée de ne cesser de parler du patron du FMI lors d'un débat organisé par l'Ifop, à l'occasion de la publication d'un sondage commandé par Europe 1 et Paris match. Mardi matin, l'institut l'a invitée, en compagnie de Dominique Paillé –"encore à l'UMP au moins jusqu'au 15 mai", a-t-il déclaré– et le député-maire socialiste d'Evry Manuel Valls, pour analyser les rapports électoraux un an avant l'élection présidentielle.
Si DSK a trusté le débat entre ces trois seconds couteaux, c'est avant tout parce que l'Ifop l'a maintenu sur son piédestal. Le sondage, dans lequel sont étudiées toutes les combinaisons politiques possibles, confirme le potentiel du socialiste qui conserve la meilleure cote face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Ainsi, il écraserait au second tour le président sortant, 61% contre 39%. "François Hollande, ancien premier secrétaire du PS, Martine Aubry, actuelle tenante de la fonction, et Ségolène Royal, championne socialiste pour la précédente présidentielle, sont des candidats classiques", explique Manuel Valls pour qui l'ex-ministre de l'Économie de Lionel Jospin incarne, lui, "le renouveau attendu [par] les Français".

Manuel Valls se veut oracle

Encore faut-il que DSK fasse connaître sa décision. "Sera-t-il le candidat de la rigueur ou celui des déficits? Sera-t-il candidat d'ailleurs? Quel suspense insoutenable...", a raillé Valérie Pécresse. L'attaque n'a pas laissé insensible Manuel Valls, qui se présentera à la primaire de son parti si le patron du FMI s'y refuse. Le socialiste a même un "scoop": "La confirmation [de la candidature de DSK] viendra d'ici quelques semaines. Pour moi, cela ne fait aucun doute" a-t-il lâché devant 150 personnes dont la moitié de journalistes. Quelques minutes plus tard, le député-maire socialiste d'Evry nuance son propos, se disant seulement "confiant" sur la décision de son champion.
Dominique Paillé, ex-porte-parole de l'UMP qui critique désormais ouvertement "le comportement de Nicolas Sarkozy et non son bilan", est resté en marge de la joute verbale sur la stratégie strauss-kahnienne. Pour lui, l'étude de l'Ifop montre que "les Français n'ont pas d'appétence pour la gauche" et qu'une grande partie des électeurs du Nicolas Sarkozy de 2007 se réorientent vers les candidats centristes ou reviennent vers le Front national. Selon lui, DSK est, pour le moment, trop éloigné de la France. Un point de vue partagé par Valérie Pécresse qui regrette, entre autres, que le patron du FMI ne se soit pas exprimé sur la réforme des retraites. Faux, récuse Manuel Valls, qui rappelle le laïus de Dominique Strauss-Kahn sur le sujet, lors de l'émission A vous de juger de mai 2010. Et d'ajouter, sûr de lui: "Les Français sont assez intelligents pour savoir qui est [DSK]." Mais, pour la ministre UMP, il y aura une désillusion strauss-kahnienne. Et de citer, inspirée, François Mitterrand: "On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment."
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mardi 26 avril 2011

Les petites phrases du jour 26/04/2011

IMMIGRATION - Harlem Désir, sur LCILe numéro deux du PS, Harlem Désir, a jugé mardi que le "gouvernement était devenu fanatique" en matière d'immigration, "car il court derrière Marine Le Pen". Le député européen demande à ce qu'il y ait plus "de cohésion et de solidarité européennes" face à l'afflux de migrants de Tunisie et de Libye. «Il faut que les Etats se coordonnent (...) quand un pays est confronté à une crise exceptionnelle, il faut que les 27 se mobilisent», a-t-il continué. Pour lui, en matière d'immigration, «il faut être pragmatique et non fanatique».Lire aussi: Tunisie et Libye au menu de Sarkozy et Berlusconi
Wauquiez: "Il faut pouvoir rétablir les contrôles aux frontières"
IMMIGRATION- Jean-Christophe Cambadélis, sur Canal +"Il faut aider le Maghreb. Fermer nos frontières, ça ne règle rien" estime le secrétaire national du PS à l'international Jean-Christophe Cambadélis, interrogé sur la rencontre dans la journée à Rome entre le président Sarkozy et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. Les deux chefs d'Etats doivent évoquer le sort des immigrés tunisiens se trouvant à la frontière avec l'Italie. "Il n'y a pas d'appel d'air aujourd'hui. Il y a un flux plus important que d'habitude et l'Europe, ensemble, peut y faire face", a-t-il poursuivi. "Il faut recevoir ces hommes et leur dire qu'ils ont vocation à retourner dans leur pays quand la situation sera stabilisée", a-t-il enchaîné.
NUCLEAIRE- Ségolène Royal, sur France InterL'ancienne candidate à l'élection présidentielle plaide pour une "sortie du nucléaire", avec "une échéance à 40 ans". Tout en gardant "une ou deux centrales" de secours, en appui. Les écologistes, eux, plaident pour une sortie totale en 25 ou 30 ans. Concernant l'immigration venue de Tunisie, Ségolène Royal dit ne pas être opposée à l'application de la clause de sauvegarde de Schengen - permettant un contrôle aux frontières- mais regrette "l'agitation politicienne".Lire aussi: Sortie du nucléaire: Hulot franchit le pas
SYRIE- Laurent Fabius, sur Europe 1L'ancien Premier ministre socialiste, Laurent Fabius, a exhorté mardi la France à "durcir le ton" contre le régime syrien, qui réprime dans le sang la contestation populaire. "Il faut une intervention de l'ONU rapide", a estimé M. Fabius sur Europe 1.Il a réclamé "dès maintenant la saisine des biens de la famille Assad à l'étranger".Lire aussi: Syrie: Évacuation partielle de l'ambassade américaine
EDUCATION, Luc Chatel, sur RMCLe ministre de l'Education Luc Chatel a annoncé qu'"environ 1.500" classes seraient fermées dans le primaire à la prochaine rentrée confirmant l'évaluation donnée la semaine dernière par le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. Luc Chatel a ajouté qu'il y aurait 25 élèves par classe en maternelle (contre 27 dans les années 90) et 22 dans le primaire (23) à la rentrée, assurant qu'il y avait "plus de professeurs et moins d'élèves" qu'il y a 15 ans

