lundi 31 décembre 2012

Présidence de François Hollande : bilan des mesures phares de campagne

Bachelot, la PMA et les Sages

Favorable au mariage pour tous et à la procréation médicalement assistée (PMA), Roselyne Bachelot s’inquiète du passage du texte gouvernemental devant les Sages du Conseil constitutionnel. L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy estime que l’introduction de la PMA dans le texte du gouvernement via un amendement des députés socialistes risque la censure. "Ce sera catastrophique. C’en serait fini pour la PMA pour au moins vingt ans", juge en privé l’ex-députée UMP.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Bachelot-la-PMA-et-les-Sages-583524

Conseil constitutionnel : les Sages sont-ils neutres ?

dimanche 30 décembre 2012

Les voeux de Hollande: donner des raisons d'espérer

Aurélie Filippetti invite les plus démunis au musée

Cambadélis : des Sages "de droite"

Le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé samedi la censure du Conseil constitutionnel de la taxe à 75% sur les revenus de plus d'un million d'euros, une décision motivée selon lui par "les présupposés idéologiques de la droite".
"Un Conseil Constitutionnel de droite réagit comme la droite", écrit le député dans son blog, rompant le respect apparent affiché par le gouvernement et la majorité face à la décision des "Sages". "Il n'est pas interdit de considérer qu'un conseil constitué de Giscard, Chirac ou Sarkozy, ainsi que d'autres membres choisis par eux ne peut décider autrement", poursuit encore le socialiste, qui appelle à une réforme de l'institution.
 

samedi 29 décembre 2012

Copé appelle Hollande à changer de politique

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a appelé "solennellement" samedi François Hollande "à changer de politique", après la décision du Conseil constitutionnel d'annuler la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un millions d'euros.
"Alors que le Premier ministre s'est empressé d'annoncer que cette taxe serait réintroduite dès l'année prochaine, j'appelle solennellement François Hollande à tirer les leçons de ses échecs et à changer de politique", écrit Jean-François Copé dans un communiqué.
"Pour la France, ajoute le député-maire de Meaux, il est impératif qu'en 2013 François Hollande prenne conscience de son devoir et entreprenne enfin les réformes courageuses dont nous avons besoin".
 

Taxe à 75% annulée : pour Chartier, c'était une "mesure démagogique"

Taxation à 75%: Ayrault annonce un nouveau dispositif

Ayrault : "censure symbolique, pas sévère"

Jean-Marc Ayrault a jugé samedi qu'en annulant la taxation de 75% sur les très riches, le Conseil constitutionnel avait pratiqué une "censure symbolique mais pas sévère" du budget 2013 dont l'importante réforme fiscale est validée.
>> A lire - Taxe à 75% : la droite parle "d'amateurisme"
"L'opposition voulait une censure sévère. Elle est symbolique mais pas sévère", a déclaré le Premier ministre en faisant valoir que "le symbole le plus marquant -la taxation exceptionnelle de 75% - de la volonté du gouvernement de mettre en place "un effort partagé" était supprimé "temporairement".

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Ayrault-censure-symbolique-pas-severe-583411

vendredi 28 décembre 2012

Saint-Nazaire : "bouffée d'oxygène" pour Ayrault

St-Sylvestre, : Valls appelle les automobilistes à la "prudence

Chômage: Thibault "doute fortement" d'une inversion en 2013

L'expresso politique du 28/12/2012

La phrase

"Je ne suis pressenti à rien et candidat à remplacer absolument personne". Guillaume Pépy, dont le mandat à la tête de la SNCF s'achève bientôt, a tenu sur France 2 à évacuer les rumeurs d'un parachutage à la présidence d'EDF, pour remplacer le contesté Henri Proglio.

Les coulisses

A J-3 avant ses premiers voeux de bonne année aux Français en tant que président de la République, François Hollande se prépare. Selon Europe 1, il raconte en privé "avoir visionné les vœux de ces dernières années sous Chirac et Sarkozy et en avoir tiré une conclusion : les anciens présidents annonçaient à chaque fois une année difficile". Selon les informations de la radio, le chef de l'Etat veut donc rompre avec la tradition : "le plus gros de la crise est derrière nous". Des vœux de gravité et d’espérance donc, qui dureront une dizaine de minutes, en tout début de soirée, ajoute Europe 1.

Le chiffre : 100%

Ce sont les prévisions sombres du président UMP de la commission des finances à l'Assemblée Gilles Carrez, en matière d'endettement. Dans Le Figaro, il explique pourquoi la loi de finances pour 2013 doit être retoquée par le Conseil constitutionnel et estime donc qu'avec les prévisions de croissance en berne, l'Etat ne pourra pas tenir son engagement de réduction du déficit public à 3%. "Dès lors, il faut être conscient que notre endettement va s'envoler vers les 100% du PIB, ce qui mettra notre pays en grand danger et en extrême vulnérabilité, face aux marchés financiers", souligne-t-il.
 

L'anecdote

Un peu d'actualité heureuse pour Nadine Morano. Soutien de Nicolas Sarkozy, battue dans sa législative à Toul, empêtrée dans la crise interne à l'UMP, l'ancienne ministre a au moins une raison de sourire en 2012 : son petit-fils, Arthur, né en juin. "Dans la vie, il n’y a pas que la politique. La famille, c’est encore ce qu’il y a de plus important. Et cette naissance m’a comblée de bonheur. Elle efface toutes les mauvaises nouvelles", a -t-elle confié au Parisien

Delors suggère au R-Uni de quitter l'UE

L'ex-président de la Commission européenne, le socialiste Jacques Delors, a suggéré vendredi au Royaume-Uni, hostile à plus d'intégration européenne, de quitter l'UE et d'opter pour une autre forme de partenariat avec le Vieux continent. "Les Britanniques s'intéressent seulement à leurs intérêts économiques, à rien de plus. On pourrait leur proposer une autre forme de partenariat", estime Jacques Delors, dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt.
Le Premier ministre britannique David Cameron, qui subit les pressions des "eurosceptiques" de son parti conservateur, avait déclaré le mois dernier qu'il soutenait l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE, mais qu'il voulait "un nouvel accord" qui comporte une procédure de non-participation sur des problèmes-clé.
 

Baylet souligne la différence du PC

Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, a jugé aujourd'hui que les communistes étaient "clairement dans l'opposition", en dressant sur son blog un bilan des sept premiers mois de la présidence de François Hollande. Interrogé sur la manière dont fonctionne la majorité gouvernementale, Jean-Michel Baylet répond: "Pas aussi bien que je ne le souhaiterais, et d'autant plus que les communistes, qui devraient se reconnaître dans notre action, sont clairement dans l'opposition!".

"Quarante ans après avoir fait le choix de l'Union de la gauche, le Parti communiste français a clairement choisi de rompre avec la logique de rassemblement de la gauche qui a permis à la France d'avoir deux présidents de la République socialistes", poursuit le sénateur du Tarn-et-Garonne. Il regrette "que les communistes s'enferment dans une posture d'opposition qui fait objectivement le jeu de la droite, comme on l'a vu à plusieurs reprises au Sénat sur des votes importants, au lieu d'essayer de peser de façon constructive sur la politique du gouvernement". Quant aux écologistes, il estime qu'ils "n'ont pas toujours la loyauté que l'on peut attendre d'un partenaire qui a été très bien traité".

"Néanmoins, souligne-t-il, le bloc fondamental de la majorité que forment les radicaux et les socialistes est un bloc uni, un bloc homogène, (...) qui est vraiment déterminé à redresser le pays, à prendre les bonnes mesures, et à faire évoluer la société par un certain nombre de mesures sociétales, que j'avais moi-même réclamées dès les primaires". "Ce qui me satisfait", affirme Jean-Michel Baylet, c'est que François Hollande, le Premier ministre
Jean-Marc Ayrault et le gouvernement "laissent la démagogie sur le côté, pour essayer de tracer le sillon qui va nous permettre de redresser la France". "Je suis convaincu que dans les deux années qui viennent nous arriverons à retrouver le bon chemin, et que nous retrouverons la croissance", écrit-il.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/28/97001-20121228FILWWW00339-les-communistes-sont-dans-l-opposition.php

Hersant/Tapie: Bayrou pour 1 enquête

Le président du MoDem, François Bayrou, a jugé aujourd'hui "nécessaire" la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le rachat par Bernard Tapie des journaux du pôle sud du groupe Hersant Médias (GHM) "pour que les citoyens soient enfin informés et peut-être un jour rassurés".

