lundi 30 avril 2012

Présidentielle : LCI programme trois débats

A défaut de trois débats entre les candidats à la présidentielle, LCI organise ses trois débats entre les ministres de l'Intérieur, de l'Economie et du Travail et les spécialistes de ces questions chez les socialistes.

La sécurité, l'économie, la santé... Chacun de ces grands thèmes de la campagne donnera lieu à un débat entre le camp Hollande et Sarkozy sur LCI.

Le premier duel est programmé le 2 mai en direct à 14 heures, jour du débat entre les deux finalistes à la présidentielle. Il opposera Claude Guéant à François Rebsamen. Le ministre de l'Intérieur et le maire de Dijon débattront des problèmes de sécurité.

Le lendemain à 12 heures, ce sera au tour de François Baroin et de Jérôme Cahuzac. Le ministre de L'Economie et le président de la commission des Finances aborderont les grands sujets économiques.

Enfin, vendredi 4 mai à 10 heures, Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé et Jean-Marie Le Guen, député de Paris, s'affronteront sur les questions de santé.

Les deux premiers débats seront arbitrés par Michel Field et le troisième par Romain Hussenot. Tous les duels seront rediffusés le jour même à 17 heures sur LCI.

Où seront-ils le 1er-Mai?

Le traditionnel défilé des syndicats

Malgré des divergences politiques, le front commun syndical est maintenu. Bernard Thibault de la CGT - qui fait campagne pour battre Nicolas Sarkozy - et François Chérèque de la CFDT - qui se veut non partisan - défileront avec les leaders de l'Unsa, de Solidaires et de la FSU. La marche partira de la place Denfert-Rochereau en direction de la Bastille aux alentours de 15 heures. "C'est l'occasion d'interpeller les deux finalistes de l'élection sur la question du travail", précise lundi le leader de la CFDT dans Libération, tout en estimant que toute consigne de vote est "une erreur".
Le Front de gauche a d'ailleurs prévu de suivre le cortège syndical. "Ce jour-là, c'est un jour de bras de fer, on va faire du judo. Puisque Sarkozy a décidé de chercher la châtaigne avec les syndicats, et bien, il va nous trouver sur son chemin", a récemment déclaré Jean-Luc Mélenchon, qui a appelé ses quatre millions d'électeurs à être "tous dans la rue".
"Pour nous - les socialistes -, le 1er-Mai, c'est le rassemblement de tous ceux qui ont un travail et de ceux qui en voudraient un", a déclaré Martine Aubry dimanche soir sur BFM-TV, en précisant que les militants PS participeraient au défilé des organisations syndicales. Selon Europe 1, la première secrétaire sera dans le cortège. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ou le sénateur de Paris, David Assouline, seront également présents.

Le 1er-Mai du Front national

Comme chaque année, le Front national rendra hommage à Jeanne d'Arc - dont c'est cette année le 600e anniversaire de naissance - à l'occasion d'un défilé qui partira, vers 9 heures, de la statue de la Pucelle à Pyramides vers la place de l'Opéra. A l'issue de ce rassemblement, Jean-Marie Le Pen puis Marine Le Pen prendront la parole. Cette dernière devrait d'ailleurs donner sa consigne de vote pour le second tour de la présidentielle.

"Je ferai une démarche d'explication pour le scrutin mais aussi de la situation politique au second tour", expliquait-elle vendredi dans une interview accordée au JDD.fr. Selon son entourage, la chef de file frontiste ne devrait pas appeler à voter pour l'un ou l'autre des deux finalistes.

Sarkozy fêtera aussi le 1er-Mai

C'est une première. Le président a appelé à un rassemblement autour de la "valeur travail" mardi, à 14 heures, place du Trocadéro. Il s'exprimera à 15h30. "Le 1er mai n'appartient à personne. Le 1er-Mai, c'est la fête de tous ceux qui travaillent et qui ont travaillé toute leur vie. Je vous attends, peuple de France, le 1er-Mai sur l'esplanade des droits de l'Homme et sur la place du Trocadero", a lancé Nicolas Sarkozy dimanche lors d'un meeting à Toulouse. Pour le Premier ministre, François Fillon, cette "fête populaire" est justifiée puisque la CGT appelle à voter "contre" le président-candidat, que la gauche veut "détourner le 1er-Mai", et que le Front national "manifeste ce jour-là".
L'initiative a provoqué une polémique autour de l'expression "vrai travail" utilisée par Nicolas Sarkozy la semaine dernière. Après avoir assuré qu'il n'avait pas prononcé ce terme, le président-candidat avait finalement fait son mea culpa. "Je voulais dire une vraie fête du travail", avait-il reconnu jeudi dans l'émission Des Paroles et des actes.

Hollande rendra hommage à Bérégovoy

Pas de défilé pour le candidat socialiste, qui a décidé de prendre le contre-pied de son rival dans la course à l'Elysée. François Hollande a annoncé qu'il se rendra à Nevers pour saluer la mémoire de l'ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy, qui s'est suicidé dans cette ville le 1er mai 1993.
"C'est la fête des travailleurs", a-t-il déclaré jeudi sur France Info. "Je ne considère pas que les politiques doivent interférer, même en campagne présidentielle. J'ai regretté que Nicolas Sarkozy en fasse un instrument de conflit", a ajouté le socialiste.

Les petites phrases du 30/04/2012

SYNDICATS - François Fillon, sur RTLFrançois Fillon a affirmé qu'il fallait "éviter toutes les remarques désagréables à propos des syndicats", ajoutant ne pas aimer "qu'on critique les syndicats en tant que tels" car ils "sont nécessaires au fonctionnement de l'économie et du système social français". Comme on lui faisait remarquer que cela pouvait apparaître comme une critique vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, il a ajouté : "C'est mon opinion et je l'ai toujours défendue. Personne ne sera surpris que je la défende à nouveau".
DSK - François Hollande sur Europe 1
Le candidat socialiste a répété qu’il ne souhaitait pas voir Dominique Strauss-Kahn jouer de rôle politique, alors que l’ex-président du FMI était un invité très remarqué samedi soir à l’anniversaire de Julien Dray. "Chacun organise ses relations privées comme il l’entend. Mais sur le plan politique, j’ai dit que Dominique Strauss-Kahn n’est pas dans la campagne et n’a pas à y revenir", a-t-il affirmé.
François Chérèque , dans Libération:
A la veille du rassemblement prévu par Nicolas Sarkozy le 1er-Mai, François Chérèque a estimé que le discours du président de la République sur le travail "pousse à la division" et est devenu "insupportable". "Je n'ai pas souvenir d'une telle agressivité vis-à-vis des organisations syndicales, fondée qui plus est sur de faux constats. La confiance sera donc difficile à restaurer", ajoute-t-il. Le secrétaire général de la CFDT s'inquiète également pour la démocratie française : "Chaque fois qu'il y a eu dans l'histoire une mainmise du politique sur cette fête, c'était dans un contexte de dérive antidémocratique", dit-il. "Le fait qu'un des deux finalistes à la présidentielle entre dans cette logique est donc une grande source d'inquiétude, pour la CFDT, sur l'évolution de notre démocratie."
MEDIAPART - François Hollande, sur Europe 1
Au sujet du document publié par le site Mediapart et présenté comme la preuve d'un financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, le candidat socialiste a estimé que "c'est à la justice d'être saisie"."Si c'est un faux, eh bien le site sera condamné, si ce n'était pas un faux, à ce moment-là il y aurait des explications à fournir", a t-il déclaré. Et de préciser : "Je n'ai aucun lien avec Mediapart. Ce site est un site d'investigations, d'informations et cherche ce qu'il peut trouver, et c'est arrivé qu'il accable quelquefois des personnalités de gauche. Donc je ne vois pas comment il pourrait être établi qu'il pourrait y avoir une relation entre les socialistes et ce site d'informations", a-t-il ajouté.

