dimanche 31 août 2014

Cambadélis: le changement doit commencer "par nous-mêmes"

Le début du discours de Valls perturbé par les frondeurs

Luc Chatel : "Prenez vos responsabilités M. le Premier ministre"

Bruno Le Maire: "l'UMP a besoin de sang neuf"


Bruno Le Maire: "l'UMP a besoin de sang neuf" par afp

Taubira chez les frondeurs, stupeur à La Rochelle

Tanguy Pastureau : scènes de guerre à la Rochelle

vendredi 29 août 2014

Cambadélis: "Au parti socialiste, on discute"

Immobilier: Valls revient sur une mesure phare de la loi Duflot

"François Hollande ne dit rien au Conseil européen"

La rentrée politique de Marine le Pen

Pierre Moscovici : Emmanuel Macron "est un socialiste qui est banquier"

Alba Ventura : "La classe politique française a du mal à passer la main"

L'expresso du 29 aout

Jérôme Lavrilleux, menacé d'être exclu de l'UMP en raison de son implication dans l'affaire Bygmalion ne ne laisse pas abattre "Pour le moment je me tais. Mais si on m'exclut de ce parti auquel j'appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole et je parlerai", a averti Jérôme Lavrilleux dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Le soutien

Devant le Medef, le Premier ministre avait lancé "j'aime l'entreprise". Une phrase qui ne gêne pas l'ancien ministre de l'Économie Pierre Moscovici. "Cette formule n'est pas un gros mot", a-t-il glissé sur RTL. Il estime toutefois que la phrase "a pu choquer en termes d'image", puisqu'il se trouvait "devant le Medef, qui conteste la politique du gouvernement et au lendemain d'un remaniement ministériel".

La candidature

Après avoir tenté vainement de concurrencer Nicolas Sarkozy en 2006 pour la place de candidat UMP à la présidentielle, l'ancienne ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie "n'exclut" pas, à présent, "de (s)e présenter aux primaires UMP". "Ce n'est pas encore d'actualité", a-t-elle néanmoins nuancé sur i-Télé.

La non-invitation

Ancien directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le socialiste Pascal Lamy confie ne pas avoir été "invité à la La Rochelle". En avril dernier, Pascal Lamy s'était dit favorable à des boulots "pas forcément payés au smic".
 
 

jeudi 28 août 2014

Macron, ou le déclin? - L'édito de Christophe Barbier


Macron, ou le déclin? - L'édito de Christophe... par LEXPRESS

François Hollande a tracé les grandes lignes de sa politique étrangère

Bourdin Direct: François Fillon – 28/08

L'UMP, un parti à la dérive


L'UMP, un parti à la dérive par Europe1fr

Politique Première: Emmanuel Macron s'est dit prêt à autoriser les entreprises à déroger aux 35 heures - 28/08


Politique Première: Emmanuel Macron s'est dit... par BFMTV

Alba Ventura : "L'UMP dit 'non' à une éventuelle cohabitation"


Alba Ventura : "L'UMP dit 'non' à une... par rtl-fr

Xavier Bertrand veut un moratoire de charges pour les TPE


Xavier Bertrand veut un moratoire de charges... par rtl-fr

mercredi 27 août 2014

Manuel Valls fait le choix "de la clarté et de la cohérence"

ZAPPING - Tout le monde parle de Macron

Najat Vallaud-Belkacem, nouvelle star du gouvernement - L'édito de Christophe Barbier


Carton vert pour Najat Vallaud-Belkacem... par LEXPRESS

Alba Ventura : "Hollande, son ennemi ce n'est plus la finance"

Bourdin Direct : Stéphane Le Foll – 27/08

Macron à l'Économie : Pierre Gattaz veut "voir les faits et les mesures" avant de juger

L'expresso du 27 aout

Plus de 8 Français sur 10 considèrent que la politique économique que conduira le nouveau gouvernement ne sera ni "claire", ni "efficace", ni "juste", selon un sondage de l'institut 0doxa dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. 63% de l'échantillon se déclarent également favorable à la dissolution de l'Assemblée nationale (36% sont opposés à cette éventualité). Enfin, 59% des sondés pensent que François Hollande et Manuel Valls "ont eu raison de demander à Arnaud Montebourg de quitter le gouvernement".

L'atout

Le président du Medef, Pierre Gattaz, s'est plutôt félicité sur RTL de la nomination d'Emmanuel Macron en tant que ministre de l'Economie. "Il a trois atouts : il connaît l'entreprise, il connaît l'économie de marché et il connaît la mondialisation", a-t-il estimé. Il a dit néanmoins attendre de "voir les faits et les mesures". 

L'anecdote

Le nouveau ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, appelle la gauche de la gauche : "La gauche Cetelem, qui vit à crédit." C'est ce qu'on apprend dans un portrait de Libération

La boutade

"Je vais lui envoyer une bonne bouteille de la cuvée du redressement au Président". Cette boutade du ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, dimanche à Frangy a contribué à sa chute, comme le raconte Le Canard Enchainé. "Ce n'est pas passé", a confirmé Stéphane Le Foll, proche de François Hollande, sur BFMTV/RMC.
 
 

Alain Duhamel : "On assiste à la crise gouvernementale la plus grave depuis 38 ans"

mardi 26 août 2014

Remaniement : Vallaud-Belkacem à l'Education, Macron à l'Economie

>Laurent Fabius reste ministre des Affaires étrangères et du Développement international
> Ségolène Royal reste également ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie
> Najat Vallaud-Belkacem est promue ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et la Recherche
> Christiane Taubira reste garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Michel Sapin est ministre des Finances et des Comptes publics
> Jean-Yves Le Drian reste ministre de la Défense
> Marisole Touraine reste ministre de la Santé et des Affaires sociales, mais prend dans son giron le droit des femmes.
> François Rebsamen demeure ministre du Travail
> Bernard Cazeneuve reste ministre de l'Intérieur
> Stéphane Le Foll demeure également ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement
> Emmanuel Macron devient ministre de l'Economie, de l'industrie et du Numérique
> Sylvia Pinel reste ministre du Logement et des Territoires
> Marylise Lebranchu reste ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique
> Fleur Pellerin devient ministre de la Culture
> Patrick Kanner devient ministre de la Ville, de la jeunesse et des Sports



http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-remaniement-l-annonce-du-nouveau-gouvernement-valls-est-imminente-26-08-2014-4088005.php

ZAPPING - Démission du gouvernement: le jour d'après

Baylet: "je ne renterai pas au gouvernement"

Montebourg : «Hollande ment tout le temps, c'est pour ça qu'il est à 20%»

Arnaud Montebourg avait programmé une salve de critiques contre le président de la République avant d'imaginer être débarqué du gouvernement. Et les reproches dépassaient le cadre de la politique économique décidée par l'exécutif.
Dans un livre très riche en anecdotes et confidences, le journaliste Valentin Spitz publie le 10 septembre «Moi président» (Éditions l'Archipel), un portrait du ministre sortant de l'Économie auquel il a bien voulu participer. «Hollande ment tout le temps. C'est pour ça qu'il est à 20% dans les sondages. Il ment. Il ment tout le temps depuis le début», s'agace Arnaud Montebourg dans son bureau de Bercy, devant l'auteur.

