mercredi 30 avril 2014

Alstom, majorité PS, écotaxe, peine de mort : le zapping des QAG de mercredi !


Alstom, majorité PS, écotaxe, peine de mort... par LCP

Les retrouvailles entre Manuels Valls et Claude Goasguen - 30/04

Jean-Michel Aphatie : "Après ce vote, Valls est un Premier ministre faible"

Arnaud Montebourg: un bilan mitigé et critiqué - 30/04

Il y a "des gens merveilleux et des gens moins bien" au PS - 30/04

En politique, c'est "j'assume, donc je suis"

PS: qui sont les frondeurs anti-Valls

Montebourg: ce n'est "pas plié" sur Alstom

Marisol Touraine plaide pour une plus large interdiction de la cigarette électronique - 30/04

L'expresso du 30 avril

Invité de France Inter, Manuel Valls a répondu aux 41 députés socialistes qui se sont abstenus de voter son plan d'économies mardi à l'Assemblée nationale,  "L'ironie la critique permanente, le sentiment qu'on trahi c'est souvent le mal de la gauche française", a asséné le chef du gouvernement. "J'ai bien compris que vous en étiez le porte parole" (des 41 abstentionnistes, Ndlr), a-t-il aussi lancé au journaliste Patrick Cohen. 

L'attaque

"Un échec cuisant, c'est quasiment la bérézina pour Valls." Voilà comment Christian Jacob a analysé sur i-Télé les résultats du vote de plan d'économies. "Que ce soit valls ou ayarault ça montre l'incapacité de Hollande à mener une réforme", a poursuivi le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. "C'est beaucoup de moulinette beaucoup de vents", considère l'élu UMP. Et d'insister : "41 députés d'une majorité qui s'abstienne, c'est du jamais vu!"

La critique

Dans une critique à peine voilée à Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls a défendu sur France Inter son plan d'économies : "J'assume." Peut-être que depuis deux ans, nous n'avons pas assumé ce que nous avons engagé c'est ce changement que je veux représenter", a ensuite expliqué le Premier ministre.

La confidence

Dans une interview à une émission américaine, présentée par Ellen DeGeneres, Carla Bruni est revenue sur un éventuelle retour politique de Nicolas Sarkozy. "Je veux qu'il soit heureux et je prends soin de mon pays, mais j'espère que non. En tant que femme, j'espère qu'il ne reviendra pas en arrière. (…) Mais en tant que citoyenne, oui!"

Le commentaire

Pierre Moscovici dit regarder "avec intérêt" le dossier Alstom. "L'Etat a eu raison d'intervenir", a estimé l'ancien ministre de l'Economie. "Je pense qu'ils sont écoutés", a-t-il ajouté. Et le candidat au poste de Commissaire européen d'ajouter : "Il y a un jugement positif mais l'affaire n'est pas finie."

La mise au point

Jean-Marie Le Guen, qui a tenté toute la journée de mardi de convaincre les députés socialistes opposés au plan d'économies, s'est montré passablement agacé sur i-Télé. "Un certain nombre d'entre eux sont sur une stratégie politique que je ne perçois pas bien", a estimé le ministre des Relations avec le Parlement. "C'est facile de dire je bénéficie du parapluie socialiste mais quand il y a quelque chose de difficile à faire, je n'en suis pas", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter, cinglant : "On sait qu'il y a des différences politiques qui ressemblent plus à des congrès du PS qu'à une action au Parlement."
 

mardi 29 avril 2014

Le vote en détails

Ont voté en faveur du programme de stabilité 242 socialistes, l'UMP Frédéric Lefebvre, trois UDI, trois écologistes, 13 radicaux de gauche et apparentés, deux élus d'Outre-mer alliés du Front de gauche et une non-inscrite, l'ex-PS Sylvie Andrieux.
Ont voté contre, les trois chevènementistes du MRC (Mouvement républicain et citoyen), 192 UMP, 7 UDI, 12 écologistes, 12 députés du Front de gauche ou de leurs alliés ultra-marins et six non inscrits, dont les deux députés du FN.
Se sont abstenus 41 socialistes, trois UMP, 17 UDI, deux écologistes, deux radicaux de gauche, un élu d'Outre-mer et un non-inscrit, Jean Lassalle (Modem).
Sur les 577 membres de l'Assemblée, cinq députés n'ont pas pris part au vote, dont, comme c'est la tradition le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS). Six ministres (non encore remplacés par leurs suppléants) n'avaient pas le droit de voter et deux sièges sont vacants à la suite de démissions
 

Benoist Apparu : "la question n'est pas de savoir si on vote pour ou contre Manuel Valls"

Pourquoi le Front de gauche ne vote pas le pacte de stabilité - 29/04

Eva Sas: "La transition écologique" nécessite une politique d'investissements - 29/04

Copé moque la "Valls-mania" et une "illusion d'optique" - 29/04

Collard: "Votre pacte fait la guerre aux petits" - 29/04

Manuel Valls : "J'assume. Oui, j'assume"

Manuel Valls dramatise


Manuel Valls dramatise par LCP

Chroniques : Sauras-tu trouver les 50 milliards d'euros d'économies ?


Chroniques : Sauras-tu trouver les 50 milliards... par LCP

Assemblée: l'opposition s'exprime sur le plan Valls

Plan d'économies: une "très grande majorité" des écologistes votera contre - 29/04

La colère de Montebourg contre Alstom - 29/04

Quand Michel Sapin s'emmêle les pinceaux - 29/04

Bourdin Direct: François Baroin - 29/04

L'expresso du 29 avril

"Ce plan ne réussira pas. Je ne veux pas être complice d'un plan qui pour l'instant n'est pas réaliste", a expliqué François Fillon sur RTL, au sujet du pacte de responsabilité proposé par Manuel Valls"Je ne peux pas soutenir un plan qui repose sur des prévisions de croissance fantaisistes", a encore ajouté l'ancien Premier ministre. 
Interrogé sur l'avenir d'Alstom, Jean-Pierre Raffarin a regretté sur RTL l'absence de stratégie industrielle du gouvernement. "On nous avait annoncé un Airbus de l'énergie. Airbus, c'était une négociation d'État à État. Où est-elle? Je suis favorable à un projet franco-allemand mais je crains que ça ne soit trop tard", a déploré l'ancien Premier ministre.

Le constat

"Nous avons eu un dialogue avec le gouvernement qui a sérieusement rajeuni la Ve République, qui a remis le Parlement au centre du débat", a estimé sur i-Télé le patron du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, au sujet de la fronde de certains députés PS sur le pacte de responsabilité.

La critique 

Interrogé sur les désaccords de la droite sur la question européenne, François Baroin a attaqué sur BFMTV les propositions de Laurent Wauquiez sur le sujet. Il a qualifié de "pas sérieux et insultant" l'idée du député de revenir à une Europe à six. "Ce n'est pas responsable", a-t-il encore tranché.
 

Jean-Pierre Raffarin sur l'affaire Alstom : "La France est-elle pilotée ?"