François Hollande baisse d'un point à 53%, selon Ipsos

François Hollande recueille 53% des intentions de vote pour le second tour de l'élection présidentielle, soit un point de moins qu'une semaine auparavant, dans un sondage Ipsos Logica pour France Télévisions, Radio France et Le Monde diffusé lundi.
Les électeurs de Marine Le Pen se reporteraient à 54% vers Nicolas Sarkozy et 14% vers François Hollande (32% n'exprimant pas d'intention de vote). Ceux de François Bayrou iraient à 40% vers Nicolas Sarkozy et 34% vers François Hollande (26% n'exprimant pas d'intention).
Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon voteraient à 80% pour François Hollande et 3% pour Nicolas Sarkozy (17% n'exprimant pas d'intention).
Le sondage a été réalisé les 27 et 28 avril auprès d'un échantillon de 988 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/francois-hollande-baisse-d-un-point-a-53-selon-ipsos-30-04-2012-1456686_240.php

Hollande : ceux qui "jouent avec le feu"

Le candidat PS à l'Elysée, François Hollande, s'est insurgé contre "ceux qui craquent des allumettes" et "jouent avec le feu" en mettant l'immigration et "l'étranger au coeur de cette campagne". Depuis le début de cette campagne, "j'ai voulu m'adresser à ce qui nous rassemble et non à ce qui nous divise", a déclaré M. Hollande lors de son meeting à Paris-Bercy.

"J'ai voulu rassembler la gauche et les écologistes, voilà c'est fait au lendemain du premier tour", a-t-il ajouté. "Merci à
Jean-Luc Mélenchon, et Eva Joly qui est là", a-t-il à l'adresse du candidat du Front de gauche et de la candidate écologiste du 1er tour, présente à son meeting.

Visant la
droite et le FN, il a en revanche dénoncé "ceux qui craquent des allumettes, ceux qui jouent avec le feu, ceux qui mettent l'étranger au coeur de cette campagne et qui ne seront pas entendus". "Je veux reconquérir les hommes et les femmes en colère, je comprends la souffrance de beaucoup et je vais répondre à leur cri d'alerte, je parle à tous les électeurs" mais "promettre pour se compromettre, mille fois non !", a lancé le candidat PS. "Je veux rassembler aussi plus largement autour des valeurs de la République, de la belle idée du changement", "je veux rassembler ceux qui sont exigeants par rapport à la moralisation de la vie politique", a-t-il dit en direction du centriste François Bayrou.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/29/97001-20120429FILWWW00149-hollande-ceux-qui-jouent-avec-le-feu.php

1er mai: Sarkozy critique Hollande

Nicolas Sarkozy a dénoncé hier son rival François Hollande qui, a-t-il affirmé, "défilera derrière les drapeaux rouges de la CGT" le 1er mai pendant que lui fêtera "tous ceux qui travaillent", lors d'une réunion publique à Toulouse. "Le 1er mai, il y aura une différence entre François Hollande et moi: François Hollande défilera derrière les drapeaux rouges de la CGT. François Hollande défilera à ce moment-là avec ceux qui divisent la France, et moi je parlerai à vous, devant une marée de drapeaux tricolores", a assuré Sarkozy devant plusieurs milliers de partisans.

François Hollande a fait savoir qu'il serait le 1er mai à Nevers pour saluer la mémoire de l'ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy, qui s'est suicidé dans cette ville le même jour en 1993.

"Le 1er mai n'appartient à personne. Le 1er mai, c'est la fête de tous ceux qui travaillent et qui ont travaillé toute leur vie. Je vous attends, peuple de France, le 1er mai sur l'esplanade des droits de l'Homme et sur la place du Trocadero", a indiqué le président sortant et candidat de l'UMP.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/29/97001-20120429FILWWW00161-1er-mai-sarkozy-critique-hollande.php

Hollande-Sarkozy : ce qu'ils attendent du débat du 2 mai

Le JDD a posé la même question aux deux finalistes de la présidentielle: "Qu'attendez vous du débat?" du 2 mai. "Pour le préparer, j'ai travaillé sur mes propositions - pour leur donner la plus grande force possible - et j'ai étudié les contradictions ou les incohérences du projet du candidat sortant", explique François Hollande, le candidat PS.

"Mais surtout", ajoute-t-il, "au-delà du duel attendu, c'est vers les Français que je veux me tourner. Ce sont eux que je veux convaincre. Pas Nicolas Sarkozy ! Je veux montrer aux Français qu'une nouvelle présidence est nécessaire, dans sa forme, dans ses résultats, et dans ses finalités, notamment en matière de justice sociale", ajoute-t-il. Le député de Corrèze, favori des sondages, fait remarquer que ce rendez-vous cathodique de l'entre-deux-tours "peut réserver des moments forts", mais que "rarement un débat a changé le sens d'un scrutin".

Pour sa part, Nicolas Sarkozy déclare que les Français attendent du débat une "confrontation" qui "les éclaire sur deux projets et deux personnalités". "J'irai à ce débat avec ma sérénité, ma détermination, sans coach puisqu'il semble que M. Hollande en ait un", poursuit le candidat de l'UMP. "J'irai sans avoir préparé des formules parce que les Français ont droit à autre chose qu'à des phrases toutes faites, mais sans contenu", ajoute-t-il. Interrogé sur le même sujet dans le Parisien dimanche, le président-candidat lance à nouveau une pique à son adversaire. "Le débat doit être républicain, clair. Il va falloir que François Hollande fasse ce qu'il déteste", dit-il. C'est-à-dire? "Etre franc", répond Nicolas Sarkozy.

A Bercy, Hollande oppose "patriotisme" et "nationalisme"

François Hollande a opposé dimanche lors d'un meeting à Paris-Bercy "le patriotisme" qui "permet de nous dépasser nous-mêmes", au "nationalisme" et au "souverainisme". "C'est le patriotisme que j'oppose au nationalisme et au souverainisme", a lancé le candidat PS à la présidentielle. "Le patriotisme c'est servir une cause qui est plus grande que nous, c'est ce qui nous permet de nous dépasser nous-mêmes, de dépasser nos frontières", a-t-il ajouté. Le patriotisme c'est aussi "porter des références qui valent pour nous-mêmes et pour les autres, le patriotisme c'est s'aimer soi-même pour aimer les autres et avoir peur de rien, ne rien craindre dans la compétition mondiale, dans l'Europe qui se construit", a-t-il dit.
 

A Toulouse, Sarkozy défend sa "France forte", fière de la Nation

A une semaine du second tour, Nicolas Sarkozy a mis en mots le slogan qui a servi sa campagne depuis l'annonce de sa candidature. Une "France forte" dont il a détaillé les divers aspects lors d'un meeting à Toulouse, dimanche. Devant plusieurs milliers de sympathisants, - des centaines d'autres à distance, son intervention étant retransmise sur écrans géants au cours de sept rassemblements régionaux tenus par des personnalités de l'UMP - le président-candidat a appelé ses concitoyens à "être fiers d'être français". "Je ne veux pas laisser la France se diluer dans la mondialisation, voilà le message central du premier tour", a-t-il lancé, faisant référence aux scores de Jean-Luc Mélenchon (11,1%) et Marine Le Pen (17,9%). Un électorat Front national, courtisé depuis dimanche dernier, qui pourrait être séduit par l'éloge de la Nation et des frontières fait par le candidat de l'UMP.