«Rapports minimalistes» avec Hollande

Il poursuit, le 27 juin 2014: «Avec François Hollande, on ne peut pas discuter donc on ne discute plus. Ça ne sert à rien, les discussions avec lui sont inutiles. Sympathiques mais inutiles.» Au lendemain du remaniement ministériel post-municipales, il décrit ses rapports avec l'Élysée: «Depuis que je suis ministre de l'Économie, je ne vais plus discuter avec (François Hollande) à l'Élysée. Je passe mon temps à Matignon. D'ailleurs j'ai donné instruction à mes équipes de ne plus aller à l'Élysée.» Il précise: «J'ai des rapports minimalistes avec le président de la République. Je me considère en cohabitation. Le président de la République préside mais nous on fait.»

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/08/26/25002-20140826ARTFIG00141-montebourg-hollande-ment-tout-le-temps-c-est-pour-ca-qu-il-est-a-20.php

Bourdin Direct : Aurélie Filippetti – 26/08

La phrase choc de Jacques Attali

Bruno Le Roux : "Nous ne menons pas une politique d'austérité"

Alba Ventura : "Montebourg, César du meilleur ex-acteur du gouvernement"

lundi 25 août 2014

Démission du gouvernement: Valls conforté par Hollande et affaibli politiquement


Démission du gouvernement: Valls conforté par... par LEXPRESS

Montebourg: "je vais retourner travailler parmi les Français"

Elizabeth Martichoux - Pourquoi François Hollande et Valls ont-ils opte´ pour la démission du gouvernement

France : Aurélie Filippetti ne souhaite pas faire partie d'un nouveau gouvernement

Bourdin Direct: Bruno Le Maire

France : les consultations pour former un nouveau gouvernement ont commencé à Matignon

Démission du gouvernement: réaction de Royal

Olivier Mazerolle : "Pour Montebourg, l'immobilisme c'est Hollande"

Propos de Montebourg et Hamon : Valls présente la démission du gouvernement

Après les prises de position dissidentes d'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ce week-end, le Premier ministre a présenté ce lundi matin la démission de son gouvernement. Il dévoilera sa nouvelle équipe mardi.
Enorme surprise. La France va avoir un nouveau gouvernement mardi.
Vous avez manqué un épisode ? Ce samedi, dans une interview au Monde, Arnaud Montebourg prend le contre-pied de François Hollande sur le changement de cap refusé par l'Exécutif, estimant que "les choix ne sont pas figés". Benoît Hamon lui emboîte le pas dimanche, dans les colonnes du Parisien. Des prises de position réitérées dimanche lors de la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse, organisée par Arnaud Montebourg, avec comme invité principal... Benoît Hamon.
La riposte n'a pas traîné : Manuel Valls a présenté ce lundi matin la démission du gouvernement au président, qui a immédiatement chargé le Premier ministre de reformer une équipe, a annoncé l'Elysée. Et cette nouvelle composition sera annoncé mardie.
 

Le camp de Manuel Valls réagit aux critiques de Montebourg

L'entourage de Manuel Valls a indiqué ce soir à l'AFP qu'une "ligne jaune" avait été "franchie" et que le premier ministre était "décidé à agir" après les critiques du ministre Arnaud Montebourg contre la politique économique du gouvernement.

"On considère qu'une une ligne jaune a été franchie dans la mesure où un ministre de l'Economie ne peut pas s'exprimer dans de telles conditions sur la ligne économique du gouvernement et sur un partenaire européen comme l'Allemagne. Donc le Premier ministre est décidé à agir", a déclaré cette source.

Arnaud Montebourg, rejoint par son homologue à l'Education Benoît Hamon, a multiplié les critiques contre la politique économique d'austérité du gouvernement, dimanche à la Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse. Fustigeant la droite allemande et jugeant qu'il avait le "devoir" de "ne pas se taire", le ministre de l'économie a assuré qu'il se devait de "proposer des solutions alternatives" à ce qui constitue "l'échec de la zone euro", donc de la France, à "retrouver le chemin de la croissance", devant plusieurs centaines de ses partisans, venus le retrouver dans son fief électoral.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/24/97001-20140824FILWWW00165-le-camp-de-manuel-valls-reagit-aux-critiques-de-montebourg.php

dimanche 24 août 2014

Benoît Hamon affiche ses divergences avec le gouvernement - 24/08

Mélenchon: Hollande a divisé "la gauche, sa majorité et le gouvernement" - 24/08

Le débat au sein du gouvernement, une bonne chose pour Amirshahi

Hamon s'estime, avec Montebourg, "pas loin des frondeurs"

La rentrée politique a à peine commencé que certains ministres se font déjà remarquer en sortant des rangs : alors que, samedi dans une interview au Monde, Arnaud Montebourg a de nouveau fait entendre sa petite musique discordante en demandant une inflexion de la politique économique du pays, c'est au tour de Benoît Hamon, dimanche, dans Le Parisien, de donner de la voix.
La phrase. "Arnaud et moi ne sommes pas loin des frondeurs, mais notre problème n'est pas d'en prendre la tête. Notre volonté est d'être au service d'un rassemblement de la gauche et de peser au sein du gouvernement", affirme dimanche dans Le Parisien le ministre de l’Éducation nationale en faisant référence à son collègue de l’Économie Arnaud Montebourg. En se revendiquant comme proches des parlementaires "frondeurs" du PS - qui contestent la politique économique de l'exécutif - les deux ministres semblent chercher à occuper le flanc gauche de l'exécutif.
Dans le viseur ? Hollande, Valls et Merkel. Comme son confrère qui a critiqué samedi la politique de rigueur du gouvernement, Benoît Hamon prend à son tour ses distances avec les choix budgétaires du président François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls. "La relance de la demande est la condition de la réussite de la politique de l'offre qui a été faite depuis deux ans. On ne peut rien vendre aux Français s'ils n'ont pas des revenus suffisants", explique Benoît Hamon dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Comme son collègue de l’Économie, le ministre de l’Éducation a également dans son viseur la politique menée outre-Rhin. La chancelière allemande Angela Merkel "ne peut plus être celle qui donne le la de l'orientation européenne. L'Allemagne sert ses intérêts personnels, pas ceux de l'Europe".
Montebourg/Hamon en tandem. Benoît Hamon est l'invité vedette dimanche de la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse, en Saône-et-Loire, organisée annuellement par Arnaud Montebourg. Les frondeurs du PS seront, eux aussi, présents. Christian Paul, député PS de la Nièvre, sera de la partie. Les sorties des deux ministres n'ont pu que lui arracher un petit sourire de satisfaction : "ils font au sein du gouvernement ce que nous avons engagé depuis plusieurs mois au Parlement: ils posent sur la politique les bonnes questions et comme nous apporter des solutions depuis le printemps dernier. Nous parlons d'un 'plan d'urgence' et Montebourg d'un 'électrochoc': il y a évidement une communauté d'analyse, des propositions qui peuvent converger", a-t-il déclaré dimanche matin.
La position d'Arnaud Montebourg et de Benoit Hamon est toutefois compliquée à tenir. Le 10 avril 2013, François Hollande avait en effet déclaré : "aucun ministre ne peut remettre en cause la politique conduite". Deux viennent de le faire bruyamment, et pas n'importe lesquels. le tweet matinal d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, laisse lui aussi sceptique
 