Le député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci a demandé lundi la création de cette commission d'enquête parlementaire à laquelle s'oppose le groupe Hersant Médias selon qui l'élu marseillais cherche à "jeter un doute sur une solution qui est la seule à garantir l'intégrité du groupe et la pérennité de ses titres".

"Les points d'interrogation qui se multiplient posent un certain nombre de problèmes sur lesquels les citoyens français ont le droit d'être informés", a jugé François Bayrou vendredi sur Europe 1.

"C'est avec l'argent des contribuables français que l'on a nourri ce formidable trésor de guerre de centaines de millions d'euros qui a servi à l'acquisition des journaux du sud-est", souligne l'ancien député à propos des moyens financiers de Bernard Tapie. François Bayrou avait dénoncé en son temps l'arbitrage du dossier Adidas favorable à l'homme d'affaires.

Or, souligne encore le responsable centriste, ex-candidat à la présidentielle, "on le sait, dans un pays, la presse est quelque chose d'extrêmement précieux sur laquelle il faut faire très attention". "Donc, l'idée d'une commission d'enquête qui a été lancée ces derniers jours, est une idée nécessaire, me semble-t-il, pour que les citoyens soient enfin informés et, je l'espère, peut-être un jour rassurés".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/28/97001-20121228FILWWW00324-hersanttapie-bayrou-pour-1-enquete.php

Duflot promet d'utiliser tous les logements existants

Menace de remaniement

Pas de Françafrique en Centrafrique

jeudi 27 décembre 2012

Florange : lettre ouverte à Hollande

Le leader CFDT de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle), Edouard Martin, a pointé les "mensonges, absurdités et vérités" à propos de l'aciérie lorraine dans une lettre ouverte adressée jeudi à François Hollande, à qui il demande de ne "pas laisser les salariés être sacrifiés".
On fait payer Florange. Ça fera du bruit, mais ça se fera quand même, pense Mittal. Dans notre système français, seul le gouvernement peut l'empêcher. Le gouvernement laissera t-il faire?", interroge Edouard Martin dans sa lettre, publiée jeudi soir sur le site Internet du quotidien Le Républicain lorrain.
"Monsieur le Président, après vos promesses, nous laisserez-vous être sacrifiés sans comprendre et arrêter cette mécanique à nous broyer?", poursuit-il.
Le responsable CFDT conteste notamment l'accord conclu fin novembre entre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le numéro un mondial de l'acier. "Il n'y aura pas de plan social parce que la pyramide des âges de l'usine conduira au départ naturel de plus de 600 personnes en trois ans. Dès lors, faire un plan social coûterait plus cher à Mittal qui devrait payer les indemnités de licenciement", estime M. Martin. "Ne pas avoir de plan social est une bonne chose, mais ce n'est pas une victoire", souligne-t-il.
L'engagement de Mittal à investir 180 millions d'euros sur le site mosellan est également critiqué, car " ce montant contient les dépenses opérationnelles et de maintenance: ce qui reste pour les investissements stratégiques est insuffisant", estime le syndicaliste. "Même la maintenance n'est plus faite correctement, les dépenses ont été divisées par deux depuis 2008 et Florange, comme Gandrange naguère et la plupart des usines de Mittal, est une usine qui se dégrade à vue d'oeil", écrit-il au président de la République.
"La vérité c'est que l'usine de Florange est compétitive, y compris sa filière chaude, ses hauts fourneaux, son aciérie. Ce n'est pas un slogan syndical. C'est ArcelorMittal qui le dit en 2011, juste avant de nous arrêter les hauts fourneaux", affirme encore le leader CFDT, selon qui Florange est "la deuxième meilleure des cinq usines ArcelorMittal d'Europe du Nord".
 

Nucléaire : les Verts veulent une commission

Les députés écologistes demanderont à la rentrée parlementaire à la mi-janvier "une commission d'enquête" sur la filière nucléaire française, pour faire "toute la lumière" sur "ses coûts et ses engagements à l'étranger", ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué.
"Les députés écologistes demanderont lors de la rentrée parlementaire la constitution d'une commission d'enquête visant à faire de façon pluraliste (...) toute la lumière sur la filière nucléaire française, ses coûts et ses engagements à l'étranger", ont réclamé Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe écologiste à l'Assemblée, et Denis Baupin, vice-président EELV de l'Assemblée.
Les écologistes pointent notamment du doigt "l'EPR de Flamanville" dont "les délais" et "les budgets" ont "explosé" et dont "rien ne garantit qu'il soit conforme aux derniers standards de sûreté en vigueur après la catastrophe de Fukushima" au Japon en 2011. "Parallèlement, l'EPR en construction en Finlande connaissant les mêmes avatars calendaires et budgétaires, une facture de surcoût d'au moins 3,6 milliards d'euros reste aujourd'hui pendante... à la charge du consommateur français", ajoutent les élus écolos.
Ils s'inquiètent également que "depuis plusieurs jours, la presse se fait l'écho d'accords secrets signés entre EDF et CGNPC, partenaire chinois, pour accompagner la construction de nouveaux réacteurs dans la plus grande opacité", alors que "la Chine elle-même a reconnu avoir de gros problèmes à régler en matière de sûreté nucléaire".
 

Chômage : "solutions d'un autre âge" pour Copé

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a accusé jeudi François Hollande de "s'entêter à vouloir mettre en oeuvre des solutions d'un autre âge" et "sans efficacité" contre le chômage, une politique qui va faire de 2013 "l'année de la bataille contre l'emploi".
"Alors que chaque mois, depuis juillet, le nombre de destructions d'emplois ne cessent de croître, que les plans sociaux se multiplient, que le chômage des jeunes et des seniors augmente inexorablement, François Hollande s'entête à proposer aux Français des solutions d'un autre âge et sans efficacité pour lutter contre le chômage", déclare-t-il dans un communiqué.
"Comme l'UMP l'avait dénoncé pendant toute la campagne présidentielle et ne cesse de le faire depuis 8 mois, les décisions néfastes de François Hollande et de son gouvernement mènent la France à sa perte et les Français, notamment les plus précaires et les moins formés, au chômage", ajoute le député-maire de Meaux, en Seine-et-Marne.
Quelque 29.300 demandeurs d'emploi sans activité se sont inscrits à Pôle emploi en novembre en métropole, marquant un 19e mois consécutif de hausse et portant leur nombre à 3,13 millions (+0,9% en un mois, +10,8% en un an), a annoncé jeudi le ministère du Travail.
 

Nucléaire: dites la vérité !

Centrafrique: la France n'a pas vocation à intervenir pour soutenir Bozizé

Duflot : "les réquisitions sont lancées"

Cécile Duflot était l’invitée, jeudi matin, d’Europe 1. La ministre du Logement est notamment revenue sur sa proposition de réquisitions et plus globalement sur la situation du logement. "Nous travaillons d’arrache-pied pour construire 150.0000 logements sociaux par an, c’est l’engagement de François Hollande", a-t-elle assuré. "Les réquisitions sont lancées depuis début décembre. Cela prend du temps, les premières visites techniques sont faites, les propriétaires sont avertis", a-t-elle encore déclaré, avant de conclure : "pour s’attaquer à la crise du logement, j’ai décidé de m’attaquer à la racine des problèmes, pas de faire de la cosmétique. Pour cela, il faut un observatoire sur le plan national, et cela prend du temps."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Duflot-les-requisitions-sont-lancees-582995

Les communistes parodient les vœux de Hollande


2013, rallumons les étoiles par CN-PCF

Gouvernement : pas de remaniement immédiat

Depuis quelques semaines, les rumeurs, comme, par exemple, celle de l'entrée de Ségolène Royal au gouvernement, s'accumulaient sur un possible remaniement. Selon les informations recueillies par Europe 1, il n'y aura tout simplement pas de remaniement ministériel, du moins pas dans l'immédiat.
"Ce débat n'a jamais existé dans ma tête", a récemment confié François Hollande à un proche. Le président écarte ainsi une hypothèse qui, dans le contexte actuel, "apporterait plus de problèmes, qu'elle n'en réglerait", veut-on croire dans son entourage. A l’Élysée, on démonte toutes les rumeurs une par une : pas d'"exfiltration" de Jérôme Cahuzac, ni de Christiane Taubira au Conseil constitutionnel et encore moins de Ségolène Royal au gouvernement : "non, non, non, il faudrait un remaniement et ce n'est pas le cas", clame-t-on au "château".
 