Syrie : "Il faut une intervention de l'ONU" par Europe1fr

Sondage : DSK loin devant Sarkozy

Dominique Strauss-Kahn est de passage à Paris cette semaine. Et Laurent Fabius lui a donné un nouveau coup de pouce dans sa discussion à venir avec Martine Aubry pour la candidature PS. Interrogé mardi matin sur le sondage Ifop-Europe 1 sur 2012, l'ancien Premier ministre a en effet affirmé que le directeur du FMI était le seul à pouvoir faire éviter à la gauche le risque d'un nouveau 21 avril. En cas de candidature de DSK, Nicolas Sarkozy serait en effet largement distancé au premier tour, avec 20% des voix, contre 27% à son adversaire. Au second tour, le chef de l'Etat serait distancé par DSK
Avec Martine Aubry, François Hollande ou Ségolène Royal, la qualification pour le second tour se jouerait en revanche dans un mouchoir de poche entre le candidat PS, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Toutefois, contrairement aux autres enquêtes, ce sondage donne le chef de l'Etat présent au second tour.
Percées de Borloo et Hulot
Contre Martine Aubry, il arrive en tête avec 21,5% contre 20% à la première secrétaire du PS, ex aequo avec Marine Le Pen. Face à François Hollande, il fait jeu égal (21%) tandis que la présidente du FN reste en embuscade (20%). Enfin, opposé à Ségolène Royal, il obtient également 21%, devant Marine Le Pen (20%), et 16% à Mme Royal. Dans ces trois cas de figure, le président serait battu au second tour : 44/56 (Hollande), 45/55 (Aubry), et 49/51 dans l'hypothèse Royal.

Marine Le Pen est qualifiée par l'Ifop "d'acteur incontournable" pour 2012. "Rarement à un an d'une élection présidentielle, l'ordre d'arrivée des trois principaux candidats au premier tour n'est apparu aussi indécis", et cela rend "possible un 21 avril bis ou à l'envers", relève Frédéric Dabi (Ifop). Mais, en cas de présence au second tour, elle serait largement battue. Contre DSK, elle obtient 25% des voix, 27% face à Nicolas Sarkozy, et respectivement 28% et 31% en cas de duel avec François Hollande ou Martine Aubry.

Derrière les poids lourds du premier tour, le centriste Jean-Louis Borloo réalise les meilleurs scores, avec une pointe à 11% en cas de candidature de Mme Royal. Nicolas Hulot obtient de 7% à 9%, François Bayrou de 5 à 6,5%, et Jean-Luc Mélenchon, à gauche, de 4,5% à 6%.

Commentant devant la presse les résultats de ce sondage, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a fait valoir que "rien n'est joué, les candidats sont dans un mouchoir de poche au premier tour". Elle a estimé par ailleurs que Dominique Strauss-Kahn était "dans une bulle", alors que l'on ne sait pas s'il défendra le projet socialiste ou s'engagera dans une politique de rigueur comme celles qu'il fait appliquer à la tête du FMI. Le député PS Manuel Valls a de son côté souligné "le rejet profond dont fait l'objet le président sortant".

Ce sondage a été réalisé par téléphone les 20-21 avril sur un échantillon de 917 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon national représentatif de 1.106 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas

http://lci.tf1.fr/politique/2011-04/sondage-dsk-loin-devant-sarkozy-6408543.html
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Sortie du nucléaire: Hulot franchit le pas

Bienvenue au club!" Contacté lundi matin par leJDD.fr, le député écologiste Noël Mamère se félicite "sans aucune arrière-pensée" de la position prise quelques minutes plus tôt par Nicolas Hulot. En déplacement en Alsace, auprès de militants antinucléaires locaux qui réclament la fermeture de la centrale de Fessenheim, le candidat à la primaire EELV a franchi le Rubicon: "L'objectif de sortir du nucléaire est un objectif prioritaire", a asséné, sans ambages, celui qui se voit souvent accusé par ses détracteurs d'entretenir le flou sur le sujet et dont la Fondation écologique est sponsorisée par EDF depuis sa création en 1990. "C'est un changement d'état d'esprit (…) je chemine, je ne suis pas un dogmatique", a d'ailleurs reconnu l'animateur devant des journalistes, "horrifié par ce qui se passe à Fukushima et horrifié par le désarroi immense des acteurs politiques et scientifiques" face à la catastrophe.

"Position claire" ou "posture"?