C'est l'heure de vérité pour Manuel Valls

lundi 28 avril 2014

Parlement’air - L’Info : Carlos Da Silva, porte-parole du Parti socialiste et Député PS de l'Essonne


Parlement’air - L’Info : Carlos Da Silva, porte... par LCP

Politique Matin : La matinale du lundi 28 avril 2014


Politique Matin : La matinale du lundi 28 avril... par LCP

Bussereau: Valls "met du beurre sur la tartine des députés PS" - 28/04

Le pacte de responsabilité doit servir à l'investissement, pas aux dividendes - 28/04

Arnaud Montebourg : "Les entreprises françaises ne sont pas des proies"

Bourdin Direct: François Bayrou - 28/04

Le Roux: Valls va faire "une succession d'annonces fortes" pour 6,5 millions de Français -- 28/04

L'expresso du 28/04

Sans le dire explicitement, Arnaud Montebourg ne cache pas vraiment sa préférence pour l'option Siemens à celle de l'américain General Electric, qui convoitent tout deux le rachat de 70% des activités d'Alstom. "Nous préférons sortir renforcés de cette négociation pour créer un géant mondial made in France", a expliqué sur RTL le ministre de l'Economie. Il recevra lundi, avec François Hollande, le président et le directeur général de Siemens. Le patron de General Electric doit également être reçu ce lundi à l'Elysée.

L'attaque

"Lorsque la situation l'exige, l'Etat a le pouvoir et le devoir d'intervenir", a estimé sur BFMTV François Bayrou, favorable à la solution Siemens dans le dossier Alstom. Et le leader du MoDem d'attaquer : "Ça veut dire que nous n'avons pas de politique industrielle parce que ce n'est pas en deux jours que nous devons prendre des décisions aussi importantes."

L'avertissement

François Rebsamen veut rafraîchir la mémoire des députés qui menacent de ne pas voter le plan d'économies de Manuel Valls mardi : "Ils doivent se souvenir sur quel programme ils ont été élus aux législatives", a lancé sur France Inter le ministre du Travail. Très proche de François Hollande, il estime qu'"une mise en minorité de Manuel Valls [mardi] à l'Assemblée serait un camouflet. Mais je ne l'envisage pas."

Le doute

"Il me serait très difficile en l'état de valider le plan. A ce stade, nous avons un vrai problème de protection du pouvoir d'achat", a prévenu sur i-Télé la députée PS Karine Berger. Elle attend avec impatience un geste du Premier ministre Manuel Valls, qui reçoit lundi matin une délégation de parlementaires socialistes. Karine Berger reste optimiste : "Il est très probable que les annonces permettent de rassembler la majorité."

L'image

Dès l'aube, Laurent Fabius est arrivé à l'aéroport de Roissy lundi matin, en VRP du tourisme français. Le ministre des Affaires étrangères, qui a désormais sous sa tutelle le Commerce extérieur et le Tourisme, a notamment rencontré des touristes chinois
 

dimanche 27 avril 2014

"La France est en train de devenir insignifiante

Pourquoi n'arrive-t-on pas à bâtir les champions industriels de demain en France?
Nos fleurons ont perdu de leur superbe car ils ne sont plus des conglomérats technologiques. Il y a une quinzaine d'années, ils sont devenus des "pure players" avec une activité unique. La Compagnie générale d'électricité a ainsi donné naissance à Alcatel et Alstom. Dans le même temps, en Allemagne, au Japon et en Corée, se constituaient des mastodontes technologiques. D'autres facteurs ont joué. Les Français n'aiment pas les grandes entreprises. Ils investissent principalement leur épargne dans la pierre et en produits à taux fixe. Et nous avons fait un sort aux participations croisées, la parade à un capitalisme sans capital. Derrière cet échec, il y a aussi celui de l'alliance franco-allemande. Un seul projet a abouti, EADS qui a donné Airbus.

C'est tout sauf l'Allemagne?
Notre voisin est le leader industriel incontesté de l'Europe. Nous acceptons de faire jeu égal avec lui quand nous sommes plus forts et cela donne Airbus. Quand nous pesons moins, nous préférons nous vendre aux Américains. Nous l'avons fait pour notre Bourse en faisant alliance avec le NYSE et Arcelor aurait pu créer un champion sidérurgique européen en s'unissant à ThyssenKrupp.
Qu'aurait dû faire l'État pour défendre ses fleurons nationaux?
Défendre résolument l'attractivité du territoire ou ses champions. Les Anglais ont opté pour la première voie. Ils acceptent que leurs groupes passent sous pavillon étranger mais imposent à ceux qui les rachètent des conditions drastiques pour le maintien de l'emploi et de centres de décision au Royaume-Uni. En France, on a privatisé les groupes nationalisés, on les a laissés se déployer à travers le monde, on n'a pas créé les fonds de pension qui auraient pu devenir des actionnaires durables et les investisseurs étrangers sont devenus décisionnaires en acquérant près de 48% du capital des entreprises du CAC 40.
Doit-on s'inquiéter?
Nous sommes en voie de désindustrialisation avancée. Nos PME sont trop faibles. Nos ETI sont à la peine et nos fleurons se font racheter. C'est le grand décrochage. La place de la France est en jeu. Nous sommes en train de devenir progressivement insignifiants.
 

Baylet, Borloo et le "Président"

Seul Edgar Faure pouvait réunir les cousins radicaux. Le président du PRG Jean-Michel Baylet et l'ex-patron des radicaux de droite Jean-Louis Borloo ont accepté de signer la préface du livre consacré à Edgar Faure, figure de la IVe et de la Ve République, treize fois ministre, deux fois président du Conseil avant de présider l'Assemblée nationale. Coécrit par son petit-fils Rodolphe Oppenheimer-Faure et l'essayiste Luc Corlouër, Edgar Faure, secrets d'État – secrets de famille est paru vendredi chez Ramsay.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Baylet-Borloo-et-le-President-663601

Hortefeux/Rebsamen, même combat

Fidèle parmi les fidèles de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux regrette en privé de voir François Hollande faire si peu de cas de ses propres amis. Il pointe le cas du hollandais François Rebsamen, absent du gouvernement Ayrault puis nommé à présent au Travail alors qu'il rêvait de la Place Beauvau. "Même en politique, on ne traite pas ses amis de cette manière", s'offusque Hortefeux, "premier flic de France" de juin 2009 à février 2011, après cinq mois au Travail

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Hortefeux-Rebsamen-meme-combat-663602

INFO LE FIGARO : Alstom : Montebourg annule son rendez-vous avec le patron de General Electric

Le Ministre de l'Économie Arnaud Montebourg a annulé son rendez-vous prévu cet après-midi avec Jeff Immelt et lui a adressé une lettre.

