samedi 30 juin 2012

Olivier Ferrand : décès d'un député aux idées novatrices

Fillon candidat à la tête de l'UMP

François Fillon annonce sa candidature à la présidence de l'UMP, dans une interview à paraître demain dans Le Journal du Dimanche. L'ancien premier ministre l'a révélé sur Twitter. "Mon devoir est de rassembler toutes les familles de la droite et du centre. Je suis candidat à la présidence de l'UMP", a-t-il posté.

François Fillon a reçu ces derniers jours le soutien de plusieurs figures de l'UMP,
parmi lesquelles Laurent Wauquiez, chef de file de la "Droite sociale". Ses partisans le poussaient à se déclarer rapidement pour renforcer la dynamique en sa faveur.

Outre le duel entre l'ancien premier ministre et l'actuel secrétaire général de l'UMP, un troisième homme pourrait s'inviter dans la course à la présidence de l'UMP. L'ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé s'est en effet posé vendredi en pacificateur de ce duel, alimentant la rumeur de sa possible candidature.

Fillon favori

Les adhérents de l'UMP à jour de cotisation sont appelés à voter lors d'un scrutin majoritaire à deux tours pour leur candidat. Le vainqueur de l'élection sera proclamé lors du congrès prévu fin novembre.
Selon un récent sondage CSA pour Les Echos, François Fillon est en tête du baromètre des personnalités politiques, avec 58% de bonnes opinions, loin devant Jean-François Copé, avec 36%. Ce leadership est plus écrasant encore chez les seuls sympathisants de droite, où il séduit à 84%, contre 68% pour Jean-François Copé.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/30/97001-20120630FILWWW00439-fillon-candidat-a-la-tete-de-l-ump.php

Mort d'Olivier Ferrand, boîte à idées du PS

Olivier Ferrand, député socialiste des Bouches-du-Rhône, est décédé à la suite d'une rupture d'anévrisme, après une séance de jogging, selon plusieurs sources officielles. Né à Marseille en 1969 à Marseille, il a débuté dans la politique en tant que haut-fonctionnaire. Diplômé d'HEC, de Sciences Po et de l'ENA, il a intégré en 1997 la direction du Trésor. Puis il est devenu conseiller du Premier ministre Lionel Jospin, de Pierre Moscovici, puis de Dominique Strauss-Kahn. Il est rapidement devenu un proche de ce dernier.
Agé de 42 ans, il avait obtenu le 17 juin son premier mandat de parlementaire, dans sa région de naissance. Il avait dû s'imposer dans son camp, puis face à la droite et au Front national. Il avait subi un échec en 2007, dans les Pyrénées-Orientales, pour sa première campagne. Notamment maire-adjoint du 3e arrondissement de Paris entre 2001 et 2007, il a surtout marqué l'histoire récente du Parti socialiste avec Terra Nova, qui fédère plus de mille experts. Le think tank a notamment fait la promotion des primaires en France. Plus récemment, il a fait l'objet de nombreuses critiques en conseillant au PS de se détourner des classes populaires pour viser un électorat plus jeune, plus diplômé et plus urbain.

Mariage et adoption pour les homosexuels, loi votée en 2013

Les DRH proposent de «neutraliser» trois jours fériés chrétiens

L'association nationale des directeurs des ressources humaines veut transformer ces jours de fêtes chrétiennes en congés à poser librement... ...
L'association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) a proposé ce vendredi un débat afin de «neutraliser» trois jours fériés chrétiens en les transformant en jours de congés à poser librement, suscitant le scepticisme des responsables religieux.
A l'occasion de leurs assises annuelles, tenues en présence du ministre du Travail Michel Sapin, les DRH ont préconisé de «neutraliser trois des six jours fériés d'origine chrétienne (Pentecôte, Ascension, 15 août jour de l'assomption) afin que les salariés puissent les prendre comme ils le souhaitent». Les DRH proposent de conserver Noël, le lundi de Pâques et la Toussaint en raison de leur «forte dimension sociétale». L'objectif serait de permettre aux salariés de confession musulmane ou juive, par exemple, de pouvoir bénéficier de ces trois jours afin de célébrer leurs fêtes religieuses.
«La conférence des évêques de France est prudente», a commenté auprès de l'AFP son porte-parole Bernard Podvin, jugeant que la proposition de l'ANDRH «n'est pas la bonne réponse à la diversité». Selon lui, cette question n'a jamais été discutée par les religions mais pourrait l'être à la prochaine réunion de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), à l'automne. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) plaide de son côté pour «une meilleure utilisation du dispositif actuel qui donne aux fonctionnaires et aux salariés l'autorisation de s'absenter lors des jours de fêtes religieuses non fériées».

Accords de branches

Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC, le syndicat chrétien, s'est «étonné» que «les DRH fassent ce type de propositions sans consulter au préalable les organisations syndicales». Ces jours «sont des jours de la République inscrits dans le code du travail de la République». «Ils sont des marqueurs de temps privilégiés du lien social, familial et associatif, indispensables pour l'équilibre de notre société», a réagi Joseph Thouvenel auprès de l'AFP.
Pour Jean-Christophe Sciberras, DRH de Rhodia et président de l'ANDRH, à l'origine de cette proposition, il s'agit de répondre à plusieurs questions: «Comment fait-on pour s'organiser sur le rythme d'une religion dominante qui n'est plus celle de la France d'aujourd'hui? Comment combiner organisation de l'entreprise et convictions profondes de chacun?»
«Ce ne serait pas compliqué de trouver un terrain d'entente avec les syndicats», pronostique Jean-Christophe Sciberras, qui privilégie l'hypothèse «non pas d'un débat au niveau national, mais au niveau des accords de branches et des accords d'entreprises». Il note qu'une telle mesure serait plus pertinente dans certaines régions, pointant l'exemple de l'Ile-de-France.

http://www.20minutes.fr/societe/
A l'Assemblée nationale, la gauche et la droite n'ont pas attendu les questions au gouvernement pour s'écharper. Car c'est justement au sujet de cette séquence traditionnelle de la vie parlementaire que les premières tensions de la législature sont nées. Après l'élection cette semaine de son président, Claude Bartolone, et de la répartition des différents postes au Palais Bourbon, l'Assemblée ouvrira dès la semaine prochaine, à partir de mardi, une séance extraordinaire pour voter ses premières lois - les sessions ordinaires se tenant d'octobre à juin.
Au programme de cette première semaine : la déclaration de politique générale du gouvernement par Jean-Marc Ayrault, prévue le premier jour, et un débat le lendemain, mercredi, sur les résultats du Conseil européen qui s'est conclu ce vendredi. Problème : les questions au gouvernement passent à la trappe. Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée, s'en est ému jeudi, après une réunion fixant l'ordre du jour. "On a eu une élection présidentielle, une élection législative et on a un gouvernement qui refuse les questions!", a-t-il dénoncé. L'ancienne ministre Valérie Pécresse a elle aussi protesté vendredi, via son compte Twitter :

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"Ça commence mal..."

Contacté par leJDD.fr, Marc Le Fur, vice-président UMP de l'Assemblée nationale, estime même que cette décision ne respecte pas la Constitution. "Il n'y avait aucune séance de questions au gouvernement de prévue lors des sessions extraordinaires jusqu'à la révision de la Constitution (en 2008, Ndlr). Mais depuis, celle-ci stipule qu'il doit y en avoir au moins une par semaine, contre deux lors d'une session ordinaire". Le premier alinéa de l'article 133 du règlement de la chambre basse stipule en effet que "la Conférence des présidents fixe la ou les séances hebdomadaires consacrées, conformément à l'article 48, alinéa 6, de la Constitution, aux questions des députés et aux réponses du Gouvernement, y compris pendant les sessions extraordinaires". "La gauche réduit donc les droits de l'Assemblée", conclut Marc Le Fur. Qui ajoute : "Ça commence mal, ce n'est pas très bon signe..."
Dans le camp socialiste, le problème n'a pas lieu d'être. "Nous avons deux débats extrêmement importants la semaine prochaine", explique au JDD.frSandrine Mazetier, fraîchement nommée vice-présidente de l'Assemblée nationale et, en cette qualité, présente à la Conférence des présidents organisée jeudi. "L'expression de l'opposition y sera garantie puisque tout le monde pourra intervenir après la déclaration de Jean-Marc Ayrault et qu'il y aura un débat mercredi", affirme la députée PS de Paris.

