vendredi 31 août 2012

Valls sur BFMTV : Marseille "a été abandonnée par le pouvoir précédent"


Fillon dans le platre, Fabius à l'ONU et Romney candidat


Morano : "à l'UMP, personne n'a la stature de Sarkozy"

Battue à Toul pendant les législatives, Nadine Morano, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, revient pas à pas sur la scène politique. Elle confie au JDD.fr ses nouvelles ambitions, notamment pour sa famille politique, l'UMP. Très critique de l'action de François Hollande – "un président bla-bla", reprend-elle -, elle estime que son parti doit mettre toute son énergie dans son rôle d'opposition". Sans jamais nommer son favori pour la présidence de l'UMP, elle dessine un portrait proche de Jean-François Copé.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Morano-a-l-UMP-personne-n-a-la-stature-de-Sarkozy-549700

François Hollande à la foire de Châlons-en-Champagne


Borloo dénonce l'impuissance de Hollande

L'ancien ministre Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a vu un "éloge de l'impuissance" dans le discours axé sur l'emploi prononcé par François Hollande à Chalons-en-Champagne.

Selon le député du Nord, "François Hollande vient d'annoncer que la crise existe depuis quatre ans et qu'elle est large et complexe (...) Cela change de son discours de campagne qui niait cette réalité".

"François Hollande tente de reprendre la main, mais il est aujourd'hui rattrapé par les contradictions du début de son quinquennat et nous fait un éloge de son impuissance", a ajouté le président du groupe centriste à l'Assemblée nationale.

Pour lui, "la compétitivité est bien le sujet, mais le gouvernement vient pourtant d'augmenter de 13 milliards les charges des entreprises et le coût des heures supplémentaires", déplore-t-il.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/31/97001-20120831FILWWW00431-borloo-denonce-l-impuissance-de-hollande.php

Marseille : pour Vallaud-Belkacem, Samia Ghali "doit être écoutée"

A Marseille, les visites de ministres de l'Intérieur, de droite comme de gauche, se sont répétées depuis trois ans, sur fond de flambée de la criminalité dans les cités et de polémique sur les réponses à y apporter, notamment en matière d'effectifs policiers. Sans parvenir, pour l'heure, à enrayer la série de règlements de comptes que connaît la région marseillaise. Dernier exemple en date : la mort, mercredi soir, d'un jeune homme de 25 ans, abattu dans sa voiture d'une rafale de Kalachnikov tirée à bout portant. Il s'agissait du 14e cas similaire dans la ville depuis le début de l'année.
Face à cette violence bien installée, l'élue socialiste marseillaise Samia Ghali a voulu interpeller le gouvernement. Pour sortir les plus jeunes des cités durement touchées par la crise économique, elle demande notamment le rétablissement du service militaire. "Je propose de rétablir une forme de service militaire qui permettrait à des jeunes déscolarisés, sans emploi, sans formation de sortir de leur quartier, et même de quitter Marseille pour huit mois, un an", a-t-elle souligné. Proposition plus provocatrice, elle a aussi lancé l'idée d'envoyer lutter l'armée contre les trafiquants.
"On n'est pas dans l'agitation"
Interrogée sur LCI sur cette idée d'un service militaire pour jeunes déscolarisés, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement a répondu : "J'ai beaucoup d'estime pour Samia Ghali qui est une élue locale vraiment impliquée sur ce territoire. Ses propositions doivent être écoutées, c'est ensuite au gouvernement dans le cadre" de la réunion interministérielle convoquée le 6 septembre "de décider ce qui est le mieux pour agir efficacement. Mais en tout cas, elle doit être écoutée".
La porte-parole du gouvernement a également rappelé sur LCI que, face à l'urgence représentée par la lutte contre les trafics de stupéfiants, la zone nord de Marseille a été choisie pour faire partie des zones de sécurité prioritaires. Et de souligner : "On est vraiment dans la réponse déterminée à des problèmes structurels, pas dans l'agitation".

Hollande : "mon devoir, dire la vérité aux Français"


Marseille : l'armée, "idée idiote" (Morin)

Hervé Morin, ancien ministre de la Défense, a qualifié vendredi d'"idée idiote" la suggestion d'une élue PS de Marseille, Samia Ghali, d'envoyer l'armée rétablir l'ordre dans les quartiers nord de cette ville.
Sur France 2, le président du Nouveau centre a tranché : "c'est une idée idiote, les militaires ne sont pas faits pour ça, ce n'est pas leur métier". "C'est comme si vous demandiez à des professeurs de sport d'être danseurs à l'opéra", a risqué le député de l'Eure.
"Ce n'est pas parce que les uns et les autres ont des uniformes qu'on peut leur dire qu'ils sont interchangeables".Pour le dirigeant centriste, dans les quartiers nord de Marseille, "la République a démissionné, déserté". "Les quartiers sont dans les mains de trafiquants, vous ne pouvez d'ailleurs y entrer qu'avec leur autorisation", a-t-il observé.
 

Le départ des verts du gouvernement ne se pose pas, dit Jadot


Christiane Taubira fait un malaise

La ministre de la Justice Christiane Taubira a fait un malaise vendredi après un discours à Bordeaux devant les auditeurs de justice et les enseignants de l'Ecole nationale de la magistrature. Lors de la séance de questions, elle a baissé la tête en se tenant les sinus avant d'être emmenée hors de la salle. Le SAMU est ensuite rapidement arrivé sur place, les médecins courant pour se rendre à son chevet dans un bureau où elle avait été installée. "Elle est épuisée" a expliqué le directeur de l'école, Xavier Ronsin.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/31/97001-20120831FILWWW00426-christiane-taubira-fait-un-malaise.php

NKM sur Hollande : "de la mousse"

L'ex-ministre de l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a critiqué aujourd'hui la multiplication de "discours" de la part de François Hollande, y voyant "de la mousse, de l'écume".
Des "discours, on en a beaucoup en cette rentrée", "beaucoup de mots", a commenté la candidate à la présidence du premier parti d'opposition, interrogée par BFMTV sur les propos du chef de l'Etat à Châlons-en-Champagne. "Pendant tout l'été, on a eu un pouvoir assez absent, on se demandait ce qu'il faisait, eh bien, il préparait des discours".

Le chef de l'Etat "nous fait un discours pour nous dire qu'il est rentré de vacances", a poursuivi la députée de l'Essonne. "Il se rend compte que les Français trouvent ce pouvoir inactif. On a vu que son agenda était vide au retour de vacances, en 24 heures il l'a rempli avec des rendez-vous apparents", a-t-elle accusé, évoquant aussi la convocation d'une session parlementaire. "Tout cela, c'est de la mousse, de l'écume", selon NKM. "Face à l'urgence, François Hollande nous fait un discours d'attente". "Le gouvernement cherche à poser des actes de communication. Ce qu'il faudrait, ce sont de vrais actes".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/31/97001-20120831FILWWW00424-nkm-sur-hollande-de-la-mousse.php

Anne Sinclair confirme sa séparation de DSK

La journaliste Anne Sinclair confirme implicitement être séparée de Dominique Strauss-Kahn et confie qu'elle va "très bien", dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France daté de vendredi.
A la question "Comment va votre vie personnelle depuis votre séparation d'avec Dominique Strauss-Kahn ?", la directrice éditoriale du Huffington Post en France répond: "J'ai bonne mine, j'ai pris des vacances, je retravaille durement, je suis à fond sur les élections américaines."
"J'ai toujours un lien très fort avec mes six enfants" - les deux fils qu'elle a eus avec Ivan Levaï et les quatre enfants nés de précédentes unions de DSK -, ajoute-t-elle, avant de lancer: "Et je vais très bien, merci".
 

