lundi 31 mars 2014

Remaniement: Manuel Valls, un atout-clé pour l'Elysée - 31/03

Nouveau gouvernement : Duflot n'y sera pas

La ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot, ne fera pas partie du gouvernement remanié, indiquent des sources parlementaires PS.

Selon ces sources, des "individualités vertes" devraient cependant participer à ce gouvernement. Deux ministres écologistes faisaient partie du gouvernement Ayrault : Cécile Duflot et Pascal Canfin (délégué au Développement).

La ministre avait déclaré la semaine dernière
ne pas vouloir faire partie d'un gouvernement qui serait dirigé par Manuel Valls.

François Hollande
prendra la parole ce soir à 20 heures et devrait annoncer ce remaniement.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/31/97001-20140331FILWWW00304-nouveau-gouvernement-duflot-n-y-sera-pas.php

Municipales : une défaite cinglante de la gauche


Municipales : une défaite cinglante de la gauche par LCP

Le remaniement de Christophe Barbier

Municipales françaises : "Il y a un perdant, la démocratie", selon Dominique Moisi

EN DIRECT. Matignon annonce la démission de Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement... Hollande aurait choisi Valls pour Matignon... Duflot quitterait le gouvernement...

Suivez toutes les informations sur le second tour des municipales et le futur remaniement par ici...

Cliquez sur ce lien pour suivre les évènements en direct......... http://www.20minutes.fr/article/1337925/direct-hollande-choisi-valls-matignon-duflot-quitterait-gouvernement-hollande-adressera-francais-20h-lors-allocution-televisee

  • 18h11: Une démission par «porteur»
    Selon i Télé, Jean-Marc Ayrault aurait «lutté jusqu'au bout» et aurait fait «valoir ses arguments» à François Hollande ce lundi matin. Il aurait fait porter sa lettre de démission à l'Elysée dans l'après-midi.
  • 17h54: Matignon annonce la démission de Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement
  • 17h42: L'AFP confirme l'imminence de la nomination de Manuel Valls
    L'AFP évoque des «sources concordantes dans la majorité».

  • 17h40: Benguigui dément toute «fraude» ou «enrichissement personnel»La ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui, dont la déclaration de patrimoine suscite le «doute» de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, a démenti lundi toute «fraude» ou «enrichissement personnel».
    «Il n'y a ni fraude, de quelque nature que ce soit, ni enrichissement personnel: le patrimoine de Madame Benguigui est parfaitement connu et régulièrement déclaré auprès de l'administration fiscale», a déclaré son avocate Me Martine Malinbaum, dans un communiqué transmis à l'AFP

Remaniement: après les rumeurs, les décisions - 31/03

L'expresso du 31 mars

Le rendez-vous hebdomadaire prévu lundi matin entre le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault a été annulé a annoncé Matignon, alors que le remaniement est prévu dans la journée.

Le constat

"En plein désert, on serait incapable de vendre une bouteille d'eau. Le gouvernement ne sait pas communiquer". C'est la sentence qu'a lâché lundi, le porte-parole des députés socialistes Thierry Mandon au micro de RMC.

L'intervention

Le ministre de l'Agriculture et proche de François Hollande, Stéphane Le Foll, a confirmé lundi que le président de la République "prendrait la parole "sans doute à la télévision" pour "s'expliquer" après la déroute électorale de son camp, mais il n'a spécifié ni date ni horaire.

Le sondage

Manuel Valls est le favori de 31% des Français pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon devant Martine Aubry (17%) et Laurent Fabius (16%), selon un sondage BVA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France. D'après cette enquête publiée lundi, près des trois-quarts (74%) des personnes interrogées ne souhaitent pas que Jean-Marc Ayrault reste Premier ministre, au lendemain de la déroute des municipales. Seuls 21% veulent son maintien.

L'appel

Plus de 50 parlementaires de gauche vont se retrouver lundi soir à l'Assemblée, annonce Le Figaro. Ces élus veulent mettre la pression sur le gouvernement afin de lui signifier que le vote sur le pacte de responsabilité prévu fin avril n'est pas acquis. "Nous refusons de subir la funeste période dans laquelle nous nous trouvons. Nous voulons éviter que le vote exprimé dimanche soir ne soit pas pris en compte. On ne peut pas rester dans la tiédeur des derniers mois. Nous venons de subir un sinistre politique de grande ampleur. Il faut réagir vite!," explique par exemple le député PS de la Nièvre Christian Paul.
 

dimanche 30 mars 2014

Municipales françaises : victoire de la droite, désaveu pour Hollande

François Rebsamen: "Hollande doit parler aux Français rapidement" - 30/03

France : le gouvernement redoute une cuisante défaite aux municipales

52,36% de participation à 17h

Municipales : la participation à 17 heures reste inférieure à celle du premier tour


À 17 heures, le taux de participation en métropole se situe à 52,36% pour le second tour des municipales. C'est deux points de moins que la semaine dernière à la même heure, où 54,45% du corps électoral s'était exprimé.

Lors des dernières municipales il y a six ans, le taux de participation à 17 h était de plus de deux points supérieur, à 54,45%. La fermeture des bureaux de vote intervient à 18 h, 19 h ou 20 h selon les communes
 
http://elections.lefigaro.fr/municipales-2014/2014/03/30/01052-20140330LIVWWW00005-en-direct-suivez-les-resultats-du-second-tour-des-elections-municipales-2014.php

Municipales: le changement d'heure a-t-il perturbé le scrutin? - 30/03

La peur bleue de Hollande

La déroute des socialistes au premier tour va-t-elle se transformer, dimanche soir, en débâcle? Ou bien la gauche parviendra-t-elle à atténuer la défaite grâce à un sursaut de la mobilisation? Les élections municipales se suivent et se ressemblent pour les partis au pouvoir. Il y a six ans, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l'UMP essuyait un de ses plus sérieux revers électoraux. Deux ans après son accession à l'Élysée, c'est François Hollande qui risque, à son tour, de subir pareille sanction.

Un sursaut de participation?

Il faudrait un soulèvement des électeurs socialistes et de leurs alliés, aujourd'hui, pour que le PS sauve les meubles. Dès dimanche dernier, le parti dirigé par Harlem Désir a lancé un appel à la mobilisation. Au premier tour, les taux de participation de l'électorat socialiste (68%, selon l'Ifop) mais aussi écologiste et Front de gauche (59%) furent nettement inférieurs à celui de l'UMP (72%), voire de l'UDI (79%).
Sans sursaut, la défaite peut être aussi cruelle qu'en 1983, quand 66 villes de plus de 20.000 habitants passèrent à droite – un record. Par la suite, le PS avait patiemment retissé son maillage local jusqu'à prendre le Sénat en 2011 grâce à ses bataillons de conseillers municipaux. Il risque de revenir trente ans en arrière. La victoire de 2008 (59 grandes villes conquises) est aussi en passe d'être effacée.
Mais le message aux abstentionnistes a eu du mal à passer. L'entre-deux-tours à gauche fut accaparé par les rumeurs du remaniement et les mauvaises nouvelles : un nouveau record du chômage, la censure par le Conseil constitutionnel de la loi Florange, emblématique pour la gauche du PS. Sans compter, à Paris, un pic de pollution et la circulation perturbée par la visite présidentielle chinoise. Et l'annonce informelle d'une baisse d'impôts ciblée sur les plus modestes, sans aucun détail, a suscité l'incrédulité.
Dimanche soir, le PS espère sauver le minimum de ses gains passés en conservant Toulouse et Strasbourg, reconquises en 2008. Ses victoires potentielles, à Avignon ou à Bourges, seront rares.

Que peut faire Hollande?