Ce dernier a souligné que "l'Europe a trop laissé s'affaiblir la Nation". "Les pays qui gagnent aujourd'hui, ce sont les pays qui croient dans l'esprit national". Nicolas Sarkozy a ainsi accusé "la pensée unique, le système, notamment le système médiatique" d'avoir "confondu le sentiment national, qui est hautement respectable, avec le nationalisme qui est une idéologie profondément dangereuse". Pour lui, pas question de confondre "l'amour de la patrie avec la haine des autres", qui est un "sentiment détestable", opposant ainsi "le patriotisme" qui est donc "l'amour de la patrie", au "nationalisme" qui est la "haine de l'autre". Une manière de se démarquer du Front national.

Le candidat UMP a défendu la Nation, qui "est d'abord le partage d'une identité collective" et "a fait naître la République". Une "France forte", car "quand on est fort, on n'a pas peur de s'ouvrir, d'aller vers les autres. Quand on ne défend pas la Nation, on est faible", a-t-il lancé. "La France forte s'ouvre au monde, la France faible se ferme au monde", a-t-il poursuivi. Il a également mis en valeur "l'identité" des Français, dans les domaines politiques, économiques ou culturels. "Nous ne sommes pas supérieurs aux autres, mais nous sommes différents des autres et nous voulons qu'on respecte cette différence", a-t-il déclaré. Et pour défendre cette "identité française", le président-candidat a annoncé vouloir "remettre les frontières au coeur de la politique car je ne veux pas d'un monde sans limites".

Hollande "défilera derrière les drapeaux rouges de la CGT" le 1er mai

Il a ainsi insisté à plusieurs reprises sur "l'importance cruciale des frontières dans la mondialisation", alors qu'"on a voulu effacer toutes les frontières", au nom de la libre circulation des capitaux. "La France a voulu l'Europe. Elle attend de l'Europe qu'elle protège les peuples européens", a-t-il encore ajouté. Anticipant les critiques sur la tonalité de son propos, il a préféré en rire, indiquant qu'il "vaut mieux faire des discours que l'on commente plutôt que des discours ennuyeux". "Je ne désigne personne, mais si vous pensez à quelqu'un, tant mieux", a-t-il alors lancé au public qui a répondu avec des "Hollande en congés, Sarkozy à l'Elysée!". D'autres piques ont aussi été envoyées à destination du candidat socialiste, notamment en matière économique.

Nicolas Sarkozy a ainsi voulu rappelé que son rival socialiste "s'était précipité" en Espagne pour rencontrer l'ancien chef du gouvernement Zapatero. "Monsieur Hollande va-t-il poursuivre la même politique que celle de Monsieur Zapatero qui a fait tant de bien en Espagne? L'Espagne ou la Grèce? Non merci", a déclaré le président-candidat. Dernière allusion au candidat du PS: le 1er mai. Alors que la candidat UMP a donné rendez-vous à ses sympathisants pour son meeting au Trocadéro, à Paris, le jour de la fête "de tous ceux qui travaillent et ont travaillé", il a affirmé qu'"il y aura une différence entre François Hollande et moi". "François Hollande défilera derrière les drapeaux rouges de la CGT. François Hollande défilera à ce moment-là avec ceux qui divisent la France, et moi je parlerai à vous, devant une marée de drapeaux tricolores", a-t-il conclu.

dimanche 29 avril 2012

Kadhafi : Face-à-face tendu entre Sarkozy et Anne-Sophie Lapix

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DSK/Dray : NKM interpelle Hollande

Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy, a demandé aujourd'hui au candidat PS François Hollande s'il "cautionnait ou dénonçait" la présence, la veille, de membres de son équipe de campagne à une soirée à laquelle participait Dominique Strauss-Kahn.

"Le directeur de campagne (Pierre Moscovici) et le directeur de la communication (Manuel Valls) de François Hollande fêtait l'anniversaire de Dominique Strauss-Kahn, rue Saint-Denis. Cela ne s'invente pas !", s'est exclamée NKM. "Et François Hollande ne dit rien. Il cautionne ou il dénonce ?", a-t-elle demandé.

Pour le porte-parole du président candidat UMP, "ils rajoutent le ridicule à l'infâme : En essayant de nous faire croire que c'était finalement l'anniversaire de Julien Dray qui tombe le 5 mars et pas celui de Dominique Strauss-Kahn qui pourtant tombe le 25 avril". "C'est crédible ?", a interrogé NKM.

Interrogé peu après sur Canal +, François Hollande a affirmé que Dominique Strauss-Kahn "n'est plus dans la vie politique française" et "n'a pas à y revenir de quelque manière que ce soit" avant le deuxième tour de la présidentielle.

Le député PS Julien Dray a convié hier soir dans un bar parisien Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici, notamment pour fêter son anniversaire mais sans les prévenir de la présence de Dominique Strauss-Kahn.

Ségolène Royal a quitté les lieux sans croiser Dominique Strauss-Kahn, tandis que Valls et Moscovici, deux proches de l'ancien directeur général du FMI, ont longuement parlé avec lui et son épouse Anne Sinclair, selon des sources concordantes. Les députés PS parisiens Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis, deux autres proches de DSK, étaient également présents.

Dray n'avait pas fêté son anniversaire le 5 mars en raison de son état de santé, ont expliqué plusieurs membres du PS. Peu avant, le député avait en effet été hospitalisé à la suite d'un malaise cardiaque.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/29/97001-20120429FILWWW00074-dskdray-nkm-interpelle-hollande.php

DSK affirme n'avoir donné aucune interview au Guardian

L'interview a fait grand bruit ce week-end. Pourtant, elle n'a jamais eu lieu. Dominique Strauss-Kahn a fait savoir dimanche à l'AFP qu'il n'avait "donné aucune interview au Guardian" et qu'il s'agissait "d'un montage fait à partir d'un livre à paraître" du journaliste américain Edward Epstein. "Ce livre écrit au style indirect ne contient par ailleurs aucune citation entre guillemets de Dominique Strauss-Kahn", a ajouté l'entourage de l'ancien directeur du Fonds monétaire international.
Vendredi, le quotidien britannique Guardian avait publié ce qu'il a présenté comme une interview de Dominique Strauss-Kahn au journaliste Edward Epstein, dont le livre (Trois jours en mai) sur l'affaire du Sofitel de New York paraît lundi sur internet. Dans ce texte, DSK accuse ses adversaires politiques de s'être servis de l'affaire du Sofitel pour faire échouer sa candidature à l'élection présidentielle. "Peut-être ai-je été naïf sur le plan politique mais je n'ai tout simplement pas cru qu'ils iraient si loin (...), je ne pensais pas qu'ils pourraient trouver quelque chose capable de m'arrêter", déclare ainsi l'ex-patron du FMI à Edward Epstein, selon les propos rapportés par The Guardian.
La diffusion de ces propos entre les deux tours de la présidentielle a déclenché une passe d'armes entre l'équipe du candidat PS François Hollande et celle du président candidat UMP Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy a estimé samedi que DSK "devrait avoir la pudeur de se taire". Sa porte-parole, Nathalie Kosciusko-Morizet, a ironisé sur François Hollande qui "vient de se trouver un nouveau témoin de moralité en la personne de Dominique Strauss-Kahn", "un témoin de moralité qui est mis en examen pour proxénétisme aggravé". Dominique Strauss-Kahn "dénonce les hommes de Nicolas Sarkozy" dans l'affaire du Sofitel de Manhattan qui a fait échouer sa candidature à l'Elysée, "vraiment ils sont forts les hommes de Nicolas Sarkozy!", a-t-elle lancé. L'équipe Hollande a dénoncé "une exploitation outrancière" de la part du  camp adverse.