Hollande : fin de l’état de grâce


Hollande : fin de l’état de grâce par BFMTV

Hollande : la crise fait baisser sa cote

François Hollande, interrogé jeudi à Madrid sur la chute de popularité que connaît actuellement l'exécutif français, l'a expliquée par "l'inquiétude" et le "doute" nés de la crise économique, citant notamment des prix non maîtrisés, une "croissance nulle en France". "Ce qui est vrai c'est (que) quand la croissance n'est pas au rendez-vous, quand il y a des efforts qui sont demandés, quand il y a de l'inquiétude, quand il y a des prix qui ne sont pas maîtrisés, il y a forcément un doute qui s'installe dans les opinions publiques", a déclaré le président français lors d'un point de presse commun avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.
"Mon rôle, c'est de pouvoir dire la vérité sur la situation, sur la crise -elle est grave-, la récession en Espagne, en Italie, dans la plupart des pays européens, croissance nulle en France, déclin de l'activité économique à un moindre niveau en Allemagne", a-t-il enchaîné ajoutant à ce sombre tableau "les déficits, plus la compétitivité dégradée".
 

UMP : le débat télé devrait avoir lieu

Selon France TV Info, les candidats à la présidence de l'UMP auraient donné leur accord pour participer à un débat sur France 2.
Le directeur des rédactions de France Télévisions, Thierry Thuillier a invité mardi les candidats à débattre dans le cadre de leur campagne sur le plateau de l'émission politique de France 2 "Des paroles et des actes", animée par David Pujadas.
 

Ils sont mieux payés que Hollande et Ayrault

Avec un salaire net de 12.696 euros par mois après une baisse de traitement de 30%, le président et le Premier ministre arrivent à la 657e place dans la hiérarchie des salaires des fonctionnaires de l'Etat, d'après une communication de Matignon au magazine Challenges.
Les fonctionnaires les mieux payés travaillent au ministère des Affaires étrangères et à Bercy, rapportent les services de Jean-Marc Ayrault. "Sur les 656 agents auquels l'Etat accorde une rémunération supérieure à celle des deux têtes de l'exécutif, 385 sont, en effet, employés par le Quai d'Orsay et travaillent à l'étranger", écrit Challenges.
"A ce titre, ils bénéficient d'indemnités de résidence dont le montant varie selon le degré de risque et d'insécurité du pays en question, l'éloignement, les conditions sanitaires, le coût de la vie sur place, etc."
Suit le ministère de l'Economie et des Finances, dont 39 des agents en poste à l'étranger gagnent plus que le président, indique le magazine.
 

Rentrée scolaire: le Snes note un "changement de ton"


Morin: oui aux salles de shoot

L'ex-ministre de la Défense Hervé Morin, président du Nouveau centre, s'est dit jeudi favorable à l'ouverture de centres supervisés d'injection de drogue ("salles de shoot") comme l'a réclamé le socialiste Jean-Marie Le Guen.

Dans un communiqué, le député de l'Eure relève que "ces salles de consommation médicalisées sont soutenues par de très nombreux élus de terrains, médecins addictologues ou associations accompagnantes. Il serait démagogique de soupçonner ces derniers, qui luttent tous les jours contre les ravages de la drogue, d'encourager sa consommation".

"La priorité de ces salles est d'entrer en contact avec ces usagers, souvent des populations très marginalisées et précarisées, afin de les orienter à terme vers des traitements", ajoute-t-il.

L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy (2007-2010) soutient donc l'appel à l'ouverture de ces centres, comme l'a demandé le député socialiste et adjoint au maire de Paris chargé de la Santé Jean-Marie Le Guen.

"Les initiatives menées en Suisse ou au Canada depuis plusieurs années ont montré les conséquences positives que pouvait avoir un tel dispositif" en termes de "réduction des overdoses, des maladies liées à l'injection ou encore des comportements à risque", selon Hervé Morin.

Pour lui, "l'expérimentation de ces salles ne saurait être décidée sans un vrai débat de fond, au-delà des clivages partisans et avec pour finalité la réinsertion de ces publics d'usagers en rupture".

"Elle ne doit en aucun cas nous amener à réduire nos efforts sur les autres fronts de la lutte contre la toxicomanie", ajoute l'élu centriste.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/30/97001-20120830FILWWW00497-morin-oui-aux-salles-de-shoot.php

Sécurité à Marseille: Ayrault déterminé

Jean-Marc Ayrault a justifié aujourd'hui sa décision de convoquer le 6 septembre un comité interministériel sur la situation à Marseille, en invoquant la nécessité de "montrer la détermination du gouvernement à ne pas laisser les choses dériver" dans cette ville.

En marge d'un déplacement en région parisienne consacré à l'éducation, le premier ministre en a appelé "à la mobilisation de tous", en mettant en exergue la nécessité de "ne pas laisser se poursuivre (une telle) situation" à Marseille,
avec ses multiples règlements de comptes sanglants.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/30/97001-20120830FILWWW00569-securite-a-marseille-ayrault-determine.php


jeudi 30 août 2012

Hortefeux : des "signaux contradictoires" envoyés

"A Marseille, c'est une affaire de banditisme. Donc la police et la gendarmerie sont équipées dès lors que la justice accompagne les initiatives qui sont engagées", a estimé jeudi sur Europe 1 l'ancien ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, interrogé sur la pertinence d'avoir recours à l'armée à Marseille.
Mais pour Brice Hortefeux, le gouvernement actuel "envoie des signaux contradictoires" "en envisageant, par exemple, la dépénalisation du cannabis", quand on veut "lutter contre des trafiquants de drogue". "La réalité est très simple : au mois de juillet, tous les indicateurs de la délinquance, hormis les escroqueries financières, sont passés au rouge", a affirmé l'ancien ministre de l'Intérieur. "Une politique de ziz et de zag conduit forcément à l'échec", a conclu Brice Hortefeux.
 

"Une situation insupportable pour beaucoup de gens frappés par


: "Une situation insupportable pour beaucoup de... par FranceInfo
Monsieur Mélenchon vous êtes une sorte de clown politique", a fustigé le vice-président du FN Florian Philippot, jeudi matin sur France 2.
Florian Philippot estime que l’ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle a été "vraiment naïf" de croire que François Hollande "serait le président qui prendrait la finance comme principal ennemi".
 

"C’est un clown politique, car dans cinq ans, si François Hollande se représente, Jean-Luc Mélenchon le soutiendra encore", a fustigé le vice-président du Front national.
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Philippot-Melenchon-est-un-clown-549076




BPI : Bercy confie un mandat à Lazard

Bercy a confié un mandat à la banque d'affaires Lazard France, dirigée par Matthieu Pigasse, pour conseiller le gouvernement lors de la création de la future Banque publique d'investissement, a-t-on appris jeudi auprès de l'entourage du ministre de l'Economie Pierre Moscovici.
Dans son édition de jeudi, Le Nouvel Observateur fait le parallèle entre cette mission et le fait que Matthieu Pigasse ait nommé la journaliste Audrey Pulvar, compagne du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, à la tête du magazine Les Inrockuptibles dont il est propriétaire à titre privé. Arnaud Montebourg a démenti sur son compte Twitter toute implication dans cette décision.
Selon l'entourage du ministre de l'Economie, c'est l'Agence des participations de l'Etat (APE), sur laquelle Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg exercent leur cotutelle, "qui a proposé de passer un contrat avec Lazard pour nous assister".
 

Pour Valls, il est "hors de question" que l'armée intervienne à Marseille


Peillon aimerait mieux payer les profs

Le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a estimé aujourd'hui qu'"il serait digne de mieux payer" les enseignants, promettant une revalorisation lorsque le "contexte budgétaire" le permettra, dans un entretien sur RTL. "Nous savons tous que les enseignants ne sont pas assez rémunérés, mais c'est aussi vrai pour les infirmières de nuit ou d'autres (professions) par rapport au dévouement et au service qu'ils rendent à la société", a dit le ministre.

"Il serait digne de les payer mieux si nous en avions les moyens, et lorsque nous les aurons, nous le ferons", a-t-il promis. "Nous n'avons pas les moyens dans le contexte budgétaire" actuel, a-t-il redit, soulignant qu'il y a 850.000 enseignants, ce qui représenterait un poids budgétaire conséquent. "Il est tout à fait normal que les syndicats représentatifs fassent valoir des revendications, ils le font, mais les priorités des enseignants aujourd'hui ne sont pas celles-là", a ajouté le ministre.
Les priorités sont plutôt de "retrouver des enseignants, être capable ensuite de les former, changer nos rythmes scolaires...", a-t-il dit.