Face au désaveu des urnes, François Hollande n'attendra pas les européennes, fin mai, pour répondre à la colère des Français et surtout à celle du peuple de gauche. Le président de la République va donc remanier son équipe et vite. Dans un scénario le plus rapide, Jean-Marc Ayrault remettrait sa démission dès lundi. L'actuel Premier ministre sera-t-il reconduit dans ses fonctions ou bien remplacé? Devant ses très nombreux visiteurs, samedi encore, le chef de l'État s'est plu à brouiller les pistes donnant autant d'arguments pour ou contre. Sévère avec la plupart des prétendants aux postes, François Hollande sait bien que la nomination de Manuel Valls, le favori des Français, l'exposerait à beaucoup d'hostilité sur sa gauche et surtout de la part des écolos. Or le Président tient à garder tout le monde dans son giron.
Si la recomposition de sa nouvelle équipe et l'identité du locataire de Matignon tournent au casse-tête, une autre chose est, en revanche, certaine : il ne changera pas de politique. Le Pacte de responsabilité en demeure la pierre angulaire, alliant baisse des coûts salariaux et économies budgétaires. La situation financière du pays reste préoccupante. Dès lundi matin, l'Insee publiera le niveau du déficit et de la dette, des chiffres qui s'annoncent mauvais et fourniront au remaniement – observé à Bruxelles – un fond de scène délicat.

La "vague bleue", jusqu'où?

Les ténors de l'UMP se sont passé le mot toute la semaine : éviter tout triomphalisme avant dimanche soir. Mais en coulisses, l'équipe de Jean-François Copé a fait tourner les calculatrices. Avec 29 conquêtes dès le premier tour et 58 candidats en ballottage favorable dans des villes de plus de 9.000 habitants détenues par la gauche, la droite pourrait empocher quelque 87 prises de guerre et en perdre, selon un expert du parti, "au pire" trois. Le tout sans compter le sort très incertain d'une soixantaine de communes gérées par le PS. Bref, l'UMP s'apprête à engranger non seulement son premier succès à un scrutin local depuis 2002, mais surtout une victoire historique à des municipales. Plus de 110 villes pourraient tomber dans son escarcelle et repeindre ainsi la France en bleu. Cette marche en avant n'a même été entravée par la question du front républicain. Éliminée nulle part, l'UMP a maintenu ses candidats partout et exclu ceux qui se sont alliés avec le FN sur les listes divers droite à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et à L'Hôpital (Moselle). Certains responsables de l'UMP rêvent déjà de reprendre le contrôle du Sénat en septembre, et, surtout, de la reconquête en 2015 des régions, dont 21 sur 22, sont aujourd'hui présidées par la gauche. Ce vent de victoire va dans l'immédiat offrir un bol d'air à Jean-François Copé, affaibli par sa rivalité avec François Fillon mais aussi par l'affaire Bygmallion et par une cote de popularité catastrophique.

Front national : la confirmation?

Elle fut la vedette de la semaine. Marine Le Pen a passé les derniers jours à écumer les plateaux télé et les studios radio. La présidente du FN y a exprimé une tranquille satisfaction. Et dimanche soir? Le FN peut espérer l'emporter dans deux ou trois villes moyennes et d'autres plus petites : Béziers, Fréjus, Forbach, Hayange, Beaucaire, Saint-Gilles, Le Luc, Villers-Cotterêts… En 1995, le parti dirigé par son père avait remporté trois mairies. Marine Le Pen rappelle qu'elle n'a jamais fixé d'objectifs précis, parlant de "villes gagnables", pas de "villes gagnées d'avance". Et qu'elle n'a pas cherché les ralliements. Dans 15 cas, explique-t-elle, des listes UMP ou assimilées ont proposé de fusionner avec des listes FN. Seuls deux accords ont été finalement conclus.
Pour elle, l'essentiel ne serait pas dans cette comptabilité. Mais dans un statut de recours, qu'elle tente de se forger. "Nous sommes capables de rassembler des électeurs de droite comme de gauche. Cela n'était pas arrivé depuis de Gaulle", n'hésite-t-elle pas à dire. Et d'anticiper des élections européennes triomphales. "Dans deux mois, nous serons entre 20 % et 25 %. Nous devenons un parti de gouvernement. Nous rentrons dans l'étiage des mouvements qui peuvent accéder aux seconds tours."
Marine Le Pen semble insensible au remaniement qui s'annonce. Sauf à l'évocation du nom de Manuel Valls. "Je pense que c'est un homme dangereux, qui a une vision très éloignée des règles républicaines", dit-elle. Lui reprochant l'arrestation de militants FN le 11 novembre ou le retrait de sa protection policière après l'affaire Méric "sans prévenir". "Il a un côté hystérique inquiétant. Il n'a ni la dimension, ni le calme, ni la solidité pour être Premier ministre."
 

Municipales 2014 : le taux de participation à midi était de 19,83%

Le ministère de l'Intérieur a annoncé que la participation à midi pour ce second tour des élections municipales était de 19,83%.

Pour mémoire, ce chiffre était dimanche dernier à la même heure de 23,16%.

Au second tour du même scrutin en 2008, le taux de participation s'était élevé à 23,68% à midi.
Un article mis à jour en direct couvre l'ensemble de la journée de ce scrutin.

Tous les résultats sont à retrouver sur
cette page spéciale. 


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/30/97001-20140330FILWWW00049-municipales-2014-le-taux-de-participation-a-midi-etait-de-1983.php/

samedi 29 mars 2014

Remaniement : Fabius à Matignon, le retour de Royal acté?

Hollande et Royal "se parlent tout le temps"

Selon Le Parisien, qui cite des "sources concordantes", le retour de Ségolène Royal dans l'exécutif serait acté. Le quotidien assure samedi dans ses colonnes que l'ancienne candidate pourrait devenir garde des Sceaux ou prendre la tête d'un super-ministère Education-Culture-Jeunesse - la structure que voulait confier François Hollande à Martine Aubry en mai 2012. Citant "un ami" de Ségolène Royal, Le Parisien ajoute que le chef de l'Etat et son ancienne compagne "se parlent tout le temps, plusieurs fois par jours".

L'hypothèse Fabius reste d'actualité...

... à en croire Le Figaro. Le quotidien, qui publie samedi un article intitulé "Fabius le ressuscitée", assure que l'actuel locataire du Quai-d'Orsay pourrait reprendre du service à Matignon, la résidence du Premier ministre qu'il a déjà occupé il y a un peu moins de 30 ans. L'intéressé n'a d'ailleurs pas démenti quand il était interrogé jeudi sur i-Télé. "Je suis plutôt partisan d'un allègement" du gouvernement (...) Entre 15 et 20 (ministres), ça peut fonctionner", a-t-il même déclaré.
 

vendredi 28 mars 2014

Municipales à Marseille: Mennucci dénonce l'accord entre Gaudin et une proche de Guérini - 28/03

Parlement’air - L’Info : Jean-Daniel Lévy - Directeur du Département Politique & Opinion d'Harris Interactive


Parlement’air - L’Info : Jean-Daniel Lévy... par LCP

Le gouvernement peut-il trouver 50 milliards d'économie?

Municipales 2014: les grands duels du second tour - 28/03

Jean-François Copé: "Je veux être celui qui fait de nouveau gagner sa famille politique

Paris: derniers meetings de Hidalgo et NKM

Bourdin Direct: Edwy Plenel - 28/03

La phrase du jour

Duflot : "Je continuerai, où que ce soit"


Cécile Duflot: "Je crois au rassemblement dans... par Europe1fr

jeudi 27 mars 2014

Alain Duhamel : "Après une lourde défaite aux élections locales, on change de ministre"

Chômage : quand Royal et Hollande critiquaient Sarkozy

Parlement’air - L’Info : Jean-Marc Germain, Député PS des Hauts-de-Seine et Secrétaire National du PS au Travail et à l'Emploi


Parlement’air - L’Info : Jean-Marc Germain... par LCP

Municipales : focus sur Reims


Municipales : focus sur Reims par LCP

Remaniement: Manuel Valls en campagne pour Matignon

Municipales 2014: Caen, une des villes qui pourrait basculer à droite - 26/03

Bayrou, la Navarre plutôt que la France


Bayrou, la Navarre plutôt que la France par lejdd

NKM invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le 27/03/2014


NKM invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le... par NKM

Affaire des écoutes...une nouvelle vidéo !