29.300 demandeurs d’emploi supplémentaires en novembre (+0,9%)

29.300 nouveaux demandeurs d’emploi se sont inscrits à Pôle emploi en novembre, dans la catégorie de référence (la catégorie A), soit une hausse de 0,9%. Cette hausse est moins marquée que ces derniers mois : en moyenne depuis le mois de juin, plus de 37.000 personnes s’inscrivent chaque mois au service de l’emploi.

Au total, 3,1 millions de personnes étaient ainsi inscrites le mois dernier dans cette catégorie. En comptabilisant les demandeurs d’emploi qui exercent une activité réduite, 4,6 millions de personnes recherchent un emploi (catégorie A, B et C). 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/27/97002-20121227FILWWW00425-29300-demandeurs-demplois-supplementaires-en-novembre-09.php

Quand Hollande moquait une visite de Sarkozy à Rungis

Jeudi matin, François Hollande s’est rendu au Marché international de Rungis, dans le Val-de-Marne. En mai 2008, invité d’Europe 1, François Hollande s’était gentiment moqué de la visite du président Nicolas Sarkozy à Rungis, qu’il avait visité en compagnie de Carla Bruni-Sarkozy. "Il faut éviter ce type de communication qui peut paraître outrancière", déclarait alors François Hollande. "Se préoccuper des Français, ce n'est pas se lever nécessairement tôt le matin, c'est être capable de répondre à leurs questions", estimait-il. "Nicolas Sarkozy est en campagne comme si d'ailleurs il était candidat : il reprend les slogans de sa campagne, il reprend les formules de sa campagne, les rites de sa campagne, les artifices mêmes de sa campagne," avait-il conclu

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Quand-Hollande-moquait-une-visite-de-Sarkozy-a-Rungis-582971

Pour Bachelot, Sarkozy n'est pas candidat en 2017

L'ancienne ministre de la Santé a estimé sur BFM que Nicolas Sarkozy ne se trouvait, pour l'heure, pas dans une logique de candidature en 2017.
Désormais animatrice télé sur une chaîne de la TNT, Roselyne Bachelot a estimé mercredi sur BFMTV-RMC qu'il était normal "de réquisitionner des logements" mais que "cela ne suffit pas à régler un problème d'une envergure plus importante".
"Du Sarkozy dans le texte"
Mais elle a, surtout, souri ironiquement sur la "com'" de François Hollande concernant l'absence de vacances pour les membres du gouvernement. "On est ministre 365 jours par an, c'est du Sarkozy dans le texte". Et l'ex-ministre de déclarer que l'ancien président n'était, par ailleurs, pas "dans une stratégie" qui viserait une "candidature en 2017".

François Hollande en visite surprise à Rungis

Jean Tiberi hospitalisé au Val-de-Grâce

Jean Tiberi, maire du Ve arrondissement de , a été admis à l'hôpital mercredi soir, selon des informations du Point. Il devrait être opéré ce jeudi matin. L'entourage de l'élu, contacté par l'hebdomadaire, s'est voulu rassurant sur son état de , sans donner plus de précision. Les équipes de la mairie assurent même que l'édile assurera la cérémonie des voeux.

Agé de 77 ans, Tiberi avait déjà effectué en 2008 un bref séjour à l'hôpital d'instruction des armées. Maire de
de juin 1995 à mars 2001, il est dans l'attente de l'arrêt de la cour d'appel concernant l'affaire dite des faux électeurs, vieille de 16 ans. La décision est prévue en mars prochain.

http://www.leparisien.fr/paris-75/jean-tiberi-hospitalise-au-val-de-grace-27-12-2012-2437241.php

Visite surprise de Hollande à Rungis

François Hollande a entamé aux premières heures de la matinée une visite surprise au Marché international de Rungis pour aller à la rencontre des Français et des entreprises "mobilisés pendant cette période de fête", a constaté un journaliste.

Il s'agit d'affirmer la "volonté du président de la République d'aller au plus proche des Français, responsables d'entreprises ou employés, qui se mobilisent et travaillent pendant cette période de fête", a-t-on indiqué dans l'entourage de François Hollande.

Il s'agit aussi de "valoriser les missions de service public, de distribution et de sécurité alimentaire du marché d'intérêt national de rungis" et un secteur, l'agroalimentaire, "branche essentielle du développement économique en France", souligne-t-on de même source.

Arrivé à 4h35 François Hollande a entamé sa visite par la présentation générale de Rungis par le président du marché international, Stéphane Layani. Il était accompagné de Guillaume Garot, ministre délégué, chargé de l'agro-alimentaire, et Benoît Hamon, ministre délégué à la Consommation.

Le Président a revêtu pour la visite un blouson blanc, couleur de Rungis, avec sur la poche avant gauche l'inscription brodée: "Rungis marché international François Hollande." Il s'est rendu ensuite au pavillon des "tripes et des abats" où il a assisté au découpage d'une tête de veau "en une minute chrono".

Après les abats et les tripes, le président de la République a visité le pavillon de la viande et s'est arrêté chez un grossiste corrézien. François Hollande lors de sa visite a serré de nombreuses mains et salué les salariés et les grossistes.

Premier marché de produits frais au monde, le marché de Rungis a généré 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011 et héberge plus d'un millier de grossistes.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/27/97002-20121227FILWWW00210-visite-surprise-de-hollande-a-rungis.php

mercredi 26 décembre 2012

Les entreprises allemandes en France de moins en moins satisfaites

Les entreprises allemandes présentes en France sont de moins en moins satisfaites de leur implantation dans l'Hexagone, selon une étude réalisée par la chambre franco-allemande de commerce et d'industrie (AHK) à Paris et publiée mercredi.
Une forte majorité (73%) des entreprises allemandes qui opèrent en France se déclare «toujours satisfaites de leur implantation sur le territoire français», mais ce pourcentage est en régression par rapport aux 78% de 2010 et aux 79% de 2008, selon cette étude qui dresse un portrait de la France en tant que pays d'implantation du point de vue des entreprises d'Outre-Rhin.
Dans le même temps, la part des entreprises insatisfaites est passé de 14% en 2008 à 15% en 2010 et à 25% en 2012, selon cette étude à laquelle ont répondu 110 entreprises.
L'enquête révèle également que près de deux tiers de ces sociétés jugent que la situation économique sur le marché français n'est pas porteuse. Elles la juge mauvaise (à 57%), voire très mauvaise (6%), alors qu'elle n'est considérée satisfaisante que par 36% des entreprises interrogées.
Par secteur, la part d'opinions négatives concernant la situation actuelle est plus prégnante pour les activités commerciales (41%) que pour les activités industrielles (34%) ou de services (14%).
Sur le plan des prévisions, les entreprises allemandes sont 42% à tabler sur une détérioration de la situation économique en France en 2013.
Interrogées sur les mesures mesures visant à accroître l'attractivité du pays, elles ont placé «l'augmentation de la flexibilité du marché du travail» en tête des critères proposés pour 58% d'entre elles, puis la réduction de la fiscalité sur les entreprises (56%). Vient ensuite la simplification des procédures liées à la législation du travail (47%).
Selon l'AHK, les entreprises allemandes représentent, dans leur ensemble, «l'un des principaux investisseurs étrangers en France».
La chambre de commerce estime à 3.000 le nombre d'entreprises implantées en France avec une participation majoritairement allemande dans leur capital social et à 300.000 le nombre d'emplois directs générés par ces entreprises.
Une précédente étude, publiée la semaine dernière par la chambre de commerce américaine en France (Amcham), avait montré une chute brutale de l'attractivité du pays aux yeux des investisseurs d'Outre-Atlantique.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1070303/entreprises-allemandes-france-moins-moins-satisfaites