"Fukushima est une démonstration qui achève de me convaincre que le nucléaire ne peut plus être la réponse à l'avenir énergétique de la planète", a encore dit Nicolas Hulot qui plaide désormais pour "un mix énergétique digne de ce nom". "Je faisais partie de ceux qui accordaient une certaine confiance aux arguments des ingénieurs pronucléaires. Leurs arguments s'émoussent aujourd'hui à l'épreuve des faits", a ajouté celui qui, suite au drame de Fukushima, s'était "seulement" déclaré favorable à "un référendum" sur la question du nucléaire français. Une prise de position jugée insuffisante dans les rangs écolos - qui réclament depuis 25 ans la sortie planifiée du nucléaire - d'autant que Nicolas Hulot avait soigneusement évité le sujet, le 13 avril dernier, lors de son discours de candidature à la primaire écologiste. "Il y a une énorme ambiguïté sur le nucléaire", avait alors pointé du doigt sa principale rivale, Eva Joly, le lendemain sur RMC. Or, ce lundi, veille du 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, l'"ambiguïté" a laissé la place "à une position claire", se réjouit Noël Mamère, soutien affiché de l'ancienne magistrate dans la course élyséenne.
Pour autant, les déclarations de Nicolas Hulot ne satisfont pas tout le monde. Egalement contacté par leJDD.fr lundi matin, Stéphane Lhomme, troisième candidat déclaré à la primaire écologiste, n'accorde aucun crédit aux propos de l'ex-présentateur d'Ushuaïa. "Nicolas Hulot ne fait que répondre à des figures imposées par la campagne", s'indigne l'ancien de Sortir du nucléaire. En clair, "il adopte une posture par rapport à la primaire. Il n'y a aucune sincérité dans ces déclarations", estime-t-il. Et le militant antinucléaire bordelais d'enfoncer le clou: "Nicolas Hulot est l'homme des contrats avec EDF, il ne peut pas se blanchir – ou plutôt se verdir – du jour au lendemain." Autant dire que celui qui présente une candidature ouvertement anti-Hulot est loin de vouloir baisser les armes. "C'est à lui de retirer sa candidature à mon profit", estime-t-il au contraire. "Maintenant que Nicolas Hulot est converti à la sortie du nucléaire, il pourra être utile. A quoi? "A coller des affiches et distribuer des tracts!"
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lundi 25 avril 2011

Les petites phrases du jour 25/04/2011

PRIMAIRE PS - Jean-Marie Le Guen, dans Le Parisien: Le député socialiste de Paris, proche de Dominique Strauss-Kahn, reproche à François Hollande de tenir un meeting mercredi, "en dehors du calendrier prévu". "Si l'on considère que l'unité est la condition première de la victoire, alors François Hollande doit réfléchir à deux fois avant d'essayer de s'affirmer à titre individuel", estime Jean-Marie Le Guen. François Hollande "a tout à fait le droit de se présenter aux primaires", mais ce n'est "pas le moment de montrer ses biceps", a-t-il jugé.
VOTE DES JEUNES - Christophe Girard, dans Libération: L'adjoint socialiste au maire de Paris en charge de la Culture estime dans une tribune que la "démocratie ne peut être interdite aux moins de 18 ans" et propose que "l'âge du droit de vote soit porté de 18 à 16 ans". "Pour remettre la jeunesse au coeur des préoccupations de notre société, il faut non seulement faire des propositions pour améliorer l'emploi des jeunes et leur garantir un revenu d'autonomie mais il faut, je crois, trouver le moyen de les remettre au centre de notre démocratie, à l'heure où ils sont guettés par la démobilisation politique", écrit Christophe Girard.
ACCORDS DE SCHENGEN - Harlem Désir, sur RTLLe numéro 2 du PS, Harlem Désir, a estimé lundi sur RTL que "Sarkozy et Berlusconi font honte à l'Europe, sont la honte de l'Europe", à propos de la gestion de l'afflux de migrants venus de Tunisie et de Libye, notamment, via l'Italie. "Ils se comportent de façon absolument indigne", a ajouté le bras droit de Martine Aubry.Pour lui, "la France devrait être à la tête d'une réponse européenne coordonnée". "Ce serait une erreur funeste de renoncer à Schengen", a-t-il dit. Alors que doit avoir lieu un sommet franco-italien mardi, Harlem Désir a fait valoir qu'il aurait "fallu anticiper" cette situation et "apporter de l'aide à l'Italie et à la Tunisie".
SORTIE DU NUCLÉAIRE - Nicolas Hulot, en déplacement en Alsace"Je pense que l'objectif de sortir du nucléaire doit être un objectif clairement affiché", a déclaré aux journalistes Nicolas Hulot, dans le train qui le conduit en Alsace, à la rencontre de militants antinucléaires. "On ne peut plus s’accommoder d'un risque dont on voit maintenant dans une démonstration tragique les conséquences. Ce risque se reproduira et se remanifestera. Cet objectif, on doit maintenant l'acter", a expliqué le candidat écologiste à la présidentielle.

Le Guen met en garde Hollande

Le député strauss-kahnien, Jean-Marie Le Guen, met en garde François Hollande, candidat déclaré à la primaire PS pour la présidentielle, en estimant que ce "n'est pas le moment de montrer ses biceps". Dans une interview au Parisien, M. Le Guen reproche au député de Corrèze d'organiser un meeting (mercredi) "en dehors du calendrier prévu", ce qui "n'est déjà pas un bon signal". "Si l'on considère que l'unité est la condition première de la victoire, alors François Hollande doit réfléchir à deux fois avant d'essayer de s'affirmer à titre individuel", ajoute le député de Paris.

Pour lui, si M. Hollande "a tout à fait le droit de se présenter aux primaires", ce n'est "pas le moment de montrer ses biceps". "Plus nous prendrons le risque d'ouvrir des polémiques, plus les chances de la gauche en 2012 s'affaibliront", poursuit-il. M. Le Guen reproche également à l'ancien numéro un du PS d'avoir affirmé que la présidence Sarkozy était "terminée". "Le rejet de Nicolas Sarkozy est très fort, mais répandre l'idée que la gauche serait automatiquement qualifiée pour le second tour parce que la droite a échoué est trop simpliste", fait-il valoir. "Ce type de raisonnement nous a déjà conduits dans le mur en 2002 et en 2007", ajoute-t-il.