"Je trouve qu'il y a beaucoup de fétichisme autour de ces questions"

Autre motif invoqué : l'absence du Premier ministre à l'Assemblée mercredi puisqu'il doit se rendre au Sénat. "Il était impossible d'envisager une séance de questions au gouvernement en l'absence de Jean-Marc Ayrault", poursuit Sandrine Mazetier. L'explication est loin de convaincre Marc Le Fur : "On nous dit qu'il y a un débat important sur les questions européennes qui remplace les questions au gouvernement. En effet, il est tellement important que le Premier ministre ne sera pas là!".
En outre, selon le député UMP des Côtes d'Armor, il était tout à fait envisageable que cette séance de questions succède au débat. La socialiste Sandrine Mazetier assure de son côté que cela ne pouvait être que l'un ou l'autre. "Je trouve qu'il y a beaucoup de fétichisme de la part de messieurs Jacob et Le Fur autour de ces questions au gouvernement. Qu'ils se rassurent, ils pourront y assister dès la semaine d'après", répond la vice-présidente de l'Assemblée. La prochaine séance est en effet prévue le 11 juillet. Pas sûr que la colère de la droite retombe d'ici là.

PSA : Montebourg met la pression sur la direction

Hauts-de-Seine : des UMP locaux parlent d'apaisement avec Devedjian

Plusieurs membres de la majorité de droite au conseil général des Hauts-de-Seine ont exprimé leur souhait de "passer à autre chose" après les turbulences engendrées par un livre d'une collaboratrice de Patrick Devedjian, en marge d'une séance du CG vendredi. "Je pense qu'il faut très rapidement passer à autre chose" a dit à l'AFP le conseiller général UMP Eric Berdoati. "On n'est pas là pour faire la peau du (président du conseil général) Patrick Devedjian", a-t-il affirmé tout en précisant que M. Devedjian "doit regagner notre confiance".
Depuis la sortie de l'ouvrage de Marie-Célie Guillaume, Patrick Devedjian affronte l'opposition d'une grosse partie des élus de sa majorité, sévèrement attaqués dans ce brûlot, qui raconte les coulisses de la guerre à droite entre M. Devedjian et Nicolas Sarkozy, au cours du dernier quinquennat. Lors d'une réunion lundi des élus de la majorité départementale (UMP-NC), 14 d'entre eux ont voté oui à la question: "la confiance est-elle rompue entre la majorité et le conseil général?" Deux se sont abstenus et deux ont répondu non.

"Les choses méritent d'être dites"

Mis en cause dès l'ouverture de la séance par la présidente du groupe socialiste, Martine Gouriet, qui a évoqué un "mauvais feuilleton", Patrick Devedjian a rétorqué: "ce n'est pas le lieu des affrontements politiciens, c'est le lieu du travail". "Je ne connais pas un seul parti politique qui n'ait pas de remous, qui n'ait pas de turbulences", a-t-il fait valoir. "Le contenu de l'ouvrage était sordide", a commenté Jean Sarkozy, "je crois que les choses méritent d'être dites avec fermeté, en même temps qu'avec calme, sang-froid et détermination", a dit le vice-président du conseil général et fils de l'ancien président de la République. "Chacun doit travailler à ce que les choses s'apaisent et pour cela des actes doivent être posés", a-t-il poursuivi.

La semaine dernière, le bureau politique de l'UMP des Hauts-de-Seine avait demandé à M. Devedjian de sanctionner l'auteure du brûlot, considérant que les "attaques récentes, au travers d'un ouvrage ou de déclarations de presse, doivent être condamnées avec une extrême sévérité". "Il sera mis fin aux fonctions" de Marie-Célie Guillaume "suspendue sans traitement depuis le 14 juin", a affirmé mardi M. Devedjian. Selon Georges Siffredi, vice-président UMP du conseil général, "l'affaire est close. Patrick Devedjian a pris les mesures qu'il convenait de prendre". "Ce qu'on veut, c'est laver notre linge sale en famille", a expliqué Yves Ménel (UMP), pour qui cette fronde marque "l'aboutissement d'un mode de gouvernance solitaire". Une réunion de groupe est prévue la semaine prochaine pour élaborer une "nouvelle gouvernance", a dit à l'AFP M. Berdoati, et "nous allons proposer un tandem avec moi pour l'UMP et Jean-Loup Metton (Nouveau centre)", un duo pour remplacer Isabelle Caullery, qui a démissionné de la présidence du groupe UMP

Les trois photos commentées de Christophe Barbier

Brevet: l'épreuve de français "niveau 6e"

Le collectif Sauver les lettres s'émeut dans un communiqué de presse de la facilité de l'épreuve de français de brevet 2012, qu'il estime de niveau 6e. "On n'interrogeait sur aucun des points de programmes de troisième" au cours de cette épreuve qui "portait presque intégralement sur la seule compréhension littérale d'un début de conte".

Le collectif détaille que les collégiens devaient "accorder trois adjectifs qualificatifs au pluriel, transformer deux verbes au passé composé" et qu'aucune question de grammaire n'a été posée. "Nul doute que l'on informera très vite ceux qui montent l'an prochain en troisième : inutile de travailler pour le brevet, les souvenirs de 6e suffisent ; quant à la grammaire, on n'en parle plus".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/29/97001-20120629FILWWW00602-brevet-l-epreuve-de-francais-niveau-6e.php

Législatives : 102 recours devant les Sages

Cent deux recours ont été déposés auprès du Conseil constitutionnel à l'issue des élections législatives des 10 et 17 juin, a annoncé vendredi le Conseil. En tout, "environ 85 députés" sont visés par ces recours, la même élection pouvant faire l'objet de plusieurs requêtes.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Legislatives-102-recours-devant-les-Sages-523174

Claude Bartolone a annoncé une baisse de 30% de ses indemnités

vendredi 29 juin 2012

Quand l'épouse de Manuel Valls ironise sur madame Ayrault

Elle a du caractère, comme son époux, Manuel Valls. La preuve dans Le Parisien de ce vendredi, où Anne Gravoin, violoniste de 47 ans qui joue actuellement avec Johnny, fait valoir son franc-parler. Lorsqu’elle apprend que son statut de «femme de» motive l’écriture d’un portrait, elle rétorque: «C’est sûr qu’une musicienne c’est un peu plus glamour que Mme Ayrault, prof d’allemand dans la banlieue de Nantes!»
Ce n’est pas un hasard si la seconde épouse de Manuel Valls est proche de Valérie Trierweiler: elles partagent la même exigence d’indépendance, somme toute assez logique à notre époque mais qui ne va pas toujours de soi quand leur compagnon occupe de si hautes fonctions. Elle apparaît très peu dans des cérémonies officielles, mais fait une exception pour le 14 juillet, «pour passer du temps avec lui», même si cela ne la fait pas «sauter de joie». «Serrer la main à des gens qui me poussent pour approcher mon mari, ce serait mon quotidien? Moi je ne vis pas par procuration. Chacun a une vie, un cœur, un cerveau. Je suis indépendante. Je n’ai jamais demandé un centime à mon mari», développe-t-elle.
Et de clamer: «On est extrêmement amoureux, on s’adore, on se manque.»

http://www.20minutes.fr/article/962981/quand-epouse-manuel-valls-ironise-madame-ayrault

Budget: Carrez dénonce une "omerta"

Gilles Carrez, président UMP de la commission des finances à l'Assemblée, a jugé aujourd'hui que "l'heure de la rigueur" était arrivée pour le gouvernementAyrault, comme en 1983, et a reproché à l'exécutif "une sorte d'omerta" sur les économies à réaliser.

Invité de France Inter, Gilles Carrez a jugé que le gouvernement s'y prenait "très mal". "Il a commencé par engager 20 milliards de dépenses" et puis "il se rend compte que tout cela n'est pas financé et (il) se lance maintenant dans des économies sur des dépenses de fonctionnement".

Selon lui, celles-ci ne suffiront pas et "la vraie question, c'est de savoir s'il y aura des économies sur les dépenses d'intervention".

"Est-ce qu'il y aura des économies par exemple sur la dizaine de milliards d'allocation logement? Voilà le type de questions qu'il faut poser. Leurs additions, leurs équations ne marchent pas", a-t-il dit.

Les économies que le gouvernement "prétend obtenir ne sont possibles que si on s'attaque aux prestations sociales, c'est exactement ce que nous avons évité de faire, nous, pendant 5 ans", a assuré le député du Val-de-Marne.