Dans cette missive, il regrette d'avoir été mis devant le fait accompli et rappelle qu'Alstom a des actifs stratégiques dans le nucléaire. Une vraie mise en garde pour empêcher l'annonce demain matin d'une transaction.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/04/27/97002-20140427FILWWW00064-info-le-figaro-alstom-montebourg-annule-son-rendez-vous-avec-le-patron-de-general-electric.php

Des députés socialistes pro-Valls signent une tribune de soutien

Les médias continuent d'être le lieu de débat des socialistes....
Le rapport de force paraît déséquilibré.... Après la tribune des 100 députés PS qui critiquait la politique de Manuel Valls, voici venue la tribune des 20 députés socialistes qui la soutiennent. Le texte est paru dans le JDD ce dimanche et s'intitule «Courage, avançons!». «Nous voterons mardi le programme de stabilité parce qu’il engage notre souveraineté financière, notre crédibilité politique et notre responsabilité collective», écrivent ces élus, parmi lesquels on trouve entre autres Patrick Mennucci, Pascal Terrasse, Dominique Raimbourg, Bernard Roman, Alexis Bachelay ou encore Philippe Doucet.
Le vote sur le pacte de stabilité s'annonce dangereux pour le couple exécutif puisque plusieurs députés, dont des proches de Martine Aubry, ont annoncé qu'il ne voteraient pas. Fait inédit,déjà, onze députés PS (sur 291) s'étaient abstenus lors du vote de confiance et ils devraient être encore plus nombreux cette fois-ci. Ceci en dépit des rappels à l'ordre du président de groupe Bruno Le Roux avertissant qu'il n'y avait «pas de vote sans conséquences» ou du spectre de la crise politique en cas de vote négatif.

40 abstentions, danger

A partir de 40 abstention dans le groupe PS, le résultat dépendrait de l'abstention ou du vote pour de députés de l'opposition. Certains à l'UMP et à l'UDI ont déjà fait savoir qu'ils ne voteraient pas contre ce pacte de stabilité qui prévoit 50 milliards d'économies.
Depuis Rome, où il a rencontré le chef du conseil italien Matteo Renzi samedi soir, Manuel Valls a mis en garde les députés qui ne voteraient pas le texte. «Ce vote n'est pas un vote indicatif, il engage le gouvernement de la France. C'est un vote très important, pas seulement pour la majorité, pour le gouvernement, mais pour le pays», a rapporté Le Parisien. Lundi, François Hollande et Manuel Valls réunissent les préfets et plusieurs ministres pour parler de l'emploi et de la compétitivité et des aménagements sur le pacte de stabilité en faveur des plus démunis ou du pouvoir d'achat pourraient être annoncé, afin de convaincre dans un dernier élan les députés récalcitrants.

http://www.20minutes.fr/politique/1361629-20140427-deputes-socialistes-pro-valls-signent-tribune-soutien

Invité politique de ce dimanche

C'Politique

Eric Woerth

Émission du 27/04/2014

L'invité
Eric Woerth

  • Les reportages
    • Alstom convoité
    • Reforme territoriale. Les Nantais sont-ils des Bretons ?
    • Européennes : Le FN part favori
    Le dossier
    Les petites retraites

L'invité : Eric Woerth

L'invité
Eric Woerth
Les reportages
  • Alstom convoité
  • Reforme territoriale. Les Nantais sont-ils des Bretons ?
  • Européennes : Le FN part favori
Le dossier
Les petites retraites



Le grand jury RTL LCI

Jean luc Melanchon

 

Mailly : Valls "nous a écoutés, mais il ne nous a pas entendu"

A deux jours du vote à l’Assemblée nationale du programme de stabilité du gouvernement, Jean-Claude Mailly, patron de Force ouvrière, était l’invité dominical du Grand Rendez-vous d’Europe 1-le Monde-i>Télé : "le pacte en tant que tel a été annoncé sans prévenir personne, le 31 décembre. Tout de suite, on a dit : ‘ce n’est pas possible !’. Il n’y a pas d’accord non plus au PS, où une partie des députés considèrent que ce plan est dans une logique restrictive. Les décisions prises risquent d’avoir un effet récessif."
Interrogé sur son entrevue avec Manuel Valls, Jean-Claude Mailly assure "qu’il nous a consulté. Après son discours de politique générale, il nous écouté mais il ne nous a pas entendu." Regrette-il Jean-Marc Ayrault ? "Ce n’est pas le problème. Je comprends que la marge de manœuvre n’est pas large. Le gouvernement fait son choix, et il en aura le retour."
 

vendredi 25 avril 2014

Dans les coulisses des liaisons dangereuses du pouvoir

Le 10 janvier, la relation entre François Hollande et Julie Gayet apparaît en Une de Closer. Immédiatement, le couple présidentiel explose. C'est cette séquence noire du quinquennat de François Hollande que relate Elise Karlin, journaliste à L'Express, dans Le Président qui voulait vivre ses vies (Fayard), paru le 23 avril. Elle raconte "les coulisses d’un vaudeville d’État" qui a vu la relance de son quinquennat percuté de plein fouet par des affaires personnelles. "Les affaires privées se règlent en privé", disait le chef de l’État. Le livre montre que ce fut tout l’inverse.
L'auteur revient en détail sur le roman que nous offre à commenter le Président, raconte comment certains proches de François Hollande ont appris, interloqués, en ouvrant Closer sa double vie. C'est que la Président ne dit rien de ses relations amoureuses, même à ses plus proches amis. "Plutôt nier que déroger à cette règle, qui lui garantit sa liberté. Donc, il dément. Donc, il ment", écrit l'auteur. Lorsqu'il est contraint d'annoncer publiquement sa séparation avec Valérie Trierweiler, elle ne veut rien lui épargner et refuse tout simulacre d'accord à l'amiable. François Hollande semble redouter que son ancienne compagne ne dévoile dans un livre les coulisses du pouvoir. Comme par exemple cette rencontre secrète entre François Hollande et Jérôme Cahuzac, à son domicile, rue Cauchy, au lendemain des révélations de Mediapart sur l'existence d'un compte en Suisse.

La séparation brutale entre Montebourg et Pulvar

L'ancien couple présidentiel pourrait-il se reformer? C'est en tout cas la thèse que laisse entrevoir Elise Karlin. En mars dernier, tous deux vont dîner dans un restaurant corse du 15e arrondissement en mars dernier. Ce soir-là, François Hollande arrive avec des fleurs. Mais l'ancienne première dame conditionnerait cette éventualité à un geste fort du chef de l'Etat pour la réhabiliter sur la scène politico-médiatique.
Dans un registre encore plus romanesque, la journaliste Besma Lahouri revient dans Prends garde à toi si je t'aime (Michel Lafon), plus largement sur les liaisons dangereuses entre journalistes et politiques. On peut y lire le récit de la médiatique relation entre la journaliste Audrey Pulvar à Arnaud Montebourg. Après deux ans de relation, leur séparation, en septembre 2012, aurait été brutale. Alors ministre du Redressement productif, le socialiste aurait tout simplement cessé de lui donner des nouvelles. "Le silence dura deux mois jusqu'à ce que la journaliste comprenne que leur histoire était bel et bien terminée", peut-on lire.
Tout un chapitre est consacré à l'actuel ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. Lorsqu'elle avait 29 ans et qu'elle était au cabinet d'Yves Cochet, "la plupart des mâles du Parti socialiste étaient amoureux d'elle", témoigne l'ancien ministre de l'Ecologie. La fille de Florange y est décrite comme une femme fatale et passionnée. l'auteur parle de sa face "peu connue", celle que la ministre dévoile dans un livre publié en 2006 Un homme dans la poche. Aurélie Filippetti y relate, à la première personne, une liaison passionnée avec un reporter d'un grand quotidien national de gauche. De là à considérer que la socialiste raconte sa propre histoire, il n'y a qu'un pas que Besma Lahouri franchit sans ambages. "La future ministre de la Culture apparaît sous un jour stupéfiant", écrit-elle, y voyant là un mélange des genres redoutable.
 