"D'ailleurs, (les enseignants) n'ont absolument jamais - et cela avait même surpris le président de la République quand il (les) rencontrait avec moi - fait porter leur revendication d'abord là-dessus" (sur les salaires), a ajouté M. Peillon. "Les gens qui choisissent ce métier ne le choisissent pas d'abord pour l'argent", "ce qu'ils veulent, c'est qu'on leur donne les moyens de faire réussir les élèves. Ce n'est plus le cas dans ce pays", a encore dit le ministre.

Le salaire des enseignants français débutants et en milieu de carrière est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE et a même diminué depuis 1995 : un professeur des écoles démarre à 1.700 euros nets par mois, hors primes et heures supplémentaires.

La baisse des salaires s'aggrave depuis 2010 à cause du gel du point d'indice salarial des fonctionnaires alors que le niveau d'études demandé est plus important.
Des syndicats réclament que la question des salaires soit abordée lors de la réforme des rythmes scolaires, qui pourrait modifier leur temps de travail, et estiment qu'une revalorisation attirerait davantage de jeunes dans le métier.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/30/97001-20120830FILWWW00418-peillon-aimerait-mieux-payer-les-profs.php

Groupe UMP/Paris : Lamour jette l'éponge

Jean-François Lamour, actuel président du groupe UMP au conseil de Paris, assure ce matin dans une interview au Parisien qu'il renonce à se porter à nouveau candidat en septembre prochain. "Je consacre plus de temps aujourd'hui à régler les guerres internes qu'à coordonner l'opposition à Bertrand Delanoë", explique-t-il, pointant du doigt "un petit groupe d'élus comme Jean-Pierre Lecoq, Pierre-Yves Bournazel, Rachida Dati, Pierre Charon". Ces derniers sont tous des proches de Jean-François Copé tandis que Jean-François Lamour soutient François Fillon. "Je crois qu'ils ne cherchent qu'à créer les conditions d'une scission. C'est du calcul politique et personnel", lance le député du XVe arrondissement.

"Je passais mon temps à essuyer les coups bas. Cela ne m'intéresse pas de continuer à travailler sous cette forme là", explique Jean-François Lamour.

Les déchirements de la droite municipale ont commencé dès le départ de Jacques Chirac en 1995 : le mandat de son successeur à la mairie Jean Tiberi avait été marqué par des frondes incessantes, jusqu'à l'échec de ce camp en 2001, quand Bertrand Delanoë avait signé une victoire historique de la gauche dans la capitale.

Depuis, l'UMP parisienne a continuellement perdu du terrain, à l'Assemblée nationale comme au Sénat, sans jamais parvenir à contrer la gauche au pouvoir à la mairie. La rivalité entre partisans de Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l'UMP n'a fait que raviver les divisions et querelles au sein de ce groupe municipal.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/30/97001-20120830FILWWW00437-lamour-pas-candidat-au-groupe-ump.php

Valls: "hors de question" de faire intervenir l'armée à Marseille

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a affirmé jeudi qu'il était "hors de question" que l'armée intervienne dans les quartiers nord de Marseille, comme l'a réclamé une élue socialiste marseillaise.

"Il est hors de question que l'armée puisse répondre à ces drames et à ces crimes. Il n'y a pas d'ennemi intérieur" à Marseille, a assuré devant la presse M. Valls, qui a prôné "une réponse globale, en profondeur et particulièrement forte" à la criminalité, en réponse à la sénatrice-maire PS des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/30/97001-20120830FILWWW00490-valls-pas-d-armee-a-marseille.php

Cahuzac défend les hausses d'impôts

Le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a défendu jeudi à l'Université d'été du Medef les hausses d'impôts prévues au budget 2013, devant un parterre de patrons qui redoutent d'être fragilisés en pleine crise. "Ceux qui ont cru qu'on pouvait arriver (à redresser les comptes publics) uniquement en réduisant la dépense publique, eh bien ceux là ont menti", a déclaré Jérôme Cahuzac, soulignant toutefois qu'on ne pouvait pas non plus y parvenir uniquement en augmentant les prélèvements.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Medef-Cahuzac-defend-les-hausses-d-impots-549086

Tabarot: "Il faut que les proches de Fillon se calment"

Mardi, Jean-François Copé a officialisé son "ticket" en vue du congrès de l'UMP avec Luc Chatel et Michèle Tabarot. Cette dernière, candidate au poste de secrétaire général du parti, revient pour leJDD.fr sur son engagement au côté de "l'homme du rassemblement". Elle définit la fonction à laquelle elle prétend comme "un pivot qui coordonnera l'action menée par le président du parti".
Par ailleurs, elle "s'étonne" de la proposition, formulée par les proches de François Fillon, de créer un "Conseil des sages" qui dirigerait l'UMP en attendant le congrès : "Le fait que Jean-François Copé reste à son poste a été annoncé et décidé à l'unanimité il y a plus d'un mois. Et ce, en présence de François Fillon et ses proches." Et d'ajouter : "Il faut que ces derniers respirent un bon coup et qu'ils se calment."
 

"Contrats de génération": négociations à venir

Le ministre du Travail Michel Sapin a annoncé mercredi qu'il engagerait "la semaine prochaine" la négociation sur les "contrats de génération" que le gouvernement souhaite lancer en 2013.Ce contrat, qui doit favoriser l'embauche en CDI des jeunes et le maintien en emploi des seniors, "doit faire l'objet d'une négociation", a-t-il rappelé.
"Le gouvernement en saisira les partenaires sociaux dès la semaine prochaine", a déclaré Michel Sapin en présentant à la presse l'autre mesure du gouvernement pour les jeunes, les "emplois d'avenir", présentés mercredi en conseil des ministres.
Reprenant les "mots du président de la République" qui a appelé lors de ce conseil "à une bataille de l'emploi", le ministre a expliqué que le gouvernement avait ouvert simultanément plusieurs "fronts" pour engager ce combat.
Rallonge d'emplois aidés, "emplois d'avenir", "contrats de génération" et, enfin, la grande négociation "difficile et délicate" sur "la sécurisation de l'emploi pour les salariés et les entreprises": "tous ces fronts sont ouverts au même moment", a expliqué Michel Sapin.
Pour cette deuxième négociation, le gouvernement transmettra aux partenaires sociaux "dans 15 jours" son document d'orientation, a-t-il précisé.
 

Gouvernement: Copé attaque sur tous les fronts


École: Peillon lance la "rentrée du changement"

Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a lancé mercredi lors d'une conférence de presse "la première rentrée du changement", une rentrée "préparée par nos prédécesseurs", a-t-il souligné, et dans laquelle "nous voulions marquer la nouvelle orientation". "Nous accueillons plus de 12 millions d'élèves, nous mobilisons plus d'un million de personnels dont 850.000 professeurs", a-t-il indiqué. La rentrée des enseignants aura lieu lundi et celle des élèves mardi.
"Depuis notre arrivée, beaucoup de choses se sont produites, à plusieurs niveaux", a-t-il noté, évoquant les mille postes de professeurs des écoles supplémentaires ou les mesures prises dans le collectif budgétaire de juillet avec de nouveaux crédits pour l'éducation. C'est "plus qu'une inflexion, une rupture", a-t-il fait valoir. Il a cité également le retour à une année de stage pour les enseignants débutants, des professeurs expérimentés pour les CP, les emplois d'avenir destinés à des professeurs ou la scolarisation des enfants de moins de trois ans.
"En même temps, nous avons lancé la refondation de l'école de la République à travers une large concertation", qui doit aboutir à une loi d'orientation et de programmation présentée au Parlement fin novembre, a-t-il ajouté. La ministre déléguée à la réussite éducative, George Pau-Langevin, a souligné par ailleurs la volonté de mieux accompagner les enfants handicapés quantitativement et qualitativement avec des auxiliaires de vie scolaire individuels (AVSi) véritablement formés. Elle a aussi estimé qu'il fallait refonder la politique d'éducation prioritaire, devenue "un millefeuille".
 