En fait, "l'heure de la rigueur aujourd'hui on y est. Ca me rappelle le tournant de la rigueur de 1983", sauf que cette fois "il arrive immédiatement après les élections", a-t-il dit accusant le gouvernement d'observer "une sorte d'omerta sur les vrais chiffres d'économies" qu'il entend réaliser.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/29/97001-20120629FILWWW00443-budget-carrez-denonce-une-omerta.php

Les petites phrases du 29/06/2012

PATRICK BUISSON - Marine Le Pen, sur RTL
La présidente du Front national a estimé que le conseiller de Nicolas Sarkozy Patrick Buisson avait "contribué à décomplexer une grande partie de l'électorat UMP qui en réalité pense la même chose que nous mais n'osait pas encore le dire". "Voilà, c'est un fait et c'est une avancée, c'est incontestable", a déclaré Marine Le Pen. "Je pense qu'il a défendu ses idées et il se trouve qu'une grande partie de ses idées sont également les nôtres. Il n'y a qu'un malheur, c'est qu'il n'a pas réussi à obtenir de Nicolas Sarkozy qu'au-delà des mots, ses idées soient réellement mises en application", a-t-elle ajouté.

UMP - Alain Juppé, sur France Info
L'ex-ministre des Affaires étrangères a jugé que "la compétition" entre Jean-François Copé et François Fillon pour le leadership de l'UMP en vue de la présidentielle de 2017 était "inutile et dangereuse". "Elle est dangereuse parce qu'elle risque de nous diviser au moment où l'UMP devrait au contraire se rassembler pour faire son travail d'opposition, et d'autre part elle est inutile", a-t-il expliqué.
La présidentielle de 2017 "commence à hanter tous les esprits, or ce n'est pas du tout la question de ce jour", selon le maire de Bordeaux, qui a rappelé son souhait d'une primaire ouverte en 2016, réaffirmant qu'"il n'en serait pas".
UMP - Rachida Dati, sur Europe 1
L'ancienne garde des Sceaux a de nouveau proposé "d'interdire toute subvention aux partis politiques qui ne respecteraient pas les règles de la parité". La députée européenne a réuni pour la première fois mercredi le groupe de femmes élues de droite qu'elle a créé dans la perspective du congrès de l'UMP à l'automne. Selon elle, il y a un grand "besoin d'une révolution" dans ce parti "pour imposer la parité". L'UMP paye "5 millions d'euros d'amende par an", rappelle-t-elle. "Une femme à la tête de l'UMP ou même de l'Assemblée ou de la France, cela aurait de la gueule", affirme au passage la maire du 7e arrondissement de Paris.
MARIAGE GAY - Dominique Bertinotti, dans Le Parisien
La ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, confirme que le mariage gay, promis par François Hollande sera adopté "bientôt". Un projet de loi sera présenté à la rentrée, afin que les couples homosexuels puissent s'unir devant le maire dès juin 2013.
MARIAGE GAY - Rachida Dati, sur Europe 1
Selon l'ancienne garde des Sceaux, "on n'a jamais dit non au mariage homosexuel. Il ne faut pas nous prendre pour des réac". "C'est une évidence que les couples homosexuels aient les mêmes droits aujourd'hui", a insisté la députée européenne. La maire UMP du 7e arrondissement de Paris a aussi souligné :" il faut un débat apaisé et long. C'est important de ne pas dissocier le mariage et l'adoption".
PSA AULNAY - Michel Sapin, sur i-Télé
Le ministre du Travail a assuré que l'Etat serait "présent" dans le dossier concernant l'usine du constructeur PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui semble en passe d'être fermée, mais a dit attendre les propositions du groupe. "Pour l'instant, j'attends que les responsables de Peugeot nous disent ce qu'ils veulent. Ils ne l'ont pas dit", a relevé Michel Sapin. "C'est quand même la moindre des choses s'agissant du dialogue social", a ajouté le ministre relevant que la direction de PSA n'a pas encore informé les partenaires sociaux du sort qu'elle entendait réserver au site qui est l'un des plus gros employeurs de Seine-Saint-Denis avec 3.000 CDI et 300 intérimaires.


Mariage gay : "on n'a jamais dit non" par Europe1fr

Sapin : "pas de saignée" dans l'effectif des fonctionnaires

Il calme le jeu après la confirmation, jeudi, d'une baisse des effectifs publics à hauteur de 2.5% par an entre 2013 et 2015 (lire l'article > Budget : avis de rigueur sur la Fonction publique). "Le fait de maintenir le nombre de fonctionnaires alors qu'il diminuait très fortement dans les années précédentes, ce n'est pas une saignée, c'est une manière de faire en sorte que le potentiel qui permet d'avoir un service public de qualité soit maintenu en France", a déclaré Michel Sapin sur i-Télé. Le gouvernement veut concilier deux objectifs au cours du quinquennat : stabiliser les effectifs globaux de l'Etat tout en créant 65.000 postes dans l'Éducation, la Justice, la police et la gendarmerie.
Pour le ministre, "ce n'est pas un tournant car c'est très exactement ce qui a été dit pendant la campagne". François Hollande avait dit : "nous n'avons pas les moyens d'augmenter le nombre de fonctionnaires en France", a rappelé le ministre. "Quand on a une priorité quelque part, ça veut dire que dans les autres secteurs, on diminue les effectifs. C'est quand même simple à comprendre et je crois que les Français le comprennent très bien", a poursuivi Michel Sapin.

150.000 postes supprimés dans le cadre de la RGPP
Au cours du précédent quinquennat, la Révision générale des politiques publiques (RGPP) s'est traduite par le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans la fonction publique d'Etat. Cette règle du "un sur deux" a engendré la suppression de plus de 150.000 postes dans la fonction publique d'Etat, qui emploie quelque 2,4 millions d'agents (sur un total de 5,3 millions de fonctionnaires).

Juppé juge "la compétition" Copé / Fillon "inutile et dangereuse"

L'ex-ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a jugé vendredi que "la compétition" entre Jean-François Copé et François Fillon pour le leadership de l'UMP en vue de la présidentielle de 2017 était "inutile et dangereuse". "Je trouve cette compétition, et j'espère qu'elle ne transformera pas en confrontation, à la fois inutile et dangereuse", a déclaré M. Juppé interrogé sur France Info. "Elle est dangereuse parce qu'elle risque de nous diviser au moment où l'UMP devrait au contraire se rassembler pour faire son travail d'opposition, et d'autre part elle est inutile", a-t-il expliqué.

La présidentielle de 2017 "commence à hanter tous les esprits, or ce n'est pas du tout la question de ce jour", selon le maire de Bordeaux, qui a rappelé son souhait de primaires ouvertes en 2016, réaffirmant qu'"il n'en serait pas". "La question d'aujourd'hui c'est d'abord de faire vivre une opposition constructive" mais "très vigilante à l'Assemblée nationale et au Sénat" et "deuxièmement, c'est de renforcer l'UMP", a préconisé l'ancien ministre. "L'UMP a besoin de clarifier ses valeurs", de "bâtir un nouveau projet" et "pour cela on n'a pas besoin d'un chef, il nous faut une équipe dirigeante qui soit capable de concilier notre unité et notre diversité", a-t-il dit également. "Ce n'est pas ce qui est en train de se préparer, c'est pour cela que je le regrette", a-t-il insisté alors que "les militants ont un profond désir d'unité".

Bourdin 2012 : Rachida Dati le 29 juin

La confiance de Hollande et Ayrault en baisse

La cote de confiance de l'exécutif a baissé de 7 points depuis fin mai, 51% des Français faisant confiance à François Hollande contre 58% il y a un mois, et 49% à Jean-Marc Ayrault au lieu de 56%, selon l'observatoire CSA/Les Echos rendu public jeudi. A la question "faites-vous confiance ou pas confiance au président de la République, François Hollande, pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays?", 51% des personnes interrogées répondent lui faire confiance (-7 points), 44% ne lui font pas confiance (+8) et 5% ne se prononcent pas (-1). Un tel glissement n'est pas sans précédent", écrit Jérôme Sainte-Marie, politologue à CSA. "Par exemple, Nicolas Sarkozy avait perdu 7 points de confiance entre décembre 2007 et janvier 2008, et François Fillon 8 entre avril et mai 2008", rappelle-t-il.