Pour le strauss-kahnien, "en banalisant la possibilité d'une victoire de la gauche, Hollande veut banaliser la question de la candidature socialiste: si la victoire est certaine, alors pourquoi pas moi?".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/25/97001-20110425FILWWW00317-le-guen-met-en-garde-hollande.php

Villepin "compte porter" son projet

Invité du Grand rendez-vous Europe1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, dimanche matin, Dominique de Villepin était en forme. Répondant à tous les sujets d'actualité, il a défendu son projet, tançant, dès qu'il le pouvait, Nicolas Sarkozy. Selon l'ancien Premier ministre, qui assure "être un bon observateur de la vie politique française", le locataire de l'Elysée est sur une mauvaise pente. Et de donner des conseils à son rival présidentiel: "Pour redonner une dynamique, il n’y a pas 36 solutions. La première, c’est de changer de gouvernement, la deuxième, c’est de changer de politique."
Depuis deux semaines, Dominique de Villepin ne cesse d'affirmer "sa vocation à incarner [son] projet politique". Dimanche, au détour d'une question piège de Jean-Pierre Elkabbach, la vocation s'est quasiment transformée en confirmation: "Je compte porter ce projet", a lâché le président de République solidaire. Un glissement de langage que l'intéressé a immédiatement nuancé. "Je ne me déterminerai que par rapport à l’intérêt de la France", a-t-il expliqué avant d'ajouter, sûr de lui: "Je constate aujourd’hui que je n’ai pas beaucoup de concurrents." Au passage, il a glissé avoir déjà commencé à recueillir les 500 signatures d'élus nécessaires pour se porter candidat à une élection présidentielle.

Confiant avant le procès Clearstream

Si le 19 mars dernier, l'ancien Premier ministre s'était félicité de l'initiative de la France en Libye dans les colonnes du JDD, il s'est montré dimanche plus mesuré, voire critique à l'égard de la politique étrangère de l'Elysée. "Nous sommes dans une période surréaliste sur le plan politique", a-t-il constaté avant de commenter deux faits d'actualité majeurs du week-end. Il a tout d'abord estimé que "Nicolas Sarkozy n'a pas raison d'aller à Benghazi", fief des rebelles libyens. "On voit bien qu’on est en train ou qu’on risque de rejouer la scénario de l’Irak", a regretté celui qui a porté en 2004, devant les Nations unies, le refus français de participer au conflit irakien. "Nous n’avons pas vocation à nous battre pour un changement de régime en Libye [et] je ne veux pas que dans dix ans, des soldats français [y] meurent", a-t-il encore déclaré.
Dominique de Villepin a également réagi à la possibilité, évoquée par la France, de sortir de l'espace Schengen. Il a jugé qu'il s'agissait d'"une erreur", d'"un mauvais signal" et d'"une fuite en avant" qui ne ferait que "reporter le problème". Il a préconisé le renforcement de Frontex, l'Agence européenne de surveillance des frontières, et la création d'un corps de gardes-frontières, évoquée par Claude Guéant, et que Dominique de Villepin avait déjà proposée lors de son passage au Quai d'Orsay. "Veillons, a-t-il encore déclaré, à ne pas donner le sentiment aux Français que la politique est impuissante." Presque un slogan de campagne.
Reste que le procès Clearstream lui barre encore la route de la présidentielle. Interrogé sur le sujet, il a botté en touche assurant que l'échéance judiciaire "ne pèserait pas sur son projet politique". "C’est un rendez-vous et je m’y rendrai avec beaucoup de sérénité", a-t-il assuré, regrettant toutefois "l'acharnement du parquet". Une dernière étape avant de pouvoir se lancer dans la course à l'élection?

dimanche 24 avril 2011

Les petites phrases du jour 24/04/2011

2012 - Dominique de Villepin sur Europe 1:Dominique de Villepin a conseillé dimanche à Nicolas Sarkozy de "changer de gouvernement ou de chef de gouvernement et de changer de politique", pour éviter "une sanction qui se profile de plus en plus" pour la présidentielle. "Ca fait 4 ans que nous attendons des solutions à des problèmes très concrets et manifestement, nous n'avons pas eu les solutions que nous espérions. Il faut essayer autre chose", a-t-il dit, lors du "Grand rendez-vous" Europe 1. Pour l'ancien Premier ministre, il n'y a "pas de dynamique politique" au sein de la majorité, et pour "redonner une dynamique, il n'y a pas trente-six solutions: la première, c'est changer de gouvernement ou de chef de gouvernement, la deuxième c'est de changer de politique".
Il a "constaté" que les deux présidents de la République réélus (François Mitterrand et Jacques Chirac, Ndlr) "en cohabitation certes, ont été mobiles, capables en permanence de s'adapter et capables de regarder les Français dans les yeux et de se dire que veulent les Français et comment est-ce que je peux être plus efficace". Dominique de Villepin a estimé que "le gouvernement n'a(vait) pas eu de nouveau souffle depuis 4 ans". "C'est la même politique avec les mêmes effets d'annonces et les mêmes impasses et donc une sanction qui se profile de plus en plus".

MARIE-FRANCE PISIER - Frédéric Mitterrand, à l’AFP:
Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a réagi dimanche au décès de l'actrice Marie-France Pisier en déplorant la perte d'"une comédienne rare" et d'"une femme de caractère dont le charme et le jeu si subtil ont marqué le cinéma français". "Son charme, son humour teinté d'une délicieuse ironie et l'étrangeté qu'elle savait distiller dans ses personnages manquera au cinéma français et à nos coeurs", a déclaré le ministre. "Ses débuts avec François Truffaut lui donnent une place toute particulière dans le cinéma de la nouvelle vague: son ton, sa diction, sa distance étrange s'harmonisent avec les univers d'Alain Robbe-Grillet, de Luis Buñuel, de Jacques Rivette puis d'André Téchiné avec qui elle obtiendra deux fois le César du meilleur second rôle, en 1976 et 1977". "C'était aussi une intellectuelle engagée dans les combats de son époque. Cet engagement ne cessa jamais, dans ses idées comme auprès des hommes remarquables qui furent ses compagnons", a-t-il encore dit, en rappelant que l'actrice fut aussi une "créatrice", adaptant elle-même son roman "Le bal du gouverneur" au cinéma.
2012 - Christian Estrosi sur Canal+:
Dans Dimanche+, Christian Estrosi
“On est entré dans une course à l'échalote avec le Front national”. Tel est le constat de Christian Estrosi dans
Dimanche+. Pour l’ancien ministre, “il faut des réformes sociales”, plutôt que des débats sur la laïcité. Mais il ne voit pas Nicolas Sarkozy en danger: “S’il y a bien un président proche des ouvriers, qui a sauvé Alstom, qui a permis de sauver des emplois, c’est Nicolas Sarkozy”. Face à la montée de Marine Le Pen, il répond que “ce n’est pas en abandonnant l’euro qu’on reglera nos problèmes”. A propos de la crise franco-italienne, Christian Estrosi a considéré que l'Europe devait accompagner la Tunisie vers la démocratie, mais ne peut pas accueillir les Tunisiens. "Il faut les renvoyer chez eux, et réviser Schengen, pas en sortir". Sur le nucléaire, le président de la communauté urbaine de Nice n’envisage pas l’arrêt du nucléaire. “Se passer du nucléaire? Certainement pas!”, a-t-il martelé face à Anne-Sophie Lapix.