Le destinataire supposé de la note citée par Médiapart dément l'avoir reçue

Bachir Saleh, ex-président du Fonds Libyen des investissements africains, destinataire supposé d'une note citée par Mediapart, a démenti dimanche "avoir été jamais destinataire d'un tel document", dans une déclaration transmise à l'AFP par son avocat Me Pierre Haïk. Recherché par Interpol, Bachir Saleh se trouve actuellement en France, après avoir obtenu un titre de séjour "au nom du regroupement familial". Par ailleurs, réagissant ce dimanche matin à l'information révélée hier par Mediapart, le premier ministre François Fillon a qualifié le site d'informations en ligne "d'officine financée par de riches amis" de François Hollande.

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Sarkozy. Kadhafi aurait accepté de financer sa campagne en 2007
Bachir Saleh, ex-directeur de cabinet de Kadhafi, qui se trouve en France, selon son avocat, "émet au préalable les plus expresses réserves sur l'authenticité de la note publiée par Mediapart et opportunément présentée comme constituant la preuve d'un financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy".
Le site Mediapart a publié samedi un document attribué à Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, aujourd'hui en exil, affirmant que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Ce document en arabe, portant la signature de Moussa Koussa, fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, M. Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de
cinquante millions d'euros". La note ne précise pas si un tel financement a effectivement eu lieu.

Recherché par Interpol
Selon ce document, traduit par
Mediapart, Moussa Koussa précise que cet accord est consécutif à une "réunion tenue le 6/10/2006", à laquelle ont participé côté libyen "le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement militaire actuellement détenu en Mauritanie, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takieddine".
Le Canard Enchaîné avait affirmé début avril que Bachir Saleh, recherché par Interpol, a obtenu un titre de séjour en France "au nom du regroupement familial".

Passe d'arme entre Fillon et Plenel
Plus tôt dans la matinée, François Fillon avait qualifié
Mediapart d' "officine financée par de riches amis" de Hollande et mis en doute le document produit hier par le site d'informations en ligne. "On peut faire preuve d'esprit critique à l'égard de Mediapart, une officine financée par de riches amis de François Hollande qui, depuis cinq ans, n'a de cesse de vouloir traîner dans la boue le président de la République et nous sort, à sept jours des élections, selon une méthode ancienne (...), un document faux, en tout cas impossible à authentifier", a ainsi déclaré le Premier ministre, invité du "Grand Rendez-vous Europe1/i>TELE/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Edwy Plenel, fondateur du site, n'a pas tardé à réagir, expliquant que Mediapart "n'est pas une officine mais un
journal animé par des journalistes professionnels".


http://www.letelegramme.com/presidentielle-2012/presidentielle-2007-le-destinataire-suppose-de-la-note-citee-par-mediapart-dement-l-avoir-recue-29-04-2012-1686113.php

Sondage : l'écart se réduit entre Hollande et Sarkozy

Une semaine après le 1er tour, François Hollande est crédité de 54% des intentions de vote, en baisse de deux points, pour le second tour de la présidentielle, contre 46% (+2) à Nicolas Sarkozy, qui réduit l'écart de quatre points, selon un sondage de l'institut LH2 pour Yahoo! publié dimanche. Le candidat socialiste perd deux points par rapport à l'enquête précédente du 19 avril, réalisée avant le 1er tour, tandis que le candidat soutenu par l'UMP en gagne autant. 28% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote.
30% des électeurs de François Bayrou au 1er tour voteraient Hollande, 31% Sarkozy, 39% s'abstiendraient ou voteraient blanc ou nul si le vote avait lieu ce dimanche, selon cette enquête. 20% des électeurs de Marine Le Pen se reporteraient sur Hollande, 45% sur Sarkozy, tandis que 35% s'abtiendraient ou voteraient blanc ou nul. 70% de l'électorat de Jean-Luc Mélenchon voteraient Hollande, 2% Sarkozy, 25% s'abstiendraient, ou voteraient blanc ou nul. 91% de ceux qui déclarent avoir l'intention de voter Hollande se disent certains de leur choix, ce qui est le cas de 89% des électeurs choisissant le vote Sarkozy.
Le candidat socialiste est majoritaire dans toutes les tranches d'âge, sauf les 65 ans et plus (37% contre 63% au candidat UMP). Il atteint ou dépasse les 60% chez les 18-24 ans, les 25-34 ans et les 50-64 ans. François Hollande est aussi majoritaire dans toutes les grandes catégories d'actifs: 52% chez les cadres supérieurs et les professions libérales, 56% parmi les professions intermédiaires, 63% chez les ouvriers et employés.
Sondage réalisé par téléphone les 27 et 28 avril auprès d'un échantillon de 958 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. Les intentions de vote sont calculées sur la base des personnes inscrites sur les listes électorales, se déclarant certaines d'aller voter et ayant exprimé un choix pour l'un ou l'autre des candidats. Notice consultable auprès de la commission des sondages.

Fillon : Mediapart, "officine financée par de riches amis" d'Hollande

François Fillon a qualifié dimanche le site d'information Mediapart, qui affirme que la Libye a participé au financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy, d'"officine financée par de riches amis" de François Hollande.

"On peut faire preuve d'esprit critique à l'égard de Mediapart, une officine financée par de riches amis de François Hollande qui, depuis cinq ans, n'a de cesse de vouloir traîner dans la boue le président de la République et nous sort, à sept jours des élections, selon une méthode ancienne (...), un document faux, en tout cas impossible à authentifier", a déploré le Premier ministre, invité du Grand Rendez-vous Europe 1.

Apprenant que DSK arrive, Royal, Valls et Moscovici quittent la fête de Dray

La fête d'anniversaire du député PS Julien Dray samedi soir dans un bar parisien a pris un tournant inattendu. Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici notamment y étaient conviés, mais Julien Dray avait omis de les avertir de la présence de Dominique Straus-Kahn parmi les convives. En l'apprenant, les trois responsables du PS ont quitté les lieux. L'existence de cette rencontre a été révélée samedi soir sur Twitter par le journaliste du Point, Saïd Mahrane, qui a posté sur son compte deux photos, l'une DSK et l'autre de Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande. Ces photos ne les montrent pas ensemble.
On a expliqué au PS que Julien Dray fêtait son anniversaire dans un bar de la rue Saint-Denis, mais n'avait pas prévenu les autres invités de la venue de l'ancien directeur général du Fond monétaire international. On a affirmé qu'en l'apprenant Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici, directeur de la campagne de François Hollande, étaient repartis aussitôt et n'avaient "pas croisé" Dominique Strauss-Kahn.
"Dire que j'aurai rencontré Dominique Strauss-Kahn à cette occasion serait diffamatoire", a prévenu Ségolène Royal, interrogée par l'AFP. "Je suis allée dans ce bar avec ma fille fêter l'anniversaire de Julien Dray, nos enfants sont amis, mais je ne savais pas que Dominique Strauss-Kahn était également invité. En l'apprenant, nous sommes tout de suite reparties et nous ne l'avons pas croisé", a-t-elle ajouté, en soulignant que Manuel Valls en avait fait autant. Elle a jugé "inadmissible" que Julien Dray ne lui ai rien dit avant. Cette invitation intervenait à la veille du grand meeting parisien du candidat socialiste à la présidentielle.