Jean-Marc Ayrault sur sa présence au Medef : "Je m'étonne de cet étonnement"


Salles de shoot: une "idée délirante" (FN)

Le vice-président du FN, Florian Philippot, a appelé le gouvernement à "rapidement écarter" l'"idée délirante" de salles de shoot, une proposition avancée aujourd'hui par le député PS Jean-Marie Le Guen au nom de la prévention et de la sécurité.

"Cette position est aussi délirante qu'irresponsable. Elle constituerait une brèche dans le bannissement de la consommation de la drogue dans notre pays, alors que ses ravages sont plus importants que jamais selon les experts", écrit Florian Philippot dans un communiqué.

"Elle révèle aussi qu'on préfère à l'UMP et au PS 's'adapter' à une situation devenue catastrophique en raison de l'inaction des gouvernements successifs plutôt que d'en combattre les causes", ajoute-t-il. Pour lutter contre la drogue, le FN prône le rétablissement des contrôles aux frontières et appelle à "(frapper) durement les trafiquants" et "(sanctionner) les consommateurs".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/29/97001-20120829FILWWW00388-salles-de-shoot-idee-delirante-fn.php

Copé invité de Jean Sarkozy à Neuilly

Jean-François Copé est invité à un café politique le 4 septembre à Neuilly par Jean Sarkozy, fils cadet de l'ex-président et délégué de la circonscription UMP, annonce aujourd'hui Roger Karoutchi, codirecteur de campagne du député-maire de Meaux.

Ce café politique se tiendra au Winston, établissement proche de la mairie de Neuilly-sur-Seine, longtemps fief de l'ancien chef de l'Etat, a-t-il précisé. Seront présents les parlementaires et maires du département soutenant Jean-François Copé dans sa course à la présidence de l'UMP, a précisé Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine. Jean Sarkozy est vice-président du conseil général.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/29/97001-20120829FILWWW00401-cope-a-un-cafe-politique-mardi-a-neuilly.php

mercredi 29 août 2012

Enseignement : les mesures d'urgence


Copé: Karoutchi et Courtial dirigeront sa campagne

Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP, annonce qu'il a choisi les anciens ministres Roger Karoutchi et Edouard Courtial pour diriger sa campagne, dans un entretien à paraître vendredi dans Le Figaro Magazine.
Le secrétaire général de l'UMP, qui a désigné Luc Chatel et Michèle Tabarot pour figurer sur son "ticket" pour l'élection interne des 18 et 25 novembre, va présenter dans les tout prochains jours une équipe de campagne "très importante" et "totalement paritaire" car il a "une vision collective du travail" à la tête de l'UMP.
 

Edito Christophe Barbier, Le non cumul des mandats


Cumul des mandats: Pour Copé, «Rebsamen a dit tout haut ce que tout le monde pense»

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé ce mercredi que le patron des sénateurs socialistes, François Rebsamen, avait «dit tout haut ce que tout le monde pense, à gauche comme à droite» en s'opposant au non-cumul des mandats.
>> Les raisons de la fronde
«On a là un beau sujet d'hypocrisie sur la table, un feuilleton avec des épisodes quotidiens. Nous avons eu la même chose avec le nucléaire, le cannabis, les Roms... Voilà que surgit le débat sur le cumul des mandats. C'était d'ailleurs à prévoir», a-t-il déclaré lors de son point presse hebdomadaire.

C'est «assez bizarre qu'ils s'étripent là-dessus»

«Je suis de ceux qui pensent que la démocratie est bénéficiaire qu'un grand nombre de ses parlementaires puissent avoir un mandat local. Pas 36 mandats locaux, un mandat local ! Celui d'être maire, car cela permet de conserver les pieds dans la glaise, sur le terrain», a ajouté Jean-François Copé qui «peut en témoigner» en tant que député-maire de Meaux.
«M. Rebsamen, en réalité, il a dit tout haut ce que tout le monde pense, à gauche comme à droite (...) (Mais) ce festival d'hypocrisie conduit M. Rebsamen à dire "faites-le pour les autres mais pas pour moi". Nous ne sommes dupes de rien, je ne vois pas au nom de quoi on ferait pour les sénateurs ce qu'on ne fait pas pour les députés, ça n'a aucun sens», a-t-il insisté. Jean-François Copé trouverait «beaucoup plus intelligent» que l'on en reste au statu quo en autorisant, comme c'est le cas actuellement, «le cumul d'un mandat local avec un mandat national». «Pour le reste, je ne savais pas que c'était Martine Aubry qui dirigeait le gouvernement. C'est plutôt généralement dans les pays communistes que le parti dit au gouvernement ce qu'il doit faire», a-t-il ironisé.
Jean-François Copé juge en outre «cette querelle un peu subalterne» et le dossier «un tout petit peu second par rapport aux problèmes des Français». C'est «assez bizarre qu'ils s'étripent là-dessus», a-t-il lâché.

http://www.20minutes.fr/ledirect/992491/cumul-mandats-cope-rebsamen-dit-tout-haut-tout-monde-pense
 

Nucléaire : la politique est "claire" (Batho)

La politique de la France sur le nucléaire est "claire, cohérente et solide", a affirmé la ministre de l'Ecologie Delphine Batho mercredi sur RMC Info/BFM TV, regrettant la "polémique inutile" suscitée par les propos d'Arnaud Montebourg (Redressement productif).
"La politique de la France en matière d'énergie est claire, cohérente, solide. C'est la complémentarité entre les énergies renouvelables que nous voulons massivement développer et le nucléaire dont nous continuerons d'avoir durablement besoin", a-t-elle déclaré.
La ministre a assuré que l'Etat allait continuer à investir dans le nucléaire, "ne serait-ce que dans le démantèlement"."C'est une filière industrielle qui a un avenir, les énergies d'avenir ce sont les énergies renouvelables", a-t-elle ajouté, regrettant une "polémique inutile".
 

UMP : Copé va publier un "manifeste"

Dans une interview donnée au Figaro Magazine à paraître vendredi, Jean-François Copé annonce qu'il publiera, à la fin du mois de septembre, un livre présentant son programme. Alors qu'il brigue la présidence de l'UMP, le secrétaire général du parti assure que ce sera là, son "manifeste pour une droite décomplexée".
Qu'entend-il par droite décomplexée ? "Sur tous les grands sujets, y compris laïcité, identité, immigration, sécurité, justice, je serai totalement engagé. Je ne laisserai rien passer", précise le député-maire de Meaux
 

Les emplois d'avenir pour lutter contre le chômage


Juppé critique les emplois d'avenir

L'ex-Premier ministre UMP Alain Juppé a vu aujourd'hui dans le projet gouvernemental d'"emplois d'avenir" pour jeunes sans qualification un "emplâtre sur une jambe de bois".
Sur i-TELE, le maire de Bordeaux a parlé, à propos
du projet de loi examiné en Conseil des ministres, d'une "mesure tout à fait provisoire, un emplâtre sur une jambe de bois. Malheureusement ce sont des emplois qui ne débouchent souvent sur rien".

La mesure sera "sans doute accueillie favorablement par les jeunes", a observé le responsable d'oppositon, même si ce n'est pas "la vraie réponse" à la dégradation de l'emploi. Dans sa mairie et dans des associations qu'elle aide, il y aura "bien sûr" ce type d'embauche (contrat de un à trois ans pris en charge à 75% par l'Etat).

"Le vrai problème, c'est de s'attaquer à la compétitivité de l'économie française et de nos PME", selon lui. "Non seulement le gouvernement n'a rien fait, mais il a pris des mesures qui vont exactement à l'inverse de ce qu'il faudrait faire" sur les heures supplémentaires ou la TVA sociale.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/29/97002-20120829FILWWW00340-juppe-critique-les-emplois-d-avenir.php

Hollande s'exprimera en septembre

Le président François Hollande interviendra dans les médias dans la première quinzaine de septembre, a-t-on appris aujourd'hui dans son entourage. Le chef de l'État aura une "expression médiatique dans la première quinzaine de septembre", a-t-on indiqué, sans préciser la forme de cette intervention.