N'oubliez pas de venir voir le blog sur les écoutes .... http://societepresse.blogspot.com/
Une vidéo intéressante vous y attend ... surprenant même !
à tout de suite !

Le désaveu des chiffres du chômage

Hollande préfère changer d'équipe que de politique

Municipales: la gauche veut convaincre les abstentionnistes - 27/03

Bourdin Direct: Michel Sapin - 27/03

L'expresso du 27 mars

"C'est un avertissement très clair", a déclaré Laurent Fabius sur i-Télé, au sujet des résultats du premier tour des municipales. Le ministre des Affaires étrangères a assuré que le message "a été entendu" par François Hollande. "Donc il y aura des conséquences qui seront tirées dès après le deuxième tour".

L'attaque

"Hollande doit se remanier lui-même", a estimé François Fillon dans une interview auFigaro. L'ex-Premier ministre considère que François Hollande "doit en profiter pour 'licencier' les ministres qui interviennent à tort et à travers dans la vie des entreprises, sur leurs choix stratégiques, en multipliant les pressions et les menaces sur des investisseurs décrétés indésirables". 

La réponse

"Est-ce que j'ai la chance de parler au futur Premier ministre?", a demandé Christophe Barbier à son invité. "A un ancien Premier ministre", a éludé Laurent Fabius, répétant à plusieurs reprises qu'il est bien où il est. Le ministre a également confié être "partisan d'un allègement" de l'équipe gouvernementale, "entre 15 et 20 ça devrait fonctionner".

La vidéo

Les équipes du Petit Journal ont capté un échange assez surprenant. En croisant Edwy Plenel en dédicace au salon du livre, Cécilia Attias, ex-épouse de Nicolas Sarkozy, est venue adresser ses félicitations au directeur de Mediapart. "Vous étiez très bon à Mots Croisés", a salué son époux Richard Attias. "Mon mari m'a dit que vous aviez été excellent", renchérit l'ex-première dame. Dans l'émission en question, le directeur de Mediapart - dont la dernière révélation en date est le détail des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy dans le cadre d'une enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle 2007 - s'exprimait sur les affaires qui pèsent sur Nicolas Sarkozy.

L'engagement

Il n'y aura pas de licenciement ni de chasse aux sorcières à Hénin-Beaumont, a assuré Marine Le Pen sur France Inter. "On va attendre qu'une partie (des employés) aillent à la retraite. On va les dispatcher pour les mettre là où ils peuvent être utiles". "Ils votent ce qu'ils veulent du moment où ils font leur travail dans l'intérêt des habitants", a-t-elle insisté au sujet des employés de cette mairie du Nord qui va être dirigée par Steve Briois.

http://www.lejdd.fr/Politique/Fabius-Des-consequences-seront-tirees-apres-le-deuxieme-tour-658897

mercredi 26 mars 2014

Remaniement : les ministres font profil bas


Remaniement : les ministres font profil bas par leparisien

Précaires et chômeurs manifestent devant Solférino


Précaires et chômeurs manifestent devant Solférino par LCP

Questions d'info : Christian Jacob, député de Seine-et-Marne, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale et Bruno Le Roux, député de la Seine-Saint-Denis, président du groupe Socialiste à l’Assemblée nationale


Questions d'info : Christian Jacob, député de... par LCP

Municipales : l'alliance PS/EELV à Paris


Municipales : l'alliance PS/EELV à Paris par LCP

Municipales 2014: la tournée anti FN de Manuel Valls n'a pas porté ses fruits -- 26/03

A Marseille, Gaudin rallie une guériniste

Résultats municipales 2014 : "Le gouvernement fait la sourde oreille", selon Luc Chatel

Municipales: y aura-t-il un remaniement du gouvernement? - 26/03

NKM : "à gauche, c'est une véritable mascarade"

Hidalgo : "une claque nationale mais un sursaut parisien"

Bourdin Direct: Jean-Pierre Raffarin - 26/03

L'expresso du 26 mars

François Hollande ne peut pas rester silencieux dans cet entre-deux tour. Ce qui s'est passé dimanche est un désaveu cinglant de la part des Français, on l'entendait partout dans toute la France. Cette fois, on l'a vu dans les votes", a déclaré Jean-François Copé sur France 2, au sujet des résultats des municipales. "Il doit s'exprimer dès cette semaine", a poursuivi le président de l'UMP.

Le constat 

"On a pris une claque. Quand on prend une claque, soit on est assommé soit on se réveille. On se réveille", a expliqué  Harlem Désir sur France Inter. "Les Français réclament une équipe gouvernementale sans couac", a ajouté le premier secrétaire du PS.

La mise au point

"Qu’est-ce que vous voulez que je fasse avec ces pieds nickelés!". C’est ainsi que le maire sortant UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin a justifié sa décision de ne pas débattre avec ses adversaires Patrick Mennucci (PS) et Stéphane Ravier (FN) sur France 3 jeudi soir. "Un débat à deux je l’aurais sans doute accepté, mais là c’est un débat à trois", a-t-il encore expliqué au micro de France Inter. 

Le bug 

Les chefs de cabinet des ministères chargés de l'économie ont reçu mardi un courriel intitulé "Votre départ", a indiqué un conseiller de Bercy à l'AFP, corroborant un article de L'Express, tandis que Bercy parlait de "procédures habituelles et individuelles". "Tous les chefs de cabinet ont reçu ce courrier" et "d'autres mails de la même tonalité de départ", a précisé ce conseiller, alors que les résultats, très mauvais pour le PS, ont relancé les spéculations sur un remaniement.

L'attaque 

"A gauche, on est face à une véritable mascarade", a dénoncé Nathalie Kosciusko-Morizet sur Europe 1au sujet de l'accord entre Anne Hidalgo et les écologistes à Paris. "On a des gens qui après avoir gouverné 13 ans Paris n’étaient d’accord sur rien, ils n’étaient pas d’accord sur le bilan, et à la va-vite, entre les deux tours, on déchire les programmes et on s’unit pour des listes, mais il reste des divergences de fond qui ne sont pas résolues", a assuré la candidate UMP à Paris.
 

Hollande qualifie "d'injustice" le premier tour

Le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, a assuré aujourd'hui que François Hollande voyait "une forme d'injustice" dans les mauvais scores enregistrés par des maires PS sortants au 1er tour des municipales.

Le président de la République "voit la forme d'injustice qu'il y a à ce qu'on reproche aujourd'hui (aux maires socialistes) des éléments dont on voit bien qu'ils ont trait à un mécontentement national, alors que leur politique locale est bien souvent plébiscitée", a affirmé Bruno Le Roux sur BFMTV. "Il est attentif à ce qui se passe, regarde à ce que lundi prochain il puisse y avoir un paysage qui rende service à nos concitoyens dans nos villes. Il a une idée très précise sur les équipes qui peuvent permettre demain d'avoir la meilleure politique aux municipales", selon M. Le Roux. "Il nous a donné des consignes très claires: nous rassembler et aller dans cette semaine en nous mobilisant pour expliquer l'enjeu local , nous expliquer sur la politique que nous menons nationalement", a-t-il dit. "Le message du premier tour a été entendu", a martelé Bruno Le Roux, assurant qu'il y aurait après ces élections municipales "une plus grande cohérence dans les messages donnés par le gouvernement, peut-être un resserrement de ce gouvernement".
Après un premier tour marqué par une forte abstention, les difficultés de la majorité et la montée du FN, Bruno Le Roux a annoncé que le gouvernement intensifierait ses efforts dans trois directions: sa "mobilisation à chaque réforme", plus de "justice sociale", et "une équipe de nouveau au combat". "La justice sociale doit être au coeur de toutes les réformes que nous menons, elle l'est, elle doit s'amplifier", a assuré M. Le Roux.