Hollande au plus bas, Valls en chute libre

Le plongeon record de Manuel Valls ferait presque passer pour une bonne nouvelle la perte de seulement un point pour François Hollande. Avec 17% de satisfaction auprès des Français, le chef de l’Etat bat pourtant encore son propre record d’impopularité et dépasse pour la cinquième fois consécutive les 80% de mécontents. Il est minoritaire dans toutes les catégories y compris chez les sympathisants socialistes (-13).
Mais le fait préoccupant pour l’exécutif c’est bien sûr le spectaculaire recul de Manuel Valls. Il perd neuf points, sa plus forte baisse depuis sa nomination à Matignon, et séduit seulement 36% des sondés. Le Premier ministre chute de quinze points en deux mois. 20 en trois mois. Ce mois-ci il perd dans toutes les catégories : -16 chez les plus de 65 ans ; -17 chez les cadres, -11 et -9 respectivement au PS et à l’UMP. "L’absence de résultats perçus sur le terrain économique par les Français atteint le Premier ministre comme le chef de l’Etat, explique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Il y a une déception car sa nomination avait suscité un espoir par rapport à Jean-Marc Ayrault. Pour les Français, son discours volontariste tranche avec ses résultats", conclut le sondeur.
 

vendredi 22 août 2014

Retrait de Mélenchon: ça bouge dans les partis - L'édito de Christophe Barbier


Retrait de Mélenchon: ça bouge dans les partis... par LEXPRESS

François Hollande à Mayotte entend maintenir le cap des réformes

Arrivée en France de réfugiés chrétiens d'Irak

Hollande promet des annonces "la semaine prochaine"

François Hollande prépare sa rentrée. Actuellement en déplacement dans l’Océan Indien, le chef de l’Etat a annoncé… des annonces imminentes sur les dossiers chauds du moment. Le chef de l’Etat fera "des annonces dès la semaine prochaine, dans quatre domaines, le logement, la concurrence et les professions réglementées, la simplification et l'investissement", a-t-il annoncé à Saint-Denis, à La Réunion.
"On force l'allure". "On maintient le cap et on est dans le mouvement, on force l'allure", a confié le chef de l'Etat à des journalistes en marge d'une tournée dans l'océan Indien jusqu'à samedi, affirmant que sa politique de relance de la compétitivité de l'économie française par le pacte de responsabilité "va marcher". "Toute autre politique aurait enfoncé le pays soit dans la dette soit dans la désagrégation sociale", a-t-il dit.
"Si je pensais que ma politique n'allait pas porter ses fruits, j'en aurais changé", a-t-il insisté, revendiquant "sa constance". Le chef de l'Etat rejette les alternatives: "Sortir de l'euro, laisser filer les déficits ou bien sabrer dans la dépense publique, aucune de ces politiques n'a d'avenir", a-t-il jugé.
"Un problème de confiance". François Hollande a toutefois reconnu "que le pacte de responsabilité n'aura d'effet qu'à moyen terme", n'excluant pas que le "mandat suivant en bénéficie", mais table à court terme "sur l'effet psychologique d'un cadre suffisamment stable pour que la confiance revienne". "Le problème français, c'est un problème de confiance dans l'avenir", a-t-il dit, estimant que le retour de la confiance pourrait relancer "l'investissement, privé comme public, qui est la clef de tout et qu'il faut débloquer".
A Mayotte puis aux Comores. Le président de la République se trouve vendredi à Mayotte, le plus jeune département de France. Samedi, il achèvera cette tournée dans l'océan Indien par une étape à Moroni, capitale des Comores, où il effectuera la première visite d'un président français depuis François Mitterrand en 1990.
 

L'expresso du 22 aout

L'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle affirmait le mois dernier vouloir prendre du recul dans son action politique. Selon France Inter, Jean-Luc Mélenchon va quitter la coprésidence du Parti de gauche, qu'il assurait avec Martine Billard. L'annonce devrait être faite lors de l'université d'été de la formation, qui s'est ouverte jeudi à Grenoble.

L'initiative

"Et si au lieu d’être obsédés par le socialisme gouvernemental, nous tentions d’ouvrir un autre chemin pour 2017?" C'est la question que pose l'écologiste Eva Joly dans une tribune co-signée dans Libération avec le porte-parole d'Europe Ecologie - Les Verts, Julien Bayou. L'ex-candidate à la présidentielle appelle à l'organisation d'une "primaire de l'autre gauche" pour la prochaine échéance. C'est-à-dire avec le Front de gauche, Nouvelle donne et les "socialistes non orthodoxes", non-alignés sur la politiques gouvernementale.
Lire aussi notre interview de François De Rugy, qui veut lui des primaires allant du "Front de gauche jusqu'à des personnalités du centre".
La proposition
Sur Europe 1, Olivier Besancenot a quant à lui expliqué ne pas se résigner à la "politique de merde" du PS et souhaite prendre "ses responsabilités. "La proposition unitaire que je formule ce matin à toute la gauche non-gouvernementale, c’est d’organiser un contre-sommet social, vu la teneur des réformes qui ont été d’ores et déjà été annoncées, et qu’on arrive à faire en sorte qu’il y ait une mobilisation massive au moment du vote du budget qui va intervenir fin octobre", a expliqué le responsable du Nouveau parti anticapitaliste.

La mesure

Selon les informations d'Europe 1, le gouvernement envisagerait un nouveau plan logement pour la rentrée afin de relancer la construction. Parmi les pistes envisagées, Manuel Valls envisagerait un "nouveau Duflot" afin de revenir sur le dispositif actuel qui permet de payer moins d'impôts quand on achète un logement pour le louer. Le nouveau projet devrait être plus avantageux fiscalement. En déplacement à La Réunion, François Hollande a confirmé qu'il fera "des annonces dès la semaine prochaine", notamment dans le domaine du Logement.

La phrase

"Rien n'interdit au futur président de l'UMP d'être candidat lui-même" à la présidentielle, a indiqué sur France Info le secrétaire général de l'UMP, Luc Chatel, qui précise les règles de son parti en vue des prochaines échéances.

La promesse

Alors que François Hollande a reconnu dans son interview au Monde que la France avait livré des armes aux rebelles syriens, son ministre des Affaires étrangères a précisé sur BFMTV que l'envoi remonte à "quelques mois". "Nous avons veillé (...) à ce qu'il n'y ait pas de mauvaise utilisation ou de confiscation", a assuré Laurent Fabius, alors qu'on lui demandait si ces armes ne pouvaient pas être récupérées par les djihadistes, notamment ceux de l'Etat islamique. Le ministre a également précisé que cette décision avait été prise en conformité avec les partenaires européens
 

Yves Jégo : "Cécile Duflot crache dans la soupe"

Fabius: "l'Etat français ne paie pas de rançon"

Besancenot: "La politique du gouvernement satisfait tout à fait le patronat "

jeudi 21 août 2014

Les militants EELV "totalement avec Cécile Duflot"

La Une de L'Express: la faillite, c'est maintenant - L'édito de Christophe Barbier


La Une de L'Express: la faillite, c'est... par LEXPRESS

Hollande s'offre un rapide bain de foule à La Réunion

Des baisses d'impôts trop limitées


Des baisses d'impôts trop limitées par Europe1fr

Cosse: "le bilan de François Hollande se fera en 2017", pas maintenant

Fleur Pellerin trouve l'attitude de Cécile Duflot "peu élégante"

Primaire UMP : Alain Juppé est "mieux placé" que Nicolas Sarkozy, selon Florian Philippot

L'expresso du 21 aout

"Ce n'est pas parce que nous sommes partenaire du PS que nous devons dire amen à sa politique. Hollande et Valls ne travaillent pas assez à avoir au Parlement une majorité de gauche plus large", déclare la secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts Emmanuelle Cosse, dans une interview à Libération.
Lire aussi notre interview de François De Rugy : "Revenir au gouvernement, la question se posera"

Le jugement

Alors qu'EELV ouvre ses journées d'été et célèbre pour l'occasion les 40 ans de l'écologie politique, l'ex-secrétaire nationale des Verts Dominique Voynet juge que la "crise d'adolescence" de son parti "a duré longtemps". "Elle n'est d'ailleurs pas terminée", assure-t-elle. Et quand il lui est demandé "Quel cadeau voudriez-vous offrir aux écologistes en cet anniversaire?", l'ancienne maire de Montreuil répond sans détour : "Le sens des responsabilités."