Hollande a passé le jour de Noël à Angers

Selon le quotidien Ouest France, le président François Hollande a passé, dans la plus grande discrétion, le jour de Noël à Angers où réside la mère de sa compagne Valérie Trierweiler. Selon le journal, le président a passé la journée dans le quartier du Grand Pigeon, à Angers pour repartir vers 17H15 pour Paris et regagner son appartement de la rue Cauchy.
Le journal précise que seuls les cinq frères et soeurs de la compagne du président étaient invités.


http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Hollande-a-passe-le-jour-de-Noel-a-Angers-582753

Valls : "Je serai mobilisé le 31 décembre"

Pas de trêve pour le gouvernement

Valls: fermeté pour le Nouvel an

Manuel Valls a assuré aujourd'hui que les forces de l'ordre feraient preuve de fermeté pour que le premier Nouvel An du gouvernement socialiste soit une fête, notamment en luttant contre le phénomène des voitures brûlées.
Le ministre de l'Intérieur a profité d'un déplacement privé à Strasbourg, pour faire le point avec les autorités locales sur le dispositif de sécurité prévu à l'occasion de la Saint-Sylvestre.
Bien que le phénomène des voitures brûlées soit en nette régression dans la capitale alsacienne depuis dix ans, la dernière nuit de l'année reste agitée dans certains de ses quartiers périphériques, comme dans la plupart des grandes villes.
Quelque 577 voitures ont brûlé dans la Communauté urbaine de Strasbourg sur l'ensemble de l'année 2011 contre 1.389 en 2001.
"C'est une fête et ça doit le rester", a déclaré le ministre lors d'un point de presse, à l'issue d'une rencontre avec le préfet du Bas-Rhin, des élus strasbourgeois et un représentant du parquet.

"Faire reculer ces violences"
"A travers un travail de prévention, de sécurisation, partout, nous devons faire reculer ces violences, quelles qu'elles soient, qui nuisent à la tranquillité publique", a-t-il ajouté.
L'ancien maire d'Evry s'est prévalu de son expérience de terrain pour dire son refus de toute banalisation des violences urbaines et notamment des incendies de véhicules.
"Brûler une voiture, c'est passible de la loi. Les magistrats seront ici comme ailleurs mobilisés. La République est partout, dans tous les quartiers", a-t-il dit.
Il a souligné qu'il restait mobilisé durant les fêtes de fin d'année, répondant ainsi à un souhait de François Hollande.
"J'ai cru comprendre que le ministre de l'Intérieur n'avait pas droit à des vacances mais on peut allier l'utile à l'agréable et c'est ce que je fais aujourd'hui", a-t-il précisé dans un sourire.
 

Rama Yade enceinte: "pas d'annonce"

L'ex-ministre des Sports, Rama Yade, attend son premier enfant. Dans une interview accordée à Gala, publiée aujourd'hui sur le site du magazine, elle déclare qu'elle ne fera pas d'annonce à ce sujet.

Quand le magazine lui parle de son ventre, qui s'arrondira bientôt, elle répond: «On en reparlera à ce moment-là, glisse-t-elle. Ce n'est pas parce qu'on est responsable politique que l'on ne s'appartient plus, que l'on doit sans cesse être sommé de se justifier de sa vie privée. (…) Je ne suis ni une star, ni une people. Qu'on me laisse tranquille!»

La vice-présidente du parti radical compte bien rester continuer la politique dans les mois à venir. Elle travaille avec Jean-Louis Borloo pour construire l'UDI


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/26/97001-20121226FILWWW00338-rama-yade-enceinte-pas-d-annonce.php

Var: annulation d'élections cantonales

Le tribunal administratif de Toulon a annulé l'élection cantonale partielle de Brignoles (dans le Var) de l'été dernier, qui avait vu le communiste Claude Gilardo l'emporter de seulement 13 voix face au FN Jean-Paul Dispard, a-t-on appris aujourd'hui.

Dans son jugement, notifié le 21 décembre, et dont l'AFP a obtenu copie, la juridiction administrative estime que "le nombre de suffrages exprimés au second tour de l'élection contestée devant être regardés comme irréguliers est supérieur à la différence de voix entre les deux candidats lors de celui-ci".

A l'audience, le 13 décembre, le rapporteur public avait demandé l'annulation du scrutin, évoquant notamment "une disparité entre le nombre de bulletins et l'émargement sur les listes électorales", ainsi que "des différences de signatures entre les deux tours".

Préconisant de déduire 22 voix aux résultats de Claude Gilardo, il en avait conclu qu'il fallait annuler l'élection, l'écart entre les deux candidats n'étant que de 13 voix.

L'élection avait eu lieu les 24 juin et 1er juillet, déjà à la suite d'une précédente annulation du scrutin de mars 2011. Cette fois-là, c'est Claude Gilardo qui, battu de 5 voix, avait introduit un recours devant la justice administrative, et obtenu gain de cause.

Les électeurs devront donc se rendre aux urnes une troisième fois.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/26/97001-20121226FILWWW00332-var-annulation-d-elections-cantonales.php

samedi 22 décembre 2012

Pause pour les fêtes

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La taxation des contrats courts crispent les syndicats

Des élus UMP veulent des policiers à la retraite dans les écoles


Comment améliorer la sécurité des enfants et adolescents à l'école ? Le député UMP Lionnel Luca a déposé une proposition de loi pour recruter des policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers ou militaires à la retraite comme assistants de prévention et de sécurité (APS), récemment installés dans les collèges et lycées. "Les assistants de prévention et de sécurité dont la mission est l'encadrement et la surveillance des élèves peuvent être recrutés parmi les retraités des professions issues de la fonction publique liées à la sécurité", selon ce texte. Entre un jeune "avec une formation sommaire", qui peut se trouver "face à des situations difficiles", et un retraité des forces de l'ordre, "ce n'est pas la même expérience, ni la même autorité", a expliqué à l'AFP le député UMP Benoist Apparu, cosignataire de cette proposition de loi avec d'autres députés de droite, dont Marc-Philippe Daubresse et Eric Woerth. "Il ne s'agit pas de remplacer tous les APS par des retraités des forces de l'ordre", a souligné Benoît Apparu.

Recruter de tels retraités permettrait, "dans le cadre du cumul emploi-retraite", de donner la possibilité "à des personnes compétentes de former les jeunes surveillants qui sont aujourd'hui bien souvent désarmés devant tant de violence", selon l'exposé des motifs de la proposition de loi. Cette proposition de loi a été enregistrée en fin de semaine dernière à la présidence de l'Assemblée nationale et est actuellement étudiée, a indiqué le ministère de l'Education.
Les APS mis en place sous Sarkozy
Le ministère rappelle que les APS sont entrés en fonction à la rentrée 2012 et qu'un premier bilan est prévu début 2013. Pour la première fois dans l'Education nationale, une délégation ministérielle sur ce sujet a été mise en place et confiée au professeur Eric Debarbieux, qui a été auditionné à l'Assemblée en octobre, a rappelé une porte-parole. Les 500 APS affectés cet automne dans les établissements "les plus difficiles", après une formation, répondent à une promesse de campagne de
François Hollande.

Ce dispositif s'est ajouté à d'autres mis en place sous Nicolas Sarkozy, comme les équipes mobiles de sécurité (EMS), composées de personnels de l'Education nationale et de policiers ou gendarmes, lancées en 2009, ou les policiers ou gendarmes référents, mis en place en 2010 dans les établissements les plus exposés aux intrusions et violences aux abords. Le premier policier référent, portant son arme de service à la ceinture, avait été installé dans un lycée de Seine-et-Marne. Ce dispositif avait été mal accueilli par des chefs d'établissements, des enseignants et des parents.