François Hollande perd 5 points de confiance chez les sympathisants de gauche (83%) et 8 points chez ceux de droite (18%). Jean-Marc Ayrault est inchangé à gauche (81%) et cède 11 points à droite (23%). La popularité des ministres testés est également en baisse. Pierre Moscovici recule de 5 points avec 38% d'image positive. Vincent Peillon (33%) et Christine Taubira (31%) perdent chacun 4 points, Manuel Valls (50%), Arnaud Montebourg (39%), Cécile Duflot (35%) 3 points. La plus forte hausse du mois est enregistrée par Jean-Louis Borloo, +2 points à 52%, et la chute la plus importante par Jean-Luc Mélenchon, -7 points à 38%. François Bayrou perd 5 points à 43% et Nicolas Sarkozy 4 points à 42%.

François Fillon est en tête du classement, avec 58% d'image positive, devant Alain Juppé, 55% (-1 point chacun). Martine Aubry est inchangée à 43%. Marine Le Pen (30%) est dernière et recule de deux points. Par ailleurs, 54% des personnes interrogées estiment que dans l'action de Nicolas Sarkozy en tant que président de la République il y a eu "autant de bonnes que de mauvaises choses", 30% considèrent qu'il y a eu "surtout des mauvaises choses" et 16% "surtout de bonnes choses".

Baromètre réalisé par téléphone les 26 et 27 juin auprès d'un échantillon national représentatif de 1.005 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas).


http://lci.tf1.fr/politique/la-confiance-de-hollande-et-ayrault-en-baisse-7392873.html

Lebranchu: changer "l'action publique"

La ministre de la Réforme de l’État, de la décentralisation et de la fonction publique, Marylise Lebranchu, a annoncé qu'il n'y aurait pas une réforme de la décentralisation et une réforme de l'Etat, mais une seule "grande réforme de l'action publique". "Il n'y aura pas deux réformes, mais une grande réforme de l'action publique", a assuré Marylise Lebranchu dans une interview publiée jeudi sur le site du magazine Acteurs Publics. "L'objectif est de retrouver un État fort et des collectivités fortes avec une décentralisation aboutie au service des citoyens", a-t-elle ajouté.

Elle a confirmé que la première étape du nouvel acte de décentralisation serait l'abrogation du conseiller territorial, créé par le gouvernement Fillon. "Ensuite, il faut passer au crible toutes les dispositions de la loi de 2010 sur les collectivités et voir ce qui ne rentre pas dans notre vision des choses", a-t-elle dit, estimant que les décisions qui seront prises devront "marquer le retour de la confiance entre l'Etat et les collectivités".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/28/97001-20120628FILWWW00638-lebranchu-changer-l-action-publique.php

Cécilia Attias et le rôle de première dame

Cécilia Attias, ex-Sarkozy, a occupé la place de première dame pendant quelques mois, de mai à octobre 2007. Dans M, le magazine du Monde, la désormais épouse du publicitaire Richard Attias donne sont point de vue sur ce rôle. "La premie?re dame, on lui prête beaucoup, c'est un rôle ambigu, il faut savoir raison garder" explique-t-elle, avant d’adresser un message à Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande. "Quand on est dans cette position, soit on prend le tout, soit on ne prend pas !" estime-t-elle.
Une petite pique envers celle qui hésite sur le rôle à endosser à l’Elysée. Mais qui ne sera pas suivie d’autres critiques, notamment pour le tweetgate, "bien dérisoire" selon elle. "Je ne juge pas. Je me suis fait assez de?molir comme c?a pour des toutes petites choses", argue-t-elle.

Non-cumul des mandats: Au PS, on plaide «l'avancée démocratique supplémentaire»

Grâce au vote militant et même si tous les députés socialistes ne s'y plient pas à la rentrée comme convenu, la loi devrait être applicable dès 2014...
La question du non-cumul des mandats agite de nouveau les cercles socialistes. En cause, une déclaration d’Alain Vidalies, le ministre en charge des Relations avec le Parlement, qui a expliqué devant la presse parlementaire mercredi que la loi devait être instaurée avant 2014 pour qu’elle soit applicable pour les élections locales prévues cette année-là. Mais, a-t-il ajouté, «le curseur fera débat»: faudra-t-il le limiter aux maires des communes de moins de 3.500 habitants ou de 20.000 habitants? Le ministre est resté flou, avant de lâcher: «Le mieux serait qu’à l’intérieur du Parti socialiste il y ait une anticipation». Comme prévu initialement, aurait-il pu ajouter.
Car les militants socialistes ont en effet voté en 2010 ce principe, applicable à la rentrée 2012. Ce texte, initié par Martine Aubry, avait fait grincer les dents d’un grand nombre de parlementaires cumulards. «Si la droite cumule et que le PS ne le fait pas, autant courir un sprint en talon aiguille», expliquait à l’époque le sénateur et président du Conseil général de la Drôme Didier Guillaume.
Pourtant, tous les candidats socialistes aux législatives ont signé un engagement selon lequel ils s’appliqueraient ce non-cumul entre député et un mandat exécutif (maire, président du Conseil général, président du Conseil régional) dans les trois mois suivant les législatives. Sauf que, une fois encore, l’argument de la «transition» est brandi par certains pour reculer le moment fatidique. En clair, disent-ils, le non-cumul d’accord si la loi les y oblige mais pas à la propre initiative de leur parti.

PS et gouvernement, «pas le même rythme»

Certains se souviennent d’ailleurs que François Hollande est un ex-cumulard, qui s’est rangé difficilement à cette proposition lancée par sa rivale aux primaires. «C’était l’un de nos rares désaccords», se souvient Olivier Faure, député appartenant au premier cercle Hollandais. «C’est du bon sens tant il est difficile d’être député à plein temps. Dans ce cas, il faut être pragmatique: faire le plus vite possible mais ne pas négliger d’installer sa succession», explique l’éphémère conseiller de Jean-Marc Ayrault à Matignon.
Au ministère des Relations avec le Parlement, on ne comprend pas très bien les articles indiquant que le PS revenait sur une promesse. «Un engagement a été pris au PS. Nous, on est au gouvernement, ce n’est pas le même rythme», défend-on, manière de renvoyer la balle chez Martine Aubry. Le non-cumul des mandats fait bien parti des engagements de François Hollande et il figure dans l’agenda de la première année du changement, qui doit être voté entre août 2012 et juin 2013.

«La démocratie a un coût»

«Je suis sidéré qu’au moment où l’on va avoir une avancée démocratique supplémentaire grâce au PS, le seul prisme retenu soit celui des 10 à 15 qui n’appliqueront peut-être pas le non-cumul des mandats à la rentrée», tempête Christophe Borgel, député proche de Martine Aubry et secrétaire national aux élections du PS. «Le PS a enclenché un mouvement qui se terminera avant 2014 par une loi de la République», insiste celui qui vient de démissionner de son autre mandat exécutif. Tous les députés ne se plieront peut-être pas à l’engagement pris par le PS à la rentrée, mais il défend la méthode de Solférino: «si l’on n’avait pas fait un calendrier très précis avec des engagements, je ne suis pas sûr que cela aurait débouché sur une loi de la République» «Certains pensaient que cette loi ne passeraient pas donc ils n’ont pas préparé leur succession dans des villes qu’on a gagné difficilement ou conservé de peu», convient-il
Tous les députés socialistes, dont beaucoup cumulent, ne sont pas sur la même ligne et beaucoup ont déjà démissionné ou le feront à la rentrée. Pascal Terrasse, député de l’Ardèche et président du Conseil général va lâcher son mandat en septembre. «Les militants ont voté, on a signé une lettre, c’est une épreuve de vérité. On ne peut pas dire une chose avant l’élection et faire l’inverse ensuite», justifie ce député pourtant favorable au cumul.
«Ça permet de porter nationalement des dossiers locaux et ça fait des économies d’échelle à l’Etat», explique-t-il, calculette à la main. En démissionnant de son mandat de président de Département, il perdra 21 euros par mois. Mais ses 3.600 euros de traitement du département, qu’il ne touchait pas en totalité en raison de l’écrêtement (principe qui veut qu’on ne peut cumuler deux indemnités, ndlr) seront alloués en totalité au futur président de l’Ardèche. «La démocratie a un coût, il faut payer», philosophe-t-il.

http://www.20minutes.fr/article/962423/non-cumul-mandats-ps-plaide-l-avancee-democratique-supplementaire

Baroin trouve "courageuses" les positions de Valls sur l'immigration

François Baroin a approuvé jeudi les mesures sur l'immigration détaillées par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, prenant à contre-pied des ténors de son camp qui avaient dénoncé la veille "une politique dangereuse" ou "un double langage". "J'ai trouvé que les positions de Manuel Valls étaient à la fois courageuses et logiques", a expliqué sur France Inter François Baroin. "En tant que ministre de l'Intérieur, il n'est pas là pour favoriser l'ouverture des frontières. La France, c'est pas l'hôtel des courants d'air. Donc, il est normal qu'il tienne ces positions, elles sont cohérentes avec sa ligne", a-t-il fait valoir.
Manuel Valls a annoncé mercredi une circulaire sur la régularisation au cas par cas des sans-papiers étrangers, excluant dans un entretien au Monde de dépasser le chiffre d'environ 30.000 par an que réalisait l'ex-gouvernement de droite. Il a précisé que les critères de régularisation retenus seront "les années de présence en France, la situation par rapport au travail, les attaches familiales, la scolarisation des enfants".