Duel sur France 2 : Sarkozy jugé plus convaincant que Hollande

A quelques jours du deuxième tour, chaque prestation compte. Mercredi soir, les deux finalistes dans la course à l'Elysée se sont succédés dans l'émissioSi a déploré ce duel à distance - ayant refusé de débattre dans cette émission - il se consolera en lisant les résultats d'un sondage commandé par le site Atlantico et publié ce samedi matin. Parmi les téléspectateurs qui ont regardé les deux candidats pendant la soirée, 50% le jugent plus convaincant contre 36% pour François Hollande. Seuls 14% n’arrivent pas à les départager.

Une meilleure campagne de Hollande, Sarkozy plus fidèle à ses valeurs

Globalement, les répondants ont suivi avec la même attention l’intervention de chacun des deux candidats, confirmant ainsi le goût des Français pour la politique et plus particulièrement pour ce scrutin. Selon cette étude menée auprès de 1752 personnes, Nicolas Sarkozy a convaincu davantage que François Hollande, mais le candidat socialiste s'en sortirait mieux depuis les résultats du premier tour.

Dans le sondage, «61% considèrent que le candidat socialiste mène une bonne campagne depuis l’annonce des résultats du premier tour versus 47% pour le président sortant». Par contre, pour les personnes interrogées, Nicolas Sarkozy est resté le plus fidèle à ses idées depuis le début de la campagne.

46% des sondés auraient souhaité trois débats

Autre confirmation du sondage : les Français sont toujours férus d'émissions politiques à la télévision. Six personnes interrogées sur 10 ont jugé «Des paroles et des Actes» utile. Près de 46% des Français interrogés auraient souhaité qu’il y ait 3trois débats entre les deux candidats, comme l’a proposé Nicolas Sarkozy lors de son discours après les résultats du premier tour.

Quelque 70 % déclarent avoir l'intention de regarder le débat entre les deux prétendants à l'Elysée qui sera diffusé le 2 mai.
Si pour la plupart des observateurs de la vie politique assurent que ce sacro-saint rendez-vous de l'entre-deux tours inverse rarement la tendance, l'affrontement reste un des moments les plus attendus et les plus appréciés dans la course à l'Elysée.

SONDAGE MEDIAPRISM/ATLANTICO. Échantillon de 1752 personnes, représentatif de la population Française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas sur les critères de sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, catégorie d’agglomération et région. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing), le 26 avril.n politique de France 2, «Des Paroles et des Actes
».
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/duel-sur-france-2-sarkozy-juge-plus-convaincant-que-hollande-28-04-2012-1976197.php

Sarkozy : la politique ne rend pas "heureux"

Le président-candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy, juge que la politique ne rend pas "heureux" et utilise le mot de "licenciement" lorsqu'il est interrogé sur son éventuelle défaite, dans un entretien à Radio J enregistré samedi et diffusé dimanche.
A la question "Peut-on être heureux ailleurs qu'en politique, ailleurs qu'à l'Elysée ?", le chef de l'Etat répond, à une semaine du second tour : "est-ce que vous croyez que la politique rend heureux ? Si vous croyez ça, vous ne connaissez pas la politique..."
Un peu plus tôt, alors qu'il est relancé sur les propos qu'il a tenus la veille à L'Equipe - en sport comme en politique, "la règle" est de se faire prendre sa "place" à un moment ou à un autre - et qu'on lui demande si c'est une façon d'avoir intégré la défaite, il répond au journaliste : "Ca veut dire (...) qu'un jour vous aurez à Radio J un successeur, qu'il ne faudra pas en être triste. Ca ne veut pas dire que vous anticipez votre licenciement". Mais une élection, "ce n'est pas un licenciement ?". "J'ai répondu avec grand plaisir à vos questions", a esquivé Nicolas Sarkozy.

Législatives : premiers contacts entre le PS et Front de gauche

Hier adversaires lors de la présidentielle, aujourd'hui en contact pour les législatives. Jean-Luc Mélenchon a affirmé samedi avoir eu Martine Aubry au téléphone, au sujet d'éventuelles négociations entre leurs deux formations, le Front de gauche et le Parti socialiste, là où il y aurait un "risque" du Front national.
"Martine Aubry m'a appelé parce que, si j'ai bien compris, François Hollande lui a demandé de le faire pour répondre à l'appel que j'ai lancé", a expliqué l'ancien socialiste à des journalistes, en marge du Conseil national de son Parti de gauche (PG), réuni à l'Espace Robespierre d'Ivry-sur-Seine. Cet appel avait d'abord été lancé en février par sa formation au PS, pour faire face à une éventuelle élimination de la gauche au premier tour dans certaines circonscriptions au profit du FN.

"Je suis tout à fait favorable à cette démarche"

Mais jusqu'au premier tour de la présidentielle, les échanges en étaient restés là, le Parti de gauche souhaitant un accord national tandis que le PS préférait des ententes locales. "Ce n'est pas ce qu'on veut, ces accords se terminent toujours par un désistement pour le candidat socialiste", expliquait à la mi-mars au JDD.fr le secrétaire national PG en charge des élections, Eric Coquerel. Ce dernier, comme le Parti communiste français (PCF), ne cachait d'ailleurs pas leur scepticisme quant à des négociations d'avant premier tour.
Le lendemain de son élimination de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait pourtant réitéré son appel sur le plateau de France 2. "Il y a 356 circonscriptions où Madame Le Pen peut maintenir ses candidats au deuxième tour, je l'ai déjà dit avant, il est temps de s'accorder pour que nous ne soyons pas éliminés du deuxième tour, nous la gauche, et qu'on soit comme des imbéciles après avoir sorti Sarkozy de la présidence de la République, à se retrouver à être obligés de voter UMP pour ne pas voter Le Pen, jamais!", a-t-il affirmé.
Le message avait alors bien été reçu par François Hollande qui, lors de l'émission Des paroles et des actes jeudi soir, lui avait répondu : "C'est tout à fait clair, lorsqu'il y a un risque d'élimination de la gauche au second tour des élections législatives, de nous mettre ensemble dès le premier tour. Ca peut arriver dans certaines circonscriptions, je suis tout à fait favorable à cette démarche". Le socialiste aurait donc ensuite, selon son ancien camarade, délégué cette tâche à Martine Aubry, même si aucun dirigeant du PS ne confirmait samedi les propos de Jean-Luc Mélenchon.

"Rien n'est décidé" pour le cas Mélenchon

Selon ce dernier, la première secrétaire socialiste a également pris contact avec le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. De son côté, le leader du Front de gauche a également dit qu'une réunion entre les délégués aux élections du PS et du FG se tiendra "en début de semaine prochaine". Le député européen s'est félicité de pouvoir avoir cette discussion, souhaitant que PS, PG et PCF "s'accordent partout où le risque FN existe" pour des candidatures uniques.
Au sujet de ses ambitions personnelles, Jean-Luc Mélenchon a indiqué à la presse que "rien n'est décidé", précisant se poser encore la question "d'y aller ou de mener la bataille" au niveau national. "Il n'y a pas urgence", a encore fait savoir l'eurodéputé, qui a systématiquement démenti tous les échos de presse parus à ce sujet depuis plusieurs semaines.