Sarkozy : problème institutionnel pour NKM

Nathalie Kosciusko-Morizet, qui fut porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, a estimé vendredi que le rejet du compte du président-candidat soulevait un sérieux problème institutionnel et pouvait entraîner une vacance du pouvoir en période électorale.
Interrogée par l'AFP, la députée-maire UMP de Longjumeau a demandé: "Est-ce qu'un président est président jusqu'au bout, a-t-il le droit d'être candidat à sa réélection?". Un sortant qui postule à nouveau à l’Élysée doit-il "se mettre sur la réserve?" a insisté NKM. Ce qui reviendrait à "accepter l'idée que la France n'est plus gouvernée pendant les derniers mois d'un quinquennat", a-t-elle dit.
 

Comptes Sarkozy : le FN s'en prend aux Sages

Le Front national a relancé vendredi ses attaques contre le Conseil constitutionnel, saisi pour un recours par l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy après le rejet des comptes de sa campagne présidentielle de 2012.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a rejeté les comptes de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, qui a exercé un recours au Conseil constitutionnel, dont il est par ailleurs membre de droit en tant qu'ancien chef de l’État.
Selon le secrétaire général du FN, Steeve Briois, des "militants UMP (...) devront donc juger demain l'ancien président et candidat de leur formation". Il cite notamment le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, puis Pierre Steinmetz, Hubert Haenel et Jacques Barrot, avant d'appeler à leur démission.
 

vendredi 21 décembre 2012

Tapie accuse Montebourg et dit ne plus vouloir "être élu"

Bernard Tapie a affirmé ce soir sur France 2 que "tout le cabinet (du ministre du redressement productif Arnaud) Montebourg a travaillé à mort pour empêcher" son rachat des titres Hersant.

"Tout le cabinet Montebourg a travaillé à mort pour empêcher cette initiative d'aboutir", a déclaré Bernard Tapie. L'homme d'affaires a également été interrogé sur des rumeurs faisant état d'une possible intervention de L'Elysée pour faire capoter son projet. "On le dit. Et, franchement, on de bonnes raisons de le croire. C'est très inquiétant", a-t-il lancé, ajoutant que cette intervention supposée obésissait à des "motifs minables".

Selon lui, "tout l'appareil de l'Etat" s'est mis "en travers simplement parce qu'ils ont peur que je devienne un candidat à la mairie de Marseille". Or, a-t-il dit "je n'ai plus envie d'être élu, parce que, d'abord, il n'y a rien qui dit que je le serais". "Le rôle qu'on peut jouer dans la presse locale au service des populations est largement aussi important que ce qu'on peut faire en étant un élu", a-t-il ajouté.

Alors qu'on l'interrogeait sur ses
ambitions politiques à Marseille, il a répondu : "Je n'ai plus envie d'être élu".

Bernard Tapie, allié à la famille Hersant, a mis la main mercredi sur les titres restants du Groupe Hersant Médias (GHM), dont La Provence et Nice Matin, son offre ayant été retenue par les banques créancières du groupe.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/21/97002-20121221FILWWW00631-tapie-accuse-montebourg-et-dit-ne-plus-vouloir-etre-elu.php

Comptes de campagne de Sarkozy: quelles conséquences sur 2017?

PMA : Copé cite Guigou, qui s'insurge

L'ancienne ministre PS de la Justice Elisabeth Guigou a vivement critiqué vendredi le président de l'UMP, Jean-François Copé, qui s'était appuyé mercredi sur des propos qu'elle avait tenus en 1998 contre des procréations médicalement assistées (PMA) "de convenance".
Dans un communiqué publié mercredi, M. Copé avait invité "les députés PS à relire la déclaration d'Elisabeth Guigou le 3 novembre 1998, devant l'Assemblée nationale à l'occasion du débat sur le PACS: elle affirmait qu''un enfant a droit à un père et une mère' et que 'les PMA n'ont pas pour but de permettre des procréations de convenance sur la base d'un hypothétique droit à l'enfant".
 

Comptes/Sarkozy:incompréhension du PS

Le Parti socialiste (PS) a "pris acte" du rejet des comptes de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, évoquant les "confusions" qui existaient selon lui entre le président et le candidat pendant la campagne. "Nous prenons acte" de la décision de la commission de contrôle des comptes de campagne, qui est "une commission indépendante", a déclaré le porte-parole du PS, David Assouline.
"Pendant la campagne, nous avions pointé les confusions qu'il y avait entre le président Nicolas Sarkozy et le candidat Nicolas Sarkozy avant la déclaration officielle de campagne", a ajouté le porte-parole.

David Assouline a évoqué notamment "les déplacements où les moyens de l'Etat semblaient utilisés pour promouvoir ce qui ressemblait beaucoup plus à une campagne pour l'élection présidentielle qu'à des déplacements du chef de l'Etat pour ses propres fonctions". "Nous avions à l'époque constitué même une petite cellule de veille qu'on avait appelé un observatoire, pour bien alerter, à chaque fois que de telles confusions pouvaient avoir lieu", a-t-il souligné. "Ce qui était à l'époque une confusion des genres est devenu ensuite un laissez-aller de son équipe de campagne qui aurait dû intégrer ces éléments financiers dans les comptes qu'ils ont remis à la commission, ce qui apparemment n'a pas été fait", a relevé le porte-parole.

"On sentait bien, bien en amont, avant la déclaration de campagne de Nicolas Sarkozy, qu'il y avait confusion, utilisation des moyens de l'Etat et l'alerte avait été donnée. Il n'y a pas eu de prise en compte et c'est bien regrettable", a-t-il conclu.
"Nous avons eu bien raison de demander que les anciens présidents ne soient pas membres du Conseil constitutionnel puisqu'il (Nicolas Sarkozy) va devoir être juge et partie", a dit encore David Assouline. Nicolas Sarkozy va saisir le Conseil constitutionnel pour contester la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Si celle-ci était confirmée, elle entraînerait le non-remboursement par l'Etat de près de la moitié du coût de la campagne de l'ancien président, soit environ 11 millions d'euros sur un total de quelque 22 millions d'euros.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/21/97001-20121221FILWWW00498-comptessarkozy-incomprehension-du-ps.php

François Hollande : "Pas de récession, mais ce sera difficile"


François Hollande : "Pas de récession, mais ce... par Europe1fr

Le palmarès des politiques 2012 d'Alain Duhamel

Bernard Thibault rejette l'huile de ricin du Medef

Exil Fiscal : Cahuzac veut imposer les Français de l'étranger

Bourdin direct : Jean-Claude Mailly

Hollande : "si on aime la France, on doit la servir"

Si on est français, si on aime la France, on doit la servir", a insisté François Hollande vendredi, invité exceptionnel d'Europe 1. "Il n'y a pas plus belle récompense que d'être gratifiée par son pays", a-t-il poursuivi, interrogé sur les récents exils fiscaux. "Je remercie ceux qui ont du talent, de la réussite, qui créent des emplois. Mais je dois aussi dire à ce qui ont le moins que l'on pense à eux", a-t-il insisté pour défendre l'impôt à 75% pour les revenus au dessus de 1 million d'euros.
"Notre niveau de fiscalité n'est pas plus élevé que dans les pays voisins. Chacun doit faire un effort", a-t-il poursuivi. "L'avenir des Français est en France", a-t-il conclu. "Ne me demandez pas d'alimenter la polémique ni de stigmatiser qui que ce soit", a-t-il toutefois nuancé.
 

Hortefeux : "Hollande m’a parfaitement convaincu..."

Quelques heures après l'interview du chef de l’Etat sur notre antenne, Brice Hortefeux a été invité au micro d’Europe 1 à commenter sa prestation : "oui, Hollande m’a parfaitement convaincu. Quand il dit que cela va être dur, il a parfaitement raison car on va dans le mur. Cela fait 7 mois qu’ils sont au pouvoir et les Français découvrent, chaque jour davantage, que le pouvoir d’achat baisse, que les retraites baissent, que la croissance baisse. Et en parallèle, il y a une hausse des impôts pour 6 Français sur 10, hausse du chômage et hausse spectaculaire de la délinquance", a estimé l’ancien ministre de l’Intérieur.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Hortefeux-Hollande-m-a-parfaitement-convaincu-582204

Emploi : "pas de compromis" (Mailly)

Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a déclaré aujourd'hui qu'il "ne sent(ait) pas du tout" un compromis syndicats-patronat sur la réforme du marché du travail, alors que faute d'accord trouvé jeudi la négociation a été ajournée à janvier.