"Chacun à sa sensibilité"
Pour M. Baroin, "la régularisation au cas par cas, c'est la méthode la plus logique, la plus naturelle, la plus humaine aussi parce qu'elle tient compte du parcours de la personne qui est venue chez nous et les critères qui sont retenus par Valls sont également excellents". Il a estimé cependant qu'il faudrait arriver à "être au dessous des 30.000" régularisations. Interrogé sur sa divergence avec
Jean-François Copé qui déclarait mercredi que "le cas par cas ne voulait rien dire", François Baroin a persisté.

"Chacun a sa sensibilité dans son expression politique. Moi, il se trouve que j'ai été ministre de l'Intérieur et ministre de l'Outremer et cette question de l'immigration clandestine, je la connais plutôt bien. Le cas par cas, c'est le seul moyen et j'ajoute qu'on l'a toujours fait" a-t-il insisté. Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé avait dénoncé devant la presse "une notion de régularisation au cas par cas" qui "ne veut strictement rien dire". "Ca peut cacher un projet d'une très grande rigueur ou d'un très grand laxisme, en fonction du nombre de cas et des critères retenus", avait-il fait valoir. Les deux députés UMP Eric Ciotti et Xavier Bertrand avaient également critiqué les mesures sur l'immigration de Manuel Valls en parlant de "politique dangereuse" et de "double langage" pour le premier, de "rideau de fumée" pour le second.

jeudi 28 juin 2012

Smic:"un Carambar par jour"(Mélenchon)

Jean-Luc Mélenchon (FG) a déploré avec force aujourd'hui l'augmentation du Smic limitée à 2%, qui représente "un Carambar par jour", même pas une baguette de pain quotidienne, ce qui "est inacceptable".

Sur BFMTV-RMC, le co-président du Parti de gauche s'est insurgé : "C'est tout simplement inacceptable". Dans le programme de
François Hollande, a dit l'eurodéputé, "il était question de rattrapage, il était question d'augmenter le Smic de la moitié de la croissance. Dans ce cas ce devrait être 4% l'augmentation, pas 2%. Donc du point de vue de ses propres promesses, il ne les tient pas".

Le coup de pouce au salaire minimum, c'est "un Carambar par jour. Vous ne pouvez même pas vous payer une baguette de pain" par jour, seulement "deux dans la semaine. Vous pouvez vous payer un petit café par semaine". "Vous pourrez dire merci, c'est ça le Smic de la gauche".

"Moi, cela me remue les tripes de voir une situation pareille", s'est emporté l'ex-candidat à l'Elysée (11,1%). "Ce n'est pas pour cela que l'on veut la gauche. On veut la gauche pour vivre, et non pas simplement survivre". Le gouvernement a décidé d'une hausse limitée du smic de 2% au 1er juillet, dont un coup de pouce de 0,6%.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/06/28/97002-20120628FILWWW00418-smic-un-carambar-par-jourmelenchon.php

Les petites phrases du 28/06/2012

HOLLANDE/MERKEL - Bernard Cazeneuve, sur i-Télé.
Le ministre délégué aux Affaires européennes a estimé jeudi que "les choses vont bien entre les Français et les Allemands" même s'il existe encore des "sujets de discussion", au lendemain d'une rencontre entre François Hollande et Angela Merkel et à quelques heures d'un sommet européen très attendu. "Nous essayons de construire un compromis solide, qui ne peut pas se construire sur des ambiguïtés", a expliqué Bernard Cazeneuve.

UMP - Dominique de Villepin, sur Europe 1.
L'ancien Premier ministre a expliqué vouloir "remettre sur les rails" son parti République Solidaire et a une nouvelle fois savoir qu'il pourrait se rapprocher de l'UMP. "Nous pourrions tout à fait travailler au sein d'une UMP rénovée et rassemblée. Je crois qu'il n'y a pas de fatalité à l'affrontement". Dominique de Villepin a précisé qu'il allait rencontrer François Fillon et qu'il souhaitait voir les ex-ministres Jean-Louis Borloo et Jean-Pierre Raffarin. Quant à sa contribution personnelle, il a indiqué qu'il s'agit de "défendre (ses) convictions à partir de l'espérance qui est la (sienne)".
PS/EELV - Jean-Vincent Placé, sur France Inter.
Le président du groupe écologiste au Sénat, interrogé sur les frictions entre sa formation et le PS sur la répartition des rôles à l'Assemblée, a expliqué qu'il s'agissait de "bisbilles secondaires". Au sujet de la présidence de la commission de développement durable qu'EELV briguait, Jean-Vincent Placé a évacué : "Ce ne sont pas les sujets principaux. On pourrait parler du sommet européen qui vient, du discours de politique générale du Premier ministre." "Dans la mise en place d'équipes", a observé l'écologiste, "à chaque fois, il y a des discussions de ce type-là".
FILLON - Laurent Wauquiez, sur Europe 1.
Le député UMP de Haute-Loire, qui annonce ce jeudi dans une interview au
Figaro son soutien à François Fillon pour la présidence du parti, a estimé "qu'il y a une dynamique de rassemblement" autour de l'ancien Premier ministre. Ce dernier a avancé trois raisons. "D'abord, il a la crédibilité de ses cinq ans de Premier ministre (...). La deuxième chose, c'est qu'il a un seuil de popularité important (...). Et puis, c'est quelqu'un qui est à l'équilibre entre les différentes idées et les positions dans notre famille politique", a détaillé Laurent Wauquiez.

La droite ne gagnera plus sans le centre (PR)

Jean-Louis Borloo, président du nouveau groupe centriste à l'Assemblée nationale, a assuré jeudi sur France 2 que la droite républicaine ne gagnerait plus jamais sans un Centre fort. "Ce Centre droit français est indispensable, y compris pour la droite républicaine", a assuré l'ancien ministre. Elle ne gagnera plus jamais d'élection s'il n'y a pas à côté d'elle - j'espère plus fort qu'elle - dans une confrontation positive, dans une compétition, un Centre puissant".
Ce Centre, "aujourd'hui, il est réunifié, nous le faisons à marches forcées", a-t-il dit. Le groupe de députés qu'il préside, UDI (Union des démocrates et indépendants) donnera-t-il naissance à un nouveau parti ? "En tout cas, les gens qui sont dans le groupe ont vocation à faire cette force politique. On verra ça à l'automne", a répondu le député du Nord.

Manuel Valls trouve "pénible" d'être comparé "à un autre"

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls trouve "pénible" d'être comparé "à un autre", allusion à Nicolas Sarkozy, a-t-il confié jeudi à Dreux en marge du congrès de l'Unsa-Police. "Il va sur le terrain, il ressemble à l'autre", a-t-il ironisé en réponse à des commentaires de presse ou d'hommes politiques le comparant à Nicolas Sarkozy qui fut un ministre de l'Intérieur très médiatisé, multipliant les déplacements sur le terrain. "C'est pénible", a poursuivi M. Valls qui s'exprimait au 7ème congrès de l'Unsa-police (3ème syndicat de gardiens de la paix). "C'est logique d'être sur le terrain à condition de le faire en prenant du temps"."J'assume l'idée que je suis le premier flic de France", a-t-il dit aussi.