"Les politiques, c’est tout pour les gros, rien pour les petits"

Elle vient de se mettre à chercher du travail… sans espoir d’en trouver. à 57 ans, Danielle sait bien qu’elle est trop âgée pour être embauchée. Coquette, avec ses lunettes de marque et son bel imper noir, elle a bossé trente-neuf ans dans cette usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime). Puis elle est partie avec le plan Renault Volontariat: trois ans de chômage et la retraite à 60 ans, c’était ce qu’on lui avait promis. Mais cet automne, l’âge légal a été repoussé et Danielle se retrouve sur le carreau: "C’est foutu, j’aurai un an sans revenu. Plus droit au chômage et pas droit à la retraite. Je suis écœurée par Sarkozy, c’est lui qui me met au gratin."
Danielle est venue témoigner mardi 12 avril lors d’une conférence de presse de la CGT où elle a retrouvé ses copains de la chaîne. Elle n’est pas une "rouge" et elle est d’autant plus déçue par le Président qu’elle avait voté pour lui en 2007. "Sarkozy voulait remettre les gens au boulot, je suis dégoûtée quand je vois des jeunes feignants. Il parlait bien, c’était un homme à poigne. Et puis, il y avait l’insécurité…"
La coquette rousse n’en est pas victime mais elle s’inquiète: "Je lis le journal le matin, je regarde la télé." Du coup, elle votera Marine Le Pen en 2012. Elle le raconte, sans honte, dans le local de la CGT: "Marine Le Pen est très bien, j’ai déjà voté pour son père. Je veux la sécurité et qu’on bloque les frontières pour empêcher les Noirs et les Arabes de venir. Je n’étais pas raciste mais je le deviens. Je ne la connais pas Marine Le Pen mais pour mon cas, je suis sûr qu’elle dirait: 'C’est pas normal de vous remettre au boulot'."

"La gauche et la droite, ils ont fait quoi depuis trente ans?"

Danielle vient de quitter l’usine, ce fleuron de Renault qu’elle ne reconnaissait plus. "Quand j’y suis entrée, en 1972, c’était une petite famille. Le quart du matin, c’était dur, j’avais mes gamins, la maison, mais les gars étaient solidaires. Les cinq dernières années, l’ambiance était pourrie, les jeunes nous parlaient mal, un ingénieur m’a dit: 'Occupe-toi de ton cul' quand je lui ai fait remarquer qu’il y avait un défaut sur une voiture."
C’était mieux avant, à Sandouville comme ailleurs. "La période où j’ai le mieux vécu c’était sous Giscard, il y avait du travail", souffle Gilbert, trente-cinq ans d’usine dans les jambes. Le barbu à l’air triste devra, comme Danielle, passer un an sans revenu. Lui a choisi de faire de la danse-country pour "se changer les idées".
Ces ouvriers n’ont plus le losange à la place du cœur, ils ont perdu la fierté d’être des "Renault". Nicolas Guermonprez est secrétaire général de la CGT. À 32 ans, pull noir à capuche sous sa blouse grise, il a déjà passé dix ans chez le constructeur automobile. "Quand je suis entré, j’étais assuré d’avoir un emploi jusqu’à ma retraite. Ma plus grosse déception, c’est le gâchis. C’était un village, cette usine. Puis on a eu des suicides, des pétages de plombs. Au début, si on faisait une blague sur Renault, ça passait pas, maintenant ça change."
Et pas seulement depuis la fausse affaire d’espionnage. Dans cette usine haut de gamme de Renault, on fabriquait les Laguna, les Vel Satis. Plus maintenant. "Ici, on a toujours produit les voitures du Festival de Cannes. Cette année, pour la première fois, les stars arriveront dans des Renault fabriquées loin de France. Les politiques se foutent de nous, on a l’impression d’être au bord de la route." Le 6 octobre 2008, Nicolas Sarkozy est venu à Sandouville pour les rassurer, sur le thème: "L’usine ne fermera pas. Et en plus des véhicules de prestige, vous fabriquerez des véhicules utilitaires." Une promesse non tenue pour le cégétiste: "À l’époque, on était 4.500, aujourd’hui on est 2.450. L’utilitaire devait être la cerise sur le gâteau, et là, on n’a plus que la cerise. Ce qu’on peut attendre d’un bon président de la République, c’est qu’il tienne parole, estime Nicolas Guermonprez. Croyez-moi, il y en a un qui n’aura pas beaucoup de voix des ouvriers de Sandouville!"