Dans la peau d'un député : Richard Mallié [ reportage La Chaine Parlementaire - LCP ]


Dans la peau d'un député : Richard Mallié... par Richard-MALLIE

La France n'est plus réformable car il n'y a plus de modèle français


La France n'est plus réformable car il n'y a... par rtl-fr

José Bové et Ska Keller : le tandem franco-allemand des Verts

Rythmes scolaires : Benoît Hamon propose de concentrer les activités périscolaires sur une seule

Comment le gouvernement fait rentrer les troupes dans le rang du PS

Christiane Taubira : "Si je veux m'en aller, je le dirais au président de la République"

Boutin : "Je suis à la mode"

Bourdin Direct: Michel Barnier - 25/04

L'expresso du 25 avril

Nicolas Sarkozy a posté sur son compte Twitter une photo de sa tournée américaine. Il a rencontré jeudi l'ancienne secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. L'ancien Président s'est félicité d'avoir rencontré "une amie de la France" pour une "conversation passionnante et amicale".

Le refus 

Trois députés socialistes, Laurence Dumont, Jean-Marc Germain et l'ancien secrétaire d'Etat Christian Paul, proches de Martine Aubry, ont annoncé vendredi dans une tribune à Libération qu'ils ne voteront pas le programme de stabilité mardi à l'Assemblée nationale. "Pour la première fois depuis juin 2012, nous n'apporterons pas notre suffrage au gouvernement issu de la majorité à laquelle nous appartenons", écrivent les trois parlementaires, qui avaient approuvé la déclaration de politique générale de Manuel Valls, le 8 avril.

Le constat 

Interrogée sur l'impopularité de François Hollande, Christiane Taubira a reproché sur Europe 1 au chef de l’Etat de ne pas avoir suffisamment pointé les erreurs de l’équipe précédente lors de son arrivée au pouvoir. "Si je me permets de lui faire un reproche, ce qui est très antirépublicain, c’est que ce Président à une trop grande élégance institutionnelle", a-t-elle affirmé. "Il n’a pas voulu faire état du bilan. Nous savons dans quel état nous avons trouvé les finances publiques. Nous avons trouvé, nous trouvons encore des sanctions européennes sur la France, par négligence de l’ancien gouvernement", a expliqué la ministre de la Justice.

La critique 

A un mois des élections européennes, 40 parlementaires UMP emmenés par Henri Guaino et Laurent Wauquiez se demandent, dans une tribune au Figaro, où est passé "le grand rêve d'union" que les pères fondateurs de l'Europe "avaient fait partager aux peuples". "Force est de constater que trente années de dérives ont condamné l’Europe à devenir une machine bureaucratique qui réduit, jour après jour, l’espace des libertés et de la démocratie", écrivent-ils. 

La nomination 

Christian Gravel, l'ancien adjoint d'Aquilino Morelle à la communication de l'Elysée, va prendre la direction du SIG, le service d'information du gouvernement, selon les informations d'Europe 1. Manuel Valls devrait mettre fin aux fonctions Philippe Guibert, le directeur actuel du SIG, toujours selon la radio. 
 

jeudi 24 avril 2014

Copé: Wauquiez a "des propositions populistes"

Travail dominical : à quand une loi ?


Travail dominical : à quand une loi ? par rtl-fr

50 milliards d'économies : "Les députés attendent un geste supplémentaire en matière de justice sociale", dit Bruno Le Roux


50 milliards d'économies : "Les députés... par rtl-fr

Valls confirme une "mesure forte" en faveur des retraites

Européennes 2014 : une drôle de campagne électorale

Marisol Touraine : "Ce n'est pas une baguette magique, mais il faut développer la chirurgie ambulatoire

Bourdin Direct: Najat Vallaud-Belkacem - 24/04

L'exoresso du 24 avril

Marine Le Pen a jugé sur i-Télé "scandaleux" qu'une ministre "s'attache à stigmatiser" les mairies FN, en réponse à Aurélie Filippetti qui s'était inquiétée pour le devenir de la culture dans les villes gérées par le Front national. "Qu'elle fasse son travail!", s'est exclamée la présidente du FN.

L'image

Nicolas Sarkozy s’est promené mercredi dans les rues de New York mercredi avec sa fille Giulia et Carla Bruni-Sarkozy

La nomination 

La préfète de la région Poitou-Charentes et de la Vienne, Elisabeth Borne, a été nommée directrice du cabinet de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a appris l'AFP mercredi auprès de la préfecture de la Vienne. Ingénieur de 53 ans, Elisabeth Borne est diplômée de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Ponts et Chaussées. Passée par les ministères de l'Equipement et de l'Education nationale, elle a également occupé des fonctions à la SNCF et au sein de la société de construction Eiffage. 

Les coulisses 

Selon LePoint.fr, des consignes orales draconiennes ont été mises en place depuis que Ségolène Royal s'est installée au ministère de l'Ecologie. Il serait par exemple exigé du personnel féminin une tenue décente avec "interdiction des décolletés".

La proposition  

"Il faut que les choses soient claires avant mardi", a prévenu le chef des députés PS Bruno Le Roux au sujet du plan des 50 milliards d'économies proposé par Manuel Valls. Bruno Le Roux a estimé que les députés attendent "un geste supplémentaire en matière de justice sociale (...) pour rassurer les retraités qui vivent mal". Il a appelé également le gouvernement à "un effort sur les salaires faibles de la fonction publique et les petits contribuables". 
 

mercredi 23 avril 2014

Michel Sapin dévoile la feuille de route budgétaire 2015 - 2017

Stéphane Le Foll: "Jamais nous n'avons lâché aucun otage" - 23/04

"Le vote FN chez les ouvriers est un vote d'adhésion"

Hollande: "J'ai été élu pour le changement et je le conduirai" - 23/04

François hollande hué: "Jaurès, il parlait pas comme vous" - 23/04

Européennes 2014 : "La parole de Nicolas Sarkozy serait utile" estime Hortefeux

Plan d'économies : un assouplissement sur les petites retraites

Laurent Wauquiez : "Une Europe à 28 aboutit à une Europe qui ne marche plus

Laurent Fabius n'en fait qu'à sa tête et entraîne le gouvernement avec lui

Dans la ville de Jaurès, les militants PS attendent Hollande de pied ferme - 23/04

L'expresso du 23 avril

Après François Baroin il y a une semaine, c'est désormais Brice Hortefeux qui appelle Nicolas Sarkozy à s'exprimer avant les élections européennes. "Sa parole serait utile", commente-t-il. "Chacun se souvient de l'autorité qui a été la sienne lorsqu'il assurait la présidence de l'UE", assure l'ancien ministre de l'Intérieur. 