UMP : requête contre l'élection de Solère

Trois militants UMP ont déposé aujourd'hui une requête devant le Conseil constitutionnel contestant l'élection aux législatives du dissident de l'UMP, Thierry Solère, face à Claude Guéant dans les Hauts-de-Seine, a-t-on appris de source proche du dossier. "C'est un recours demandant l'annulation de l'élection par le Conseil constitutionnel, fondé sur un moyen principal, celui d'une fraude électorale ayant altéré la sincérité du scrutin et liée à une utilisation prohibée du sigle UMP par Thierry Solère", a expliqué cette source.

En cause, l'utilisation par Thierry Solère du sigle UMP sur tous ses documents de campagne (bulletins de votes, affiches de campagne et profession de foi) alors qu'il était exclu des rangs du parti. Quelques jours avant son élection, l'UMP avait aussi assigné Thierry Solère pour contrefaçon de son sigle. "Pour ces trois militants UMP et électeurs de Boulogne-Billancourt, beaucoup d'électeurs ont cru voter pour le candidat officiel de l'UMP en choisissant Thierry Solère et beaucoup se sont réveillés en ayant le sentiment d'avoir été trompés", explique leur entourage, criant au "hold-up électoral". Ce recours est accompagné d'environ 400 attestations d'électeurs affirmant avoir été trompés en votant Solère au lieu de Guéant, selon cette source.

L'ancien ministre de l'Intérieur et proche de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant (UMP), avait été battu le 17 juin dans cette circonscription, la 9ème du département, traditionnellement ancrée à droite, face à Thierry Solère, à 334 voix de son adversaire. Le vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine était arrivé en tête avec 39,35% des suffrages, devant l'ex-secrétaire général de l'Elysée (38,41% des suffrages) et la socialiste Martine Even (22,24% des voix).

Le soir de sa défaite, l'ancien ministre avait "déplor(é) un certain nombre de procédés peu républicains qui ont été utilisés par (s)on concurrent", Thierry Solère. Contacté, Claude Guéant a affirmé "prendre acte de ce recours". "Les procédés peu républicains dont je parlais le soir du deuxième tour de l'élection ont été repris par les pétitionnaires. Il appartient désormais au Conseil de dire ce qu'il en pense", a-t-il ajouté.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/27/97001-20120627FILWWW00678-ump-requete-contre-l-election-de-solere.php

Act Up: "le changement commence mal"

Pour les sans-papiers et les prostituées, "le changement ça commence mal", estime aujourd'hui l'association Act Up dans un communiqué, dénonçant la "poursuite des expulsions" et la volonté du gouvernement d'abolir la prostitution.

"Le changement tant promis ne commencera manifestement pas par un coup d'arrêt aux politiques racistes de Sarkozy. Les premiers faits d'armes de
Manuel Valls rappellent les plus sombres heures des ères Besson, Hortefeux ou Guéant", déplore l'association.

Act Up s'indigne notamment contre l'expulsion, vendredi dernier, d'un père de famille, Rom de Macédoine, débouté du droit d'asile malgré la situation de sa communauté dans son pays d'origine. "L'UMP a démantelé le droit au séjour en général, et plus particulièrement le droit au séjour pour soins. Aux manettes depuis plusieurs semaines, le PS garde la même ligne : la poursuite des expulsions", ajoute Act Up.

L'association s'offusque également des propos de la ministre du droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui dimanche, annonçait au JDD sa volonté
d'abolir la prostitution en France. "Pas un mot sur le délit de racolage public, la mesure phare de la ministre des Droits des femmes reste la pénalisation des clients", s'étonne Act Up, qui souligne que la pénalisation des clients aura "exactement les mêmes conséquences" que le délit de racolage public, institué en 2003: "éloignement des prostituées des structures de soins, de prévention, de dépistage".

http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/06/27/97006-20120627FILWWW00555-act-uple-changement-ca-commence-mal.php

Hollande n'était pas protégé "à mains nues" à Rio

UMP : Wauquiez va soutenir Fillon

Laurent Wauquiez s’apprête à apporter son soutien à François Fillon dans la guerre des chefs qui l’oppose à Jean-François Copé pour accéder à la tête de l’UMP, selon les informations d’Europe 1. L’ex-ministre de la Recherche l’annonce dans une interview au Figaro à paraître jeudi. Il viendra par ailleurs expliquer cette décision dans la matinale d’Europe 1 jeudi, invité de Thierry Guerrier à 8h20

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/UMP-Wauquiez-va-soutenir-Fillon-E1-522655

Défaite de Marine le Pen : le FN saisit le Conseil constitutionnel

Dès le soir de sa défaite à Hénin-Beaumont le 17 juin, Marine Le Pen, battue de 118 voix, avait évoqué de possibles irrégularités. Son parti est monté au créneau mercredi. Le FN a déposé devant le Conseil constitutionnel un recours en annulation de l'élection dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, a déclaré à Reuters Bruno Bilde. "Nous avons déposé ce recours car il apparaît des différences importantes entre les signatures des premier et second tours sur les listes d'émargement dans deux communes, à Carvin et Libercourt", a expliqué celui qui était chargé de la campagne de la présidente du Front national.

Le dépôt du recours, par Steeve Briois et Marine Le Pen a été décidé "en raison de ces nombreuses irrégularités et du très faible écart de voix", a ajouté le responsable.

Sans-papiers : une "première grande faute du gouvernement" ?

Dans un entretien au Monde, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé une circulaire sur la régularisation au cas par cas des sans-papiers étrangers, excluant de dépasser le chiffre d'environ 30.000 par an que réalisait l'ex-gouvernement de droite. Cette annonce n'a pas tardé à faire réagir notamment du côté de la gauche et des associations de défense des minorités qui voient d'un mauvais œil la position du ministère de l'Intérieur.
Pour Besancenot, c'est une faute. L'ancien candidat à la présidentielle Olivier Besancenot (NPA) a jugé que le gouvernement Ayrault avait commis "sa première grande faute politique" après les déclarations de Manuel Valls sur les régularisations de sans-papiers. Interrogé sur BFMTV, le responsable du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a dit éprouver "un grand sentiment d'injustice". "Soit Nicolas Sarkozy, en partant, a laissé traîner un ministre et il y a un ministre sarkozyste qui, sans le savoir, s'est faufilé dans le gouvernement Ayrault. C'est peu probable", affirme-t-il. "Soit - et c'est plus plus malencontreux - le gouvernement Ayrault, par la voix de M. Valls, vient de commettre sa premier grande faute politique, sa première grande fracture morale avec le peuple de gauche", estime-t-il. Selon lui, "M. Valls est en train de nous dire que le gouvernement dit de gauche va s'inscrire dans la continuité de la politique répressive sur le terrain de l'immigration. Donc c'est une fracture morale avec le peuple de gauche et ce sera un front de lutte et un front de résistance".

Pour Act Up, "le changement ça commence mal". L'association dénonce les prises de position du gouvernement sur deux catégories de population qu'elle défend : les sans-papiers et les prostituées. Dans un communiqué publié mercredi, elle décide de frapper fort en déclarant que "le changement ça commence mal", dénonçant la "poursuite des expulsions" et la volonté du gouvernement d'abolir la prostitution. "Le changement tant promis ne commencera manifestement pas par un coup d'arrêt aux politiques racistes de Sarkozy. Les premiers faits d'armes de Manuel Valls rappellent les plus sombres heures des ères Besson, Hortefeux ou Guéant", déplore l'association. Act Up s'indigne notamment contre l'expulsion, vendredi dernier, d'un père de famille, Rom de Macédoine, débouté du droit d'asile malgré la situation de sa communauté dans son pays d'origine.