Hollande dénonce l'attitude de Sarkozy

François Hollande juge "déplorable" l'attitude du président-candidat Nicolas Sarkozy et de son camp dans l'entre-deux-tours, estimant dans un entretien publié samedi dans Le Parisien que "jamais un tel niveau n'avait été atteint". "Avant le premier tour, déjà, il y avait eu des polémiques, des attaques, du dénigrement", déclare le candidat socialiste. "Mais le résultat de dimanche dernier ajoute encore à l'affolement. Quel festival, quel bouquet ! Je serais ainsi le candidat des mosquées: Tariq Ramadan appellerait à voter pour moi; Takieddine serait un ami; j'aurais tout connu des comportements de Dominique Strauss-Kahn; je voudrais régulariser tous les sans-papiers", énumère-t-il. "Heureusement que Ben Laden est mort ! Peut-être aurait-il aussi donné des consignes ?", ironise M. Hollande. Interrogé sur le point de savoir si Nicolas Sarkozy "a franchi la ligne rouge", son adversaire répond: "Jamais un tel niveau n'avait été atteint. Quand j'entends ce député (UMP ndrl), Lionel Luca, comparer ma compagne a un chien...Moi-même, j'ai été comparé à une anguille. Décidément la zoologie fait partie du camp d'en face. C'est déplorable." Au passage celui qui est donné largement favori pour le second tour, estime que le score élevé du FN (près de 18%) au premier tour, est "largement la responsabilité du président sortant". Il rappelle qu'en 2007, à l'élection de M. Sarkozy, le parti d'extrême droite était à 10%. M. Hollande précise qu'il envisage une part de proportionnelle de 15%. Interrogé sur la présence de députés Front national que permettrait ce mode de scrutin, il juge: "mieux vaut avoir des députés FN que des niveaux élevés de ce parti à la présidentielle". Le candidat socialiste exprime par ailleurs sa crainte de voir les licenciements se multiplier après le 6 mai. "Les syndicats le savent", dit-il. "Des décisions qui se préparaient ont été différées. Ce ne sera pas notre arrivée qui provoquera ces plans sociaux. Nous devons dire à ces entreprises que nous ne les accepterons pas sans réagir." "Toutes les conditions sont réunies pour l'emporter... mais rien n'est vraiment joué", conclut François Hollande. "Je me battrai jusqu'à dimanche soir pour que le résultat soit le meilleur possible". Le Parisien publiera dimanche une interview de Nicolas Sarkozy à une semaine du second tour

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/hollande-denonce-l-attitude-de-sarkozy-7203229.html

DSK sur la thèse du complot ? "Trop c'est trop !" lance Sarkozy

samedi 28 avril 2012

Sarkozy et Hollande au Stade de France

Les deux candidats au second tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy et François Hollande, se trouvaient ce soir dans les tribunes du Stade de France pour assister à la finale de la Coupe de France, entre Lyon et Quevilly, ont constaté des photographes de l'AFP.

Sous le ciel chargé de Saint-Denis, Nicolas Sarkozy a pris place avant le coup d'envoi (20h45) en tribune présidentielle, accompagné notamment d'Eric Besson, le ministre de l'Industrie, et de David Douillet, ministre des Sports. Le candidat UMP, dans une interview à France Inter vendredi matin, n'avait pas souhaité apporter son soutien à l'une des deux équipes, tout en rappelant avoir "adoré" l'Olympique lyonnais dans sa jeunesse.

François Hollande, qui a affiché clairement sa préférence pour les amateurs normands, se trouvait, aux côtés de plusieurs autres socialistes, notamment Claude Bartolone, le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Gérard Collomb, le sénateur-maire de Lyon, et
Laurent Fabius, député de Seine-Maritime. Selon des photographes de l'AFP, le candidat socialiste a été à la rencontre de quelques supporteurs, serrant les mains et se faisant prendre en photo avec eux.

France 2, diffuseur de la rencontre, n'a montré aucune image des deux candidats avant le coup d'envoi.
http://www.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/04/28/97006-20120428FILWWW00450-sarkozy-et-hollande-au-stade-de-france.php

Les petites phrases du 28/04/2012

THEORIE DU COMPLOT - Nadine Morano, dans Le ParisienLa ministre de la Formation professionnelle a répondu aux affirmations de Dominique Strauss-Kahn sur une implication du camp Sarkozy et de l'UMP dans l'affaire du Sofitel. "C'est grotesque. Il suffit d'écouter ses amis du PS pour savoir que DSK avait un comportement limite avec les femmes. (...) Nous ne sommes pour rien dans ce qui lui est arrivé. A sa place, je ferai profil bas" a indiqué la ministre au Parisien. Dans le même journal, un proche du chef de l'État parle de "gag" : "Tellement hallucinant qu'on en reste sans voix."
SEDUIRE LE FN – Lionel Jospin, sur Europe 1Interrogé sur la rhétorique de Nicolas Sarkozy et de François Hollande à l'adresse des électeurs du FN, l'ancien Premier ministre socialiste a estimé que "les deux candidats" n'utilisaient "pas les mêmes mots". "Le président sortant cultive les peurs d'un certain nombre d'électeurs du FN alors que François Hollande, au contraire, essaye de leur dire qu'il y a des espoirs possibles", a souligné le socialiste. Pour lui, la façon dont François Hollande mène sa campagne, "ne provoque pas de troubles à gauche" et "n'émeut pas les républicains alors que c'est tout à fait différent de la façon dont Nicolas Sarkozy accentue son cours de campagne". Convenant que le phénomène Le Pen n'était pas "un feu de paille", Lionel Jospin a toutefois jugé qu'il s'agissait d'"un incendie circonscrit, car il n'emporte la République".
RIPOSTE - François Hollande, dans Le ParisienLe socialiste juge "déplorable" l'attitude du président-candidat Nicolas Sarkozy et de son camp dans l'entre-deux-tours, estimant que "jamais un tel niveau n'avait été atteint". "Avant le premier tour, déjà, il y avait eu des polémiques, des attaques, du dénigrement", déclare le candidat socialiste. "Mais le résultat de dimanche dernier ajoute encore à l'affolement. Quel festival, quel bouquet ! Je serais ainsi le candidat des mosquées: Tariq Ramadan appellerait à voter pour moi; Takieddine serait un ami; j'aurais tout connu des comportements de Dominique Strauss-Kahn; je voudrais régulariser tous les sans-papiers", énumère-t-il. "Heureusement que Ben Laden est mort ! Peut-être aurait-il aussi donné des consignes ?", ironise François Hollande.


Jospin : Sarkozy utilise "l'arme du mensonge" par Europe1fr

Bayrou a reçu les réponses de Sarkozy et Hollande

Il leur avait envoyé mercredi une lettre pour fixer ses impératifs, afin de se décider pour le second tour. François Bayrou va désormais pouvoir faire son choix, même s'il a déjà indiqué qu'il ne donnerait une consigne de vote qu'à l'issue du débat d'entre-deux-tours, mercredi prochain. Le président du MoDem, cinquième du premier tour de la présidentielle avec 9,1% des voix, a reçu vendredi les réponses de François Hollande et de Nicolas Sarkozy.
La lettre du candidat socialiste est plus expéditive que celle de son adversaire, qui s'étend sur sept pages quand lui n'en a écrit que deux. Dans ce courrier daté du 26 avril, François Hollande répond point par point aux cinq préoccupations du centriste : l'Education nationale, le "sérieux budgétaire", le "redressement productif", la moralisation politique et l'Europe.

Le "sérieux budgétaire", "premier moyen pour rétablir l'équilibre"

"Vous m'avez adressé un courrier qui a retenu toute mon attention et auquel je réponds dans l'esprit de respect des Français que nous partageons", écrit en guise d'introduction l'élu de Corrèze. Dans les faits, ce dernier avait déjà répondu à François Bayrou à travers les médias, comme lors de son passage à France Info jeudi. Et de la même façon, le socialiste ne fait que rappeler ses engagements, se contentant de souligner ses points communs avec le leader du MoDem.
Premier point de convergence, selon lui : la rigueur budgétaire, chère à François Bayrou. "Je ferai voter dès cet été par le Parlement une loi organique sur les finances publiques", explique François Hollande, précisant que le "sérieux budgétaire" est "le premier moyen pour rétablir l'équilibre des comptes publics". Pour autant, le centriste s'opposait au socialiste durant sa campagne sur l'inscription de la règle d'or dans la Constitution. Ce dernier, y étant défavorable, n'en parle pas dans sa lettre.