Les critiques

"Je regrette la posture choisie par Cécile Duflot", a estimé sur BFMTV la ministre des Sports Najat Vallaud-Belkacem, au sujet du livre de l'ex-ministre dans lequel elle règle ses comptes avec François Hollande et ses anciens camarades au gouvernement. "C'est un manque de considération envers ses collègues du gouvernement", a notamment déclaré l'ex-porte-parole du gouvernement. Sur Europe 1, la Secrétaire d'Etat chargée du Commerce Fleur Pellerin a également jugé "assez peu élégant" l'ouvrage de l'écologiste.

Le pronostic

Sur RTL, Florian Philippot a estimé qu'Alain Juppé était "mieux placé" que Nicolas Sarkozy pour être le candidat de l'UMP en 2017. Non sans malice : "Parce qu'il traîne moins de boulets, parce que son passé judiciaire est plus ancien, lointain", a jugé l'eurodéputé et vice-président du FN. Il le juge néanmoins "assez redoutable" pour l'ancien chef de l'Etat, "probablement qu'il fait peur à Nicolas Sarkozy parce qu'il est plus rassembleur".
 

mercredi 20 août 2014

Le Foll: la photo de Morano n'est "pas acceptable"

Nicolas Hulot: "on vit en surrégime"

France : La difficile rentrée du gouvernement

Le gouvernement fait sa rentrée

Thierry Mandon : "Une distribution de dividendes aberrante

l'expresso du 20 aout

Le ministre du Travail, François Rebsamen, a confirmé sur i-Télé une information du Monde selon laquelle 4,2 millions de foyers ont bénéficié des réductions d'impôts consenties par le gouvernement en 2014, contre 3 millions initialement prévu. "Plus de 4 millions de personnes vont soit sortir de l'impôt par le fait de relever les tranches, ce qu'a décidé le gouvernement, soit bénéficier de réduction d'impôts", a dit le ministre sur i-Télé.

La phrase

"On aura compris que j’ai envie de participer à cette belle construction. C’est pourquoi j’ai décidé d’être candidat, le moment venu, aux primaires de l’avenir", écrit sur son blog l'ex-Premier ministre Alain Juppé, après avoir exposé les conditions pour que l'opposition remporte la présidentielle de 2017.

La réaction

"J'ai pour Alain Juppé beaucoup d'estime. C'est quelqu'un de solide, courageux et respectable, qui peut faire du bien au pays", a réagi sur Europe 1 François Bayrou après l'annonce du maire de Bordeaux, estimant que ce dernier pouvait "être un atout pour le pays". Selon le patron du MoDem, qui dit avoir "confiance et amitié avec Alain Juppé", a précisé que "la politique de redressement et de construction de la France nécessitera une forme d'union nationale".

La promesse

Évoquant la "cacophonie à droite" après la déclaration d'Alain Juppé et des responsables politiques davantage préoccupés à servir leur propre "carrière", Robert Ménard a assuré n'avoir aucune autre ambition que son mandat de maire de Béziers. "Je suis dans ma ville", "au service des Biterrois", celui qui a été soutenu par le FN lors des municipales de mars a ainsi indiqué n'être candidat "à rien du tout" d'autre.

La condamnation

Porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll s'est indigné sur France 2 des propos de Nadine Morano, choquée de voir une femme voilée sur une plage en France. "Ce qu'a fait Nadine Morano, je ne l'imagine même pas! Aller prendre avec un portable sur la plage" un tel cliché, a déclaré le ministre de l'Agriculture. "Quand on est responsable politique et qu'on a été ministre, comment on peut faire des choses pareilles!", a-t-il insisté. Avant d'estimer que l'eurodéputée ferait mieux de s'occuper de la parité au sein de son parti.
 

2017 : Juppé candidat à la primaire de l’UMP

Alain Juppé prend les devants. Dans un long billet de blog publié mercredi et intitulé "2047, bientôt...", l’ancien Premier ministre annonce sa candidature à la primaire de l’UMP en vie de la présidentielle de 2017. Après un long argumentaire, le membre du triumvirat actuellement à la tête de l’UMP, avec François Fillon et Jean-Pierre Raffarin, conclut : "c’est pourquoi j’ai décidé d’être candidat, le moment venu, aux primaires de l’avenir. Il reste moins de deux ans pour les organiser (car le bon sens voudrait qu’elles aient lieu au printemps 2016). C’est un bon délai."
"Une méthode s’impose : l’organisation de primaires largement ouvertes". Dans son billet, Alain Juppé, 69 ans depuis le 15 août dernier, plaide avec force pour la tenue de cette fameuse primaire, à laquelle les sarkozystes, notamment, s'opposent. "Pour parvenir à une candidature d’union, une méthode s’impose : l’organisation de primaires largement ouvertes à toutes celles et tous ceux, inscrits ou non dans un parti, qui ne veulent ni de la France barricadée sur elle-même que leur promet le FN ni de ce qu’est devenue , faute d’adaptation aux réalités du monde actuel , l’idéologie socialiste", écrit le maire de Bordeaux.
"Le principe de ces primaires est inscrit dans les statuts de l’UMP, massivement ratifiés par nos adhérents. Leur esprit est en harmonie avec la culture d’une démocratie nouvelle qui se développe sur le terrain et qui a encore du mal à émerger au niveau national. Il faut se mettre à la tâche et commencer à en préparer les modalités, avec toutes les garanties d’impartialité et d’ouverture qui s’imposent. L’UMP doit, pour cela , tendre la main à ses partenaires naturels et créer le climat de confiance nécessaire", poursuit-il.
Une esquisse de programme. Alain Juppé donne aussi une ébauche de ce qui pourrait être son programme présidentiel. "Reste à construire un programme concret d’allègement du fardeau fiscal, financé par un programme réaliste de maîtrise des dépenses publiques ainsi qu’un programme ambitieux de simplification des normes en tous genres qui asphyxient la production", écrit-il ainsi.
Puis l’ancien Premier ministre livre ses pistes pour "assurer la pérennité d’un modèle social français qui traduit en actes le beau principe de solidarité auquel nous tenons tous". Avec un principe : "solidarité et responsabilité doivent aller de pair, dans toutes les branches de notre protection sociale, vieillesse, maladie , famille , chômage , demain de plus en plus dépendance." Et de préciser : "la responsabilité signifie par exemple que l’âge du départ à la retraite ne peut pas ne pas tenir compte des progrès de l’espérance de vie ; ou bien encore qu’à condition que s’amorce le reflux du chômage, les modalités de son indemnisation doivent inciter davantage à la reprise du travail ; ou bien encore qu’à l’hôpital le développement des traitements ambulatoires est un progrès tant pour la santé du patient que pour celle de la 'Sécu'."
Tacles à Hollande et Valls. Alain Juppé n’oublie évidemment pas non plus d’égratigner le couple exécutif. "Nous aurions besoin d’une France forte, capable d’entraîner une Europe active. Ce n’est hélas! pas le cas", acrit le maire de Bordeaux. "Le Président de la République et son Premier Ministre ont perdu la confiance des Français. Trop d’engagements répétés n’ont pas été tenus, telles l’inversion de la courbe du chômage ou la reprise de la croissance", précise-t-il. "Le sentiment que le pays n’est pas conduit selon un cap clairement fixé mais que le pilotage se fait à vue s’est peu à peu installé dans l’opinion. Les divisions de la majorité parlementaire ajoutent à la confusion : les Verts ont quitté le navire, les radicaux de gauche menacent de le faire et ‘la gauche de la gauche’ conteste ouvertement la politique gouvernementale."
 