 Il s'est également adressé directement aux électeurs: "ne croyez pas que nous n'allons pas tirer quelques conclusions de ce que vous nous avez dit au premier tour". "Nous avons entendu la dimension nationale de cette élection, pour autant, je n'ai pas envie de tendre l'autre joue pour le deuxième dimanche", a lancé le député de Seine-Saint-Denis.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/25/97001-20140325FILWWW00433-hollande-qualifie-d-injustice-le-premier-tour.php

mardi 25 mars 2014

Alain Juppé, l'homme qui veut sauver la droite

Politique Matin : La matinale du mardi 25 mars 2014


Politique Matin : La matinale du mardi 25 mars... par LCP

Muncipales : les alliances PS/EELV


Muncipales : les alliances PS/EELV par LCP

Malek Boutih : "Ayrault n'avait pas la carrure d'un Premier ministre"

Faut-il un changement de cap au gouvernement ?

Municipales à Marseille: Mennucci se retrouve isolé -- 25/03

Gaudin : Mennucci "a fait tout faux"

Les postulants à Matignon ont remis une balle dans le fusil

Hénin-Beaumont: et maintenant, que va faire le FN? - 25/03

Bourdin Direct: Stéphane Le Foll - 25/03

Sapin: "Il faudra changer" après "la colère" des municipales

Remaniement, ça se précise

Cela fait plusieurs semaines que le spectre du remaniement se dessine. La débâcle de la gauche au premier tour des élections municipales dimanche dernier est venue confirmer cette hypothèse. Remanier au lendemain du second tour apparaît désormais pour François Hollande comme inévitable. Selon Europe 1, le Président va prendre la parole à la télévision. Des discussions seraient déjà en cours avec TF1. L'intervention présidentielle pourrait avoir lieu le 6 ou 7 avril prochain, dans la foulée d'un remaniement donc. "Ce qui est sûr, c'est qu'au lendemain du second tour des élections municipales, la parole du président de la République sera très importante. Le président de la République doit prendre acte du sentiment des Français", a plaidé mardi sur France Inter Bertrand Delanoë.

"Il faudra changer"

L'exécutif a commencé à confirmer publiquement l'hypothèse d'un changement imminent d'équipe gouvernementale. "C'est évidemment vis-à-vis de ce gouvernement là que les électeurs expriment un message", a estimé mardi matin sur RTL Michel Sapin, ministre du Travail et très proche de François Hollande. "Evidemment il faudra évoluer, il faudra changer", a-t-il poursuivi. Ces changements se feront "avec le Premier ministre que choisira le Président, il peut choisir le même", a fait valoir Michel Sapin, alors que plusieurs voix au sein de la majorité réclament le départ de Jean-Marc Ayrault.
Dans Libération, Stéphane Le Foll va dans le même sens mais dans un autre registre : "Quand on merde, il faut montrer qu'on n'est pas sourds et qu'on entend les messages envoyés par les nôtres." Selon un sondage BVA-Orange pour L'Express, 79% des Français demandent un remaniement ministériel et 69% un changement de Premier ministre.
 

L'expresso du 25/03

"C'est vis-à-vis de ce gouvernement là que les électeurs expriment un message. Bien entendu il faudra changer". Invité de RTL, le ministre du Travail et proche de François Hollande, Michel Sapin, s'est montré lui aussi favorable à un remaniement. L'ancienne ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, se montre aussi partisanne de cette hypothèse, dans une interview au Parisien : "Il faut tout changer, d’équipe gouvernementale, de politique. Tout. (...) C'est dur de constater qu'en deux ans, on peut détruire ce que des générations de socialistes ont construit", explique-t-elle

L'hypothèse

Selon Europe 1, le président de la République, François Hollande, a décidé de s'exprimer prochainement à la télévision. L'intervention devrait avoir lieu dans la semaine suivant le second tour des municipales.

Le pronostic

"C'était la première vague, la réplique est toujours meurtrière." C'est ce qu'aurait confié, l'ancien président Nicolas Sarkozy à un proche dimanche soir après la publication des résultats des élections municipales, selon RTL.

Le sondage

Une très forte majorité de Français (79%) pense que François Hollande devrait remanier le gouvernement ou même changer de Premier ministre (69%) après les municipales, selon un sondage BVA réalisé dimanche, lors du 1er tour du scrutin. La politique de l'exécutif est également jugée sévèrement. 73% des Français jugent qu'elle n'est pas juste, 83% qu'elle n'est pas efficace
 

lundi 24 mars 2014

Le sort de Jean-Marc Ayrault à Matignon est-il scellé ?

ANALYSE. Les socialistes n'avaient pas imaginé une telle défaite dimanche. L'hypothèse du remplacement de Jean-Marc Ayrault à Matignon est relancée à gauche.

Découvrez les résultats de votre commune en cliquant ici
 
"Vendredi dernier, les uns et les autres avaient déjà changé de ton et envisageaient une défaite". Le dirigeant PS qui s'exprime en privé ne cessait de dire depuis des semaines que l'abstention serait très forte lors du 1er tour et que le tripartisme PS-UMP-FN allait changer la donne. Mais ses camarades ne l'entendaient pas, ou pas assez. Or vendredi, lors d'une réunion avec le Premier ministre, quelques ministres et dirigeants socialistes, les mines étaient plus inquiètes. Mais tous étaient loin d'imaginer la claque qu'allait prendre le Parti socialiste lors de ce premier tour des municipales.

Conséquence,
Jean-Marc Ayrault, la mine défaite, dimanche soir n'avait pas les mots qu'il fallait pour dire aux électeurs que le pouvoir avait entendu leur message de colère. Il n'en fallait pas plus pour relancer lundi les spéculations autour d'un remaniement en profondeur après le 2nd tour. En clair, avec un nouveau Premier ministre.
"Il devrait y avoir un changement de Premier ministre"
Si
François Hollande apprécie sa fidélité à toutes épreuves, Jean-Marc Ayrault est-il encore en mesure de balayer les "doutes" et d'impulser une nouvelle dynamique, au moins jusqu'aux régionales de 2015 ? Rien n'est moins sûr. Pour un parlementaire socialiste, qui a longtemps parié sur un maintien de l'actuel locataire de Matignon, "c'est fini" pour Jean-Marc Ayrault depuis dimanche soir et la "claque" reçue. Il pronostique que le poste de Premier ministre se jouera entre Manuel Valls, le plus populaire au vu des sondages, et Laurent Fabius, le plus expérimenté. "Vu l'ampleur de la claque, il devrait y avoir un changement de Premier ministre, surtout si cela se confirme au second tour", abonde un député PS.

Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui ne cache pas son intérêt pour le poste, a défendu mollement lundi sur RTL Jean-Marc Ayrault. "Il faut poser la question au président de la République", a-t-il répondu à une question sur un éventuel changement à Matignon. "Il y a un gouvernement, il y a des textes qui sont programmés pour la rentrée parlementaire la semaine prochaine. En ce qui concerne cet agenda, il n'y a rien de changé", a-t-il observé. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a pour sa part expliqué sur France 2 qu'elle ne croyait pas que la question du remaniement "se pose cette semaine". Après dimanche prochain, "il appartiendra au président de la République d'en décider. Point", a-t-elle ajouté,  appelant à ne pas se "détourner des enjeux locaux" des  municipales.
Le FN au secours du PS dans les triangulaires ?
Au-delà des réactions à chaud, le départ de Jean-Marc Ayrault de Matignon n'est pas encore scellé, loin de là. Tout dépend des résultats du second tour dimanche prochain. Le vote sera-t-il une amplification de la sanction contre le PS avec une nouvelle poussée du FN, ou les électeurs de gauche apporteront-ils une correction en se mobilisant ?  Sans jamais le dire publiquement, les hiérarques de Solférino comptent sur le tripartisme et la force du FN pour limiter une éventuelle vague bleue de l'
UMP. "Les nombreuses triangulaires dimanche prochain devraient nous permettre de limiter la casse et puis ce n'est pas Ayrault le seul fautif de ce premier tour décevant", estime un conseiller ministériel. Pour lui comme pour d'autres, "Hollande va tout faire pour garder Ayrault encore un an pour l'user jusqu'au bout, faire les deux dernières années du quinquennat et préparer 2017 avec un nouveau chef du gouvernement". Il est clair que la carte Valls à Matignon est un fusil à un coup, et que le chef de l'Etat ne doit pas se tromper de timing.

Chez les socialistes, d'autres plaident pour un changement de politique plutôt qu'un changement de tête à Matignon. "La question de la présence de Jean-Marc Ayrault est pendante depuis un an, en fonction des jours pairs ou impairs", résume un député PS. Mais le véritable problème, se désole-t-il, est "cette difficulté à porter la politique pour laquelle la gauche a été élue". L'idée d'un gouvernement resserré, avec l'entrée de figures comme Ségolène Royal continue de faire son chemin. Mais "s'il n'y a pas de réelle réorientation politique, la situation va s'aggraver mois après mois", pronostique ce parlementaire. Pourtant, aucun changement de cap économique n'est envisagé.
Reste une phrase que pourrait méditer François Hollande ces prochains jours. En 2008, après la claque reçue par la droite aux municipales, il avait appelé le président de l'époque, Nicolas Sarkozy, à se "remanier lui-même". A bon entendeur salut.
 

Municipales 2014: les leçons du premier tour

Faire barrage au FN dimanche prochain bonne ou mauvaise stratégie ?

Philippot : "Jean-Marc Ayrault, merci pour ce coup de pouce"

Les ténors du PS mécontents de payer l'addition

C'était il y a six ans et Martine Aubry enregistrait un score flamboyant. Candidate pour un deuxième mandat à la mairie de Lille, la socialiste remportait au premier tour 46,02% des voix. Dimanche soir, les choses étaient bien plus complexes. Martine Aubry arrive certes en tête du premier tour, mais avec seulement 34% des voix. Pire, comme elle le redoutait, la socialiste devra affronter l'UMP (22,73%) et le FN (17,15%) au deuxième tour. Alors, son discours dimanche soir était en demi-teinte. "Je suis heureuse de ce résultat, mais malheureuse du score de l'extrême droite ", a-t-elle dit au micro de BFMTV. Puis c'est vers le gouvernement et son action que l'ancienne ministre a tourné son regard. "La crise est là depuis 2008 et on n'en sort pas très vite. Beaucoup de Français ne comprennent pas pourquoi la politique actuelle ne donne pas des résultats plus vite et je dirais que je les comprends." La critique est claire. A ses yeux, le gouvernement ne va pas assez vite.
Et elle n'est pas la seule au sein du PS à payer le prix de l'impopularité de l'exécutif. Dans sa ville de Dijon, où il brigue un troisième mandat, François Rebsamen n'a pas non plus de quoi triompher. Le sénateur-maire a recueilli dimanche 44,28% des voix  mais son score est loin de celui de 2008, où il avait raflé la mise dès le premier tour. Cette fois, il devra affronter l'UMP et le FN dans une triangulaire. Proche de François Hollande, il a dressé dimanche soir auprès de l'AFP, un sévère constat. "Au vu des résultats qui tombent, il est clair que les Français ont utilisé leur vote local pour adresser un sévère avertissement au gouvernement et à la politique qui est menée." Selon lui, les électeurs "ont exprimé par ce vote leur inquiétude et leur peur de l'avenir." Même scénario pour Gérard Collomb, qui l'avait emporté dès le premier tour en 2008 et se retrouve cette fois en ballotage avec une percée du FN dans sa ville.

"L'ahurissante allocution du Premier ministre"

Même à Paris, où Anne Hidalgo était donnée devant Nathalie Kosciusko-Morizet dans la très grande majorité des sondages, le score de la socialiste n'est finalement pas à la hauteur de ses ambitions. Sa rivale NKM l'a finalement devancée. Déception encore plus grande à Marseille, où le retard de Patrick Mennucci de vingt points sur Jean-Claude Gaudin ont douché tous les espoirs socialistes de conquérir la cité phocéenne. La ministre Marie-Arlette Carlotti a été écrasée par l'UMP dans un secteur clé de la ville. Autre surprise, le maire sortant de Quimper et conseiller de François Hollande, Bernard Poignant n'arrive qu'en deuxième position, derrière l'UMP. Les ministres candidats n'ont pas non plus réussi à remporter leur pari. Tête de liste à Boulogne-sur-Mer, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier, qui l'avait emporté en 2008 dès le premier tour, est cette fois en ballotage, comme Stéphane Le Foll au Mans.
Un constat sombre qui fait porter une lourde responsabilité à l'exécutif. Le député PS Jean Glavany n'a pas attendu 24 heures pour le dire. Selon lui, l'électorat de gauche s'est abstenu "parce qu'il est mécontent de la gauche qui gouverne et voulait lui mettre une taloche". Et l'ancien ministre de Lionel Jospin de dénoncer "l'ahurissante allocution du Premier ministre hier soir, commentant les résultats comme on commente les chiffres du chômage, parlant de 'doute' ou 'd'inquiétude' là où il y a colère, et incapable de tenir un discours mobilisateur, je l'avoue : je m'inquiète ...". Des critiques qui viennent les unes après les autres conforter l'hypothèse d'un remaniement au lendemain du second tour pour donner un nouveau souffle à la politique de François Hollande, désormais contestée au sein même de sa majorité.  
 

Samia Ghali: "Le gouvernement doit revenir sur terre" - 24/03

A Carpentras, Marion Maréchal Le Pen a reçu les candidats FN

Gaudin:Mennucci "désavoué" à Marseille, comme tout le gouvernemt

Bartolone: "ne pas sacrifier" les municipalités de gauche

NKM-Hidalgo, le match des QG

Bourdin Direct: Jean-François Copé - 24/03

Martine Aubry: "Je comprends la colère des Français" - 24/03

L'expresso du 24/03

C'est un coup de tonnerre. 21 millions de Français sont restés chez eux. Cette grève du vote massive, il y en a pour tout le monde : pour nous, parce que ce sont les couches populaires, ceux qui peut-être sont déçus de notre politique, mais pour vous aussi" à droite, a lancé le porte-parole des députés socialistes, Thierry Mandon, sur le plateau d'I-Télé. Thierry Mandon a aussi jugé que la France était entrée "dans une nouvelle ère du tripartisme où aux deux grandes formations démocratiques classiques, s'ajoute incontestablement le Front national, qui va perturber le jeu partout

La promesse

Interrogée par RMC sur les premières mesures que prendraient les maires de son camp, la présidente du Front national, Marine Le Pen a répondu : "Dans toutes les villes que nous dirigerons, nous ferons baisser les impôts". Ce sera fait "systématiquement", a-t-elle insisté. "C'est une mesure urgente, compte tenu de la situation" parce que "les Français n'en peuvent plus".