Hollande veut "permettre de produire en France"

Le député des Pyrénées-Atlantiques avait également mis en doute la capacité de François Hollande à rétablir les comptes publics. Le candidat PS justifie donc sa volonté de créer 60.000 emplois dans l'éducation - une mesure critiquée par le "troisième homme" de 2007 - assurant qu'il s'agit "d'un effort indispensable et juste" qui "représenterait deux milliards d'euros à la fin du quinquennat". Concernant le "redressement productif", François Hollande tente de séduire François Bayrou en affirmant que "tout sera fait pour relancer notre industrie et permettre de produire en France", la marotte du centriste.
Enfin, dans son paragraphe sur la moralisation politique, sur laquelle les deux dirigeants sont d'accord, François Hollande n'oublie pas de cibler Nicolas Sarkozy, expliquant qu'il "veut rassembler autour de [s]on projet les citoyens qui veulent en finir avec les errements d'un quinquennat marqué par les échecs et la division".

"Comme vous, je reconnais les efforts des Français dans la crise"

Le président-candidat ne s'est pas privé d'en faire autant dans sa propre réponse envoyée vendredi soir. Au détour d'un paragraphe, le représentant de l'UMP, qui vante son "projet présidentiel appuyé sur un chiffrage extrêmement précis et rigoureux", indique "que le candidat socialiste, pour sa part, ne propose aucune mesure de réduction de dépenses publiques". "Au contraire, il les alourdit", note même Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'Etat loue également à de multiples reprises ses points communs avec l'ancien ministre de l'Education. "Comme vous, je reconnais les efforts des Français dans la crise", écrit-il. "Je partage votre préoccupation, la France doit être une grande terre de production", avance-t-il un peu plus loin, précisant partager son "analyse" sur la "crise de l'éducation".

"Je me fais un devoir d'entendre la voix de tous les Français"

Egalement critiqué par le Béarnais sur ce thème, Nicolas Sarkozy explique aussi qu'une "importante modernisation" des institutions a été entreprise depuis 2007, avec une "exigence d'exemplarité". "Cela ne nous dispense évidemment pas d'aller plus loin", souligne-t-il."Je partage, par ailleurs, votre volonté d'introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives", rappelle-t-il. Nicolas Sarkozy se dit en revanche en désaccord avec François Bayrou sur la présence, avec droit de vote, de trois représentants des salariés aux conseils d'administration des entreprises.
Plus loin, il répond sur sa volonté de s'adresser aux électeurs de Marine Le Pen. Au cours de cette semaine, le centriste avait en effet pris ses distances avec la stratégie du candidat de l'UMP, affirmant que "cette course ventre à terre derrière les thèses du Front national est humiliante" et "vouée à l'échec". "Je me fais un devoir d'entendre la voix de tous les Français et de toutes les Françaises qui se sont exprimés dimanche dernier", rétorque Nicolas Sarkozy dans sa lettre. Reste à savoir si ce sera suffisant pour convaincre le centriste. François Bayrou, qui peut désormais comparer ces deux courriers, a maintenant une semaine pour exprimer sa préférence.

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Hollande craint des plans sociaux après le 6 mai

François Hollande craint une multiplication des plans sociaux en France après le second tour de l'élection présidentielle, des décisions en ce sens ayant été, selon lui, différées dans l'attente du choix du prochain président. Dans un entretien paru samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, le candidat socialiste affirme qu'il sera vigilant sur ce point s'il est élu dans huit jours. "Les syndicats le savent. Des décisions qui se préparaient ont été différées", dit-il à propos d'une éventuelle hausse des plans sociaux après le 6 mai. "Ce ne sera pas notre arrivée qui provoquera les plans sociaux. Nous devons dire à ces entreprises que nous ne les accepterons pas sans réagir", ajoute-t-il.
À la question de savoir s'il craint de trouver des comptes de la France en mauvais état s'il accède au pouvoir, François Hollande dit ne pas nourrir "de suspicions particulières". "Mais je veux connaître la situation dont nous hériterons pour que les Français soient éclairés", dit-il. "Les derniers mois de campagne coûtent généralement cher aux comptes publics, compte tenu des promesses qui aboutissent parfois à des distributions dispendieuses", ajoute le député de Corrèze.

http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/hollande-craint-des-plans-sociaux-apres-le-6-mai-28-04-2012-1456206_324.php

Sofitel. DSK relance la thèse du complot politique

Dominique Strauss-Kahn accuse ses ennemis politiques liés au camp de Nicolas Sarkozy et à l'UMP d'avoir anéanti sa candidature à l'Élysée en orchestrant l'affaire Nafissatou Diallo à New York.
Dans un entretien publié hier sur le site du « Guardian » britannique, l'ancien directeur général du FMI met en cause ses ennemis politiques à neuf jours du second tour de l'élection présidentielle française. Cette interview a été réalisée par le journaliste américain Edward Jay Epstein, qui publiera lundi le récit de son enquête sur l'affaire du Sofitel de Manhattan.
Au « Guardian », DSK déclare ne pas croire que cette affaire soit un coup monté. Mais il affirme que la suite des événements survenus le 14 mai dans la chambre du Sofitel et l'enquête judiciaire qui ont anéanti ses chances d'entrer un jour à l'Elysée ont été « façonnés par des personnes ayant des arrière-pensées politiques ». « Ce n'était pas ici une simple coïncidence », estime-t-il.
« Peut-être ai-je fait preuve de naïveté politique mais je ne croyais tout simplement pas qu'ils iraient aussi loin
[…] Je ne pensais pas qu'ils pourraient trouver quoi que ce soit pour m'arrêter », a-t-il poursuivi. L'ancien ministre PS affirme avoir été placé sous écoute par les services secrets français plusieurs semaines avant son arrestation. Il accuse des agents liés à Nicolas Sarkozy d'avoir intercepté des conversations téléphoniques et d'avoir fait en sorte que la femme de ménage guinéenne porte plainte auprès de la police new-yorkaise. Mardi 1er mai, le président de la Cour suprême du Bronx, Douglas McKeon, devrait en outre se prononcer sur la tenue du procès civil intenté contre DSK par la femme de chambre qui l'accuse d'agression sexuelle.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/28/1341611-sofitel-dsk-relance-la-these-du-complot-politique.html

Débat: Sarkozy l'emporterait (sondage)

Plus de sept Français sur 10 ont l'intention de regarder le débat d'entre-deux-tours de la présidentielle mercredi et ils sont un peu plus nombreux à penser que Nicolas Sarkozy en sortira vainqueur (30% contre 28% à François Hollande), selon un sondage TNS-Sofres pour I-Télé.

Si 72% des sondés disent avoir l'intention de regarder ce grand rituel des scrutins présidentiels, ils sont seulement 34% à afficher leur certitude en la matière, contre 21% qui se disent certains de ne pas le regarder.

L'institut souligne par ailleurs que les Français sont "partagés dans leur anticipation de l'issue" de ce débat: 30% voient Nicolas Sarkozy en sortir vainqueur contre 28% pour François Hollande. 11% répondent "aucun des deux", 5% "les deux" et 26% ne s'expriment pas.