mercredi 27 juin 2012

allemagne

les petites phrases du 27/06/2012

UNIVERSITE D'ETE - Ségolène Royal, dans un communiquéSégolène Royal s'est dite mercredi "satisfaite du maintien de l'université d'été" du PS à La Rochelle, malgré son échec aux élections législatives dans cette ville face au dissident socialiste Olivier Falorni. Dans un communiqué, la présidente PS de la région Poitou-Charentes déclare : "Les événements récents, aussi douloureux soient-ils, ne doivent pas entraîner une remise en cause d'un événement important pour la réflexion des socialistes". "La suppression de l'université d'été aurait été vécue comme une sanction à l'égard de La Rochelle, ce qui aurait été mal fondé et incompréhensible", selon l'ex-candidate à l'Elysée.
RELATIONS FRANCO-ALLEMANDES, Jean-François Copé - sur France 2
Le numéro un de l'UMP a assuré mercredi que "le premier passif" du premier mois de présidence Hollande était "la dégradation" des relations franco-allemandes. "Si on devait faire le bilan du premier mois d'exercice des fonctions présidentielles de monsieur Hollande, ce qui pour moi est le premier passif", c'est "la dégradation extrême des relations entre la France et l'Allemagne, à l'initiative, hélas, du président français". "Les provocations se sont multipliées, c'est très inquiétant", a insisté Jean-François Copé. "C'est en faisant le lien très fort" entre les deux pays "que l'on crée le moteur de l'Europe (...) Le rôle d'un grand dirigeant n'est pas de flatter uniquement l'esprit cocardier de tel ou tel pour le plaisir", a argumenté l'ancien ministre.
UMP - Dominique de Villepin, sur BFMTV et RMC
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, fondateur de son propre parti, République solidaire, se "pose la question" d'un retour à l'UMP, sa famille politique d'origine qu'il a quittée en février 2011, en soulignant l'exigence de "rassemblement". "Je suis prêt à parler avec tout le monde", a assuré Dominique de Villepin, qui avait engagé une candidature à la présidentielle avant de jeter l'éponge, faute d'un nombre de parrainages suffisant. "J'ai vu Jean-François Copé, je vais voir Alain Juppé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin", a-t-il détaillé. "Nous avons besoin de nous rassembler, c'est l'exigence du moment".
UMP - Nathalie Kosciusco-Morizet, sur Europe 1
L'ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy, qui avait vivement critiqué dimanche la stratégie du conseiller Patrick Buisson, a expliqué le fond de sa pensée. "Pendant la campagne il y a eu des débats internes. Ces débats internes n'auraient aucun intérêt aujourd'hui s'ils n'étaient pas en train de se reproduire à l'intérieur de l'UMP. Patrick Buisson est, je crois, conseiller de l'UMP. Je voudrais entendre Jean-François Copé (patron de l'UMP) sur le sujet", a-t-elle demandé. "J'ai passé la campagne présidentielle en première ligne. J'ai pris des balles dans le front, ça c'est normal, j'ai aussi pris des balles dans le dos. Pendant ce temps là, il y en avait qu'on ne voyait pas beaucoup, qui passaient leur temps à faire leur campagne personnelle", a-t-elle ajouté.
ASSEMBLEE - Olivier Falorni, sur LCI
Le député Olivier Falorni (ex-PS), tombeur de Ségolène Royal à La Rochelle, s'est réjoui mercredi d'un "accueil très chaleureux" de collègues socialistes à l'Assemblée nationale, où il se sent "comme un poisson dans l'eau". "J'ai vu des députés venir vers moi, certains m'embrasser, figurez-vous", a relaté sur LCI celui qui a été exclu du Parti socialiste pour avoir maintenu sa candidature face à la présidente de Poitou-Charentes.
PROSTITUTION - Clémentine Autain, sur Europe 1
"C'est une position abolitionniste. Je suis ravie que la France l'ait". Clémentine Autain, porte-parole du Front de gauche, a salué mercredi sur Europe 1 la volonté de la ministre du Droit des femmes, Najat Vallaut-Belkacem,
d'éradiquer la prostitution en France. "C'est un objectif qui, certes, porte une part d'utopie mais qui dit l'ambition", a précisé Clémentine Autain. "Ce que j'aimerai, c'est qu'il y ait maintenant des moyens concrets mis à disposition des services qui aujourd'hui se battent contre la prostitution", a conclu la porte-parole du Front de Gauche.

Morin donne son avis sur la défaite de Sarkozy

Hervé Morin, président du Nouveau Centre, a assuré mercredi n'avoir jamais entendu les soutiens de Nicolas Sarkozy - dont il était - critiquer sa campagne, alors que des voix UMP dénoncent une droitisation excessive de ses thèmes.
Sur Public Sénat et Radio Classique, le député de l'Eure, qui avait fait un tour de piste avant de retirer sa candidature à l'Elysée et de rejoindre le camp Sarkozy, a relevé: "J'ai été dans le comité stratégique de la campagne présidentielle, je n'ai jamais entendu une seule personne lever le doigt pour dire à Nicolas Sarkozy: cette campagne ne va pas bien, M. Buisson ne fait pas la campagne qu'il faut".
Venu de l'extrême droite, Patrick Buisson, conseiller du président-candidat, a été mis en cause notamment par les ex-ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Roselyne Bachelot. "Il y avait des débats et des dialogues très libres", a poursuivi l'ex-ministre de la Défense. "Je n'ai jamais entendu quelqu'un considérer que cette campagne n'était pas dans le bon ton".

Revalorisation du smic : un "foutage de gueule" pour Autain

La hausse de 2% du salaire minimum garanti annoncée mardi par le gouvernement a été qualifiée de "foutage de gueule" mercredi par Clémentine Autain, la porte-parole du Front de gauche. Compte tenu d'une inflation de 1,4% depuis la dernière hausse du smic le 1er janvier dernier, la revalorisation promise durant la campagne présidentielle par François Hollande n'est que de 0,6 point.
"Le coup de pouce du smic, je le dis comme je le dirais hors micro, c'est du foutage de gueule", a déclaré Clémentine Autain sur Europe 1. "Comme le disait un responsable de la CGT, c'est une baguette par semaine", a-t-elle ajouté.

Elle estime aussi que cette mesure n'est pas "correct vis-à-vis de ceux qui souffrent" et est "inefficace sur le plan économique".

Hauts-de-Seine : face aux attaques de Jean Sarkozy, Devedjian souhaite "apaiser"

Patrick Devedjian a annoncé mardi qu'"il sera mis fin aux fonctions" de sa directrice de cabinet Marie-Célie Guillaume, auteure d'un livre relatant la guerre entre le président du conseil général des Hauts-de-Seine et Nicolas Sarkozy, dans l'édition Hauts-de-Seine du Parisien. Sous des apparences de fable politique, "Le Monarque, son fils, son fief" (éd. du Moment) décrit les coulisses de la "Principauté" où les relations tendues entretenues par Patrick Devedjian, "L'Arménien", et le "Monarque", Nicolas Sarkozy, sont envenimées par l'ambition du "Dauphin". Mardi dernier, le bureau politique de l'UMP des Hauts-de-Seine avait demandé à M. Devedjian de sanctionner sa plus proche collaboratrice, considérant que les "attaques récentes, au travers d'un ouvrage ou de déclarations de presse, doivent être condamnées avec une extrême sévérité". Comme le président du conseil général s'y était alors engagé auprès du bureau, "il sera mis fin aux fonctions" de Marie-Célie Guillaume "suspendue sans traitement depuis le 14 juin", a-t-il affirmé mardi. Pour autant, il s'est gardé de donner une date.

Ce livre "est un pretexte"
"Après le livre qu'elle a écrit, qui est sa liberté mais qui en même temps a des conséquences, comment peut-elle avoir des débats avec des élus du conseil général qu'elle a cités dans son livre ? C'est devenu tout à fait impossible", a expliqué sur Canal+ l'ancien ministre, refusant un rôle de "censeur". Patrick Devedjian estime dans le Parisien que ce livre "est un prétexte", affirmant ne pas savoir "si les manoeuvres sont dirigées contre le livre ou contre (lui)". Le président du conseil général fait face à l'opposition d'une grosse partie des élus de sa majorité, parmi lesquels
Jean Sarkozy. "Il y a déjà eu Neuilly, l'Epad puis tous les problèmes pendant plusieurs années au conseil général... et ça continue. (Jean Sarkozy) aurait tort de me prendre pour David Martinon", (ex-porte-parole de l'Elysée et candidat à la mairie de Neuilly lâché en pleine campagne par l'UMP), a prévenu le député-maire d'Antony.

Lors d'une réunion lundi des élus de la majorité départementale (UMP-NC) 14 d'entre eux ont voté oui à la question "la confiance est-elle rompue entre la majorité et le conseil général", deux se sont abstenus et deux ont répondu non, a rapporté à l'AFP le conseiller général Eric Berdoati. "Ce n'est pas tant le livre et ses critiques assez basses. Patrick Devedjian met le conseil général à feu et à sang depuis 2007. Le conseil général dysfonctionne. Soit il est capable de présenter un projet et on peut continuer à travailler, soit il deviendra un président minoritaire", a prévenu cet élu, maire UMP de Saint-Cloud. Invité du Grand Journal, Patrick Devedjian a affirmé qu'il "souhait(ait) apaiser les choses". "Mon devoir, c'est d'essayer de rassembler, de pacifier", a-t-il déclaré.