Le chiffre : 315

Le vice-président du FN, Florian Philippot annonce que le parti sera présent "dans 315 seconds tours dimanche". "C'est plus qu'un pari réussi", a estimé Florian Philippot. Le Monde affirme pour sa part que le FN est en mesure d'être présent au second tour dans 229 villes de plus de 10.000 habitants, selon leur propre décompte.

Le pronostic

L'ancienne candidate PS à la primaire à Marseille, Samia Ghali, ne croit plus à la victoire de Patrick Mennucci, qui concède plus de 18 points de retard face à son rival Jean-Claude Gaudin : "Je pense aujourd'hui que Jean-Claude Gaudin restera maire (...) Je ne vois pas comment on peut gagner aujourd'hui, c'est clair", a-t-elle expliqué sur Europe 1.

L'appel

Le vice-président du FN, Louis Aliot, appelle le président de la République à dissoudre l'Assemblée nationale. "Au-delà du possible remaniement, François Hollande devrait s'interroger sur dissolution de l'Assemblée nationale", a-t-il expliqué.

L'excuse

Invité de BFM-TV/RMC, le président de l'UMP, Jean-François Copé s'est "excusé" d'avoir posé un lapin à Jean-Jacques Bourdin le mois dernier à la veille de sa déclaration solennelle à l'UMP suite aux accusations de prestations surfacturées à l'UMP par Event & Cie, filiale de la société de communication Bygmalion.
 

Douloureux premier tour pour les socialistes

Le Parti socialiste et la majorité, en recul dans plusieurs villes, ont vécu dimanche un premier tour des municipales très douloureux, et devront, au deuxième tour, parvenir à mobiliser la gauche et ses électeurs qui se sont abstenus pour inverser la tendance. Marseille reste la plus grosse déconvenue pour la majorité : Patrick Mennucci y est relégué en troisième position, derrière le FN, avec 20 points de retard sur le maire sortant UMP, Jean-Claude Gaudin, selon des estimations. La victoire emblématique dès le premier tour du FN Steeve Briois à Henin-Beaumont (Pas-de-Calais) face au maire sortant Eugène Binaisse (32,5%), soutenu par le PS, EELV et le PCF a aussi glacé les socialistes. "Je suis désolé qu'on en soit arrivé là", a déploré le ministre Benoît Hamon.
D'autres revers sont tout aussi symboliques : Niort a basculé à droite après près de 60 ans de gouvernance de la gauche. Amiens, Angers, Caen, Reims, Saint-Etienne pourraient faire partie de la liste des défaites dimanche prochain, lors du second tour des municipales. Dans d'autres villes, la situation semble délicate pour les socialistes. Voire périlleuse, comme à Quimper où, surprise, le maire sortant et conseiller de François Hollande Bernard Poignant (28% des voix) est devancé par le candidat UMP-UDI Ludovic Jolivet (29%).

Carlotti terrassée à Marseille

Même à Paris, où le PS est solidement implanté depuis 2001, NKM a devancé en nombre de voix Anne Hidalgo, et ce, même si la socialiste reste favorite. Enfin, deux stars socialistes, Martine Aubry à Lille et Gérard Collomb à Lyon, n'ont pas réussi à passer dès le premier tour.
A cette liste, il faut ajouter les situations, diverses, des ministres. Rares sont ceux qui l'ont emporté haut la main. Ainsi, le ministre du Travail Michel Sapin et le locataire du Quai d'Orsay Laurent Fabius, respectivement sur les listes d'Argenton-sur-Creuse (Indre) et du Grand Quevilly (Seine-Maritime), ont été élus conseillers municipaux - ils n'étaient pas têtes de liste - dès le premier tour.
Mais leurs homologues du gouvernement ne peuvent pas en dire autant. Seul ministre tête de liste, Frédéric Cuvillier (Transports), élu dès le premier tour en 2008, a cette fois été mis en ballottage à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais). Marie-Arlette Carlotti (Personnes handicapées), tête de liste dans le stratégique troisième secteur de Marseille, a, elle, été écrasée par son rival UMP-UDI Bruno Gilles : la ministre n'obtient que 25% des voix, contre 41,5% pour le candidat de droite. Les listes sur lesquels sont Stéphane Le Foll (Agriculture) au Mans, Guillaume Garrot (Agroalimentaire) à Laval, Valérie Fourneyron (Sports) à Rouen, François Lamy (Ville) à Palaiseau, Aurélie Filippetti (Culture) à Metz sont toutes en ballottage, plus ou moins défavorable.

"Une abstention trop élevée"

Prenant brièvement la parole depuis Matignon en milieu de soirée - et avant la publication des résultats de la majorité des moyennes et grandes villes -, Jean-Marc Ayrault a reconnu que "certains électeurs" avaient "exprimé, par leur abstention ou leur vote, leurs inquiétudes, voire leurs doutes".
Pour le secrétaire national du PS aux élections, Christophe Borgel, l'abstention traduit "un message de désarroi, de désamour vis-à-vis de l'ensemble de la vie politique". Thierry Mandon, porte-parole des députés PS, a même parlé de "grève du vote massive" avec "21 millions de Français restés chez eux", dont selon lui, "les couches populaires, celles qui, peut-être, sont déçus de notre politique". L'opposition, à l'instar du patron des députés UMP Christian Jacob sur i-Télé, ne n'est pas privée de parler d'une France "bleue" et d'un "échec cuisant". Même constat pour Jean-Luc Mélenchon, le coprésident du Parti de gauche, qui a décrit un "désaveu pour la gauche" sur France 2.
Après minuit, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé le taux d'abstention à l'échelle nationale : 35,87%. "Cette abstention est trop élevée. C'est incontestablement un message envoyé par nos concitoyens. Il faut l'entendre. L'ensemble des responsables publics, politiques doivent l'entendre", a-t-il déclaré lors de son allocution à la presse, avant d'appeler au rassemblement des listes de gauche en vue du second tour. Manuel Valls est d'autant plus concerné qu'il est en troisième position sur la liste PS à Evry (Essonne). Celle-ci est certes arrivée en tête du premier tour des municipales dans cette ville, mais le taux d'abstention a atteint le niveau record de 61,29%.
 

Le 1er tour au FN, le second pour l’UMP?

Marine Le Pen a gagné son pari. La présidente du Front national a symboliquement remporté le premier tour des élections municipales, premier test électoral depuis la présidentielle en 2012. Avec une victoire historique dès le premier tour à Hénin-Beaumont, le FN a confirmé son emprise nationale lors de ce scrutin. Il arrive en tête dans une douzaine d’autres villes et semble en mesure de l’emporter à Béziers, Forbach et Fréjus notamment.
L’événement n’est pas mineur. Il est même historique pour le parti de Marine Le Pen. En 1995, le FN avait remporté cinq villes mais avait attendu le second tour pour rafler Toulon, Vitrolles, Orange... Cette victoire dans ce bastion socialiste du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a valeur de symbole. La victoire est la conséquence d'une lente dégradation de la situation politique locale caractérisée par les affaires de corruption et la division d'une gauche clientéliste. Vainqueur au Nord, en tête dans le sud-est… Le FN étend donc sa toile, mord à gauche et à droite.
Les candidats frontistes seront en position d’arbitre dimanche prochain dans plus de 200 villes. Des triangulaires qui feront pencher la balance d’un côté ou de l’autre.