L'attente est plus forte auprès des électeurs de François Bayrou et Marine Le Pen

Les personnes interrogées créditent le président sortant d'un plus grand dynamisme (52% contre 20%) et d'une meilleure maîtrise des dossiers (43% contre 25%). Mais son rival PS est perçu davantage pédagogue (35% contre 31%), plus déterminé (40% contre 37%) et plus sincère (31% contre 23%).

Alors que 74% des personnes interrogées ayant l'intention de suivre le débat assurent qu'il n'aura pas d'influence sur leur vote -contre 17% qui déclarent l'inverse-, l'attente est plus forte auprès des électeurs de François Bayrou et Marine Le Pen.
Respectivement 38% et 30% d'entre eux affirment pouvoir changer d'avis.
Toujours parmi les électeurs de Mme Le Pen, 38% souhaitent qu'elle appelle à voter pour Nicolas Sarkozy, 27% qu'elle ne donne pas de consigne, 18% qu'elle appelle à voter blanc ou à s'abstenir et 12% qu'elle se prononce en faveur de François Hollande.

L'étude fait apparaître que leurs principales préoccupations sont l'immigration (66%) puis le pouvoir d'achat (56%) et la sécurité (42%). Enfin, c'est François Hollande qui présente la meilleure dynamique de campagne selon cette enquête: 35% des Français estiment qu'il est en train de gagner des points, contre 26% pour le président sortant.

Enquête réalisée par internet le 26 avril auprès d'un échantillon de 1016 individus âgés de 18 ans et plus, représentatif de la population française (méthode des quotas).
http://www.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/04/27/97006-20120427FILWWW00529-debat-sarkozy-l-emporterait-sondage.php

2012 : Hollande se dit "confiant"

François Hollande a affirmé, aujourd'hui à Bourges, être "confiant" pour le second tour de la présidentielle "car les conditions d'une victoire sont réunies", mais ne veut surtout pas donner l'impression "d'anticiper ou d'enjamber un scrutin", car "rien n'est fait".

"Chaque jour compte. Je me sens chaque jour un peu plus près du grand rendez-vous", a confié François Hollande interrogé par la presse sur son état d'esprit en marge d'une visite au Printemps de Bourges. Avez vous peur ? "Non, ce n'est pas le sentiment que j'éprouve, c'est plutôt une gravité que de savoir que les Français vont décider et qu'ils peuvent me placer non plus simplement en tête, comme au premier tour, mais dans une situation où j'aurai à présider la France", a-t-il répondu.

"Je ne suis sûr de rien, a-t-il ajouté. Je suis confiant car les conditions d'une victoire sont réunies, mais je ne suis sûr d'aucune décision tant qu'elle n'a pas été prise par les Français eux-mêmes". François Hollande "ne veut surtout pas donner une impression qui serait celle d'anticiper ou d'enjamber un scrutin". "Le plus important pour moi, a-t-il dit, c'est d'appeler à la mobilisation, au vote".

"Si je ne me plains pas d'un certain nombre de pronostics qui peuvent être faits, et qui peuvent parfois accabler d'autres, je considère qu'ils peuvent avoir aussi un effet contraire à celui que je recherche, c'est-à-dire de laisser croire que ce serait déjà fait", a mis en garde le candidat PS. "Rien n'est fait et tout est à construire".

http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/04/27/97006-20120427FILWWW00597-hollande-se-dit-confiant.php

Sondage Ifop-Paris Match : Hollande reprend le large

La semaine se conclut comme elle avait commencé pour les deux candidats finalistes de l’élection présidentielle. Selon les résultats de l'enquête quotidienne Ifop-Fiducial pour Paris Match, François Hollande, en hausse d’un demi-point, retrouve son niveau de lundi, soit 55% d’intentions de vote. Mécaniquement, Nicolas Sarkozy perd 0,5 point et est crédité de 45% d’intentions de vote. Par ailleurs, 81% des personnes interrogées se disent sûres de leur choix.
Jusqu’à la veille du second tour de l’élection présidentielle, retrouvez chaque soir à 18 heures sur le site de Paris Match les résultats de l’enquête Ifop-Fiducial d’intentions de vote en continu pour le premier et le second tour du scrutin présidentiel. Outre les intentions de vote, le sondage met aussi en évidence les indicateurs suivants : fermeté du choix, souhait et pronostic de victoire.
Sondage quotidien sur Internet auprès de 300 à 350 personnes inscrites sur les listes électorales. La vague d’enquête du jour est cumulée avec celle des deux jours précédents pour diffuser chaque soir un rapport de force électoral sur 1.000 électeurs (lire la méthodologie du sondage en cliquant ici).

Dati de nouveau à la charge à Paris

Alors que le FN et certains commentateurs prédisent l'implosion de l'UMP si Nicolas Sarkozy perd le second tour de la présidentielle, Rachida Dati n'a pas attendu l'issue de l'élection pour appeler à "refonder" le parti majoritaire à Paris. L'ancienne ministre UMP avait déjà réaffirmé en février sa volonté d'être candidate à Paris aux législatives de juin, alors qu'elle n'a pas reçu l'investiture de son parti, qui lui a préféré François Fillon.


"Si on veut reconquérir Paris et je pense que Paris est gagnable pour la droite, à un moment donné, je crois qu'il faudra refonder la droite parisienne", a déclaré Rachida Dati jeudi sur La Chaîne Parlementaire. "Depuis plus de dix ans, la droite recule à Paris, donc à un moment donné, il faut peut-être enrayer cette chute", a-t-elle ajouté. Jusque là Rachida Dati s'était contentée de viser François Fillon, à qui elle reprochait de s'être fait "parachuter" dans la 2e circonscription (Ve, Vie et VIIe circonscription) qu'elle convoite et où elle s'estime légitime en tant que maire du VIIe arrondissement.


"On est prêts à refonder la droite parisienne"


"C'est la première fois qu'un candidat socialiste est devant un candidat de droite à Paris" pour les résultats de la présidentielle, a ajouté l'ancienne ministre. Rachida Dati peut se permettre de pointer les résultats inédits du candidat socialiste à Paris, étant donné que le VIIe est dans le trio de tête des arrondissements UMP ayant le mieux voté pour le candidat sortant, avec le VIIIe (58,3%) et le XVIe (64,8%). "Dans le Ve, qui est un arrondissement de droite, François Hollande est en tête", a-t-elle raillé, dans une pique à l'adresse de François Fillon, candidat dans cette circonscription.

Elle va plus loin: "On est une équipe à Paris où on est prêts à refonder la droite parisienne". Cette "équipe" comprend en réalité les proches de
Jean-François Copé contre "l'équipe" Fillon. Les partisans du Premier ministre ont la mainmise sur la fédération UMP, présidée depuis 2003 par Philippe Goujon, député-maire du XVe.
"La rancœur et l'amertume"
Philippe Goujon et Jean-François Lamour n'ont pas tardé à réagir à la charge de la maire du VIIe. "La rancœur et l'amertume de ne pas avoir été investie pour les législatives ne peuvent pas autoriser les règlements de comptes inappropriés qui desservent le candidat que nous devons soutenir", a dit Philippe Goujon.

François Fillon avait évoqué le devenir du parti majoritaire à Paris, alors qu'il était en campagne vendredi 20 avril dans la capitale aux côtés du député UMP sortant Bernard Debré. Il avait implicitement visé Rachida Dati, jugeant qu'"il faudra que des décisions soient prises". "Nous avons besoin de nous rassembler à Paris. Pour qu'une grande formation politique puisse fonctionner, il faut qu'elle agisse dans l'ordre et dans la discipline", avait estimé François Fillon. "Il peut y avoir des batailles avant ces décisions, mais une fois qu'elles sont prises, tout le monde doit s'y conformer", avait insisté François Fillon