Dans son édition d'aujourd'hui Le Figaro
note que le chef de l'État devrait s'exprimer le dimanche 9 septembre à la télévision

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/29/97001-20120829FILWWW00357-medias-hollande-interviendra-en-septembre.php

PS: la désignation "obscure" pour Dray

Julien Dray, ex-député PS, a déploré sur LCI une situation "un peu ubuesque" et une "forme de désignation plus ou moins obscure" du futur patron de son parti. "Il y a une petite contradiction entre la manière dont on a vanté - à juste titre - la préparation des primaires", "la transparence, la morale qui doit être la nôtre et cette forme de désignation plus ou moins obscure", a commenté celui qui fut naguère porte-parole du PS. "Si c'est une élection avec une votante, on risque d'avoir un score serré", a ironisé M. Dray à propos de Martine Aubry. Celle-ci doit avoir un rôle crucial dans le choix de son successeur. Elle portera avec Jean-Marc Ayrault une motion majoritaire pour le congrès de Toulouse, dont le premier signataire sera le prétendant le plus sérieux au poste de chef.

M. Dray a vu dans ce processus "les conséquences du congrès de Reims" avec ses déchirures. "On a voulu cadenasser pour empêcher que cela ne se reproduise. Mais là, on est dans une situation un peu ubuesque où les militants vont avoir à avaliser un choix fait par quelques-uns et on ne sait pas bien avec quelle règles". La décision "sera prise vraisemblablement par trois, quatre personnes", a insisté le militant socialiste. Invité à dire qui, de Jean-Christophe Cambadélis et Harlem Désir, avait sa préférence, il a éludé : "comme tout cela se fait dans l'obscurité, je resterai dans l'obscurité".

Désireux d'un "débat" au sein de son parti, il entend transformer en motion sa "contribution" appelée "de l'alternance à l'alternative", base d'une pièce de théâtre écrite par lui et jouée le 4 septembre dans une salle parisienne, les Athévains


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/29/97001-20120829FILWWW00298-psmode-de-designation-obscur-pour-dray.php

La crise de la dette met un terme à la trève estivale


Fabius: une "certaine déception" dans l'opinion

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a reconnu mercredi qu'il pouvait y avoir une "certaine déception" dans l'opinion sur l'action du gouvernement du fait du temps nécessaire pour mener "les changements engagés" et appelé à faire davantage de "pédagogie".
"On a trouvé une situation économique et sociale très difficile, on a engagé des changements mais ça met du temps, donc il peut y avoir effectivement une certaine déception", a-t-il déclaré sur France Inter."Il faut expliquer ce que l'on fait, bien tracer les perspectives, faire de la pédagogie et de l'action en même temps, a-t-il ajouté.
Selon le baromètre mensuel Ipsos pour Le Point publié lundi, la cote de popularité de François Hollande a chuté de 11 points en août par rapport à juillet, à 44%, et celle de Jean-Marc Ayrault de 9 points, à 46%.Interrogé sur les déclarations ministérielles divergentes ces derniers jours sur certains sujets comme l'avenir du nucléaire, Laurent Fabius a estimé qu'il y avait "toujours une période de rodage" dans un nouveau gouvernement."On n'est pas obligé de parler de tout, tout le temps et de toutes les façons", a-t-il souligné
 

Plan carburant : la presse allemande critique

La presse allemande était critique mercredi sur la baisse des prix des carburants annoncée la veille en France, contrastant avec un sondage selon lesquels une grande majorité des Allemands souhaiteraient une initiative similaire.
Le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung estime qu'avec l'annonce du gouvernement français "se dessinent les contours de l'action politique à la Hollande: on ne veut faire de peine à personne - seulement aux riches - et on vise à faire les gros titres avec des mesures isolées." "Et c'est ainsi que la France reste engluée au lieu de réformer", conclut la "FAZ".
Le journal Süddeutsche Zeitung, qui est lui plutôt de centre-gauche, écrit dans un éditorial: "Pas besoin d'être voyant pour deviner que Hollande va échouer avec cette tactique. Elle est non seulement hautement discutable sur le plan écologique et économique, mais aussi injuste socialement, car les automobilistes sont aidés, mais pas les usagers de transports en commun". "Mais c'est surtout inefficace, car il ne fait pas de doute que les cours du pétrole vont à nouveau monter (...). La baisse des taxes n'aura qu'un effet transitoire sur le porte-monnaie des consommateurs", juge le journal de Munich.
 

Sondages: «Hollande commence à s'éloigner de l'histoire dont il a été l'acteur»

Le président de la République dévisse car il oublie le «contrat implicite» passé avec les Français...
Avant le 6 mai, François Hollande assurait que le prochain Président n’aurait pas d’état de grâce en raison de la situation économique. Ça se confirme. A peine plus de cent jours après son élection, le chef de l’Etat mécontente plus de Français qu’il n’en satisfait selon le baromètre Ipsos pour Le Point alors que Nicolas Sarkozy avait attendu neuf mois pour arriver au même point ( 39% d’opinions positives en février 2008). Quelque 47% des Français ont une opinion défavorable du Président contre 44% qui en ont une opinion favorable. Moins 11% en un mois, un dévissage sévère pour un Président qui n’a jamais atteint des cotes importantes de satisfaction.
«Il y a une conjoncture de plusieurs éléments: une hostilité qui s’est accrue chez les sympathisants UMP et une érosion chez les sympathisants du Modem et du Front de gauche», explique Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos. Le plus marquant d’ailleurs, c’est cette «hostilité» dès le début des sympathisants de l’UMP qui n’ont accordé aucun crédit à François Hollande quand Nicolas Sarkozy avait lui, bénéficié d’opinions plutôt positives de sympathisants socialistes.

«Attention à ne pas faire comme Jacques Chirac»

Comment l’expliquer? Après les vacances, période pendant laquelle les Français ont traditionnellement peu la tête à la politique, s’installe «un climat de rentrée placé sous le sceau du pessimisme et de l’inquiétude. D’ailleurs, tout le monde baisse, à gauche ou à droite», explique le sondeur. Les Français peuvent estimer que «le gouvernement n’est pas aussi mobilisé sur les mesures d’urgences qu’il le faudrait», ajoute Brice Teinturier. Autre hypothèse pour apprécier cette décote subite, «le procès en immobilisme mené par l’UMP» a pu convaincre certains Français. Et les «couacs» gouvernementaux de l’été n’ont pas aidé. Pourtant, et c’est un paradoxe, toutes les mesures prises par le gouvernement Hollande «sont très bien acceptées par les Français, sauf la suppression des heures supplémentaires défiscalisées».
L’Elysée met ces mauvais sondages sur le compte de «l’impatience légitime» des Français compte tenue de la situation. Mais retenir ce seul argument, c’est se tromper d’analyse, selon Stéphane Rozès, président de Conseil analyses et perspectives. «Hollande s’éloigne sans s’en rendre compte des raisons de son succès et de son contrat implicite avec les Français. Il n’a pas été élu sur le pouvoir d’achat ou le chômage, mais parce qu’il disait qu’on pouvait redresser le pays et sauver notre modèle social pour peu qu’on le fasse dans la justice», juge celui qui a conseillé Nicolas Sarkozy en 2007.
«Il commence à oublier l’histoire dont il a été acteur comme, de manière très différente, Nicolas Sarkozy l’a oubliée en allant au Fouquet’s en 2007», estime-t-il. Ce n’est pas une histoire de «story telling» car ce n’est pas de «la com’» insiste le politologue, mais c’est «dire où on va et expliquer comment on y va», «donner une finalité, une cohérence aux actions». Un rôle qu’il est le seul à pouvoir assumer. «Jean-Marc Ayrault n’est qu’un mécanicien de la mécanique gouvernementale.» Et de prévenir: «Attention à ne pas faire comme Jacques Chirac qui, une fois élu, est parti à l’international, laissant les affaires du pays à Alain Juppé.» On se souvient comment ça avait fini.
http://www.20minutes.fr/politique/992035-sondages-hollande-commence-eloigner-histoire-dont-acteur