Le président de personne

mardi 19 août 2014

Pécresse en fait-elle trop sur "la cessation de paiement"?

Valérie Pécresse n'avait pas de mots trop durs mardi sur RTL pour dénoncer la politique gouvernementale. "Illisible", sans "cap clair" et qui nécessiterait de "tout de reprendre de zéro" pour "sortir le pays du marasme", selon la députée UMP des Yvelines. Mais l'ancienne ministre du Budget est allée encore plus loin. "Pour l'instant, la seule chose qu'on sait, c'est que les déficits cette année vont exploser", a-t-elle assené. Avant de poursuivre : "Si les taux d'intérêt remontaient, la France se trouverait quasiment en cessation de paiement et incapable de payer ses services publics."
Sept ans après la sortie choc du Premier ministre François Fillon - "Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite" - et un an et demi après une allusion similaire de la part de Michel Sapin, le spectre de la cessation de paiement est donc remis sur la table par un responsable politique. Avec l'exagération que comprend une telle formule. "Ce propos est récurrent mais il ne peut pas y avoir de cessation de paiement, c'est tellement improbable que cela en devient fantaisiste", déclare pour leJDD.fr l'économiste Jean-Paul Fitoussi, ancien président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). "La France reste une valeur sûre pour les marchés et arrive à se refinancer (en empruntant, Ndlr). Elle est donc loin d'être en faillite", explique-t-il.
Il est en revanche vrai que les taux d'intérêt de la France pour assurer ses besoins de financement sont à un niveau historiquement bas, comme l'a fait remarqué Valérie Pécresse. Le "Tec 10" par exemple, un indice quotidien qui mesure ce taux pour les obligations à long terme (en l'occurrence 10 ans), était ce mardi d'1,34%, selon l'Agence France Trésor, qui gère la dette de l'Etat. Du jamais vu depuis sa création en 1996. L'an dernier à la même période, il était de plus d'un point supérieur (2,5%). Or, pour la responsable UMP, un tel niveau serait aujourd'hui synonyme de "trois milliards de dépenses de plus" pour l'Etat.

"Pas de malheur à attendre d'une augmentation des taux d'intérêt"

Mais pour Jean-Paul Fitoussi, "ce qui doit inquiéter ne sont pas les mouvements du taux d'intérêt mais la faible croissance". "Si ces taux sont bas aujourd'hui, c'est d'abord parce que la croissance est très basse. C'est un symptôme de la crise dans laquelle nous sommes", note-t-il. Pour l'économiste, il n'y aurait en revanche "pas tellement de malheur à attendre d'une augmentation des taux d'intérêt, surtout s'ils sont accompagnés d'une bonne croissance qui montrerait le rétablissement d'une bonne situation économique". Ce qui n'est évidemment pas le cas aujourd'hui, les derniers chiffres de l'Insee faisant état la semaine dernière d'une croissance nulle au deuxième trimestre.
Dans la situation actuelle, une hausse des taux d'intérêt ne ferait donc bien que rajouter de la dette à la France. Mais toute proportion gardée, puisque celle-ci est aujourd'hui d'environ 2.000 milliards d'euros (96,6% du PIB au premier trimestre). En outre, rapporté au déficit public de 2013 (la différence entre ce que le pays dépense et ce qu'il gagne), un coût supplémentaire de "trois milliards" d'euros ne l'aurait fait passer que de 4,3 à 4,44% du PIB.
Si une "faillite" ne se profile donc pas ces prochains mois, le problème est surtout politique pour le gouvernement français, qui reste tenu par ses engagements européens. Sans croissance, il lui sera en effet impossible de ramener le déficit public à 3,8% du PIB cette année, comme il l'a promis à Bruxelles et dans son budget rectificatif. Le ministre des Finances Michel Sapin, compte désormais sur un déficit de l'ordre de 4%. Quelques milliards de moins donc par rapport à sa prévision, mais pas encore "l'explosion" évoquée par Valérie Pécresse.
 

70 ans de la libération de Paris : Manuel Valls a donné le coup d'envoi des commémorations

Hollande au bord du précipice

Harlem Désir "peut comprendre" la réaction de Nadine Morano

l'expresso du 19 aout

L'ex-ministre du Budget, l'UMP Valérie Pécresse, a estimé mardi que la France se trouverait "quasiment en cessation de paiement" si les taux d'intérêt venaient "par malchance" à augmenter. "Nous empruntons aujourd'hui à peu près 360 milliards d'euros par an à court et à long terme (…) Si les taux d'intérêt remontent d'un point, cela veut dire que cela nous fera trois milliards de dépenses de plus", a détaillé la députée d'opposition sur RTL. Et de conclure : "Sur le long terme, la dette est une épée de Damoclès" avec "le risque de ne plus pouvoir financer les services publics auxquels nous sommes attachés."

La phrase

"On devrait créer un observatoire du mépris de la culture française", a déclaré Nadine Morano, députée européenne UMP, sur RMC.

Le conseil

Pour le député UMP Dominique Bussereau, son parti ne doit pas se placer dans une politique "à droite toute". "Nous devons absolument rassembler toute la droite et tout le centre, sinon on ne passera pas la barre du second tour à la présidentielle. Il ne faut laisser personne de côté et rassembler sur une ligne modérée", estime l'ancien ministre dans une interview au Figaro, qui rejette la "tentative de droitiser l'UMP".

Le conseil (bis)

Sur France Info, Bernard Accoyer a appelé au rassemblement de sa famille politique. "Affaiblir l'UMP en séparant la droite forte des autres serait très dangereux", estime l'ancien président de l'Assemblée nationale. "Aujourd'hui, il est encore plus nécessaire que l'UMP rassemble largement, y compris les déçus de l'UMP et pourquoi pas aussi les déçus de François Hollande", a-t-il ajouté.