"Un compromis pour le moment, je ne le sens pas du tout... parce qu'on est très éloignés entre (ce que veut) mon organisation et ce que demandent les organisations patronales", a commenté Jean-Claude Mailly sur RMC/BFM-TV.

"Parler de compromis historique sur le marché du travail, je l'avais dit à l'époque, c'est prendre beaucoup de risque, on ne peut pas dire que quelque chose va être historique avant, on ne peut écrire l'Histoire avant", a poursuivi M. Mailly. Pour "qu'un compromis soit historique, il faut déjà qu'il y ait un compromis", "je ne suis pas optimiste sur cette affaire", a ajouté le leader de FO pour qui "le fleuve est encore large à traverser" et "la barque est très chargée".

Alors que le président a de nouveau appelé vendredi à un "compromis, plus que jamais", M. Mailly lui a répondu: "Je peux retourner la balle au président de la République en lui disant: attendez, vous avez peur que la loi traite de cette question ? Vous préférez que ce soit les syndicats qui acceptent de la flexibilité et que le débat sur la flexibilité aille au Parlement ?" "A un moment donné si eux (l'exécutif) appellent à la flexibilité et préfèrent que ce soit les autres qui la fassent, chacun ses responsabilités... L'histoire, ce serait que les syndicats acceptent énormément de flexibilité ?", a-t-il poursuivi.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/21/97002-20121221FILWWW00327-emploi-mailly-ne-sent-pas-de-compromis.php

Bernard Tapie, un dragon lâché dans le poulailler politique

Bourdin direct : Jean-Louis Borloo

Jean-Claude Gaudin salue la reprise de GHM par Tapie

Borloo votera pour le mariage pour tous

Le député et président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, votera "à titre personnel" le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, qui sera débattu à partir du 29 janvier à l'Assemblée nationale, même si son groupe est très partagé sur la question.
Comme on lui demandait jeudi sur RMC/BFMTV "Voterez-vous le texte de loi sur le mariage pour tous?", l'ancien ministre de l’Écologie a répondu: "Oui, à titre personnel".
"Le groupe UDI est partagé et c'est un sujet sur lequel depuis le début nous avons dit qu'il y aurait une liberté de conscience, une liberté d'expression et une liberté de vote", a-t-il rappelé en expliquant que les députés UDI ont beaucoup parlé de ce sujet "qui touche à l'intime" et ce, "de manière assez dépassionnée".
 

Carrez demande des comptes à Cahuzac

Le président de la commission des Finances, Gilles Carrez (UMP), a affirmé jeudi avoir écrit au ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, afin de savoir combien de contribuables ont payé plus de 75% d'impôt sur le revenu en 2012, plus de 85% et plus de 100%.
Il s'agit de savoir combien de contribuables ont payé plus de 75% d'impôt sur le revenu en 2012, plus de 85% ou plus de 100%, en pleine affaire d'exil fiscal de Gérard Depardieu qui dit avoir payé 85% d'impôt, ce que le ministre délégué des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait jugé "impossible".
"Ils sont plusieurs centaines, si ce n'est plusieurs milliers du fait que la contribution exceptionnelle à l'ISF n'a pas été plafonnée en 2012", a lancé Gilles Carrez lors de l'ultime débat budgétaire sur le projet de loi de Finances 2013 à l'Assemblée nationale jeudi.
 

Vallaud-Belkacem chahutée au Creusot

Les protestataires ont fini par être éjectés par des militants socialistes. Des opposants au projet de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes ont tenté de déployer une banderole au passage de la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, en visite en Saône-et-Loire.
Après avoir signé une cinquantaine d'"emplois d'avenir" au Creusot, la ministre des Droits des femmes se rendait à l'inauguration de la permanence parlementaire du député PS Philippe Baumel quand les opposants ont tenté de brandir leur banderole.
 

Un accord d'ici ce soir ? "Je n'y crois pas" par FranceInfo

Le discours d'Hollande "n'a occulté ni le passé ni l'avenir"

Le discours du président français François Hollande, qui a reconnu aujourd'hui à Alger devant le Parlement les "souffrances" que la colonisation a infligées au peuple algérien, "n'a occulté ni le passé ni l'avenir", a estimé le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci.

"C'est un discours qui n'a occulté ni le passé ni l'avenir. M. Hollande a mis au coeur de son intervention l'injustice du système colonial et la grande souffrance du peuple algérien" durant la colonisation française, a-t-il dit, cité par l'agence APS, dans une première réaction officielle au discours du président français.

Cinquante ans après l'indépendance, François Hollande a reconnu solennellement devant le Parlement algérien les "souffrances que la colonisation française" a infligées au peuple algérien. "M. Hollande a mis en relief, dans son discours la culture de la paix et du respect de l'autre. Ce sont-là deux principes de base de notre pays et de sa diplomatie et nous ne pouvons que nous reconnaître dans ces principes et les accompagner sur le terrain", a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.


Le président Hollande a "mis aussi en exergue le fait que toute coopération, pour qu'elle soit crédible, doit être équilibrée", a conclu le ministre. Avant M. Medelci, des parlementaires algériens avaient salué comme une "avancée" le discours du chef de l'Etat français.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/20/97001-20121220FILWWW00561-le-discours-d-hollande-n-a-occulte-ni-le-passe-ni-l-avenir.php

jeudi 20 décembre 2012

Gouvernement : un remaniement en janvier ?

Les ratés Montebourg et Mittal, Duflot et Notre-Dame-des-Landes, Cahuzac et UBS... la rumeur enfle ces dernières semaines quant à un possible remaniement du gouvernement de Jean-Marc Ayrault
Dernière prédiction en date, celle de Christophe Barbier. Dans un article paru sur le site de L'Express ce 19 décembre, le patron de l'hebdomadaire, sans citer ses sources, table sur une refonte gouvernementale "lors des premières semaines de 2013", avec à la Justice Ségolène Royal et "un écolo supplémentaire".

Bercy

Christophe Barbier prédit que Pierre Moscovici quittera le navire pour présider l'eurogroupe, et Christiane Taubira également, "pour intégrer le Conseil constitutionnel". L'idée, en remaniant Bercy, serait de "traiter" le cas Montebourg et d'exfiltrer, si nécessaire, Jérôme Cahuzac. 

Le cas EELV

Enfin, pour Barbier, "ce remaniement ouvrirait une nouvelle négociation avec les Verts : un ministre écologiste de plus (Pascal Durand ?), en échange de leur maintien au gouvernement jusqu'aux municipales", les socialistes craignant le fleurissement de listes écologistes indépendantes en 2014
 

"Payer ses impôts en France" (Cahuzac)

Le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a suggéré aujourd'hui au Sénat que "la seule façon" d'éviter l'exil fiscal serait "d'éviter" que ceux qui décident de vivre à l'étranger "s'exonèrent par-là même des obligations fiscales" auprès de la France.
Interrogé par le député PS des Français de l'étranger Richard Yung lors des questions au gouvernement, le ministre a cité cette idée comme une "piste". "Le Président de la République a suggéré que les conventions fiscales soient revues, je crois que c'est la seule façon d'éviter" l'expatriation pour raisons fiscales, a estimé Jérôme Cahuzac, sans citer les pays concernés comme la Belgique et la Suisse.

Il s'agit, a-t-il poursuivi "d'éviter que ceux qui décident de vivre en dehors de nos frontières s'exonèrent par là-même des obligations fiscales que ces personnes ont à l'égard de leur pays dans lequel elles sont nées, elles ont grandi, elles ont été éduquées, formées, le plus souvent où elles ont rencontré la prospérité sinon la fortune". "Bref un pays auquel elles doivent beaucoup et dont elles ont tort, me semble-t-il, de s'exonérer des charges que celui-ci leur demande d'acquitter afin d'être redressé", a-t-il ajouté. Bercy n'a pas souhaité donner davantage de détails.