"Trierweiler transgressive par excellence"

Anna Cabana, co-auteure de Entre deux feux, l'ouvrage consacré aux relations tumultueuses entre François Hollande, Valérie Trierweiler et Ségolène Royal est revenu, mardi sur Europe 1, sur l'affaire du tweet et ses conséquences. "Valérie Trierweiler est la femme transgressive par excellence, elle est belle, elle est journaliste et c'est la compagne du président de la République"."C'est elle qui a ouvert la porte de la chambre à coucher du chef de l'Etat et aujourd'hui, François Hollande le déplore", indique Anna Cabana.
Pour la journaliste du Point, l'affaire du tweet "constitue "'la première faute politique de François Hollande". "Quand Valérie Trierweiler dérape, c'est la responsabilité de François Hollande qui est engagée", assure Anna Cabana.
* Entre deux feux, d'Anna Cabana et Anne Rosencher, Grasset, sortie le 29 août.
 

Michèle Alliot-Marie accepterait d'assurer la présidence par intérim pendant la campagne

L'ex-ministre UMP, Michèle Alliot-Marie, a déclaré ce mardi être favorable à une initiative de Laurent Wauquiez, qui l'a proposée pour remplacer Jean-François Copé à la tête de l'UMP, le temps de la campagne pour la présidence du mouvement, si tous les candidats y sont favorables.
«Si on me demande d'apaiser la situation, je ne vais pas dire non, à condition que ce soit pour un temps limité et que les principaux candidats déclarés à la présidence de l'UMP le souhaitent», a-t-elle déclaré à l'AFP. «C'est le principe de l'envoi des Casques bleus. On les envoie s'il y a un accord entre les différents protagonistes», a ajouté l'ex-ministre des Affaires étrangères, interrogée sur les propos de Laurent Wauquiez.

«Pour moi quelqu'un comme Michèle Alliot-Marie serait parfaite»

Lundi, Laurent Wauquiez (UMP) a renouvelé l'appel des soutiens de François Fillon au départ de Jean-François Copé de la direction de l'UMP pendant la campagne et jugé que Michèle Alliot-Marie, «personnalité incontestable», serait «parfaite» pour l'intérim. Le député de Haute-Loire a estimé que le secrétaire général de l'UMP devait céder son poste d'ici au congrès de novembre, quand les militants seront appelés à départager les candidats pour la présidence et arbitrer le duel Copé-Fillon..
«Prenons pendant cette période une personnalité qui est incontestable au sein de notre mouvement, légitime et qui puisse assurer le bon déroulé de ces élections et l'unité de la famille politique», a-t-il dit. Qui? «Pour moi quelqu'un comme Michèle Alliot-Marie serait parfaite», a-t-il répondu. «Je n'ai rien demandé», a encore réagi Michèle Alliot-Marie.
«Mais, je ne vais pas laisser un mouvement dont je suis vice-présidente sans apporter ma contribution», a-t-elle ajouté. «Je suis prête à contribuer dans la clarté, la sérénité et la confiance». Michèle Alliot-Marie a précisé ne pas avoir été sollicitée directement. La Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe) de l'UMP a seulement imposé une période de «réserve» à la direction du parti pendant la campagne officielle, qui démarre le 5 octobre. L'élection aura lieu les 18 et 25 novembre

Une manifestation contre le traité européen

La manifestation parisienne contre le traité européen, appelée de ses voeux dimanche par Jean-Luc Mélenchon, est programmée pour le 30 septembre, écrit mardi sur son blog le responsable du Front de gauche. L'ex-candidat à la présidentielle a appelé dimanche à une manifestation nationale à Paris pour réclamer un référendum sur sa ratification, en clôturant les Estivales citoyennes du Front de gauche à Saint-Martin-d'Hères (Isère).
"Les +bénis oui-oui+ du traité européen le savent ! Seule +la rue+, comme ils disent, peut faire capoter le projet du PS et de la droite unis pour faire passer le traité !", écrit Jean-Luc Mélenchon dans un long billet posté sur son blog. Le "non de gauche", poursuit-il, "pèse sur la décision de chaque député et sénateur au moment de son vote comme sur le chef de l'Etat qui a le pouvoir de convoquer le référendum". Il "donne de la force à la motion référendaire que déposeront sans doute nos groupes", ajoute-t-il.
 

Direction de l'UMP : Jean-François Copé passe à la vitesse supérieure


Chômage: attendre les effets de la "nouvelle politique" (Sapin)


Méhaignerie en faveur "d'un conseil des sages" UMP (JDD.fr)

Interrogé par leJDD.fr, l'ancien ministre Pierre Méhaignerie répond favorablement à la proposition de Valérie Pécresse formulée mardi sur LCI, qui souhaite un "conseil des sages avec Alain Juppé, Michèle Alliot-Marie, Pierre Méhaignerie" pour garantir l'impartialité de l'élection du président de l'UMP. L'idée avait été lancée par Alain Juppé lundi sur Europe 1, qui n'avait pas cité de noms.
"Si on peut rendre service, que le débat se fasse sur le fond et qu'il reste constructif, pourquoi pas", explique Pierre Méhaignerie. Le vice-président du conseil national de l'UMP s'interroge toutefois : "Ce comité sera-t-il suffisamment concret pour qu'il ne serve pas à rien ?" "Je ne ferme donc pas la porte mais il faut que la délimitation de ces responsabilités soit effectuée", affirme l'ancien Garde des sceaux. Ce dernier juge également qu'il "faut aller plus loin" que la période de réserve actuellement recommandée à la direction du parti.
 

UMP : France 2 propose un débat

Le directeur des rédactions de France Télévisions, Thierry Thuillier a invité les candidats à la présidence de l'UMP à débattre dans le cadre de leur campagne sur le plateau de l'émission politique de France 2 "Des paroles et des actes", animée par David Pujadas.
"Fin septembre, nous recevrons le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pour une émission de rentrée et sans doute au mois d'octobre ou début novembre, nous ferons aussi, par souci d'équilibre, une émission avec l'UMP", a déclaré Thierry Thuillier lors de la conférence de rentrée de France Télévisions. "J'ai trouvé intéressant de proposer cette émission à l'ensemble des candidats retenus pour la course à la présidence de l'UMP", a-t-il ajouté.
 

mardi 28 août 2012

Rebsamen pour le cumul des mandats des sénateurs

François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, souhaite que les sénateurs puissent continuer à cumuler des mandats, alors que l'interdiction de ce cumul est un des engagements de François Hollande.
Interrogé mardi par RMC sur la fin de ce cumul, le sénateur-maire de Dijon a répondu : "pas pour moi". "J'ai été élu pour six ans, jusqu'en 2014 je serai sénateur et maire". Ensuite, "je plaide pour que les sénateurs qui représentent les collectivités locales puissent garder leur mandat local".
 

Nucléaire: la guerre continue


Copé/Fillon: Juppé n'a pas encore choisi

L'ancien Premier ministre Alain Juppé, interrogé mardi par France Inter sur sa préférence pour la tête de l'UMP, a expliqué qu'un "des points de clivage fondamentaux" était l'islamophobie, contraire, a-t-il dit, aux principes républicains.
Comme on lui faisait valoir que ses prises de position antérieures semblaient l'incliner plus vers François Fillon que vers Jean-François Copé, Alain Juppé a répondu qu'il "attend(ait) de voir ce que propos(ait) chacun des deux candidats". "Ma vision de l'identité de la France est tout à fait claire", a enchaîné le maire de Bordeaux.
"Ce sont les principes républicains", "le principe de laïcité" qui "n'est pas la guerre aux religions, mais le respect de toutes les religions"."Pour moi, un des points de clivage fondamentaux, c'est l'attitude vis-à-vis de l'islam", a poursuivi le dirigeant UMP. "L'islamophobie qui globalise les problèmes de cette religion est contraire à ce principe de laïcité et ce principe républicain. C'est donc pour moi un point extrêmement sensible".
 