L'appel

Pour "sortir le pays de la difficulté", Jean-Vincent Placé (EELV) souhaite que le gouvernement aille davantage "vers l'unité nationale". Avec les "socialistes, (les) radicaux de gauche, (les) écologistes - car nous sommes dans la majorité -, et ouvrir davantage aux autres forces de gauche. Et y compris aux humanistes et aux gens de progrès. Je pense aux centristes", a indiqué le sénateur sur Europe 1. Il estime également que le gouvernement doit "infléchir" sa ligne et "ne doit pas être dans l'autoritarisme".

Le différend

Suite aux déclarations de Manuel Valls sur la poursuite de la politique actuelle, le "frondeur" socialiste Laurent Baumel estime que "le problème, est le cap choisi" par le gouvernement. "Ce qui est irresponsable, c’est la politique de l’offre actuellement menée. Si on veut de la croissance, il va falloir aller la chercher", estime le député dans une interview à Libération. Interrogé sur la position de l'Union européenne, il ajoute : "Le choix de cette politique libérale est avant tout un choix français, et il est inefficace."

lundi 18 août 2014

L'édito du parisien. Gouvernement : une rentrée face aux frondeurs du PS


L'édito du Parisien. Gouvernement : une... par leparisien

Majorité : ça se crispe entre le gouvernement et les frondeurs PS

Au sein d'une majorité fragilisée par les difficultés économiques et divisée sur la façon d'y remédier, il suffit d'une étincelle et les esprits s'échauffent. Alors que le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale, Thierry Mandon, a accusé sur i-Télé les frondeurs socialistes d'être ceux «qui coupent la corde de la cordée qui essaye de gravir la montagne difficile», Christian Paul, l'une des figures de proue de la rébellion, lui a vertement répondu ce lundi.
Le député de la Nièvre appelle à «éviter les procès en responsabilité» car «chercher des boucs émissaires, c'est une perte de temps» et «une très mauvaise tactique». «La métaphore de la cordée n'est pas à la hauteur des solutions qu'il faut chercher collectivement. On a besoin d'autorité, au sein du , mais aussi de modestie dans la recherche de solutions», lance-t-il encore, cinglant.

Christian Paul est l'un des chefs de file de ces députés PS qui clament tout haut, depuis plusieurs mois déjà, leur opposition au gouvernement en matière de politique économique. A leur actif,
41 abstentions socialistes sur le plan d'économies fin avril et 33 sur le budget rectificatif de la Sécurité sociale (PLFSSR) début juillet. Les frondeurs sont surtout parvenus à faire entendre leur opposition au Pacte de responsabilité, qu'ils remettent publiquement en cause. De quoi irriter un exécutif qui a fait de ce pacte la pierre angulaire de son dispositif anti-. Et qui compte bien tenir son cap.
 
 


«Un gouvernement qui gère au fil de l'eau»

«Certains à gauche tiennent des propos irresponsables», a sermonné un Manuel Valls inflexible,
ce dimanche dans le «JDD». Ce lundi, Thierry Mandon embraye et insiste : «Est-ce qu'une seconde, un frondeur pense sérieusement qu'on va abandonner, comme ils le proposent, le pacte de responsabilité, qu'on va arrêter de soutenir nos entreprises ?»... «Ce sont eux qui lâchent», accuse le secrétaire d'Etat.

«On est dans un moment de déflation. Ce ne sont pas les désaccords des socialistes qui sont la cause de cette situation», rétorque Christian Paul. «C'est trop facile, pour un gouvernement qui est tétanisé, qui gère au fil de l'eau, de s'en prendre à sa majorité», enfonce l'élu de la Nièvre, alors qu'en cette rentrée les voyants économiques sont au rouge.

«Ce qui est irresponsable, c’est la politique de l’offre actuellement menée», renchérit un autre frondeur, Laurent Baumel,
auprès de «Libération». Et si huit Français sur dix n'ont plus confiance dans la politique du gouvernement, selon un sondage Ifop pour «Le Journal du Dimanche», ce n’est, assure-t-il, «pas lié à un problème de communication ou de clarification de la politique mise en œuvre, mais plutôt au fait que celle-ci ne répond pas à leurs attentes». «Le problème, c’est le cap choisi», martèle le député d'Indre-et-Loire.

Le ton est donné à moins de quinze jours de l'université d'été du PS à La Rochelle, où les frondeurs ont prévu de se rassembler.

http://www.leparisien.fr/politique/majorite-ca-se-crispe-entre-le-gouvernement-et-les-frondeurs-ps-18-08-2014-4071423.php

Florian Philippot pour "un grand référendum sur l'appartenance de la France à l'UE"


Florian Philippot pour "un grand référendum sur... par franceinter

Une rentrée du gouvernement plutôt sombre


Une rentrée du gouvernement plutôt sombre par Europe1fr

Impôts : "Le choix n'est pas fait", selon Michel Sapin

"C'est le moment formidable et unique pour augmenter la TVA", juge Attali

La rentrée sous tension de l'UMP

Morin : "Il faut foutre la paix aux Français !"

L'expresso du 18 aout

Sur i-Télé, Thierry Mandon a comparé l'action du gouvernement au relais féminin du 4 x 400 mètres qui a remporté l'or aux Europe d'athlétisme dimanche : "Dans le dernier virage, elles se sont battues, elles font une ligne droite formidable et elles gagnent. C'est ce qui va nous arriver." Le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat et à la simplification a accusé les frondeurs socialistes "de couper la corde de la cordée qui essaye de gravir la montagne". "Il faut qu'on continue à être soudés, c'est comme ça qu'on gagnera", a-t-il ajouté.

La phrase

"La France est sortie du 'plus dur' de la crise, mais elle est dans l'hésitation", explique le ministre des Finances, Michel Sapin, dans une interview à Libération.

L'interrogation

"On dit : il ne faut pas changer de cap. Mais c'est quoi le cap, exactement?" Invité de BFMTV, l'écologiste François de Rugy a fait part de ses interrogations concernant le maintien de cap défendu dimanche par Manuel Valls dans le JDD. "L'erreur de François Hollande, c'est d'avoir considéré qu'il suffisait d'attendre le retour de la croissance, comme si mécaniquement, elle allait revenir" par "un effet de cycle", a-t-il précisé, réclamant des "mesures plus concrètes". "On ne peut pas rester tels qu'on est et simplement ajuster un peu plus ou moins selon les indicateurs économiques", a conclu le coprésident du groupe des députés EELV.

L'attaque

Pour le vice-président du Front national (FN), Florian Philippot, la phrase de Manuel Valls sur sa volonté de poursuivre la même politique économique est "stupide". "Je ne la comprends pas (...) vu les résultats de cette politique qui ne marche pas", a-t-il déclaré sur France Inter. "On ne continue pas une politique qui ne fonctionne pas", a renchéri le frontiste, qui estime que le Premier ministre veut ainsi "donner des gages aux marchés financiers (…) un signal de soumission".

Le chiffre : - 0,1%

Selon le ministère de l'Education nationale, l'évolution du coût de la rentrée scolaire 2014 est de  - 0,1% par rapport à 2013. "Elle est inférieure à l’évolution de l’inflation globale pendant la même période (+0,4 %), ainsi qu’à celle observée entre les rentrées 2013 et 2012 (+0,5 %)", écrit le ministre Benoît Hamon.
Parallèlement, l'Unef a publié son enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante. Ce dernier augmente de 2%. "Un étudiant qui ne vit plus chez ses parents dépensera ainsi 799 euros par mois en moyenne", écrit le syndicat dans son étude que le JDD a pu consulter. De son côté, la Fage évoque le chiffre de 1,5% et estime qu'"agir sur les loyers est une urgence".