Pendant la campagne présidentielle, en mars 2012, le président sortant
Nicolas Sarkozy avait proposé d'imposer les exilés fiscaux sur leur capital, jugeant que la mesure pouvait rapporter 500 millions d'euros. A l'époque, Jérôme Cahuzac, qui était président de la commission de Finances de l'Assemblée nationale, avait défendu l'idée d'une contribution des expatriés dont le revenu annuel était supérieur à 200.000 euros.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/20/97002-20121220FILWWW00652-payer-ses-impots-en-france-cahuzac.php

La force de la conscience profonde


La force de la conscience profonde par Europe1fr

Tapie à la tête d'un petit empire de presse

Relation France-Algérie : François Hollande est-il l'homme de la situation ?

Hollande reconnaît les "souffrances" infligées à l'Algérie par la colonisation

Valérie Trierweiler juge son rôle "compliqué"

Valérie Trierweiler, qui visitait mercredi une école à Alger en marge de la visite d'Etat de François Hollande, a confié aux écoliers algérois qu'elle était tombée amoureuse de l'homme "pas d'un président".
Qu'est ce que cela fait d'être la compagne d'un président?, a interrogé un enfant. "Je suis la compagne de François Hollande avant d'être celle du président. C'est de l'homme (que) je suis tombée amoureuse, pas d'un président", a-t-elle répondu.

Lors d'une "table ronde" avec les enfants de l'école primaire Alexandre Dumas, Valérie Trierweiler a jugé son rôle "compliqué", relevant qu'il n'était "pas défini" et qu'il lui revenait "d'en faire ce qu'elle veut". Qu'est-ce que cela fait d'être Première dame?, l'interroge un autre. "Ça fait très peur au début. On ne sait pas ce qu'il faut faire. Ensuite, on apprend, comme vous à l'école", a-t-elle ajouté.
Les avantages et les inconvénients de sa situation? "L'avantage, c'est d'être là aujourd'hui, de pouvoir voyager", quant à "l'inconvénient, c'est de perdre un peu de sa liberté, d'abandonner un peu de ce que l'on est soi-même", a affirmé Mme Trieweiler, s'amusant de ces questions de "journalistes".
 

Hollande/Alger: Aliot (FN) se fait "beaucoup de souci"

Le PS était "un allié historique du FLN", c'est ainsi que Louis Aliot, vice-président du FN, a assuré jeudi se faire "beaucoup de souci" avant le discours de François Hollande devant les parlementaires algériens. Interrogé par LCI sur le sens de cette allocution (pas de repentance mais "la vérité" promise par le chef de l'Etat), le responsable du Front national a commenté: "Il sait que le terme repentance ne plait pas beaucoup à l'opinion, notamment française".
"Il a parlé de vérité, mais quand on connaît l'orientation de la vérité au PS, qui est un allié historique du FLN, je me fais encore beaucoup de souci sur le discours que va faire M. Hollande", a ajouté Louis Aliot. Il n'est pas favorable à la facilitation des visas: "La France n'a pas besoin d'immigration et l'Algérie est aujourd'hui, grâce au pétrole, que les Français avaient d'ailleurs trouvé à l'époque, un pays riche" tout en étant "dans la liste des dix pays les plus corrompus du monde".
Il faut, aux yeux du leader d'extrême droite, "développer l'économie en Algérie pour que les populations algériennes soient fixées sur leur territoire et participent à l'effort de leur nation". Cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, François Hollande est jeudi à la tribune du Parlement algérien, où il entend "dire la vérité" sur la colonisation française mais sans "repentance", avec la volonté d'ouvrir une nouvelle ère de la relation bilatérale.
 

Alain Afflelou part pour Londres pour affaires et nie tout exil fiscal

Le président et fondateur du groupe lunetier Alain Afflelou prépare son départ pour Londres selon le site Challenges. Cependant, le groupe a certifié que ce n'était pas "pour des raisons fiscales", mais pour accompagner "le développement du groupe en Europe du nord".

Le groupe précise également que ce départ n'était valable que pour "une période déterminée", et qu'il est lié à une demande des nouveaux actionnaires. En octobre dernier, les fonds d'investissement Apax Partners et Altamir Amboise ont pris une participation de 14,1% au capital, auprès de l'actionnaire majoritaire, le fonds britannique Lion Capital, et d'Alain Afflelou lui-même (22%).

Dans un communiqué diffusé dans la matinée, Alain Afflelou a tenu à préciser les informations du magazine : «Comme vous le savez, notre groupe a un nouvel actionnaire majoritaire britannique depuis le mois de juillet . Lion Capital a souhaité que j’accompagne le développement de l’entreprise sur de nouveaux marchés d’Europe du Nord (Royaume-Uni, Pays Scandinaves, etc. ). C’est donc à sa demande, que je m’installe à Londres pour une période déterminée, il ne s’agit en aucun cas d’exil fiscal . Je passe d'ailleurs et déjà plus de 40% de mon temps à l'étranger pour les besoins du groupe… rien de nouveau donc. Soyez assurés que mon implication auprès de l'entreprise comme auprès de chacun de vous demeurera inchangée.»

Alain Afflelou s’était déjà installé plusieurs années à Genève au cours de la dernière décennie pour développer ses affaires. Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 785 millions d'euros avec plus de 1.000 magasins franchisés. Alain Afflelou, avec 180 millions d’euros de fortune professionnelle, pointe à la 204ème place du classement 2012 des riches établi par Challenges.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/20/97002-20121220FILWWW00415-alain-afflelou-part-pour-londres.php
 

Le budget 2013 adopté par le Parlement

Le Parlement a définitivement adopté aujourd'hui, par un ultime vote de l'Assemblée nationale passant outre l'hostilité du Sénat, le projet de budget 2013 prévoyant quelque 20 milliards d'euros de hausses d'impôt et 10 milliards d'économies dans les dépenses.

Les socialistes, écologistes et radicaux de gauche ont voté pour cette première loi de finances du quinquennat Hollande, contre laquelle se sont prononcés la droite et le centre. Le Front de gauche s'est abstenu. Au Sénat, la majorité de gauche avait fait rejeter ce texte de façon inattendue, mardi en dernière lecture, afin d'éviter que la droite fasse de l'obstruction et empêche le vote du budget dans les temps impartis par la Constitution.



http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/20/97002-20121220FILWWW00473-le-projet-de-budget-2013-adopte.php

27 députés PS contre la PMA

27 députés PS ont demandé à leur président, Bruno Le Roux, de ne pas figurer parmi les co-signataires de l'amendement socialiste sur la procréation médicalement assistée (PMA) qui sera déposé lors de la discussion sur le mariage homosexuel le 29 janvier, selon un courrier publié aujourd'hui par lemonde.fr. Dans ce courrier, les 27 députés rappellent à Bruno Le Roux que la PMA pour les couples homosexuels "ne figure pas dans l'engagement 31 de François Hollande". "Le président de la République a lui-même déclaré récemment et publiquement sur les antennes que s'il avait voulu la PMA il l'aurait faite inscrire dans le projet de loi. Il ne pouvait pas être plus explicite", remarquent-ils dans leur lettre.

Effectivement, si le mariage ouvert aux personnes de même sexe et la question de l'adoption figurent parmi les "60 engagements" de campagne de François Hollande, la promesse de la PMA pour les couples de femmes homosexuelles n'a été faite par le futur président que dans le magazine Grazia. Les signataires soulignent également dans la lettre à leur président qu'ils n'ont "pas du tout apprécié la manière directive qui nous a privés de parole et de débat sur un sujet aussi sensible que la PMA", mercredi lors du vote des députés PS. "Nous sommes 296 membres du groupe et certains retenus en commission n'ont pas pu s'exprimer", ajoutent-ils.