Copé (UMP): "Conservatisme absolu" de Hollande


Bové : Montebourg passe "une ligne rouge"

Le député européen José Bové a estimé mardi que les déclarations du ministre du redressement productif Arnaud Montebourg sur le nucléaire étaient une "ligne rouge" nécessitant un recadrage du premier ministre sur la ligne politique qu'entend suivre le gouvernement.
"Pour moi les déclarations d'Arnaud Montebourg, c'est une ligne rouge, là-dessus il va falloir être très clair: c'est au gouvernement et au premier ministre d'assumer sa responsabilité pour que les engagements qui ont été pris au moment de l'élection présidentielle soit tenus", a déclaré José Bové Bové lors d'une manifestation de soutiens aux opposants du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
"On a besoin que les choses se recadrent parce que quand j'entend M. Montebourg, M. Valls, quand j'entend y compris le premier ministre sur les gazs de schiste qui a été ambigu, je crois qu'il va falloir que les choses soient recadrées de manière très claire", a estimé l'eurodéputé, alors que 150 tracteurs et plusieurs centaines de manifestants protestaient devant le palais de justice de Saint-Nazaire.
 

Emplois jeunes : "pas terrible", dit Parisot

Laurence Parisot, présidente du Medef, a jugé mardi que le dispositif des emplois jeunes, présenté en conseil des ministres mercredi, "n'est pas terrible". "Honnêtement, c'est un dispositif qui n'est pas terrible. Il ressemble beaucoup aux emplois jeunes de 1997, et, malheureusement, aucune étude d'impact n'a été demandée pour évaluer ce que sont devenus ceux qui en avaient bénéficié ni comment ils se sont insérés ensuite sur le marché du travail", a-t-elle fait valoir dans un entretien au Monde daté de mercredi.
Laurence Parisot a regretté aussi que le dispositif, destiné à créer 150.000 emplois prioritairement pour des jeunes peu ou pas qualifiés, "ne soit pas plus ouvert au secteur marchand, car cela aurait été utile pour certaines entreprises et bénéfique pour la population concernée". Selon la présidente du Medef, le risque existe d'un "effet d'aubaine pour les collectivités locales et les associations". "Je ne suis pas sûre que ce soit le moment d'augmenter la fonction publique territoriale", a-t-elle dit.
 

J-M Ayrault "dépassé" selon Pécresse

L'ex-ministre du Budget Valérie Pécresse (UMP) a estimé aujourd'hui, au lendemain de l'intervention de Jean-Marc Ayrault, que le premier ministre semblait "dépassé", et a critiqué aussi une "gauche du passé".

Sur LCI, la députée des Yvelines a commenté : "on a le sentiment d'avoir un Jean-Marc Ayrault dépassé par la gravité de cette crise économique". "Il subit", "il est passif", selon elle. "Il est dépassé aussi par les couacs à l'intérieur du gouvernement". Elle a déploré encore "une gauche du passé, qui croit que la croissance et l'emploi vont revenir parce qu'on a créé des emplois publics".

Tout cela, à ses yeux, résulte de la campagne "entièrement dans l'ambiguïté, dans le flou" menée par
François Hollande. Mais aujourd'hui "on doit être dans le mode urgent".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/28/97001-20120828FILWWW00296-j-m-ayrault-depasse-selon-pecresse.php

"Amateurisme" du gouvernement (Dati)


L'eurodéputée UMP Rachida Dati a vu aujourd'hui dans la politique du gouvernement de gauche "du bricolage" et "un amateurisme affligeant".

Pour l'ex-Garde des Sceaux, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault était à la télévison la veille "pour ne rien dire". "Rien pour les Français, rien pour les 3 millions de chômeurs", a-t-elle assuré sur France 2.

"Que font les socialistes ? Rien. Du bricolage", dans "une cacophonie et un amateurisme affigeants", a dénoncé la maire du VIIème arrondissement de Paris.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/28/97001-20120828FILWWW00335-amateurisme-du-gouvernement-dati.php

Cohn-Bendit : Valls et Montebourg "pieds-nickelés du nucléaire"

Daniel Cohn-Bendit n’a pas voulu jeter de l’huile sur le feu dans la discorde entre Europe Ecologie-Les Verts et le PS. Le député européen a certes taclé sur Europe 1 Arnaud Montebourg et Manuel Valls, selon qui le nucléaire est "une filière d’avenir", mais il a aussi appelé à la patience. "J’ai l’habitude. Manuel Valls et Arnaud Montebourg sont les pieds-nickelés du nucléaire", a réagi sur Europe 1 l’élu écologiste, qui attend le "grand débat annoncé sur la transition énergétique".
"Dans ce débat-là, il faudra que tout le monde déballe la vérité", a prévenu Daniel Cohn-Bendit. "Qu’EDF déballe la vérité du prix du nucléaire, du prix de l’EPR, du prix de l’investissement en Angleterre, du prix de l’investissement en Finlande. Je crois que c’est là, quand ils entendront les prix, que Manuel Valls et Arnaud Montebourg s’étrangleront. Parce que ça coûte très cher", a-t-il prédit.
 

La popularité de Hollande en forte chute

La cote de popularité de François Hollande est à son pire niveau depuis son élection, en mai 2012. Pour la première fois, le président de la République est passé sous la barre des 50 % d'opinions favorables, selon le baromètre Ipsos pour Le Point publié aujourd'hui.

Le chef de l'Etat obtient 44 % de jugements favorables, contre 55 % au mois de juillet, et perd 11 points dans l'opinion. Selon le sondage, 87 % des sympathisants UMP et 79 % des sympathisants FN émettent un "jugement défavorable". François Hollande obtient néanmoins 81% d'opinions "favorables" chez les sympathisants de gauche - soit cinq points de moins qu'en juillet.

Le Premier ministre
Jean-Marc Ayrault voit aussi sa popularité chuter. Il obtient 46% d'opinions favorables, soit 9 points de moins qu'en juillet, contre 40% d'opinions défavorables. En juillet, elles n'atteignaient que 31%.

François Hollande accuse un retard de 17 points par rapport à Nicolas Sarkozy à la même époque. Lors du baromètre Ipsos pour Le Point d'août 2007, trois mois après son élection, Nicolas Sarkozy avait connu sa première baisse de popularité, avec 5 points de moins par rapport au mois de juillet. Mais Nicolas Sarkozy avait obtenu 61% d'opinions favorables.

Au palmarès des personnalités politiques, François Fillon figure à la première place, avec 53% d'opinions favorables, devant Christine Lagarde (52%), Alain Juppé (51%) et Manuel Valls, quatrième du classement avec 49% de jugements favorables.