Une "vague bleue" à portée de main

Le FN gagnant du premier tour, qui va remporter le second? Si une large victoire se dessine pour la droite au second tour, elle n’est pas certaine. Jean-François Copé ne tient pas encore la "vague bleue" qu’il prédit depuis des mois. Certes, la droite a déjà obtenu dès dimanche soir de belles conquêtes (Niort, Chalon-sur-Saône) et se trouve en position de force dans plusieurs villes PS (Angers, Saint-Etienne, Amiens, Quimper, Pau…) et le risque de pertes est faible.
Mais les candidats UMP risquent de pâtir des triangulaires au bénéfice des maires socialistes sortants qui pourraient "sauver" leurs villes et ainsi amortir la déroute esquissée lors de ce premier tour. Plusieurs dizaines de villes pourraient être conservées. A l’heure du bilan dimanche prochain, cela pourrait peser lourd et priver la droite d’une "vague". Pour effacer le cuisant revers des municipales de 2008, l’UMP doit remporter au moins 36 villes de plus de 9.000 habitants - sans en perdre une - pour repasser devant la gauche.
L’inversion du rapport de force dans les communes est donc tout à fait possible. Seule l’addition d’une hypothétique remobilisation de l’électorat de gauche, plus le maintien à haut niveau du FN dans les villes où il pourra se maintenir, est susceptible d’empêcher ce premier grand succès de l’UMP depuis 2007.
 

dimanche 23 mars 2014

Municipales: vers une abstention record

Le premier tour des élections municipales devrait enregister ce dimanche un taux d'abstention record d'environ 35%, selon les estimations de trois instituts de sondages.

Selon l'Ifop-SAS pour i>TELE et CSA pour BFMTV et Ricoh, la participation s'élèverait à l'issue du scrutin à 65,0% des incrits, soit un taux d'abstention de 35%. Harris Interactive pour M6 estime de son côté la participation à 64,9%, soit 35,1% d'abstention


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/23/97001-20140323FILWWW00124-municipales-vers-une-abstention-record.php

Municipales 2014 : le taux de participation à 17h était de 54,72%

Le ministère de l'Intérieur a annoncé que la participation à 17h pour ce premier tour des élections municipales était de 54,72%. À midi, il était de 23,16%.

Pour rappel, lors du premier tour du même scrutin en 2008, à 17h, cette participation s'élevait à 56,25%


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/23/97001-20140323FILWWW00109-municipales-2014-le-taux-de-participation-a-17h-etait-de-5472.php

Municipales 2014: les personnalités politiques ont voté - 23/03

Premier tour des municipales, test électoral pour Hollande

Municipales : le taux de participation est de 23,16% à midi

Le taux de participation à 12 heures est de 23,16% au premier tour des municipales, selon le ministère de l'Intérieur. Il est en hausse par rapport 2008 : à la même heure, le pourcentage était de 23,00%. C'est même le meilleur score depuis 1989.
C'est à la fois la clé et la grande inconnue de ces municipales 2014. Si elle atteint cette année un record, l'abstention pourrait changer la donne. Bien plus que n'importe quel meeting ou proposition de campagne. Les partis ne s'y sont pas trompés, battant systématiquement le rappel à l'approche du premier tour, avec l'espoir d'enrayer un phénomène en constante progression.

En 2008, au premier tour des municipales, le taux de participation ne dépassait pas les 66,54%, contre... 78,8% en 1977! Pour l'édition 2014, sondeurs et états-majors
s'attendent à ce que ce record soit battu. «Ce que nous mesurons laisse présager d'une abstention plus élevée qu'en 2008, voire potentiellement beaucoup plus élevée», indique Brice Teinturier, de l'institut Ipsos.

Le premier taux de participation connu ce dimanche a été celui de la Nouvelle-Calédonie. A 17 heures dimanche sur place (7h20 heure de
), le taux de participation sur l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie (33 communes) était de 53,54%. En 2008, il était de 54,30%. Soit une légère baisse selon les le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes.


Le climat politique actuel n'arrange rien. Dans un contexte de désenchantement criant à l'égard des responsables politiques,
ce n'est pas la multiplication des affaires qui permettra d'inverser la tendance.

Qui pâtira le plus de l'abstention ? La gauche, dont les électeurs déçus pourraient être tentés de rester chez eux ? Ou la droite, minée par les divisions et les affaires ? Autant de questions qui ne vont pas sans leur corollaire : dans quelle mesure le Front national parviendra, dans ce contexte et à condition que ses électeurs se mobilisent, à tirer son épingle du jeu ?


http://www.leparisien.fr/municipales-2014/enjeux/municipales-le-taux-de-participation-enjeu-majeur-du-scrutin-19-03-2014-3687319.php

Municipales à Paris: NKM a voté à Paris - 23/03

Municipales 2014: la candidate PS Anne Hidalgo a voté - 23/03

Premier tour des municipales, test électoral pour Hollande à presque mi-mandat

45 millions d’électeurs sont appelés à voter pour ce scrutin aux nombreuses inconnues…
Quelque 45 millions de Français et électeurs de l'Union européenne votent dimanche pour désigner leur équipe municipale des six prochaines années, un scrutin qui constitue le premier grand test électoral pour François Hollande en proie à une forte impopularité après 22 mois au pouvoir.
>> Les neuf choses à savoir avant le scrutin
La Nouvelle-Calédonie et ses 33 communes ont donné le coup d'envoi samedi à 22h, heure de Paris, en raison du décalage horaire, sous un beau soleil et 28°C de ce début d'automne austral. Ont suivi les départements de l'Océan indien: la Réunion à 5h et Mayotte à 6h (toujours en heure de Paris) avant qu'ouvrent les bureaux de vote de l'Hexagone à 8h. Selon les communes, les électeurs ont jusqu'à 18h, 19h ou 20h pour glisser leur bulletin dans l'urne. Pour la troisième fois après 2001 et 2008, les ressortissants de l'UE participent aussi. Un droit peu utilisé puisqu'ils ne sont que 281.000 sur les listes électorales, soit à peine un quart des immigrés communautaires en France.

L’abstention pourrait atteindre des niveaux records

Première inconnue du scrutin: l'abstention. De nombreux sondages la prédisent à des niveaux records. Vendredi, l'institut OpinionWay tablait sur une participation située entre 58 et 62%, contre 66,54% au premier tour en 2008. Après la présidentielle, les municipales sont pourtant les élections qui mobilisent traditionnellement le plus. Les politologues insistent sur la notion d'«abstention différentielle». «Elle ne va pas se répartir également entre la gauche et la droite. L'enjeu est de savoir qui en souffrira le plus», analysait début mars Dominique Reynié, professeur à Sciences Po.

L’influence des affaires

Le feuilleton des affaires des trois dernières semaines pourrait aussi influer sur la participation. Surfacturations au détriment des finances de l'UMP, enregistrements clandestins de Patrick Buisson, écoutes judiciaires Sarkozy/Herzog; cette accumulation a renforcé le discrédit dont souffre la classe politique. Quel impact aura la tribune au vitriol de Nicolas Sarkozy, publiée jeudi soir par le Figaro ? «Cette prise de parole devrait amplifier la mobilisation de l'électorat de droite, alors que la campagne a été atone et que l'UMP n'a pas réussi à nationaliser le scrutin», répond Bernard Sananès, de l'institut CSA, dans le Figaro du week-end. Toutefois la plupart des études d'opinion ont montré que les électeurs choisiront majoritairement leur maire en fonction d'enjeux locaux: impôts, sécurité, voirie, propreté, emploi...

La variable Front national

Autre clé du scrutin: les scores du Front national. Le parti de Marine Le Pen, qui présente 597 listes, entend faire élire plus de 1.000 conseillers municipaux et espère conquérir Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Saint-Gilles (Gard) voire Fréjus (Var). Il pourrait imposer des triangulaires au second tour (10% des suffrages exprimés au premier permettent de se maintenir) dans «150 à 200 villes», selon M. Sananès.

L’impopularité du gouvernement

L'UMP aussi espère surfer sur l'impopularité record du tandem Hollande-Ayrault. Elle en a déjà tiré profit lors des élections partielles organisées depuis juin 2012, toutes perdues par le Parti socialiste. Par ailleurs, les municipales sont souvent défavorables au pouvoir en place. En 2008, la gauche avait ravi à la droite une quarantaine de villes de plus de 30.000 habitants, dont Toulouse et Strasbourg, qui pourraient rebasculer. En 2001, les socialistes, alors au pouvoir, avaient limité les dégâts en conquérant Paris et Lyon, mais avait perdu une quarantaine de villes.