La confidence 

François Fillon se confie dans Le Parisien à propos de l'éventualité d'un retour de Nicolas Sarkozy : "Chirac m'a dit une fois qu'on ne peut pas être et avoir été", tranche l'ancien Premier ministre. Au sujet d'Alain Juppé, il se montre en revanche bien plus bienveillant : "Avec Alain, on se parle. On peut avoir des divergences d'opinion, mais c'est un type bien. Pas un voyou, pas un tordu, pas un gredin".

Les coulisses 

Selon Le Canard enchaîné, Aquilino Morelle, épinglé par Mediapart a tenté de plaider sa cause, jeudi, lors d'un entretien avec le chef de l'État. Mais, devant l'intransigeance de François Hollande, le conseiller a lâché : "Tu m'abandonnes! Alors qu'il y a des chiens qui courent après moi, tu m'abandonnes. Tu es vraiment un salaud!"

Le sondage 

Selon un sondage Ifop pour Europe 1, Le Figaro et LCI, la liste FN, menée par Florian Philippot aux prochaines européennes arriverait en tête dans la circonscription de l'est avec 26% des voix, contre 24% à l’UMP, et seulement 15,5% au PS. Selon les résultats détaillés de l’étude, 55% des ouvriers choisiraient le Front national, contre seulement 13% pour le PS.    

La critique 

"Le tabou du gouvernement au sujet de la réduction des fonctionnaires est un réel frein à la baisse de la dépense publique" critique le député UMP Benoist Apparu au sujet du plan d'économie proposé par Manuel Valls. "Ce n'est pas Bruxelles qui nous oblige à réduire les déficits...C'est le bon sens qui nous y oblige!", ajoute-t-il encore.
 

mardi 22 avril 2014

Hollande et ses femmes: la Une de L'Express

Gilbert Collard, furieux : "Mais pour qui se prend Patrick Bruel ?"


Gilbert Collard, furieux : "Mais pour qui se... par NSPPrive

Chantal Jouanno : "Si l'UDI n'a pas 15% des voix aux européennes, c'est qu'il y a un problème en France

Le FN veut retirer la nationalité française aux jihadistes partis en Syrie - 22/04

Laurent Baumel: "Il ne faut pas infantiliser le parlement" - 22/04

Retraites, prestations sociales, fonctionnaires : ce que vont proposer les socialistes à Manuel Valls

Thierry Lepaon : "Nous avons un problème de répartition des richesses dans ce pays

L'UMP s'essaye à l'inventaire

Bourdin Direct: Vincent Peillon - 22/04

L'expresso du 22 avril

Laurent Fabius a relancé le débat sur le travail du dimanche, se prononçant sur RTL pour une "modification d'un certain nombre de dispositions". "Il y a une certitude c'est que le touriste qui se présente dans un magasin le dimanche qui est fermé, il ne va pas revenir le jeudi", a justifié le ministre des Affaires étrangères, également en charge du Tourisme. Avant d'ajouter : "Pour les touristes, il faut qu'il y ait une ouverture, compensée bien sûr pour les salariés".

La décision 

Dans une interview parue dans Sud Ouest, le nouveau patron du PS Jean-Christophe Cambadélis confirme qu'il y aura bien une édition 2014 de l'université d'été de la Rochelle. "Nous serons présents et fidèles à La Rochelle", a-t-il assuré. L'élection à la mairie de Jean-François Fountaine, exclu du PS, avait laissé planer un doute sur l'avenir de cette manifestation. 

La satisfaction 

Vincent Peillon a approuvé la démarche de plan d'économies alternatif, proposé par des députés PS à Manuel Valls. "Je m'en réjouis", a-t-il expliqué. "C'est la première fois que je vois un dialogue entre l'exécutif et les parlementaires. C'est un moment démocratique très important", a assuré l'ancien ministre de l’Éducation. 

L'invitation 

Laurence Rossignol, secrétaire d’État à la Famille, a annoncé mardi sur BFMTV qu’elle recevra prochainement les représentants de la principales organisation opposée au mariage pour tous. "Je pense que, dans moins de deux semaines, j’aurai reçu l’ensemble des fédérations qui composent l’Unaf ainsi que la Manif pour tous et l’Avenir pour tous qui est une autre branche de ce mouvement", a-t-elle expliqué. Elle avait déjà assuré souhaiter dans le JDD "l'apaisement" et "le dialogue" pour légiférer sur la famille
 

dimanche 20 avril 2014

Vaudeville à l’Élysée, le livre qui inquiète Hollande

Généralement prompt à recevoir les auteurs des livres qui lui sont consacrés, François Hollande n’a, cette fois, pas donné suite. Et ses proches qui ont accepté de témoigner l’ont fait en multipliant les précautions. Il faut dire que l’enquête d’Élise Karlin, journaliste à L’Express, qui sort mercredi en librairie, revient sur une séquence noire du quinquennat : l’apparition à la une de Julie Gayet, l’explosion du couple présidentiel, la séparation d’avec Valérie Trierweiler.
Le Président qui voulait vivre ses vies (Fayard) raconte "les coulisses d’un vaudeville d’État" qui a vu la relance de son quinquennat percuté de plein fouet par des considérations d’ordre personnel. "Les affaires privées se règlent en privé", disait le chef de l’État. Le livre montre que ce fut tout l’inverse.
 

vendredi 18 avril 2014

Parlement’air - L’Info : Alain Lamassoure, Tête de liste UMP pour les élections européennes en Ile-de-France et député européen UMP du Sud-Ouest


Parlement’air - L’Info : Alain Lamassoure, Tête... par LCP

De Rugy: "Les députés de la majorité commencent à en avoir ras-le-bol" - 18/04

Le PS lance sa campagne pour les européennes

Guedj : "Le PS joue sa survie"


Guedj : "Le PS joue sa survie" par lejdd

Eric Piolle: le gouvernement ne "part pas dans une très bonne direction" - 18/04

La grogne de certains socialistes est "normale"

L'expresso du 18 avril

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste, a déclaré vendredi sur i-Télé ne pas voir comment Aquilino Morelle "peut rester" conseiller de François Hollande si les accusations de Mediapart sur un conflit d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique sont vérifiées. "Mais si ce n'est pas vrai, il faut qu'il s'explique, il faut une grande explication pour que l'on puisse y voir clair. Il faut qu'il le fasse vite et qu'il s'explique, qu'on puisse le juger sur pièces", a-t-il ajouté.

La visite

C'est un grand retour au terrain. Après des semaines consacrées au remaniement, François Hollande effectue à nouveau un déplacement. Il est attendu ce vendredi à Clermont-Ferrand où il entend renouer le contact avec les Français. Le chef de l'Etat doit arriver vers 9h sur le site du géant français du pneumatique Michelin où il se fera présenter différentes innovations, visitera des sites de production et de recherche et participera à une table ronde sur l'avenir de la filière automobile française avant de déjeuner avec des salariés. "Il s'agit pour le président de retrouver le terrain et de renouer le contact avec les Français à travers une entreprise française historique qui figure au coeur de notre patrimoine industriel", soulignait jeudi son entourage. Sauf que tout cela pourrait bien être perturbé par l'affaire touchant son conseiller Aquilino Morelle.