Le soutien

Sur France Info, le secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard, a apporté son soutien à Thiago Motta qui a le nez cassé suite à un coup de tête asséné par Brandao samedi soir. "Bien sûr qu'il faut une sanction", a-t-il indiqué, tout en jugeant le geste du joueur de Bastia, "scandaleux, inadmissible".
 

dimanche 17 août 2014

Armistice entre Valls et le MJS

Ce sera son premier grand discours. À l'université d'été de La Rochelle, la présidente des jeunes socialistes, Laura Slimani, s'exprimera devant les militants et Manuel Valls. Les relations entre le Premier ministre et le MJS ont longtemps été tendues. "Depuis qu'il est Premier ministre, elles se sont améliorées, il est obligé de composer avec nous", note-t-elle. Dans son viseur, on trouve plutôt François Rebsamen, qui veut revenir sur les seuils sociaux, et Bruno Le Roux, qui "fait preuve d'un autoritarisme à deux balles".

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Armistice-entre-Valls-et-le-MJS-680892

Sapin : "La réalité est beaucoup moins bonne que prévu"


Sapin : "La réalité est beaucoup moins bonne... par Europe1fr

Duflot règle ses comptes avec Hollande

C'est la première fois qu’un ministre de François Hollande raconte les coulisses du quinquennat. Le livre risque de ne faire plaisir ni au Président ni à Manuel Valls. De l'intérieur. Voyage au pays de la désillusion (Fayard), livre de Cécile Duflot écrit avec Cécile Amar, journaliste au JDD, sortira le 25 août. "J'ai cru en François Hollande, en sa capacité de rassemblement. (...) J'ai essayé d'aider le président de la République à tenir ses promesses, de l'inciter à changer la vie des gens, de le pousser à mener une vraie politique de gauche. Et j'ai échoué. Alors je suis partie", lit-on notamment dans ce récit, dont le Nouvel observateur publiera les bonnes feuilles dans sa prochaine édition. Un pavé dans la mare en pleine rentrée du gouvernement et à l'entame des journées d’été d'EELV, qui se tiendront jusqu’à la fin de la semaine à Bordeaux.

Avec une "muselière" mais sans pantoufles

Sa présence au gouvernement n’a jamais été une évidence même si certains de ses camarades de parti assuraient que la jeune ambitieuse voulait tellement le poste qu’elle n’en partirait jamais. En restant au gouvernement Ayrault, Cécile Duflot a donc cautionné en grande partie le cap économique de François Hollande, même quand ce dernier assurait qu’il était favorable à une politique de l’offre. C’est donc par petites touches que cette ministre "avec muselière", selon sa propre expression, semait des petits cailloux faisant ainsi entendre une voix dissonante. "La réponse à la situation financière de la France ne peut se réduire uniquement à tailler dans les dépenses. Personne ne peut croire que de l’austérité naîtra le retour des temps meilleurs. Le risque de l’austérité, c’est la tétanie de l’intelligence", déclarait-elle en février 2013 dans un entretien au JDD. Partir? "C'est la seule fois où j'ai réellement pensé que c'était possible", explique-t-elle après l'éviction en juillet 2013 de la ministre de l'Écologie, Delphine Batho.
Le temps passe et le cap économique de François Hollande va en s’affirmant. Pas facile de rester au gouvernement dans ces conditions. "On voit défiler les jours avec, rares, et les jours sans, un peu plus nombreux" mais "quand on cherche du confort, on s’achète des pantoufles", lance-t-elle lors de ses vœux à la presse en 2014. Et d’ajouter : "Je serai particulièrement attentive à ce que le patronat ne nous embarque pas dans un tango de l’irresponsabilité ou à chaque concession du gouvernement répondrait une demande supplémentaire." Finalement, Duflot est partie quand Valls est arrivé. Ce qu’elle n’a pas pu dire tant qu’elle était ministre, elle le raconte dans ce livre
 

Wauquiez attend Sarkozy

Courtisé par l'ancien Président, Laurent Wauquiez réunit dimanche ses amis de la Droite sociale. Confidences.
Les rentrées politiques se suivent et ne se ressemblent pas pour Laurent Wauquiez. Certes, depuis trois ans, le jeune (39 ans) député-maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire) a pris l'habitude d'anticiper la rentrée par l'ascension du mont Mézenc, point culminant (1.753 m) de son fief électoral où il convie ses amis politiques du moment. Une façon pour l'un des ambitieux de l'UMP de prendre son autonomie en imitant François Mitterrand qui, chaque dimanche de Pentecôte, gravissait la roche de Solutré accompagné d'un aréopage socialiste et médiatique.
En 2012, Laurent Wauquiez était le premier de la cordée filloniste. En pleine campagne interne à l'UMP, les amis de l'ancien Premier ministre avaient répondu à l'appel de l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy. L'an passé, l'affluence avait nettement baissé. En rupture avec François Fillon, Laurent Wauquiez avait placé sa rentrée sous le signe du "devoir d'inventaire" du quinquennat précédent. Depuis, le député de Haute-Loire n'a pas molli dans sa critique de la direction provisoire de l'UMP. Débarrassé de sa bête noire, Jean-François Copé, le maire du Puy n'est pas un fan du trio Juppé-Fillon-Raffarin qu'il juge globalement trop centriste.
Aujourd'hui, sur les pentes du mont Mézenc, Wauquiez veut renouer, dit-il, avec "l'élan des municipales". C'est pour cela qu'il a invité les nouveaux maires UMP de villes conquises au printemps dernier (Limoges, Saint-Étienne…). "Je préfère cet esprit aux petites combinaisons politiques des élus en chambre", poursuit-il. Prépare-t-il une candidature à la présidence de l'UMP? "Je n'exclus rien, confie-t-il au JDD. Si je ne me retrouve pas dans les projets défendus par les candidats, alors j'irai. La crise de la droite n'est pas une crise de casting, c'est une crise de projet. Nous sommes au point limite d'une fracture durable avec les Français. On n'a plus le droit à l'autodestruction", analyse celui que Nicolas Sarkozy voudrait bien enrôler.

L'ancien chef de l'État parlera "début septembre"

Sensible aux sirènes sarkozystes, Wauquiez savoure ce ­retournement. Le député-maire du Puy n'a pas toujours figuré parmi les préférés de Sarkozy. Seule sa proximité avec Brice Hortefeux a évité que les ponts soient coupés définitivement. Il reste d'ailleurs prudent sur le retour de Nicolas Sarkozy : "J'attends de l'entendre. Depuis dix-huit mois, il a envoyé des messages très différents. J'attends de lui un projet de rupture." En clair, Wauquiez fait pression pour faire bouger la ligne sur laquelle l'ex-chef de l'État, avec qui il s'est entretenu à plusieurs reprises cet été, prépare son retour. Selon lui, Sarkozy sortira du silence "début septembre".
Adepte des positions tranchées sur le mariage gay, l'Union européenne, la politique sociale ou encore le système des retraites, l'ancien ministre veut bien rempiler chez Sarkozy mais sur une ligne bien ancrée à droite. "Nicolas Sarkozy ne m'a rien proposé de concret", précise-t-il toutefois alors que certains avancent déjà l'hypothèse d'un ticket avec Nathalie Kosciusko-Morizet. Farouche partisan de la transparence pour les élus, Wauquiez balaie le danger des affaires qui menacent Sarkozy : "Il n'y a rien de très probant sur la table."