Paris et Marseille scrutés

Cette année, Paris et Marseille notamment seront sous les projecteurs. Dans la capitale, l'ex-ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet et l'actuelle première adjointe PS Anne Hidalgo se disputent la succession de Bertrand Delanoë. A Marseille, Patrick Mennucci (PS) tente de déloger le maire UMP Jean-Claude Gaudin, en lice pour un 4e mandat. Pour montrer l'exemple, les principales personnalités du scrutin ont prévu d'aller voter dans la matinée, Anne Hidalgo dès 8h30 dans une école du XVe arrondissement.

http://www.20minutes.fr/politique/1330730-premier-tour-des-municipales-test-electoral-pour-hollande-a-presque-mi-mandat

samedi 22 mars 2014

Municipales 2014: Les neuf choses à savoir avant dimanche

Combien y a-t-il de candidats à ces élections?

Il y en a exactement 928.901, selon le ministère de l’Intérieur, soit trois fois plus de candidats qu’en 2008 (270.000). Pourquoi cette augmentation spectaculaire? Parce qu'il faut désormais déclarer obligatoirement sa candidature, même dans les petites villes. Mais, dans les villes de plus de 3.500 habitants, les candidatures sont tout de même en hausse de 12%: 9.630 listes en 2014, contre 8.578 en 2008.

Pourquoi ces municipales sont-elles importantes pour de prochaines échéances électorales?

«Réussir» ces municipales conditionne d’autres échéances électorales. En effet, un succès à l’élection présidentielle passe par une solide implantation locale: la victoire de François Hollande à la présidentielle de 2012 couronnait une succession de victoires -municipales, cantonales, régionales- qui furent des points d'appui pour la gauche.

On dit madame le maire ou madame la maire?

On peut dire le maire, madame le maire ou madame la maire, les trois formules sont acceptées, rappelle le ministère de l’Intérieur.

Quel est l’âge moyen des candidats?

Selon le ministère de l’Intérieur, «l’âge moyen est de 50 ans». Le candidat le plus jeune est une femme qui aura 18 ans le 22 mars (veille du 1er tour) en lice au Mémont, un village du Doubs de quelque 300 habitants, le plus âgé est aussi une femme centenaire de bientôt 103 ans (elle est née le 14 mai 1911), candidate à Marseille.

Concrètement, comment vais-je voter dimanche?

Au fur et à mesure de leur arrivée, les électeurs présentent leur carte électorale et leur pièce d’identité, afin qu’on puisse vérifier qu’ils sont bien inscrits sur les listes électorales. Ils prennent ensuite une enveloppe électorale et les différents bulletins de vote. Ils doivent se rendre alors dans un isoloir pour introduire dans l’enveloppe le bulletin qu’ils ont choisi. Les électeurs vont alors vers l’urne, où ils présentent à nouveau leur carte électorale et leur pièce d’identité. A l’appel de leur nom, ils glissent leur bulletin dans l’urne, avant de signer à côté de leur nom sur la liste prévue à cet effet.

Que se passe-t-il dans les villes où il n’y a pas de candidat?

Cette année, 64 communes se retrouvent sans candidat au premier tour. Si personne ne se déclare candidat pour le deuxième tour dans ces villes, le préfet donnera une délégation spéciale à trois électeurs qui assureront l’intérim durant trois mois… avant l’organisation de nouvelles élections. S’il y avait à nouveau pénurie de candidats, la commune est dissoute et fusionnée avec une autre.
>> Notre reportage : Suspense à Gironde-sur-Dropt, ville sans candidat

Combien y a-t-il de candidats étrangers?

Pour ces municipales, 2.743 candidats sont des ressortissants européens. Dans le palmarès, arrivent en tête les Portugais (752) suivis des Belges (406) et des Britanniques (389). Vingt-quatre nationalités sont représentées, les moins nombreux étant les Lettons, les Lituaniens, Chypriotes et Croates (deux candidats chacun).

Comment connaître les résultats?

En fin de journée, le président du bureau de vote proclame les résultats et les fait afficher dans la salle de vote. Sinon, il y a les médias, et notamment 20 Minutes

Si je vote blanc, sera-t-il reconnu?

Le vote blanc est considéré comme nul à ces municipales. Il ne sera recensé en tant que tel qu’à partir des prochaines élections européennes.

http://www.20minutes.fr/elections/1329194-municipales-2014-les-dix-choses-a-savoir-avant-dimanche

Municipales

Elections municipale ce dimanche...
La campagne électorale est terminée depuis vendredi soir 00H00
Allez voter
je vous promets des résultats et des infos ce dimanche !

Affaires en politique : "On n'a jamais connu ça"

Ce qui va changer pour les chômeurs - 22/03

vendredi 21 mars 2014

Affaire des écoutes

Plenel parle des écoutes sur ce lien.... http://societepresse.blogspot.com/
Venez vite voir la vidéo
à tout de suite !

Municipales : J-2 avant le premier tour !


Municipales : J-2 avant le premier tour ! par LCP

NKM/Anne Hidalgo : un duel à l'assaut de la capitale


NKM/Anne Hidalgo : un duel à l'assaut de la... par LCP

Parlement’air - L’Info : Jean-Daniel LEVY - Directeur du Département Politique & Opinion d'Harris Interactive et Georges FENECH Député UMP du Rhône


Parlement’air - L’Info : Jean-Daniel LEVY... par LCP

Affaire des écoutes

Pensez à venir voir les informations sur l'affaire des écoutes sur ce lien ....
je vous attends
à tout de suite !

Bourdin Direct: Claude Bartolone - 21/03

L'expresso du 21 mars

Il s'agit d'un "coup d'Etat verbal". Le ministre du travail, Michel Sapin, a attaqué vertement Nicolas Sarkozy après la parution de sa tribune dans Le Figaro, où l'ancien chef de l'Etat comparait les écoutes le visant aux méthodes de la Stasi.

La comparaison

C'est la comparaison qui a fait florès vendredi à gauche. Nicolas Sarkozy agirait comme l'ancien chef du Conseil italien Silvio Berlusconi. Sur France Inter, Arnaud Montebourg a repris l'analogie: "Je crois que Nicolas Sarkozy a décidé d'engager une lutte d'inspiration berlusconienne contre les juges", a-t-il affirmé

L'écho

C'est un écho inattendu à un moment marquant du débat de l'entre-deux tours entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. L'ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet a estimé vendredi sur i-Télé que la lettre de Nicolas Sarkozy était une "colère juste. La colère d'un juste. Et cette colère protège tous les français".

La séquence

La scène se déroule jeudi matin, avant la publication de la tribune de Nicolas Sarkozy dans le Figaro. On y voit le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, la ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Économie numérique Fleur Pellerin et la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso s'amuser des déboires de Nicolas Sarkozy. "Geneviève, tu as le bonjour de Paul Bismuth!", lance ainsi Arnaud Montebourg à Geneviève Fioraso.

La confidence

Le co-président du parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon ressent une certaine forme de lassitude dans sa vie politique. C'est ce qu'il a confié vendredi sur RTL. "Je ne suis pas sûr d'être candidat aux européennes, la vie politique du pays m'épuise", a-t-il expliqué.
 

Jean-Luc Mélenchon : "Les gens ne croient plus à rien"

Tribune de Sarkozy : Valls "éprouve un malaise"

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jeudi 20 mars 2014

Nicolas Sarkozy sort du silence

Venez voir les derniers articles sur l'affaire des écoutes sur ce lien ... http://societepresse.blogspot.com/
je vous attends
à tout de suite !

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