"Ce qu'elle dit sur les ouvriers, ça rejoint ma façon de penser"

Les délocalisations, ils les subissent et s’en plaignent. "Tout ça, c’est à cause de la mondialisation", accuse Jacques entré en septembre 1968. Alors forcément, DSK n’est pas très populaire: "Je l’appelle Strausskozy. Il n’est pas de gauche, il est en plein dans le système de la mondialisation, il va pas nous ramener de boulot ici", poursuit un autre. "Il est lointain, c’est un énarque déconnecté, il fait partie des princes de la politique en décalage complet", pour Florian, 50 ans, dont trente à l’usine. Seul Patrice Deuve veut croire en lui: "DSK, c’est ce qui correspondrait le plus à la France. C’est un centriste", témoigne celui qui a commencé à la chaîne, il y a trente-neuf ans. En même temps, il ajoute: "Marine Le Pen n’a pas toujours tort sur l’insécurité, l’immigration et tout ce qui s’ensuit mais elle est quand même extrême."
Fabien, visage poupon et dur à la fois, 38 ans, entré chez Renault en 1999, est un pilier de FO. Il s’exprime à titre personnel: "Je suis de gauche, je ne suis pas partisan du FN, écrivez-le. Mais la gauche et la droite, ils font quoi depuis trente ans? Marine Le Pen est maligne. Elle parle d’économie, elle a fait des études, elle n’est pas allée dans les tranchées comme son père. En 2017 ou 2022, il faudra faire attention, le FN sera un parti qui potentiellement prendra les commandes de l’État, même s’il ne résoudra rien."
Sartre ne voulait pas désespérer Billancourt; les politiques, aujourd’hui, désespèrent Sandouville. "Tout augmente, les pâtes, le pain, le riz. Ça devient compliqué même avec quatorze ans de Renault de finir le mois. Beaucoup d’ouvriers ont voté Sarkozy pour le pouvoir d’achat, mais ça n’a jamais été pire", balance Alain, un "rouge" de 43 ans.
Tatouage sur l’épaule qu’on devine sous son blouson, petits anneaux aux deux oreilles, Olivier vote mais n’attend rien de la prochaine présidentielle. "Les politiques, c’est tous les mêmes, tout pour les gros, rien pour les petits. Ils n’en ont rien à branler des jeunes, il n’y a que l’argent, les bénéfices. Que ce soit Pierre, Paul ou Jacques, ils s’en foutent tous." Du haut de ses 28 ans, il a déjà dix ans d’ancienneté chez Renault. Huit ici et deux au Technocentre de Guyancourt, quand il en a eu marre du chômage technique de Sandouville. Olivier était en grève le 6 octobre 2008, lorsque Nicolas Sarkozy s’est rendu à Sandouville. "Je lui en veux de nous avoir balancé ses CRS. Il disait 'la France qui se lève tôt', mais c’est pas lui qui se lève à 5 heures du mat’."
La seule qui trouve grâce aux yeux d’Olivier est Marine Le Pen: "Elle doit être mieux que son père et plus franche que Sarko." Il votera pour elle en 2012: "Ce qu’elle dit sur les ouvriers, ça rejoint ma façon de penser. Son père était plus axé sur les étrangers. Elle, elle fait du social pour tout le monde, Noir, Blanc, beur, tous pareils. Des collègues m’en parlent, je suis sûr qu’ils voteront pour elle.

Les invités politiques de dimanche

Dominique de Villepin (République solidaire): Le Grand Rendez-vous sur Europe 1/Le Parisien, à 10 heures.
Christian Estrosi (UMP): Dimanche+ sur Canal+, à 12h45.
Arnaud Montebourg (PS):C Politique sur France 5, à 17h40.
Henri Guaino (conseiller spécial de Nicolas Sarkozy):Dimanche Soir Politique sur France Inter, avec i-Télé, Le Monde et Dailymotion, à 18h10.
Monseigneur André Vingt-Trois (cardinal archevêque de Paris): BFM TV 2012 RMC Le Point, à 18 heures.
Georges Tron (UMP): Le Grand Jury sur RTL, à 18h45.
Jean-Marie Le Pen (FN): Soir 3 Politique sur France 3, à 22h20.

samedi 23 avril 2011

Les petites phrases du jour 23/04/2011

BORLOO - Gérard Larcher, sur LeFigaro.fr“Responsable”. Tel est le qualificatif qu’accorde le président du Sénat à Jean-Louis Borloo. Gérard Larcher affirme dans le Figaro savoir que l’ancien ministre “ne fera pas perdre la majorité, car ce qui le guide, c'est l'intérêt de la France”. Il “regrette” son départ de l’UMP et estime que Jean-Louis Borloo est “porteur de choses neuves”. Celui qui soutient Nicolas Sarkozy déclare qu’il ne le voit “pas comme un adversaire”, même s’il se présente au premier tour.
SUSPENSION DES ACCORDS DE SCHENGEN - Sandrine Mazetier, à l’AFP
La secrétaire nationale à l'immigration, du Parti socialiste, Sandrine Mazetier, a jugé “disproportionné" le souhait de la France de réformer Schengen avec une clause de suspension provisoire de cet l'accord de libre circulation des personnes en Europe. La députée de Paris a estimé que "le rétablissement des frontières internes de l'Union européenne n'(était) pas une solution" et a demandé "une réponse concertée de l'Union européenne".
"La suspension de l'application des accords de Schengen, évoquée vendredi par l'Élysée, signifierait concrètement le rétablissement d'une frontière et la fin de la libre circulation des personnes, droit fondamental garanti aux citoyens de l'Union européenne depuis vingt ans", a-t-elle poursuivi.