L'exact contraire de Copé

Tiraillé entre sa propre ambition et les appels du pied de l'ancien président, Laurent Wauquiez hésite. "La droite est dans une position mortelle, soupire-t-il. Il n'y a pas d'espace pour les galops personnels." Même s'il s'en défend, il s'estime en position de force vis-à-vis de Nicolas Sarkozy : "Je gagne des élections. J'incarne un spectre d'idées. Je suis clean sur les affaires et j'appartiens à la nouvelle génération. J'ai ma pierre de touche. J'attends juste de savoir quelle est la meilleure manière de porter mes convictions."
À l'entendre, il serait l'exact contraire de Jean-François Copé. Sans le dire ouvertement, Laurent Wauquiez entend désormais occuper cette place de premier allié de Nicolas Sarkozy. En attendant, il se remet d'une blessure à l'épaule contractée pendant ses vacances en Belgique. Un mauvais présage avant un nouveau grand saut pour le patron de la Droite sociale.
 

samedi 16 août 2014

Sarko Terminator: la une de L'Express


Sarko Terminator: la une de L'Express - L'édito... par LEXPRESS

"Laurent Fabius se bat désespérément contre l'inertie de son président", dit Luc Chatel


"Laurent Fabius se bat désespérément contre l... par rtl-fr

De Villiers : "Les politiciens sont des serpillières

Philippe de Villiers revient sur le devant de la scène, après la conclusion d'un accord prévoyant l'ouverture de deux déclinaisons du Puy du Fou en Russie, mais ne compte pas pour autant remettre le pied durablement dans la politique.

Le président du Mouvement pour la France n'a pas caché son aversion pour les personnalités politiques françaises actuelles au micro de
RTL. "La politique c'est devenu un cloaque", dénonce Philippe de Villiers, évoquant "des petits coqs sur un tas de fumier". "Donc moi ça ne m'intéresse pas", ajoute le fondateur du Puy du Fou, puisque "de toute façon, les politiciens sont des serpillières".

Seule une personnalité politique trouve grâce au yeux de Philippe de Villiers:
Vladimir Poutine, qu'il a rencontré jeudi. Une rencontre "inoubliable" pour l'ancien député européen, qui voit dans le président russe "le seul chef d'Etat à défendre" ses valeurs, à savoir celle d'"un monde enraciné et non pas globalisé". "Donc c'est vrai j'aime la Russie, je m'y retrouve, je m'y sens bien", conclut Philippe de Villiers. Il n'hésite d'ailleurs pas à exprimer sa préférence: "J'échangerais volontiers Hollande et Sarkozy contre Poutine."

Pour Philippe de Villiers, l'ouverture d'un
Puy du Fou russe en Crimée, région annexée par la Russie, n'est pas un problème. "Je suis allé deux fois en Crimée. Les Criméens se sont exprimés par un référendum" pour leur rattachement à la Russie, justifie-t-il. Dénonçant les sanctions européennes, il estime que "les dirigeants européens ne sont pas raisonnables".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/16/97001-20140816FILWWW00104-de-villiers-les-politiciens-sont-des-serpillieres.php

Quand le gouvernement croyait dur comme fer à la croissance

François Hollande ne tiendra pas «avec le seul soutien du Medef», tacle Marie-Noëlle Lienemann

La sénatrice de l'aile gauche du PS est remontée...
Marie-Noëlle Lienemann, de l'aile gauche du PS, a jugé samedi que, face au risque de «décrochage» de l'opinion et de sa majorité, François Hollande ne pourrait «pas tenir avec le seul soutien du Medef».
Alors que le Premier ministre, Manuel Valls, a demandé la veille «des initiatives» en faveur de l'investissement européen, la sénatrice a tranché sur Europe 1: «L'investissement européen ne se débloquera pas à court terme».
Il faut «créer un rapport de forces. On ne peut pas continuer à faire en sorte que l'Allemagne décide toute seule, en fonction d'abord de ses propres intérêts». «Il faut desserrer l'étau des fameux 3%, qui sont une absurdité qui date de 20 ans», a-t-elle dit à propos du plafond de déficit public établi par l'UE.

«Maintenant, ça suffit»

«Nous sommes contributeurs nets à l'Union», «nous devons dire, comme l'a fait de Gaulle» et «Margaret Thatcher en son temps: "maintenant, ça suffit"», a poursuivi la responsable socialiste.
Selon elle, en effet, «si le décrochage avec le peuple devient massif, majeur et même au sein de sa majorité devient si devient de plus en plus important», le chef de l'Etat «ne va pas pouvoir durablement tenir avec la seule stratégie et le seul soutien du Medef».
Lienemann estime que si le PS n'organise pas de Congrès extraordinaire, mais lance des Etats généraux, «c'est que, manifestement, la direction du PS et le président ont peur du vote des militants».
«Ce que je voudrais, c'est que le PS, ses élus, ses militants votent», a-t-elle dit. «Je ne prends pas mes distances avec le Parti socialiste, c'est ceux qui refusent de donner la parole à ses militants et à ses cadres qui posent problème. Donc il n'y a pas de raison de quitter le PS».

«On peut leur demander maintenant un effort supplémentaire»

Les ministres Arnaud Montebourg et Benoît Hamon doivent venir écouter les mécontents à l'Université d'été de La Rochelle (29-31 août), «on sent qu'ils ont une préoccupation commune avec nous et une détermination à chercher une autre voie», a poursuivi Lienemann.
«On peut leur demander maintenant un effort supplémentaire. On peut pas être ministre de l'Economie, dire qu'on n'est pas d'accord avec les fondamentaux de l'économie et ne proposer comme seule solution» que de «déréguler des professions comme les notaires et autres», a-t-elle dit en visant Montebourg.

http://www.20minutes.fr/politique/1429003-unpublished-francois-hollande-tiendra-seul-soutien-medef-tacle-marie-noelle-lienemann

dimanche 3 août 2014

Najat Vallaud-Belkacem fait sa révolution

Najat Vallaud-Belkacem a le souci du détail. La ministre des Droits des femmes a obtenu de François Hollande que sa loi-cadre sur l'égalité femmes-hommes, validée jeudi par le Conseil constitutionnel, soit promulguée lundi, un 4 août. Un clin d'œil féministe à la nuit du 4 août 1789 au cours de laquelle l'Assemblée constituante avait aboli les privilèges.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Najat-Vallaud-Belkacem-fait-sa-revolution-678811

Benoît Hamon dans son couloir

La moitié des ministres lutte contre la réduction des dépenses. On a des ministres qui, en silence, se battent plus contre la réduction à marche forcée des déficits que certains députés qui agitent les drapeaux", explique un proche de Benoît Hamon, citant pêle-mêle Montebourg, Filippetti, Royal et Hamon, bien sûr. Le ministre de l'Éducation est-il à l'aise avec la politique de l'offre? "Benoît, il nage dans son couloir", élude ce proche.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Benoit-Hamon-dans-son-couloir-678816

Hollande: "La France et l'Allemagne ont eu l'audace de se réconcilier"