Le conseil

Selon Le Parisien, François Hollande a interdit à son conseiller Aquilino Morelle de s'exprimer auprès de l'AFP pour faire son démenti, afin de ne pas impliquer la présidence de la République. C'est donc sur sa page Facebook qu'il a démenti les informations de Mediapart.

La confidence

Nathalie Kosciusko-Morizet est revenue dans un entretien au Figaro sur sa défaite aux municipales parisiennes. "Je connaissais tous les risques, y compris celui des balles dans le dos", explique l'élue parisienne. "Mais la noblesse de la politique consiste à préférer le risque à la prudence, quitte à subir la trahison et toutes les violences. C'est aussi la raison pour laquelle jamais je ne penserai que les mandats doivent se vivre comme des protections ou des rentes", explique-t-elle.

La phrase

"Il faut de la souplesse mais il faut garder la trajectoire". Jean-Christophe Cambadélis, sur i-Télé, à propos d'un assouplissement de la réforme des rythmes scolaires.
 

jeudi 17 avril 2014

Plan d'économie de Valls: il manque une ambition intellectuelle

Politique Matin : Nicole Ameline, députée UMP du Calvados, ancienne ministre et Yann Galut, député socialiste du Cher


Politique Matin : Nicole Ameline, députée UMP... par LCP

Parlement’air - L’Info : Bérengère Poletti - Députée UMP des Ardennes


Parlement’air - L’Info : Bérengère Poletti... par LCP

Guigou: « Nous ne pouvons plus continuer à vivre au-dessus de nos moyens»

Smic jeunes : la droite en rangs dispersés

Manuel Valls : "Un changement de méthode radical et indispensable"

"On ne peut pas continuer à s'endetter", selon Michel Sapin

Le Clash Figaro-Nouvel Obs : Manuel Valls seul contre tous ?

Gouvernement: Manuel Valls prend les commandes - 17/04

l'expresso du 17 avril

Invité d'Europe 1, Jean-Christophe Cambadélis s'est félicité du "certain nombre de décisions" prises par le Premier ministre : "Manuel Valls a pris le taureau par les cornes. C'est un commencement." Avant de préciser : "Je ne suis pas le porte-parole du gouvernement. Je suis le porte-parole du PS." Pour démontrer son indépendance, il a réclamé à Manuel Valls "un petit coup de pouce sur le RSA".

L'attaque

Invité de la matinale de France 2, Jean-François Copé a dénoncé le "grand plan de com" de Manuel Valls. "Dire de baisser de 50 milliards les dépenses publiques sans donner de détails et de s'appuyer seulement sur le gel des retraites, c'est se moquer du monde", a-t-il lancé.

L'explication

Sur RTL, Michel Sapin est revenu sur le gel du point d'indice des salaires de la fonction publique. "Ce n'est pas l'arrêt de toute augmentation de salaire, mais l'arrêt de toute augmentation automatique de salaire", a insisté le nouveau ministre des Finances et des Comptes publics qui a noté : "C'est déjà comme ça dans le privé." Invitée sur i-Télé, sa collègue au gouvernement Sylvia Pinel, chargée du Logement , a renchéri : "La question n'est pas de demander plus aux fonctionnaires, c'est une question de répartition des efforts."

L'explication de texte

Dans un entretien dans Les Echos de jeudi, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a réaffirmé que la France tiendrait son objectif de 3% de déficit public. "Mais en échange, nous avons des choses à demander à Bruxelles", a-t-il prévenu avant de préciser : "Il serait temps que la Commission organise, stimule et relance enfin la croissance européenne." Interrogé sur ces propos, Michel Sapin a ajouté sur RTL : "Il faut faire baisser l'euro, trop fort. Et c'est ce qu'a annoncé Mario Draghi (président de la Banque centrale européenne, Ndlr) samedi (dernier)."

La confidence

"Vingt ans de ma vie se terminent." Jeudi matin, sur Europe 1, Daniel Cohn-Bendit est revenu sur sa dernière journée, mercredi, au Parlement européen : "Comprendre que la porte se ferme, c'est touchant. Je regarde en avant : dans vingt ans. Y'aura-t-il encore vingt ans? Ça aussi, c'est un peu angoissant."

La nuance

La proposition de Pierre Gattaz de créer un "Smic jeunes" a fait l'unanimité contre elle. Mais, sur France 2, Jean-François Copé a voulu prendre du recul sur ce débat : "Le Smic jeunes, c'est un peu comme l'EPR dans le nucléaire ou l'ISF. Ce sont des chiffons rouges. Si on sort cette notion de son contexte, personne ne l'acceptera." Refusant de dire s'il est pour ou contre l'idée prônée par le Medef, le président de l'UMP a expliqué : "Il faut laisser les branches négocier en leur sein, plutôt que de faire des trucs interprofessionnels à l'échelle nationale."
 

mercredi 16 avril 2014

Un député imite Julien Lepers à l'Assemblée nationale - 16/04

PolitiqueS : Robert Hue


PolitiqueS : Robert Hue par LCP

Le pacte de responsabilité: "une aberration" selon Marie-Noëlle Lienemann - 16/04

Plan déconomies: "Le message des urnes n'a pas été entendu"

"L'écotaxe est une bonne formule", affirme Nathalie Kosciusko-Morizet

Cambadélis: l'avis des députés

La cohabitation a commencé

L'expresso du 16 avril

Alors que la nouvelle ministre de l'Ecologie Ségolène Royal évoque la possibilité de remettre à plat l'écotaxe, Nathalie Koscisuko-Morizet milite toujours pour l'application de cette mesure. "Faire payer les camions étrangers, c'est une bonne idée. C'est l'un des objectifs de l'écotaxe. Les camions étrangers ne payent rien, même pas la taxe sur l'essence", a-t-elle expliqué. "Mais il y a des règles européennes, on ne peut pas faire n'importe quoi (...) Ségolène Royal se rendra vite compte de la complexité technique et juridique du problème", a encore ajouté celle qui était responsable de ce dossier lors du vote de l'écotaxe. 

La satisfaction 

François Bayrou, invité d'Europe 1, a donné son avis sur le choix de François Hollande de nommer Manuel Valls Premier ministre, et s'est montré particulièrement bienveillant. "C’était le meilleur choix qu’il avait devant lui, et les débuts de Manuel Valls sont réussis", a estimé le maire de Pau. "Son discours de politique générale a été bien reçu. Évidemment, cela ne veut pas dire qu’il a les solutions, mais il faut au moins le laisser travailler", a encore noté le président du MoDem.

Le constat

"On a le sentiment que la France est l’homme malade de l’Europe. Le Gouvernement doit engager des réformes importantes", a jugé Alain Juppé sur France Info. "Les 50 milliards d'économie promis par Manuel Valls sont un minimum nécessaire", a encore expliqué le maire de Bordeaux.