Assemblée nationale : première séance pour 234 députés

Olivier Falorni : "j'ai conscience qu'un psychodrame s'est créé

"J'ai vu des députés venir vers moi, certains m'embrasser, figurez-vous", a relaté sur LCI mercredi Olivier Falorni. Sur LCI mercredi, celui qui a été exclu du Parti socialiste pour avoir maintenu sa candidature face à Ségolène Royal qu'il a écrasée au second tour des législatives s'est réjoui d'un "accueil très chaleureux" de collègues socialistes à l'Assemblée.
Il y avait une sympathie", a-t-il assuré. "J'organise l'université d'été de La Rochelle, des liens se sont créés". Il s'est également réjoui du maintien de cette université d'été du PS dans sa ville. Y voit-il un début de pardon ? "Je ne sais pas, mais il faut continuer à aller de l'avant". "Je ne serai pas l'organisateur" du prochain rendez-vous estival, a-t-il relevé, promettant de ne pas "semer le désordre", car il est "attaché au bon fonctionnement du PS". "Je ne suis pas un pestiféré", a insisté celui qui se sent "comme un poisson dans l'eau" au Palais-Bourbon.

"J'ai bien conscience qu'un psychodrame s'est créée"
Cependant, "j'ai souhaité moi-même essayer de ne pas forcer la porte" du groupe de députés PS, "j'ai préféré attendre, j'ai bien conscience qu'un psychodrame s'est créé", il faut "laisser du temps au temps". S'il a intégré le groupe PRG, c'est qu'il ne voulait pas "être non inscrit, isolé à côté des deux députés du FN".

Questionné à plusieurs reprises sur d'éventuels contacts avec Valérie Trierweiler, qui lui avait adressé un tweet de soutien retentissant, il a refusé de répondre, se retranchant derrière la protection de la "sphère privée". Idem pour des questions sur le président François Hollande, dont il fut un fidèle avant l'épisode des législatives.

Budget de l'Etat : coup de frein sur les dépenses

Le Roux regrette le vote blanc des Verts

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a regretté mardi que les écologistes aient voté blanc lors de l'élection du président de l'Assemblée nationale. Le groupe écologiste, qui n'a pas choisi entre Claude Bartolone (PS) et Bernard Accoyer (UMP), entendait ainsi protester que le PS ait refusé de laisser la présidence de la commission du développement durable de l'Assemblée à l'un des leurs, Denis Baupin, et l'ait confié à Jean-Paul Chanteguet (PS).
"C'est dommage, ils avaient le choix entre un candidat de gauche et un candidat de droite : moi dans ces cas là, je vote toujours pour un candidat de gauche", a commenté Bruno Le Roux dans les couloirs de l'Assemblée, durant le dépouillement du vote. "Denis Baupin aurait pu être un bon président de commission mais Jean-Paul Chanteguet a beaucoup travaillé sur cette problématique depuis des années avec une sensibilité particulière au sein du groupe socialiste" a justifié le député de Seine-Saint-Denis.

Zone euro : mini sommet et derniers réglages à Paris mercredi

Groupe centriste : Borloo pour "une opposition-vérité" au gouvernement

Le nouveau groupe centriste de l'Assemblée, l'Union des démocrates et indépendants (UDI) de Jean-Louis Borloo, qui compte 28 membres, entend se situer dans "une opposition vérité" vis-à-vis du gouvernement Ayrault, a dit mardi son porte-parole. "Nous sommes au moins 28 députés démocrates humanistes et indpendants", a annoncé à la presse le porte-parole de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, avant de tendre la main aux centristes de l'UMP comme aux députés du MoDem. "Ils sont les bienvenus", a-t-il lancé. Parmi les premiers à rejoindre ce groupe figurent 12 députés Nouveau centre (dont sept proches d'Hervé Morin et cinq opposants), 5 radicaux (sur douze élus), 2 Alliance Centriste, et 9 divers-droite dont trois députés polynésiens et deux calédoniens. "Un ou deux nouveaux députés réfléchissent encore et pourraient nous rejoindre d'ici 18H00 (heure limite pour la déclaration des groupes parlementaires), d'autres sont en réflexion pour l'automne", a-t-il ajouté.
"Nous voterons la semaine prochaine contre la déclaration de politique générale du Premier ministre mais, aujourd'hui, pour le vote de la présidence, nous avons décidé de voter blanc parce qu'il est logique que le président soit socialiste. Nous n'avons pas à nous y opposer ni à l'approuver", a annoncé M. Lagarde à l'issue de la première réunion des membres de son groupe. "Notre ligne politique sera celle d'une opposition vérité", a-t-il souligné. "Quand le gouvernement fera des choses bien, nous le dirons et le cas échéant, si c'est nécessaire, nous pourrons le soutenir", a-t-il expliqué en prenant en exemple le projet de hausse du Smic. "C'est pas un drame national d'autant qu'il ne s'agit pas d'un coup de pouce mais d'un petit coup d'onglet", a jugé le député de Seine-Saint-Denis. Quant aux difficultés à venir, M. Lagarde a mis en avant la question de "la dislocation de l'axe franco-allemand" et de la "compétitivité" française. "Pour qu'il y ait compétitivité, il faut du sérieux et de la réduction de la dépense publique, de la cohésion territoriale et sociale et de la réussite éducative et non pas plus d'impôts", a-t-il fait valoir.

Evoquant ensuite la question des valeurs, M. Lagarde a assuré que le groupe centriste était au "clair" avec lui-même, "notamment quand il s'agit de l'extrême droite". "Pour nous, il ne s'agit pas du ni-ni. Il y a un cordon sanitaire, il faut le maintenir parce que nous n'avons pas de valeurs communes avec l'extrême droite", a-t-il lancé en référence au débat qui a agité l'UMP au lendemain de la défaite des législatives. Enfin, le porte-parole de l'UDI a souhaité que le nouveau groupe puisse déboucher sur un mouvement politique. "Nous allons construire des regroupements pour que le Centre soit enfin entendu", a-t-il assuré

Les services de protection de Hollande sont partis à Rio...sans leurs armes

"Si tu vas à Rio..."Contrairement aux paroles de la chanson, ils n'ont pas oublié de monter en haut mais de prendre tout leur matériel avec eux. Les membres du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) sont bien partis à Rio pour assurer la protection de François Hollande lors du sommet de Rio sur l'environnement.

Mais en arrivant dans la ville brésilienne le 19 juin, ils se sont aperçus que la mallette contenant six armes de poing étaient restée...à l'Elysée. Et, comme l'écrit Le Canard Enchaîné qui a révélé l'information, la protection du chef de l'Etat "'s'est faite à mains nues". Après enquête, le policier responsable de cet oubli a dû quitter le GSPR. En cause? Non pas son erreur mais le fait qu'il aurait tenté de faire porter la responsabilité à un autre membre du GSPR.

Lorsque des policiers ou des gendarmes se déplacent à plusieurs pour assurer la protection d'une haute autorité de la République, ils emportent avec eux leurs armes dans une mallette sécurisée. A leur arrivée, ces armes sont présentées aux autorités locales. Au moment du départ, ces autorités vérifient également que ces armes repartent bien dans leur pays d'origine.

Bartolone (PS) élu président de l'Assemblée avec 298 voix

Claude Bartolone (PS) a été élu mardi par les députés président de l'Assemblée nationale, par 298 voix contre 185 au président sortant UMP Bernard Accoyer, 55 bulletins blancs et 2 voix pour d'autres candidats, a annoncé à la tribune le doyen d'âge, François Scellier (UMP), qui présidait la séance.

Sur 577 députés, 540 ont pris part au vote. Claude Bartolone a bénéficié des voix du PS, des divers gauche, du Front de gauche, mais les écologistes ont voté blanc pour protester contre le refus du PS de leur laisser la présidence de la commission du Développement durable de l'Assemblée.
L'UMP soutenait Bernard Accoyer, mais le nouveau groupe centriste de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) avait indiqué qu'il voterait blanc, "car il est logique que le président soit socialiste".

A l'annonce des résultats, la majorité des députés se sont levés pour applaudir le nouveau président. Claude Bartolone, visiblement ému, a alors pris place au perchoir, et a commencé son allocution en rendant hommage à ses prédécesseurs, de gauche comme de droite, à cette fonction.


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