(Sondage réalisé par téléphone les 24 et 25 août auprès d'un échantillon de 965 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/27/97001-20120827FILWWW00530-la-popularite-de-hollande-en-forte-chute.php

Peillon fustige la politique éducative de Sarkozy, promet le respect aux profs

Le temps où l'on peut s'attaquer aux enseignants, mépriser la transmission du savoir, l'enseignement de +La Princesse de Clèves+, faire entendre que pour enseigner le sens de la vie, le pasteur ou le curé auraient plus de valeur que le professeur, ce temps-là est fini", a-t-il proclamé, faisant référence à deux déclarations de Nicolas Sarkozy, sans le citer.
"Votre métier de dévouement, de respect, d'élévation, d'instruction est celui qui mérite le plus de respect des plus hautes autorités de l'Etat", a déclaré M. Peillon, lors de l'accueil des professeurs débutants de collège et de lycée de l'académie de Créteil (Val-de-Marne).
Ces valeurs, a-t-il ajouté, citant aussi "le désintéressement" et "la justice", "sont bien davantage les nôtres que les valeurs de l'argent, de la sélection, de la concurrence", a martelé M. Peillon.
Fin 2007, M. Sarkozy avait déclaré à Rome que "dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé".
En 2006, avant son élection, il s'était indigné de voir figurer le roman de Mme de Lafayette au programme de concours administratifs, qualifiant celui qui avait choisi le sujet de "sadique" ou "imbécile".
Le ministre a également fustigé les suppressions de postes décidées par le précédent gouvernement. "L'Education nationale vient de vivre une véritable saignée", a-t-il déploré.
"Le regard sur le métier va changer"
"Il en est fini du temps où on ne renouvelait pas un fonctionnaire sur deux partant" à la retraite, a-t-il dit, annonçant que 22.000 postes seraient ouverts au prochain concours externe des professeurs.
Ces postes, pour la rentrée 2013, concernent primaire et secondaire, public et privé, a-t-on précisé dans son entourage.
"Dès l'année prochaine, il y aura la fin de cette hémorragie que la droite avait mise en place" grâce au "renouvellement de tous ceux qui partent à la retraite en dehors des nouveaux postes créés", a dit M. Peillon.
François Hollande a promis de créer 60.000 postes dans l'éducation pendant son quinquennat.
M. Peillon a critiqué aussi la réforme de la "mastérisation", qui s'est traduite par la suppression de l'année de stage des professeurs débutants et le relèvement du recrutement à bac+5, des études plus longues devenues plus difficiles à financer.
Il n'y a pas actuellement de crise des vocations, mais une "crise des recrutements", a-t-il estimé, car on "a rendu les choses tellement plus difficiles".
Avec les emplois à venir de professeurs, 6.000 élèves de 2e année de licence bénéficieront d'une bourse à partir de janvier pour se préparer au concours d'enseignement, et 18.000 sur trois ans, a-t-il rappelé.
"Le regard sur le métier va changer", a-t-il assuré. "Il faut revaloriser cette fonction" d'enseignant.
En attendant la remise sur pied d'une formation initiale des enseignants, les profs débutants bénéficieront cette année d'une décharge de trois heures de cours par semaine afin de recevoir 36 journées de formation, a-t-il rappelé.
"Si quelqu'un pense que c'est insuffisant, c'est bien moi", a souligné M. Peillon, promettant un "rattrapage" sous forme de formation continue pour les "trois générations de professeurs sacrifiés" par la réforme de la mastérisation de 2010

http://www.20minutes.fr/politique/991083-peillon-fustige-politique-educative-sarkozy-promet-respect-profs

Assouline : "à l'UMP on se chamaille"

Le porte-parole du PS, David Assouline, a opposé aujourd'hui un PS, réuni ce week-end en université d'été, qui "travaille" et une UMP qui "se chamaille" à l'approche de l'élection de son président.

"Ce week-end, au PS on travaille, à l'UMP on se chamaille", a lancé le porte-parole lors de son point-presse hebdomadaire. Selon lui, "l'université d'été de la Rochelle a été un succès, avec plus de 5000 participants finalement, c'est à dire la version haute des différentes éditions". "Il y a eu une ambiance de camaraderie, d'unité, une bonne ambiance, et puis en même temps une ambiance studieuse, de travail, où toutes les questions au coeur des préoccupations des Français ont été abordées, une participation massive des militants, de tous les dirigeants, de tous les ministres et du premier d'entre eux, Jean-Marc Ayrault", a décrit David Assouline.

"De l'autre côté, à l'UMP, on a vu déjà qu'ils ont annulé l'université d'été. Imaginez, s'il y avait eu 5000 militants avec l'ensemble de leurs dirigeants passés et à venir... L'ambiance n'aurait pas été complètement la même qu'à la Rochelle", a-t-il ironisé. A la place, "on a vu des endroits séparés pour les deux principaux candidats à la tête de l'UMP", Jean-François Copé dans les Bouches-du-Rhône et François Fillon dans la Sarthe, et "les coups bas, les coups tordus, les petites phrases ont fleuri", a ironisé le porte-parole du PS.

"Je ne crois pas que l'opposition puisse, après un échec, se reconstruire et jouer pleinement son rôle si elle ne tire pas le bilan de l'échec", a également relevé David Assouline. "Or, ils sont tous d'accord pour dire que c'était merveilleux ce qu'a fait Nicolas Sarkozy", a-t-il fustigé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/27/97001-20120827FILWWW00451-assouline-a-l-ump-on-se-chamaille.php

Montebourg: "une opinion personnelle" excusée

Le député EELV François de Rugy a jugé lundi qu'Arnaud Montebourg avait le droit d'exprimer "une opinion personnelle" en qualifiant le nucléaire de filière d'avenir, ajoutant s'en tenir pour sa part à ce qu'en disent le président et le Premier ministre.
Sur France Inter, le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale a jugé que la prise de position du ministre du redressement industriel, soutenu par celui de l'Intérieur Manuel Valls, n'était "pas une surprise"."Ce sont des pro-nucléaires depuis toujours", a déclaré l'élu de Loire-atlantique , relevant que l'énergie était dévolue à Delphine Batho (Ecologie).
"Il ne doit pas y avoir de tabou", a-t-il dit, prônant un large débat."Nous nous en tenons à la parole de François Hollande", sur la réduction en douze ans de 75% à 50% de la part de l'électricité nucléaire, a poursuivi M. de Rugy, se référant aussi à la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault."Si on pensait que le nucléaire est la meilleure énergie pour l'avenir, on ne chercherait pas à la réduire", a relevé le député
 

Gaillot fustige l'expulsion des Roms d'Evry

Monseigneur Gaillot a jugé lundi "scandaleuse" l'expulsion d'un campement rom d'Evry, dont une quarantaine d'occupants restaient regroupés dans l'après-midi devant la mairie de la commune.
"On expulse des Roms sans savoir où les mettre, c'est scandaleux. Si on les expulse, il faut savoir où les mettre. Ce n'est pas le cas, c'est une honte", a déclaré l'évêque à la presse.
"Je suis solidaire, les Roms sont des êtres humains comme nous", a-t-il poursuivi. "Je suis déçu de la gestion du parti socialiste", a-t-il encore dit.
Selon l'Association de solidarité de l'Essonne avec les familles roumaines Roms (ASEFRR), 72 personnes dont 30 enfants vivaient dans des cabanes de fortune depuis quatre mois le long des voies du RER, derrière un hôpital désaffecté. Elle affirme que 58 d'entre elles restaient sans solution de relogement lundi, deux personnes ayant été emmenées par la Croix Rouge vers des hébergements d'urgence et le reste s'étant dirigé vers d'autres campements.
 

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lundi 27 août 2012

Ayrault: "je suis un homme d'autorité"

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a répondu ce soir à ceux qui doutent de son aptitude à diriger le gouvernement en disant qu'il "faudrait s'habituer" à ce qu'il est, à savoir "un homme d'autorité mais de dialogue".
Interrogé sur France 2 sur le fait de savoir s'il disposait de l'autorité nécessaire à sa fonction, il a répondu: "parfois on me reproche d'en avoir trop". Occupe-t-il pleinement le poste ? "Absolument. Il faut s'habituer à ce que je suis. Je suis un homme à la fois d'autorité mais de dialogue et avec un objectif qui est d'animer et de faire vivre un collectif, une équipe", a insisté Jean-Marc Ayrault.

"Je suis le chef d'une équipe, je suis le chef de la majorité et je travaille en permanence avec le président de la République, qui est garant du cap et des engagements qui ont été pris devant les Français", a-t-il ajouté.
"Ces engagements seront tenus, ça c'est mon mandat, c'est ma feuille de route. Mais, en même temps, j'ai une méthode parce que je l'ai éprouvée toute ma vie, que ce soit pour animer un groupe parlementaire pendant 15 ans ou que ce soit pour diriger une grande collectivité locale, c'est qu'on ne réussit rien si on ne dialogue pas, si on ne discute pas pour décider efficacement la politique" souhaitée, a affirmé l'ancien maire de Nantes. "Moi j'ai confiance dans nos capacités à réussir, j'ai confiance dans l'avenir du pays", a ajouté M. Ayrault