Le pronostic

Sur son blog, le député UDI François Sauvadet, battu par Philippe Vigier à la présidence du groupe centriste à l'Assemblée, s'est montré très pessimiste quant à l'avenir de son mouvement : "Le résultat du scrutin (...) démontre que l’UDI n’est pas devenu ce grand parti unifié de centre-droit que j’avais rêvé avec Jean-Louis Borloo au moment de sa création. Cela augure de combats fratricides pour la présidence de l’UDI dont l’élection pour la présidence de groupe était la première étape. Hervé Morin ne s’en est d’ailleurs pas caché", écrit-il.

Le vote 

Les sénateurs ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi en première lecture le projet de loi d'avenir de l'agriculture qui ambitionne de "verdir" ce secteur de l'économie. Alors qu'à l'Assemblée le texte du gouvernement a été peu modifié, les sénateurs l'ont enrichi de nombreux amendements. Parmi eux, celui du socialiste Roland Courteau reconnaissant que "le vin, produit de la vigne, et les terroirs viticoles font partie du patrimoine culturel, gastronomique et paysager de la France".
 

mardi 15 avril 2014

Mais qui est Camba ?


Mais qui est Camba ? par LCP

Jégo : "En mettant un bulletin UMP dans les urnes, vous ne savez pas pour qui vous votez"

Harlem Désir: "une belle figure de notre société" - 15/04

Valls sur un volcan

Le PS est à l'arrêt depuis deux ans

Stéphane Le Foll répond aux auditeurs de RTL

Ségolène Royal: "il y a eu trop d'impôts" ces deux dernières années - 15/04

Fourneyron hospitalisée depuis vendredi

L'ancienne ministre des Sports devenue secrétaire d'Etat chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie Sociale et Solidaire dans le gouvernement Valls est hospitalisée depuis vendredi. L'information a été annoncée mardi matin par le ministère de l'Economie, dont elle dépend. Valérie Fourneyron, âgée de 54 ans, est victime d'un "syndrome méningé", a-t-il précisé.
La secrétaire d'Etat, qui subit actuellement une série d'examens, est dans un état de santé stable, mais nécessitant une période de convalescence, précise le ministère dans son communiqué. La durée de ce repos à venir "sera précisée par le corps médical". Elle "a été en réanimation pendant plusieurs jours", a appris l'AFP par son entourage. Actuellement à l'hôpital militaire du Val de Grâce, Valérie Fourneyron devrait être transférée dans les prochains jours "plus près de sa famille" pour sa convalescence, qui pourrait se prolonger sur une "période longue", a-t-on précisé de même source.
 

Royal : "Il y a eu trop d'impôts"

Le président socialiste de la Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol a proposé une fusion des régions Haute et Basse-Normandie, et de la Picardie."Si l'Etat s'engage sur nos projets structurants, une grande Eco-région autour de la vallée de la Seine, d'Avranches jusqu'à la Baie de Somme, avec pour capitale la métropole rouennaise, a du sens. J'y suis prêt. Je la propose", a-t-il écrit dans une tribune du quotidien Paris Normandie.

La plainte 

Après son coup de gueule dimanche sur le plateau télé de l'émission Le supplément de Canal +, le président du groupe Europe-Ecologie-Les Verts du Sénat, Jean-Vincent Placé, a décidé lundi de porter plainte contre X pour diffamation. Une initiative qui fait suite aux propos tenus par Michèle Sabban, vice-présidente socialiste du conseil régional d’Ile-de-France, chargée de l’administration générale, dans le sujet diffusé. L'élue PS y affirmait que Jean-Vincent Placé n'avait payé que 7.000 euros sur les 18.000 euros dus au Trésor public pour une centaine d’infractions routières commises dans l’Essonne et à Paris avec des véhicules appartenant à la région.

La précision 

"Nous ne sommes pas dans une vision où la simplification, c'est la dérèglementation. Il ne s'agit pas de déréglementer, il s'agit au contraire de rendre la règle de droit plus simple, plus lisible et plus efficace", a insisté le député PS de l'Essonne Thierry Mandon sur Radio Classique. Le Conseil de la simplification pour les entreprises, co-présidé par Thierry Mandon et le chef d'entreprise Thierry Poitrinal, a annoncé lundi 50 premières mesures de lutte contre la complexité administratives.

La mise au point 

"Juju, il a des idées qui débordent!" Bruno Le Roux, patron du groupe PS à l'Assemblée nationale, a ironisé sur la proposition de Julien Dray d'organiser une primaire socialiste pour la présidentielle de 2017. "Les primaires, ce n'est pas le débat aujourd'hui, et dans la situation où sont les Français, où nous sommes, les primaires, c'est la fausse bonne idée du moment", a-t-il balayé.

L'hommage 

Le 27 avril prochain, Manuel Valls sera à Rome pour représenter la France pour les canonisations de Jean-Paul II et de Jean XXIII par le pape François, selon les informations de L'Opinion. En tant que ministre de l'Intérieur et des Cultes, Manuel Valls avait déjà rendu visite au pape lors du voyage d'Etat de François Hollande en janvier.

La critique 

Dressant le bilan des deux dernières années du gouvernement, Ségolène Royal a expliqué sur BFMTV : "C'est vrai, tout le monde l'a dit, les choses ne sont pas allées assez rapidement, et il y a eu un frein à l'activité parce qu'il y a eu trop d'impôts." Elle a d'ailleurs réaffirmé son intention de revenir sur l'écotaxe. "Il est légitime qu'un camion étranger qui n'achète pas son essence en France contribue à l'entretien des autoroutes françaises", a-t-elle expliqué. Pour cela, elle dit étudier "deux pistes": "Taxer les sociétés d'autoroute" ou "instaurer une vignette à la frontière pour les camions étrangers".
 

lundi 14 avril 2014

Politique Matin : Philippe Juvin, Député UMP européen et Christophe Caresche, Député PS de Paris


Politique Matin : Philippe Juvin, Député UMP... par LCP

Parlement’air - L’Info : Journal du lundi 14 avril 2014


Parlement’air - L’Info : Journal du lundi 14... par LCP

Le gouvernement sourd de l'oreille gauche ?

Sarkozy, Placé : quand les politiques quittent les plateaux télé

Manuel Valls confond pacte de confiance et pacte de responsabilité - 14/04

Politique Première: écart de popularité historique du couple exécutif -14/04

Michel Sapin : "le niveau de l'euro est anormalement trop fort"

Bruno Le Maire craint que les Français "payent le manque de courage de François Hollande"

Julien Dray: Manuel Valls "ne sera pas un simple exécutant" - 14/04

Cohabitation Hollande - Valls : les trois scénarios d'un duo politique

Xavier Bertrand: "Le vrai problème c'est François Hollande" - 13/04

L'expresso du 14 avril

L'ancien ministre UMP aux Affaires européennes Bruno Le Maire a demandé sur RTL de passer immédiatement au niveau maximum de sanctions prévues par l'UE contre Moscou pour l'empêcher de "reprendre la main" sur l'Ukraine. Il a également demandé une réunion Pologne-Allemagne-France au niveau des chefs d'Etat "pour trouver les voies d'un dialogue avec Vladimir Poutine", et aussi une réunion de l'UE au niveau des chefs d'Etat pour renouer ce dialogue avec le président russe.