"4 ans d'action": l'Elysée publie, comme chaque année, un bilan de Sarkozy

2007-mai 2011", faisant, comme chaque année depuis son élection, le bilan du président Nicolas Sarkozy en matière politique, diplomatique, économique et sociale.
Après les livrets des années précédentes, celui de 2011 a été tiré à 5.000 exemplaires, pour un coût de 8.500 euros, selon l'Elysée. Il sera distribué aux ministres, élus, ambassadeurs, préfets et journalistes qui en feront la demande.
En 75 pages, la présidence détaille l'action du chef de l'Etat en cinq chapitres principaux. Nicolas Sarkozy se voulant "président protecteur", le chapitre d'ouverture s'intitule "protéger les Français" et vante les moyens mis en oeuvre pour "surmonter la crise pour faire baisser le chômage", "rétablir l'autorité de l'Etat" ou "réaffirmer les valeurs républicaines contre tous les communautarismes".
Les autres chapitres - "Bâtir une France plus juste", "Construire une France moderne", "Préparer l'avenir", notamment - détaillent l'action de M. Sarkozy en matière de fiscalité, d'éducation, développement rural, justice, culture, santé...
Le dernier chapitre - "Faire respecter la voix de la France" - rappelle que "c'est sous l'impulsion de la France qu'a été adopté par l'UE un plan bancaire européen pour faire face à la crise" et que c'est "grâce à l'engagement de la France" que "le gouvernement économique de l'Europe est enfin devenu une réalité" et que "l'Europe agit désormais de manière plus politique, plus volontariste, moins naïve".
Sur le plan diplomatique, "la détermination sans faille de la France et de la Grande-Bretagne a permis de mobiliser la communauté internationale" pour "protéger le peuple libyen contre la folie meurtrière du colonel Kadhafi", insiste l'Elysée.
"En quatre ans, tout n'a pas encore pu être entrepris, tout n'a pas été réussi mais tout sera mis en oeuvre pour apporter aux Français les résultats promis et attendus", peut-on également lire dans cette plaquette.
Le livret ne fait pas allusion à la présidentielle de 2012, ni à une candidature de M. Sarkozy, qualifiée il y a peu de "secret de polichinelle" par le ministre des Affaires éntrangères Alain Juppé.
Selon une source gouvernementale, "Nicolas Sarkozy n'est pas dans la présidentielle de 2012. Il a une année 2011 à faire, un G20 et un G8 à conduire, une Europe à réveiller et une économie à soutenir".
http://www.lepoint.fr/politique/4-ans-d-action-l-elysee-publie-comme-chaque-annee-un-bilan-de-sarkozy-23-04-2011-1322659_20.php

Borloo "ne fera pas perdre la majorité" en 2012

Il est confiant Gérard Larcher. Dans une interview au Figaro publiée samedi, le président UMP du Sénat affirme que Jean-Louis Borloo, le président du parti radical, qui a quitté le parti présidentiel "ne fera pas perdre la majorité" en 2012. Celui qui assure qu'il "soutiendra Nicolas Sarkozy" à la présidentielle qualifie l'actuel président du "meilleur", "la seule certitude" c'est qu'il "sera candidat", affirme encore Gérard Larcher
Pour autant, juge le président du Sénat, "ceux de la famille qui se présenteraient au premier tour ne sont pas pour autant nos adversaires" et "Jean-Louis Borloo n'est pas devenu un opportuniste ou un 'coucou dans un nid'". "Je sais qu'il sera responsable, qu'il ne fera pas perdre la majorité car ce qui le guide, c'est l'intérêt de la France. Parfois il dérange car il est porteur de quelque chose de fort, mais j'ai pour Jean-Louis de l'affection parce qu'il a des idées neuves", poursuit le président du Sénat.
 
"Le nier serait une erreur"
Pour lui, "aujourd'hui" le président du parti radical "exprime sa différence mais il ne se place pas en dehors de la majorité". Il dit "regretter" le départ de Jean-Louis Borloo de l'UMP "parce que l'UMP a besoin en son sein des sensibilités radicale, gaulliste sociale, chrétienne-démocrate". "Il a pu lui arriver de trépigner quand il était au gouvernement, mais il a toujours respecté la solidarité gouvernementale", ajoute Gérard Larcher. Estimant que "le centre existe dans notre histoire démocratique" et que "le nier serait une erreur", il "pense qu'il y aura une candidature centriste, celle de François Bayrou (ndlr: président du MoDem) ou de Jean-Louis Borloo".

Interrogé sur la limitation de l'immigration légale prônée par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, il répond: "avant de dire qu'il y a trop d'immigration légale, appliquons la loi de 2007 et réexaminons, emploi par emploi, région par région, quels sont nos besoins en termes d'immigration choisie". Il rappelle le vote de la loi de 2007 sur l'immigration choisie et un arrêté de 2008 définissant "trente métiers en tension pour lesquels nous autorisions l'immigration parce que la France manquait de main-d'oeuvre dans ces secteurs". "La loi prévoyait une révision chaque année. Elle n'a jamais eu lieu", poursuit-il. Concernant "la prime" aux salariés, Gérard Larcher préconise "une loi simple, en deux articles, pour régler les cas où la négociation sociale 'aboutirait pas". Pour lui, "le partage de la valeur doit devenir un élément essentiel du renouveau des relations sociales".

http://lci.tf1.fr/politique/2011-04/borloo-ne-fera-pas-perdre-la-majorite-en-2012-6407682.html
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Vers l'organisation d'une primaire à l'UMP ?