Le vote en faveur d'un amendement PMA avait recueilli mercredi 126 voix contre 61 et 9 abstentions et la réunion de groupe n'avait duré qu'une heure même si elle avait été précédée, la veille, par une autre réunion qui avait donné lieu à des débats "passionnés" sur le sujet. Les signataires de la lettre demandent en tout cas à leur président de ne pas faire figurer leurs noms parmi les signataires de l'amendement PMA, dans le cadre du "mariage pour tous". Parmi les signataires de la lettre figurent Gérard Bapt, Jean-Paul Bacquet, Sophie Dessus, Martine Faure, David Habib, François Imbert.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/20/97001-20121220FILWWW00481-mariage-gay-27-deputes-ps-contre-la-pma.php

Les petites phrases de 2012

La première sélection du prix "Press Club, humour et politique" 2013 a été annoncée cette semaine. Au menu : Bernadette Chirac et le vote Hollande dans sa famille, Hollande et le mariage pour tous... "sauf pour lui", Marisol Touraine et les "médicaments qui soignent"...
Qu'il s'agisse d'humour "volontaire ou involontaire", tous les politiques sont potentiellement candidats : le jury du prix "Press Club, Humour et politique" a annoncé cette semaine sa première sélection en vue de récompenser "l'auteur de la phrase la plus hilarante de l'année". Cinq "petites phrases", collectées depuis le 1er juillet, font partie de la première des trois sélections, réalisées par un jury d'humoristes et de journalistes. Deux autres sélections auront lieu fin mars et fin juin 2013.
La première citation sélectionnée est l'oeuvre de l'ancienne première dame et actuelle conseillère générale de Corrèze Bernadette Chirac : "Rendez-vous compte, dans ma famille, ils ont tous voté Hollande, sauf Jacques, mais il ne le sait pas." Dans le même camp, l'ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet a été choisi pour cette raillerie envers le président socialiste : "Hollande est pour le mariage pour tous... sauf pour lui." A gauche, le conseiller régional d'Ile-de-France Jean-Luc Romero s'est illustré en comparant "un gay qui vote à droite" à une "dinde qui vote à Noël".
"Etre ancien ministre, c'est..."
Son collègue socialiste Gaëtan Gorce, sénateur de la Nièvre, a été sélectionné pour cette analyse historico-politique : "En 100 ans, le monde sera passé du ballon dirigeable au supersonique, et le PS de Jean Jaurès à Harlem Désir." Toujours à gauche, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine s'est fendue d'une lapalissade : "Il y a quand même des médicaments qui soignent."
François Goulard, président UMP du Conseil général du Morbihan et ancien ministre à l'Enseignement supérieur, avait remporté l'édition 2012 du prix pour la phrase suivante: "Etre ancien ministre, c'est s'asseoir à l'arrière d'une voiture et s'apercevoir qu'elle ne démarre pas."

Pierre Moscovici : "Vers une nouvelle réforme des retraites


Pierre Moscovici : "Vers une nouvelle réforme... par rtl-fr

UMP: Copé souhaite "regarder vers l'avenir"

Compte en Suisse : Cahuzac en appelle à UBS

Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a annoncé mercredi avoir entamé une démarche pour demander à UBS de certifier qu'il n'a jamais détenu de compte dans cette banque suisse, pour "clouer définitivement le bec" du site Mediapart qui l'accuse du contraire.
Dans une note publiée mercredi sur son blog, il reproduit toutefois une lettre de l'Union des banques suisses (UBS) affirmant ne pas établir, "par principe", de "confirmations négatives", sans se référer au cas particulier du ministre.
Mediapart affirme que Jérôme Cahuzac a détenu un compte bancaire caché chez UBS en Suisse, qu'il a clôturé en 2010 et dont les avoirs ont été transférés, via des montages complexes, à Singapour.
Le ministre a porté plainte pour diffamation et dément de nouveau mercredi. "Je redis que je n'ai jamais ouvert ou possédé de compte à la banque UBS, en Suisse ou ailleurs à l'étranger. Jamais", écrit-il sur son blog.
 

UMP : Copé ironise sur la fin du monde

La "fin du monde" prophétisée par les Mayas pour le 21 décembre s'est invitée, mercredi, sur le ton de la plaisanterie, au bureau politique de l'UMP, Jean-François Copé lançant en souriant qu'il aurait été "dommage de mourir fâchés".
Selon des participants, l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a évoqué, pendant la réunion, le village de Bugarach, dans l'Auide, refuge prétendu contre l'apocalypse. "C'est là où il faut être pour la fin du monde", a-t-elle plaisanté.
"Comme c'est la fin du monde, cela aurait été dommage de mourir fâchés !", a rebondi le président de l'UMP, dans une allusion à la guerre des chefs qui a secoué le parti pendant un mois et s'est achevée en début de semaine.
 

Hollande homme politique de l'année 2012

Le président François Hollande va être désigné "personnalité politique" de 2012 dans le palmarès annuel du Trombinoscope, qui présente depuis 1981 les acteurs de la vie politique française et européenne dans des annuaires professionnels.
Pour la "révélation politique de l'année" est primée la ministre des Droits des femme et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Le prix du "ministre de l'année" revient lui à Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, tandis que le "député de l'année" est Jean-Louis Borloo, président de l'Union des démocrates indépendants (UDI), député du Nord et président du groupe UDI à l'Assemblée nationale.
Le sénateur UMP de l'Oise, maire de Compiègne et président de la commission des Finances du Sénat, Philippe Marini, remporte le prix du "sénateur de l'année". "L'élu local de l'année" est Samia Ghali, conseiller municipal de Marseille, maire du 15e et 16e arrondissement de Marseille et sénatrice des Bouches-du-Rhône. Enfin, le prix de "l'européen de l'année" est remis à Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne.
 
 
 

Sapin prêt à allonger les négociations sur l'emploi

Le ministre du Travail, Michel Sapin, a entrouvert mercredi la porte à un allongement, au delà de la fin décembre, de la durée des négociations entre partenaires sociaux sur le marché du travail. "La négociation, ce n'est pas un pot de yaourt. Il n'y a pas de date de péremption dessus", a déclaré M. Sapin, lors de l'émission "Questions d'Info" LCP/FranceInfo/AFP/LeMonde, comme on lui demandait si cette négociation pouvait se poursuivre en janvier.
Ce qui compte, c'est de juger: est-ce qu'on va vers un accord ou pas ? Si c'est pour perdre un peu plus de temps, ce n'est pas la peine. Si c'est parce qu'avec un tout petit peu plus de temps, ça permet d'avoir cet accord profond, cet accord qui est profondément équilibré, qui réforme de manière équitable, juste et efficace, alors oui, on n'est pas à une journée près de négociation supplémentaire", a-t-il expliqué.
La réforme du marché du travail, négociée depuis plusieurs semaines entre les syndicats et le Medef, bute toujours sur la question de la taxation des petits contrats. La dernière version du projet patronal, très légèrement remaniée, exclut toujours cette question, posée comme préalable par les syndicats. Alors qu'entre 2000 et 2010, les CDD d'une semaine ont augmenté de 120%, la "lutte contre la précarité" est la priorité des syndicats.
 

Fillon: "justice est rendue aux millitants"

L'ancien premier ministre François Fillon a estimé aujourd'hui qu'avec la nouvelle élection à la présidence de l'UMP actée pour septembre 2013, "justice est rendue aux militants".

Après le "fiasco" du scrutin du 18 novembre, où "le vote des militants avait été court-circuité et trafiqué par un système opaque", l'UMP a connu une "crise" qui "nous a fait mal mais il y a des moments où le choc peut être salutaire", écrit le député de Paris dans une lettre aux adhérents UMP publiée sur son site internet.

"J'ai refusé de me taire (...). J'ai refusé de me soumettre parce que j'aime mon parti (...). Désormais, le principe d'une nouvelle élection est acté. Justice est donc rendue à nos adhérents!", ajoute-t-il.

"Avec Jean-François Copé, j'ai fixé le cadre de ce prochain rendez-vous électoral. Le scrutin aura lieu en septembre, avant la session parlementaire. Certains auraient préféré un calendrier un peu plus serré, mais ce qui importe, c'est de redonner la parole aux militants dans un délai raisonnable", insiste François Fillon.

"Ce qui importe aussi, c'est que, cette fois-ci, tout soit fait pour que cette élection puisse être équitable et incontestable (...). La crise que nous venons de traverser a fait souffrir nos adhérents et nos militants. La moindre des choses est maintenant de les respecter totalement en leur donnant la garantie que cette nouvelle élection sera irréprochable", poursuit-il.


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