La critique 

"L'euro est anormalement fort compte tenu de la position de la zone euro dans le cycle économique et de son retard dans la reprise de la croissance par rapport à d'autres", a déclaré Christian Noyer, dans le Figaro, en marge des réunions du G7 à Washington. Selon le gouverneur de la Banque de France, cette situation est particulièrement préjudiciable pour l'économie française du fait de son "problème de compétitivité qu'il faut absolument traiter". Lors de sa déclaration de politique générale mardi, le Premier ministre Manuel Valls s'était dit opposé à un "euro trop fort" qui pénalise, selon lui, les entreprises.

La proposition 

"Moi je suis favorable à des primaires à gauche en 2017, même avec un Président sortant. Cela se fait aux Etats-Unis", a proposé le conseiller régional Julien Dray au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. "Hollande a nommé Valls pour s'en servir. Mais Valls ne sera pas qu'un simple exécutant. Il va rediscipliner Hollande", a-t-il encore ajouté.  

La polémique 

Quelques 449 membres des cabinets du gouvernement Ayrault se se sont répartis entre eux 12 millions d'euros de primes, révèle lundi matin Le Figaro en s'appuyant sur les 100 pages de tableaux du dernier "jaune budgétaire" annexé au projet de loi de finances 2014 sur les "personnels affectés dans les cabinets ministériels". Les ministres les plus généreux ont distribué plus de 3.500 euros mensuels par collaborateur (soit 42.000 euros par an) de revenus bruts complémentaires. 

L'attaque 

Réagissant au sondage du JDD montrant que Manuel Valls est le Premier ministre le plus populaire en début de mandat, Marine Le Pen a assuré sur Radio classique et LCI que cette "popularité tout à fait artificielle" allait "s'effondrer". Car selon la présidente du FN, le nouveau Premier ministre est "une fausse valeur", ce dont témoignent ses "résultats au ministère de l'Intérieur, qui sont nuls et même graves". 

La confidence 

"Objectivement c’est désagréable", a confié à l’AFP Michèle Delaunay, ex-ministre déléguée chargée des Personnes âgées, racontant avoir appris par un tweet de Marisol Touraine (Affaires sociales, Santé) l’identité des deux secrétaires d’Etat désormais placées sous la tutelle de cette dernière, dont Laurence Rossignol avec le portefeuille de la Famille et des personnes âgées.
 

dimanche 13 avril 2014

Les hollandais ciblent Aubry

Obsédés par Martine Aubry, les hollandais font campagne contre elle. Ils pestent contre son "bilan", qui plomberait le chef de l'État, et voient son ombre partout : dans l'appel des 90 députés frondeurs, dans l'attitude des écologistes et même dans le choix des députés socialistes. "Alors qu'ils ont été désignés par le vote des militants, y compris les hollandais", s'insurge un bon connaisseur des arcanes socialistes, qui ajoute : "Sans l'accord Verts-PS, il n'y aurait pas de majorité absolue."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Les-hollandais-ciblent-Aubry-661660

Moscovici, confiant et missionné

Évincé du gouvernement, Pierre Moscovici fera son retour à l'Assemblée début mai pour partir aussitôt en mission. L'ancien ministre de l'Économie devrait très vite être chargé par le gouvernement d'une mission sur "La France et les institutions communautaires". Exacte préfiguration de son probable futur job de commissaire européen promis par François Hollande. En privé, "Mosco" se dit "confiant", mais déplore la "mauvaise campagne" organisée contre lui par certains de ses camarades, Élisabeth Guigou en tête. 

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Moscovici-confiant-et-missionne-661672

«Je me tire. Vous me faites chier!»: Jean-Vincent Placé s’emporte sur Canal+

Glavany : "Le début du quinquennat n'a pas été glorieux"

Comment qualifier la relation Hollande-Valls?
Elle est en construction. Elle se révèle pendant la campagne, fondée sur l'efficacité et le sens de l'organisation de Valls. Hollande fait le pari que les qualités que Valls avait mises au service de l'équipe de campagne, il les mettra au service de la France.

Que dit de François Hollande le choix de Manuel Valls?
Il n'a pas seulement changé de Premier ministre, il a changé le secrétaire général de l'Élysée, le chef du parti majoritaire, le chef du groupe socialiste au Sénat va bouger. Il a donc modifié 90% du dispositif qu'il avait mis en place. Cela révèle un échec et une lucidité du Président. Cela signifie qu'il s'était trompé sur les gens, et qu'il a la capacité intellectuelle de s'en rendre compte, c'est une grande force. François disait qu'il avait nommé Jean-Marc parce qu'il s'entendait bien avec lui, mais ce n'est pas un critère politique. Quand Jospin changeait un ministre, il faisait une fiche de poste comme un DRH, on nomme quelqu'un parce qu'il est en situation, qu'il correspond à la période. C'est peut-être tout ça que François est en train de découvrir.
Ce sont deux ans de perdu?
L'Histoire le dira, on ne jugera qu'à la fin. Mais le début du quinquennat n'a pas été glorieux. Si le pari était de manger notre pain noir au début et de réussir ensuite, on a été au rendez-vous du pain noir!
 

Bertrand : "Hollande est le premier problème de la France"

Que pensez-vous des premiers pas de Manuel Valls à Matignon?
Ses mauvais résultats à l'Intérieur ne plaident pas pour qu'on lui fasse confiance à Matignon. Mais Ayrault, Valls ou un autre, ce n'est pas la question. C'est la politique conduite par François Hollande qui pose problème. Aujourd'hui, François Hollande est le premier problème de la France. C'est l'alternance à la présidence de la République qu'il faut préparer.
Les élections européennes peuvent-elles se résumer pour l'UMP à dire "non" à François Hollande?
Elles seront le premier test électoral pour le gouvernement Valls, mais elles seront surtout l'occasion pour les responsables politiques de porter une vision de l'Europe et de dire quelle place et quel rôle ils envisagent pour la France dans l'Europe. Pour ma part, je me place dans la droite ligne de ce que j'ai voté pour Maastricht en 1992 : je veux l'Europe, parce que j'ai la conviction que la France ne peut pas s'en passer. Mais je suis un Européen très exigeant et très réaliste. Aujourd'hui, l'Europe ne fonctionne pas comme elle le devrait. Elle inquiète alors qu'elle devrait protéger (...)
Reconnaissez-vous l'importance du couple franco-allemand?
Il est important mais il ne doit pas être l'alpha et l'oméga de la vision française (...) Quand j'ai déjeuné avec
Nicolas Sarkozy, je lui ai dit que je ne croyais plus au "Merkozy". Je suis pour une ligne très claire, très ferme mais européenne. Je crois possible de réconcilier la France du "oui" qui veut l'Europe et la France du "non" qui ne veut plus des errements de l'Europe. Si l'UMP a une ligne politique claire, nous gagnerons cette élection. Cela passera également par une cohérence entre les huit têtes de liste, mais je ne ferai jamais d'autre choix que de voter pour ma famille politique.