À l'instar du Parti socialiste, l'UMP doit-elle organiser une primaire pour désigner son candidat à l'Élysée ? À un an de l'élection présidentielle, le débat vient d'être relancé par l'ancien ministre Alain Lamassoure dans une tribune publiée dans Le Monde daté de jeudi. Objectif ? Sortir le parti du "toboggan" sur lequel glisse Nicolas Sarkozy depuis quelques mois, sa dégringolade s'étant accélérée avec les échecs électoraux des régionales et des cantonales. "La confiance est profondément rompue avec une partie des électorats séduits, voire enthousiasmés, par Nicolas Sarkozy en 2007", analyse le député européen, proche d'Alain Juppé, qui doute de la capacité du chef de l'État de l'emporter en 2012. Pour Alain Lamassoure, l'organisation d'une primaire aurait le mérite de "créer un vrai mouvement populaire" et "une fameuse dynamique qui est souvent la clé de l'élection". En accord avec le député UMP de la Drôme Hervé Mariton, Alain Lamassoure entend mettre le sujet sur la table lors du prochain bureau politique du parti, mercredi.
L'idée d'une primaire est aussi relayée par le député UMP Yannick Favennec, qui n'hésite pas à affirmer que François Fillon apparaît comme "un candidat naturel pour 2012". "Dans le contexte actuel, une primaire offrirait un sas de décompression et permettrait de créer une dynamique à l'UMP. Mais le débat a ses limites : je ne vois pas qui aurait le courage ou l'inconscience de défier Nicolas Sarkozy", explique l'élu de la Mayenne qui propose ainsi d'ouvrir la compétition à la majorité parlementaire.
Dans les rangs de la majorité, plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer un "débat artificiel". "Nous avons un leader, nous avons un candidat naturel. Donc la question d'une primaire ne se pose même pas", réagit Nadine Morano, ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, interrogée sur i>Télé/Radio Classique. Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP, ne mâche pas ses mots : "C'est un faux débat lancé par des intellectuels qui pensent dans leur salon."
"À part Sarkozy, l'UMP est en panne de candidats" (Novelli)
Le centriste en profite pour mettre les choses au clair : "Quel est l'intérêt d'organiser une primaire s'il n'y a pas de grands candidats pour y participer ? C'est justement pour ne pas se soumettre à une primaire que Dominique de Villepin et Jean-Louis Borloo ont rendu leur carte de l'UMP !" Même son de cloche du côté de Hervé Novelli, également secrétaire général adjoint du parti majoritaire : "À part Nicolas Sarkozy, l'UMP est en panne de candidats." Le chef de file de République solidaire et le patron du Parti radical ont, en effet, respectivement quitté le parti majoritaire les 23 février et 7 avril derniers pour défendre leur propre projet. Au siège de l'UMP, on maintient d'ailleurs que les statuts du parti seront "respectés à la lettre". Ainsi, une fois sa candidature déclarée, Nicolas Sarkozy se soumettra à un vote du congrès, composé de tous les adhérents à jour de cotisation. Bref, "le débat d'une primaire à l'UMP va faire pschitt", résume Hervé Novelli.
Pour autant, en privé, les ténors de la majorité s'interrogent sur la capacité de Nicolas Sarkozy à conserver son fauteuil à l'Élysée. Et certains élus, comme Bernard Debré, ne cachent pas leur inquiétude : "Le chef de l'État s'est donné jusqu'à septembre pour faire sa campagne. Alors, il fera le point. Si Sarkozy est à 15 % d'intentions de vote, il n'ira pas en 2012." Et de poursuivre : "Si Sarkozy n'est pas candidat, il faudra organiser une primaire..." Nul doute que les deux éventuels remplaçants de Nicolas Sarkozy, François Fillon et Alain Juppé, seront alors sur les rangs. Mais pour l'heure, à un an de l'échéance, le chef de l'État se montre confiant. "Moi, la situation, je la sens bien" pour 2012, a-t-il lancé aux députés UMP le 13 avril, affirmant qu'il se prononcerait à l'automne.
http://www.lepoint.fr/politique/vers-l-organisation-d-une-primaire-a-l-ump-21-04-2011-1322021_20.php

vendredi 22 avril 2011

Les petites phrases du jour 22/04/2011

MITTERRAND - Jack Lang, sur Europe 1: Le député socialiste du Pas-de-Calais a rendu un hommage appuyé à l'ancien président François Mitterrand au micro de Jean-Pierre Elkabbach, près de 30 ans après son élection. Jack Lang estime qu'il faut retenir le "courage et la volonté" dont l'ancien président de la République était doté. "Le courage de dire non. Le courage de se battre malgré l'impopularité provisoire, ne pas succomber malgré la moindre pichenette", a-t-il affirmé. A l'inverse, le socialiste regrette que "trop souvent, les hommes politiques d’aujourd'hui manquent de courage". Jack Lang sort un ouvrage sur sa relation avec l'ancien président, intitulé Fragments de vie partagés, aux éditions Seuil.
RENAULT/PSA - Eric Besson, sur France Info: Renault et PSA Peugeot Citroën auront remboursé "dans les prochains jours" l'intégralité du prêt de trois milliards d'euros accordé à chacun par l'Etat en 2009, a annoncé vendredi Eric Besson. "Ils avaient déjà remboursé deux milliards chacun, ils vont dans les prochains jours s'acquitter d'un autre milliard par anticipation par rapport au calendrier", a dit le ministre de l'Industrie sur France Info. "L'argent leur avait été prêté pour cinq ans, ils auront remboursé en deux ans", a-t-il ajouté. Renault et PSA Peugeot Citroën s'étaient vu accorder chacun un prêt de trois milliards d'euros sur cinq ans.
Sur un tout autre sujet, Eric Besson a par ailleurs indiqué ne "pas fermer la porte" sur un possible recours aux gaz de schiste dans l'avenir.
SERVICE CIVIQUE - Martin Hirsch, dans Le Figaro: Selon une étude révélée par le quotidien, plus de 45.000 candidats ont plébiscité le service civique. "Je me réjouis de voir que beaucoup de jeunes de parcours et d'origines différents veulent faire leur service civique", s'est félicité, dans Le Figaro, Martin Hirsch, président de l'Agence du service civique. "Mais notre offre ne répond pas à toutes les attentes. Par exemple, nous avons trop peu d'annonces pour des missions à l'étranger", a-t-il toutefois nuancé.
VACCINATION - Nora Berra dans Le Parisien: "N'oublions pas que de se faire vacciner, c'est utile!" Tel est le cri d'alarme poussé par Nora Berra, secrétaire d'Etat à la Santé, dans une interview au Parisien. Son ministère de tutelle organise, du 26 avril au 2 mai, une Semaine de la vaccination en France, alors que des rapports indiquent une baisse des immunisations contre certaines maladies. "Le principal point noir est celui de la vaccination avec le ROR (rougeole-oreillons-rubéole). on estime que 1,3 million d'enfants et de jeunes adultes, âgés de 6 à 29 ans, ne sont pas vaccinés contre ces pathologies", indique la secrétaire d'Etat.

Mitterrand avait "une volonté de fer" par Europe1fr